DECOUVERTE DU MORBIHAN Vannes itinéraire 1 - la ville, visite pédestre – 3 km Office de Tourisme du Pays de Vannes 1 rue Thiers - 56039 Vannes cedex Tél : 0 825 13 56 10 [email protected] Adresse mairie: Rue des Salines 56000 Vannes Téléphone mairie: 02 97 01 60 00 Promenade de la Rabine - Parking Rue Saint Vincent Porte Saint Vincent Des six portes de ville encore visibles, la porte Saint-Vincent, ouvrant vers le port, est sans doute la plus prestigieuse. La porte Saint-Vincent est aménagée entre 1620 et 1624 dans la muraille qui clôt la ville au sud, face au port. Un siècle plus tard, rongée par la mer, elle est restaurée en 1747 par l'ingénieur Duchemin qui conserve la façade ancienne, de style baroque. La statue actuelle de saint Vincent Ferrier, patron de la ville est placée dans la niche supérieure en 1891. Cette même année, on pose dans la partie centrale le blason aux armes de la ville. Coté port, la porte est précédée, aux 17e / 18e s, par un pont à double antenne. Construit en pierres blanches, il dessert, par sa forme en Y, les deux rives du chenal. Il disparaît avec la création de la place Gambetta, en 1835. Place de la Poissonnerie La halle de la Poissonnerie En 1821 une première halle aux poissons, adossée à l'arrière des immeubles de la rue Saint-Vincent, est construite place de la Poissonnerie, lieu d'un marché aux poissons depuis la fin du Moyen Age. Les pêcheurs du golfe souhaitant un bâtiment plus grand et plus hygiénique, une nouvelle halle est réalisée en 1880 par l'architecte E. de Lamarzelle. De 35 mètres de longueur et de 13 mètres de largeur, elle est construite en granite. A l'intérieur, 18 poteaux de fonte, dont certains sont ornés de coquilles Saint-Jacques, soutiennent une charpente métallique. Aujourd'hui les pêcheurs ne débarquent plus leurs produits sur les quais du port, mais l'activité sous la halle est débordante quotidiennement et plus encore les jours de marché, les mercredis et les samedis. Place du Poids Public Place des Lices Espace aménagé au 14e s., il a conservé sa forme d'origine. C'est ici que se déroulaient les joutes et les tournois organisés par le Duc de Bretagne dont la résidence, le Château de l'Hermine (maintenant détruit) se trouvait à proximité. Aujourd'hui deux fois par semaine se tient le marché (mercredi et samedi matin) Hôtel de Francheville il date du dernier quart du 17e s.. Construit en tuffeau et en granit, sur quatre niveaux, il présente une élégante échauguette d'angle également en tuffeau surmontée d'une toiture galbée. Cette surprenante disposition offre un point de vue sur les deux places et confère à l'immeuble la marque distinctive de l'habitation d'une noble famille vannetaise. Rue Noé Château Gaillard Situé en haut de la rue Noé, cet hôtel urbain du début du 15e s, conserve son agencement d'origine. Construit par Jean de Malestroit, chancelier du duc Jean V, c'est une demeure qui reflète le rang social de son commanditaire. Sur une parcelle étroite, l'hôtel s'élève sur quatre niveaux et se compose de deux bâtiments accolés, construits en deux campagnes. En façade, une tour servant d'entrée principale abrite un escalier à vis qui distribue tous les niveaux. Au second étage est aménagé, au 17e s., le "cabinet des Pères du désert" orné de tableaux peints à la manière flamande. Château-Gaillard abrite aujourd'hui les collections préhistoriques, gallo-romaines et médiévales du musée d'histoire de Vannes. Vannes et sa femme cette sculpture de granit orne la façade d'une maison à pans de bois, du début du XVIe siècle. Deux personnages, dont l'identité n'est pas véritablement connue, sourient aux passants. Il s'agit probablement d'une enseigne dont le message est aujourd'hui perdu. Place Valencia Maison de Saint Vincent Rue des Halles Hôtel de Roscanvec Cette demeure est édifiée vers 1680 par Jean de la Landelle, seigneur de Roscanvec, conseillé au Présidial de Vannes, à l'emplacement d'une construction plus ancienne. L'édifice apparaît tel une respiration au milieu du parcellaire médiéval