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Réalisée à partir de Ravageurs du vignoble (collectif, édition 2010) et de la fiches techniques IFV 
http://www.vignevin-sudouest.com/publications/fiches-pratiques/cicadelle-verte.php 
 
 
 
 
Cycle  
Les adultes passent l’hiver sur des arbres ou arbustes à feuillage persistant. Dès le début du printemps, 
ils migrent vers des plantes relais, puis vers la vigne dès qu’elle débourre. Les femelles pondent jusqu’à 
15 à 20 œufs sous les feuilles, plutôt contre les nervures. L’incubation dure de 8 à 10 jours. 5 stades 
larvaires se succèdent jusqu’à obtenir un adulte de la génération suivante. Suivant les années, 3 ou 4 
générations  peuvent  se  succéder,  mais  ce  sont  les  larves  de  la  2ème  génération  qui  sont  les  plus 
nombreuses. 
A l’automne les fécondations ont lieu dans les arbres conservant leur feuillage (conifères). 
 
Localisation et dégâts occasionnés 
Les adultes sortant de l’hivernation pondent sur des feuilles déjà étalées. Les larves étant peu mobiles, 
on les retrouve majoritairement sur les feuilles les plus matures. 
Les larves « piquent » la feuille et prélèvent de la sève. Le prélèvement de sève proprement dit n’a pas 
de conséquence, mais l’action mécanique de perforation couplée à la salive, probablement toxique 
pour la vigne, finit par être  préjudiciable (effet cumulatif). 
Les symptômes se manifestent par une décoloration rouge de la feuille, commençant par le pourtour 
de la feuille et gagnant au fur et à mesure le centre, le pourtour se desséchant alors. La surface utile 
pour la photosynthèse est donc réduite. 
La  décoloration  est  toujours  délimitée  par  les  nervures  ce  qui  la  différentie  d’autres  symptômes 
(carence magnésium, maladie du bois notamment). 
 
Faut-il traiter ??? 
- Les feuilles touchées sont majoritairement les plus matures. Ces feuilles concourent souvent peu à la 
photosynthèse, du fait de leur âge mais également de leur position peu exposée. De ce fait, la surface 
foliaire saine est suffisante pour une bonne alimentation du cep, sauf si ce dernier est vieux, malade, 
a une faible vigueur ou une charge importante. 
- les œufs et larves sont sensibles aux fortes températures. Elles meurent aux delà de 32°C.  
Les  températures  dans  le  cep  sont  souvent  inférieures  à  la  température  de  l’air  du  fait  de 
l’évapotranspiration. Mais lorsqu’il fait très chaud, la plante ferme les stomates, et la température peu 
alors beaucoup augmenter.