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Solution de l’exercice N° 2 :
1*- Légende: 1 globule polaire, 2 zone pellucide, 3 : cellule de la corona radiata, 4 : spermatozoïde, 5: espace
périovocytaire, 6 : matériel nucléaire en métaphase Li. 7 : matériel nucléaire en anaphaseII, 8: 2ème globule polaire,
9: pronucléus femelle, 10: pronucléus mâle, 11: aster spermatique, 12: caryogamie, 13: cellule embryonnaire.
*Titre et ordre : 5 : ronde des spermatozoïdes( rencontre des gtes); 4 : pénétration du spermatozoïde fécondant; 2 :
formationdes pronucléi; 3 : fusion des pronucléi ( caryogamie); 1 : embryon à 2 cellules.
2 A (n = 23 chromosomes) dérive (provient)de la division réductionnelle de la méiose.
B (2n = 46 chromosomes) dérive de la mitose de la cellule-oeuf diploïde.
C (2n = 46 chromosomes) cellule somatique obtenue après division par mitose de la cellule-oeuf.
D et F (n = 23 chromosomes) dérive de la méiose du spermatocyte I diploïde.
E (n = 23 chromosomes) dérive de la méiose de l’ovocyte I diploïde.
Solution de l’exercice N° 3 :
1 a) Les courbes 1,2 et 3 illustrent trois types de secrétions hormonales à caractère irgulier et cyclique elles déterminent 3
cycles et chaque hormone est répartie de façon irrégulière, avec des maxime et des minima. Considérons le deuxième ou
le troisième cycle, on remarque que:
- l’hormone déterminant la courbe 1 est secrétée durant tout le cycle avec un pic correspondant a une. décharge
importante vers le milieu du cycle (pic préovulatoire) , il s’agit de l’hormone hypophysaire, la LH.
-Hormone déterminant la courbe 2 est secrétée durant tout le cycle avec deux pics , le premier, assez important, se situe
vers le milieu du cycle, le second se situe vers le milieu de la deuxième partie du cycié, il s’agit des hormones ovariennes ,
les oestrogènes.
- l’hormone déterminant la courbe 3, pratiquement absente dans la première partie du cycle, présente un pic unique
vers le milieu de la deuxième partie du cycle, il s’agit de l’hormone ovarienne, la progestérone.
b) Il s’agit d’un cycle régulier. Prenons le cycle qui s’étale du 24 janvier au 20 février compris, il détermine une durée de
28 jours, l’ovulation est prévue (14 ± 1) jours avant la fin du cycle donc, vers (6 ± 1) février.
2 a) Il s’agit de coupes transversales de l’utérus.
b) Document 2 a: l’endomètre est moyennement développé, c’est l’état de l’utérus en phase folliculaire. Document 2b :
l’endomètre à surface irrégulière, est bien développé (dentelle utérine), c’est l’état de l’utérus en phase lutéinique.
3 a) - Les ovaires déterminent par voie humorale les transformations constatées au niveau de l’utérus.
- L’œstradiol détermine à lui seul, une prolifération modérée de l’endomètre. La progestérone à elle seule n’a aucun
effet.
- Des injections de progestérone précédées par des injections d’œstradiol assurent un développement normal de
l’endomètre.
Donc l’endomètre doit être préalablement sensibilisé par les oestrogènes pour que la progestérone puisse agir et
accentuer la prolifération de la muqueuse l’amenant ainsi au stade dentelle utérine.
b) *En phase folliculaire: les oestrogènes stimulent les multiplications cellulaires qui seront responsables d’une
prolifération (développement)modérée de la muqueuse utérine qui montre alors des glandes en tube.
*En phase lutéinique s’ajoute l’effet de la progestérone; la muqueuse sera alors plus épaisse, richement vascularisée avec
des glandes tortueuses sécrétrices de mucus riche en glycogène, c’est la dentelle utérine, milieu favorable pour une
éventuelle nidation.
4 a) Lors de la prise de la pilule, les sécrétions d’œstrogènes et de progestérone ont perdu leur caractère cyclique. La prise
régulière de la pilule a maintenu un taux plasmatique assez faible et constant d’œstradiol et de progestérone par
comparaison aux valeurs du document I; cette même comparaison fait ressortir que la sécrétion de la LH est devenue
régulière et plus importante.
b) OEstrogènes + progestérone de synthèse exercent une inhibition modérée (rétrocontrôle négatif) sur l’activité
hypothalamo-hypophysaire, il s’en suit une sécrétion faible et régulière de gonadostimulines Gnrh, et surtout l’absence
du pic préovulatoire de la LH, d’où l’absence de l’ovulation et la fécondation serait dans ce cas impossible.
La sécrétion des oestrogènes naturelles lors de la prise des pilules s’explique par une sécrétion modérée de la FSH qui
accompagne la LH et qui est à l’origine d’un développement minime de quelques follicules sécréteurs d’oestrogènes. La
progestérone est nulle vu l’impossibilité de la formation du corps jaune en l’absence de follicules ayant atteint la
maturité.
c) L’effet des hormones ovariennes naturelles et de synthèse (pilules) s’ajoutent et assurent un développement modéré
de la muqueuse utérine.
d) L’arrêt de la prise des pilules fait chuter le taux circulant des hormones ovariennes qui, en leur absence, la partie
fonctionnelle de la muqueuse sera éliminée, ce qui détermine des menstruations généralement moins abondantes qu’en
l’absence de la prise des pilules.