enserré. Il emprunte aux hôtels particuliers des grandes villes un modèle de disposition parallèle à la rue, situé entre une cour et un jardin à l'arrière, préservé des regards. L'hôtel, remanié au 18e s, est resté la propriété de la famille Roscanvec jusqu'à la Révolution. Rue Saint Salomon au n° 13 "la maison aux lions" montre des figures sculptées en bois représentant des animaux du bestiaire médiéval. Rue Gustave de Thomas de Closmadeuc Rue Thiers L'hôtel de Limur Place Maurice Marchais L'hôtel de ville Inauguré le 11 juillet 1886, il prend la forme d'un château néo-renaissance voulue par son architecte Amand Charier. Mis en valeur par son emplacement bien dégagé sur l'ancienne place du marché, sa haute façade de pierres blanches à quatre niveaux reflète la symétrie du style ; colonnes et pilastres rythment les ouvertures. Un riche programme de sculptures complète le décor extérieur de cet édifice, symbole du pouvoir municipal. Son campanile, tel un beffroi, domine le paysage. A l'intérieur de vastes volumes sont distribués par un escalier d'honneur qui conduit à la salle des fêtes de l'étage. Cet espace remarquable est éclairé par un vitrail représentant le mariage d'Anne de Bretagne et de Charles VIII en 1491, tandis qu'une verrière zénithale ornée du blason de la ville diffuse une douce lumière sur les marbres des rampes et des marches. Rue Emile Burgault Rue des Chanoines Place Henry IV Les hôtels particuliers Au cours du 17e s, Vannes connaît un important renouveau architectural. La construction en pierre, jusque-là peu usitée, prend son essor, favorisée par l'installation provisoire du parlement de Bretagne à Vannes. De nombreux hôtels urbains en granit et en pierres blanches sont bâtis dans la ville close. Place Saint Pierre La Cathédrale Saint Pierre domine la ville close dont elle est un monument incontournable. C'est au 15 e s, qu'est entreprise la reconstruction de la cathédrale romane. Cette dernière est vétuste et trop petite pour accueillir le pèlerinage qui se développe autour du tombeau de saint Vincent Ferrier, mort à Vannes en 1419 et enterré dans le chœur de la cathédrale. Entre 1450 et 1520, sont érigés la large nef à vaisseau unique flanqué de chapelles latérales aménagées entre les puissants contreforts, la façade occidentale - la tour nord de la façade romane étant conservée - et le transept. Quelques années plus tard est édifiée, au nord de la cathédrale, la chapelle du Saint-Sacrement, joyau de l'architecture Renaissance. Lors de la Contre-réforme, l'église est dotée d'un nouveau mobilier liturgique comme le retable baroque dédiée à Saint-Vincent. Mais c'est au cours de la seconde moitié du 18e que sont réalisés le voûtement de l'édifice et le nouveau chœur. Au 19 e s, le mauvais état du bâtiment nécessite la reconstruction de la façade occidentale, dans un style néogothique cher aux émules de Viollet Le Duc. Extérieur : Le porche d'entrée est encadré par deux tours aux styles radicalement différents ! Si la tour Nord date du 13e s, (c'est l'un des seuls vestiges conservé de la première cathédrale), la tour Sud fut reconstruite au 19e s, dans un style Intérieur : la nef est impressionnante néo-gothique. par ses vastes dimensions, même si son atmosphère reste assez sombre. Elle fait partie de la construction du 15e s. Dix chapelles (cinq de chaque côté) s'ouvrent sur la travée centrale. La Cohue Ce mot qualifie au Moyen Age, dans l'ouest de la France, les lieux de marché. Située au cœur de la ville close, la cohue de Vannes est, au Moyen Age, une possession du duc de Bretagne, un des principaux seigneurs de la ville. Attestée au 13e s, elle se compose alors d'une nef unique (l'actuel vaisseau central) et abrite les marchands de la ville. Au 16e s, la salle de justice ducale est aménagée à l'étage. Au 17e s, d'importants travaux remodèlent la salle haute qui accueille depuis 1552 le présidial, cour de justice royale. Le parlement de Bretagne y tient ses séances pendant son exil, de 1675 à 1689. Parallèlement, les nefs latérales sont