Correction des exercices proposés pendant les vacances de fin
d’année
I) Exercice 3p 309 : voir livre pour correction
On remarque ici que des documents présentant des résultats expérimentaux
peuvent entraîner parfois des conclusions pas totalement en accord avec le cours
car celui-ci s’attache aux mécanismes généraux, fondamentaux afin de faciliter
la compréhension.
Ici, par exemple, dans la dernière question, on voit que le rétrocontrôle négatif
de la part de la testostérone s’exerce sur la libération de LH mais pas sur celle de
FSH (ceci car l’HT est absent ).
II) Exercice 4 p310 :
Relation simple entre les 3 sécrétions hormonales : Les pulses de GnRH, de LH
et de testostérone sont décalés de 30 min environ à chaque fois.
Par exemple, le premier pulse de GnRH a lieu au bout de 6h, celui de LH au
bout de 6h30 et celui de testostérone au bout de 7h.
Relation de causalité : ce document permet de bien montrer le lien de causalité
suivant :
Pulse de GnRH Pulse de LH Pulse de testostérone
De plus, on voit qu’au bout de 10h, la testostéronémie est devenue très basse ;
or, c’est juste après qu’est déclenché le pulse de GnRH suivant -> on peut donc
penser qu’il y a un lien. Il faudrait peut-être montrer avec plus de rigueur que la
testostérone exerçait un rétrocontrôle négatif qui empêchait la libération de
GnRH entre 6 et 10h d’expérience et qu’avec la baisse de testostéronémie, ce
rétrocontrôle a été levé.
III) Exercice 6 p.335:
1) On cherche à savoir si LH est indispensable à la sécrétion de progestérone tout au
long de la phase lutéale.
Le protocole est adapté au problème posé car:
- la lésion de l'HT permet de pouvoir contrôler la sécrétion de LH par
injections, quand on le désire, de GnRH.
- le fait d'arrêter les injections de GnRH à des moments différents de la
phase lutéale (début, milieu, fin) permet de savoir si LH est vraiment
nécessaire pendant toute la durée de la phase lutéale.
2)Que l'arrêt des injections se situe en début, au milieu ou en fin de phase lutéale, le
taux de progestérone dans le sang devient très faible dès le lendemain de l'arrêt alors
que qu'au cours d'un cycle normal, il devrait être supérieur dans les 3 cas.→LH est
donc bien indispensable à la sécrétion de progestérone pendant toute la durée de la
phase lutéale.
3)D'après les graphiques, la phase lutéale dure 15 à 16 jours chez ces guenons.
D'après le doc.2, on voit que l'arrêt de la production de progestérone du 9° au 12°
jour a provoqué des menstruations anticipées ce qui se produit normalement à la fin
de la phase lutéale quand le corps jaune a régressé. Or, dès la reprise des injections,
le taux de progestérone remonte→ le corps jaune n'a pas régressé et donc sa durée