couvertes. La cohue abrite aujourd'hui les collections permanentes et les expositions du musée des Beaux-arts de Vannes. Rue Saint Guénhaël Rue de la Bienfaisance L'Hôtel Senant occupe une large parcelle. La façade, longue de trente mètres, a été partiellement dégradée lorsque les cordons verticaux qui s'alignaient sur les fenêtres ont été détruits. L'hôtel se compose d'un rez-de-chaussée, d'un étage et d'un niveau sous les combles dont les lucarnes sont surmontées de frontons triangulaires en pierre blanche. Sous l'un d'entre eux est inscrite la date de 1680. Par le porche, on devine la présence d'une petite cour et d'un jardin préservé des regards de la rue. Angle de la rue Brizeux et rue du Mené Vue intra muros de la Porte St Jean totalement incluse dans le tissu urbain, cette porte percée à la fin du 17 e s. fermait à l'aide de grands vantaux en bois. Quartier Saint-Patern Site de l'antique Darioritum, c'est le quartier le plus ancien de Vannes ; le sol recèle des nombreux vestiges du forum, de thermes, de villae... Au Haut Moyen Age, le centre de la ville se déplace sur la colline voisine du Méné, autour de la cathédrale. Dans l'ancienne cité antique est édifiée, vraisemblablement au cours du VIIe siècle, une première l'église dédiée à saint Patern. Au 11e s, , la paroisse Saint-Patern englobe toute la partie rurale de la ville. Autour de l'église se développe, au Moyen Age et à l' époque moderne, un quartier très actif : tanneurs, artisans, … habitent les maisons à pans de bois que l'on peut admirer rue de la Fontaine ou rue Saint-Patern. Des auberges accueillent les voyageurs venant de Nantes ou Rennes. C'est dans ce quartier populaire, artisanal, qu'est édifiée entre 1863 et 1865, la remarquable préfecture du Morbihan. Place Sainte-Catherine Eglise Saint Patern L'église Saint-Patern, attestée au XIe siècle et dédiée au premier évêque connu de Vannes, est au Moyen Age une étape majeure du Tro Breiz. Au début du 18e s, l'édifice est en mauvais état mais c'est après l'effondrement de la tour clocher, en mai 1726, suite à un ouragan, qu'est décidée sa reconstruction. Le projet est confié à l'architecte vannetais Olivier Delourme qui dessine les plans de l'édifice et dirige la première campagne de travaux (chœur, transept, nef), en 17271728. A la fin du 17e, la nef est prolongée de deux travées et les travaux du clocher-porche sont commencés ; l'ouvrage est achevé vers 1820. Dans ce sanctuaire, d'aspect assez sévère, l'attention du visiteur est retenue par la richesse du mobilier. Chaque chapelle latérale, chacun des bras du transept et le chœur contiennent un retable dont le plus ancien date des années 1690 (retable de saint Isidore, dans le transept sud). Saint Patern et le Tro Breiz Les premières sources écrites témoignant du culte chrétien à Vannes sont datées du V e siècle. Vers 465, un concile provincial, présidé par l'évêque Perpetuus de Tours, se réunit "dans l'église de Vannes". Paternus, un des six prélats présents, est identifié comme le premier évêque connu de la cité vannetaise. Le culte à saint Patern semble s'organiser au cours du VII e siècle. Au XIIe siècle, la restitution à la cathédrale de Vannes des reliques de saint Patern, transférées en Berry lors des invasions normandes, permet de réaffirmer la dévotion au premier évêque de la ville. Les reliques sont exposées dans l'église Saint-Patern qui devient une étape du Tro Breiz. Le Tro Breiz apparaît au Moyen Age. Seul ou en groupe, le pèlerin accomplit son « Tour de Bretagne », en allant prier sur les tombeaux des sept saints fondateurs des plus anciens évêchés bretons : saint Brieuc, saint Malo, saint Samson à Dol-de-Bretagne, saint Corentin à Quimper, saint Pol, saint Tugdual à Tréguier, saint Patern à Vannes. Tombé en désuétude à la fin du Moyen Age, le Tro Breiz connaît depuis quelques années un certain renouveau et rassemble sur ses chemins pèlerins, randonneurs ou passionnés d'histoire bretonne. Rue de la Fontaine Place du Général de Gaulle La préfecture L'imposant bâtiment de la préfecture est inauguré le 23 août 1865, sous Napoléon III. Construit sur le site de l'ancien couvent des Jacobins, cet édifice majestueux s'apparente au style Louis XIII, comme de nombreux édifices publics du Second Empire. Son plan en U, dessiné par l'architecte départemental Amé, se referme sur une cour d'honneur séparée de la place par de hautes grilles. La composition du bâtiment, un corps central flanqué de deux ailes en retour d'équerre, permet à trois espaces fonctionnels de cohabiter. Le bâtiment en fond de cour accueille les salles de réception et les appartements privés du préfet ; dans l'aile droite, sont logés les services du conseil général ; l'aile gauche abrite les dépendances et les archives. Les toitures en pavillon rythment les façades du corps central orné d' un large fronton. Le décor sculpté du fronton fait référence à l'Empire (aigle impériale) mais aussi à l'histoire bretonne avec les représentations de Nominoé, comte de Vannes (819-851) et Alain Barbe-Torte (936-952), deux personnages emblématiques de la Bretagne au Haut Moyen Âge. La préfecture est entourée d'un parc de cinq hectares. La plus grande partie est composée d'un jardin à l'anglaise dessiné en 1862 par Varé, architecte-paysagiste de Paris, auteur du bois de Boulogne. Placé en contrebas de l'aile des archives, un jardin à la française de 5 000 m² fut redessiné en 1975. Ce parc n'est pas ouvert au public. L'immeuble Petit-Fers Situé face à la préfecture, ce bâtiment attire le regard par son aspect éclectique et les multiples matériaux employés sur la façade. Des éléments décoratifs remarquables mélangent briques, pierres blanches, colonnes en fonte et céramique émaillée. Il s'agit d'une ancienne quincaillerie de vente en gros, longtemps appelée les établissements PetitFers, construite vers 1894. Ce bâtiment se développe sur deux niveaux : un vaste volume réservé pour le magasin supporte les appartements situés sous les combles. Angle de la rue Porte Prison et rue Francis Decker Porte Prison C'est l'un des plus ancien accès à la ville close. Au Moyen Age, elle est dénommée porte Saint-Patern, du nom du quartier qu'elle dessert. Devenue lieu d'enfermement au 18 e s, comme la tour du Connétable, elle prend progressivement le nom de Porte Prison. Au 14e et au début du 15e s, la porte et ses tours sont dotées de mâchicoulis puis de bouches à feu. C'est un remarquable exemple de porte fortifiée, commandée par un système de double pont levis, un pour la porte charretière et un pour le passage piéton. Les remparts Les remparts de Vannes, élément majeur du paysage urbain, témoignent de 1 500 ans d'histoire militaire. A la fin du IIIe siècle, quand l'empire romain vacille, Vannes, alors dénommée Darioritum, est autorisée à se fortifier. Un castrum (site fortifié) est bâti à l'ouest de la ville gallo-romaine, sur la proche colline du Mené. Le tracé triangulaire du mur de défense protège une superficie de 5 hectares environ. Au Haut Moyen Age, le castrum devient le coeur de la ville médiévale. Restaurée au 13e, l'enceinte est agrandie entre 1370 et 1390 par le duc de Bretagne Jean IV ; la superficie de la ville close double. Sur le flanc sud-ouest de la nouvelle muraille s'appuie le château de l'Hermine (disparu), à proximité de la porte de Calmont. Mâchicoulis, canonnières, tours viennent compléter le système de défense au 15 e s. A la fin du 16e s, l'enceinte médiévale est renforcée de bastions pour répondre aux besoins de l'artillerie moderne. L'éperon de la Garenne, réalisé entre 1626 et 1628 par l'architecte Augereau, est le dernier ouvrage défensif construit à Vannes. Rue Francis Decker La tour Joliette Mur gallo-romain Après la tour joliette construite au 15e s, on peut voir une partie de mur où alternent briques et moellons de granit. C'est la partie la plus ancienne de la fortification, construite au 3e s. Tour poudrière (14e / 15e s.) Tour du Connétable Sur le flanc est de l'enceinte de la ville, face au plateau de la Garenne, est érigée au milieu du 15e s, la tour du Connétable. La tour présente une élévation à cinq niveaux desservis par deux escaliers en vis. Si la tour dispose de casemates d'artillerie dans la salle basse, sa fonction est principalement résidentielle comme en témoigne l'aménagement des salles supérieures. Chaque pièce est éclairée par de grandes baies et est agrémentée d'une cheminée. Destinée au connétable, le chef des armées ducales, la tour est vraisemblablement liée à un projet de logis jamais réalisé comme l'atteste les maçonneries d'attente visibles coté intra-muros. Propriété de la ville depuis 1975, elle est ouverte au public lors des visites guidées. Le lavoir de la Garenne, aménagé sur la Marle, en contrebas des remparts, est situé sur l'un des sites sans doute le plus photographié de Vannes. Malgré son apparence ancienne, il a été construit entre 1817 et 1821. Il se compose d'une galerie, couverte d'une toiture d'ardoises qui suit la courbe de la rivière, et d'un étage avec une façade en pans de bois. C'est sous cette galerie que prenaient place les nombreuses "laveuses" ou lavandières vannetaises. Le nombre important de souches de cheminées indique l'emplacement des buanderies. Depuis 1928, le lavoir de la Garenne est propriété communale. Il abrite aujourd'hui le service Animation du patrimoine de la Ville de Vannes. Angle de la rue de la Poterne et rue Francis Decker La Porte Poterne Elle ne présente aucun système défensif, elle fut percée à la fin du 17e s. C'est à partir de cette époque que certaines parties des rempart seront vendues ou louées à des propriétaires privés qui y construiront leurs demeures. Une Vierge à l'Enfant orne le dessus de l'arc. Rue Alexandre le Pontois Le Château de l'Hermine est un ancien château fort disparu intégré aux remparts de la ville de Vannes (Morbihan). Le château fut la résidence des ducs de Bretagne entre le 14e et le 16e s, Au cours du 18e, un hôtel particulier est construit sur les ruines de l'ancienne forteresse. Bien que le vrai nom de cet hôtel soit hôtel Lagorce, il est plus connu sous le nom de château de l'hermine, le souvenir de l'ancienne forteresse des ducs étant encore bien ancré dans la mémoire des vannetais. Porte Calmont Cette porte fortifiée et la tour à demi rasée qui la flanque datent des 14e et 15e. Elle doit son nom au fait que cette porte permet le passage entre la ville close et le quartier de Calmont situé au sud-est du centre-ville. Le double passage (passage charretier et piéton) était commandé par des pont-levis à flèches et protégé par des mâchicoulis, aujourd'hui disparus. Le troisième niveau de la tour fut rasé et présentait les mêmes caractéristiques que la tour trompette : la salle haute située sous une toiture pointue était cernée par un chemin de ronde couvert reposant sur des consoles de mâchicoulis. À droite de la porte, en haut de la courtine, on peut remarquer la présence de corbelets qui soutenaient un corps de garde construit en encorbellement au dessus des douves. Quartier du port Situés en fond de golfe, Vannes et son port occupent un site d'estuaire. Jusqu'au 19e s, le commerce maritime est une des sources d'enrichissement de la ville. Mais, du fait de l'envasement du lit de la rivière, la ville a sans cesse été contrainte à modifier et augmenter ses aménagements portuaires. Dès l'époque gallo-romaine, Vannes est un lieu de commerce maritime. Au 17e s, le port est toujours au sud de la ville close et le commerce maritime est à son apogée. La porte Saint-Vincent est ouverte en 1624 dans l'enceinte. Afin de faciliter le transit des marchandises et notamment le vin, principale denrée importée, un premier quai en pierre est aménagé rive droite où sont construites les plus anciennes maisons de marchands. Les quais sont prolongés aux 18e et 19e s, de chaque côté du chenal. L'activité des chantiers navals est forte. Les chassemarée, bateaux spécialement conçus pour le cabotage le long des côtes, font la renommée des charpentiers vannetais. Rue Thiers La chapelle des Ursulines Quai Éric Tabarly L'Office de Tourisme