ROYAUME DU MAROC MINISTERE DE L'EDUCATION UNIVERSITE NATIONALE MOHAMMED V INSTITUT SCIENTIFIQUE BULLETIN DE L'INSTITUT. SCIENTIFIQUE SUPPLEMENT INSTITUT SCIENTIFIQU.E RABAT 19~$ ETUDE PHYTOECOLOGIQUE DE LA RESERVE BIOLOGIQUE DE MEHDIA (LITTORAL ATLANTIQUE DU MAROC) -2 LA VEGETATION DU MILIEU DUNAIRE par Mohamed ATBIB Département de Botanique et écologie Yégétale Institut scientifique B. P. 703 RABAT SOM MAI R E 1ntrodu et ion 4 Situation géographique Caractéristiques de la .................................... , . reg10n du secteur 6 Substratum géologique ••.•..•••.••.••...•.......••.•....... Rôle et importance de la végétation dans l'édification et la fixation des dunes .•.•.••...•.......... Principaux facteurs du milieu ••.•.•.•...•..••••........... Méthodes d'étude de la végétation du milieu 7 8 9 59 Echantillonnage de la végétation •..••....••.••....•...... Etude physionomique de la végétation .••••...•.......•.. :. Le s groupements végé taux •• ;•••..•.•..••...••.•.....•..... Les groupes indicateurs écologiques .••••.•.....•..•...•.. Ecologie des groupements •....••..•.•...•...........•..... Etude de la végétation 4 4 6 Hu de généra 1e du mi1i eu Morphologie . dunaire 59 60 61 63 65 66 Introduction 66 La végétation des dunes vives .•..•••....•....•.......•.. Groupements végétaux pionniers du littoral marocain ..... Adaptations écologiques végétales ...............•....... Etude physionomique du milieu dunaire ............•...... Dynamique des unités physionomiques Conc lus ion .•.......•....•...........•................... Les groupements végétaux du milieu dunaire Les groupes indicateurs écologiques 66 Conclusion 69 69 71 81 83 83 91 107 N.B. La carte hors texte des ubités physionomiques de végétation de la réserve biologique de Mehdia et ses environs a été publiée dans le Bulletin de l'Institut Scientifique nO 4 avec la première partie "la végétation hygrophile de la merja Sidi Bou Ghaba". t.. t.-~ (1980 •..•.::1.., ''1,,-LJ 6.ë~ b. ~~, «:! t..... i.:a~H ~~ ~~-'.~' L.-..J' ~~ ,:!--.J w .1.. & H, 0 " c--~ t!~ ~,J~' l:,a"'" ,~(~~\ "L...J•• ~ . 11 ~ Li-' ~" _'t" L.• ~ ~ 'i ~ N. " ~.:.•• 614<':- Y-J' ~ J'!:t.J\ ) \r:,:A.<ll LÀ '''''-e ('-4 t..:. ta 'k..• L.w 'J,,) " ~~, , ..b..-,J' \.lA 1. l..I.4-1 J-,~' 1l~ ~..>-' ~'J,,) " ~ ,', ~ ~ • ..) • t~•• • J. t.! ~'. l , Na. AI' SUMtI:,lI,RY ln order to complete the study of the biologie reserve of Mehdia (ATBIB 1980), The auteur make evident the several unities and ecologic-groupes of vegetation and their several relation~ with the varied conditions of environnement in this part of littoral wich is marke~ with the modificatlon of climatic-effects by the soil conditions, RESUMÉ En complément à la première partie (Etude de la merja Sidi Bou Ghaba, ATBIB 1980), l'auteur complète l'étude de la réserve biologique de Mehdia par l'étude du milieu dunaire, il met en évidence les divers groupements végétaux et groupes écologiques et leurs relations avec les diveTses cODditions du milieu dans cette partie du littoral ou les effets d'un mésoclimat subhumide sont modifiés par la nature du substrat, INTRODUCTION SI TUAT 1ON GEOGRAPH La région étudiée au Sud de la grande Elle s'étend Sud-Ouest. (Fig. 1). 1QUE est située dans la zone côtière plaine du Gharb, entre Mehdia ses coordonnées et le 34° 15' 55" de latitudè Nord et entre du Maroc, de Kenitra et de Rahat. de Sidi Bou Ghaba au se situent entre le 34° 12'56" le 6° 42' 32" et 6° 45' 27" de Ouest. CARACTÉRISTIQUES DE La zone de Mehdia culier.'Elle LA RÉGION constitue est caractérisée (merja de Sidi Bou Ghaba) sement les villes au Nord et le marabout Approximativement, longitude entre atlantique un site naturel par l'existence et de prairies d'intérêt d'une scientifique étendue marécageuses, d'eau protégées parti- pe~anente par un boi- dense et peu pénétrable. La merja système se trouve dunaire particulier fonctionnel représente la variété et par des systèmes un ensemble du littoral naturelles y retrouve rarissime au sein d'un ensemble tout particulièrement Cette partie étendues située encore de facteurs dunaires constitué fossiles. favorables n'ayant est en effet par suite de la disparition hygrophile des milieux les espèces qui leur conviennent cain, qu'on à Mehdia on peut citer: Iris pseudacorus~ et également rares, humaines sur le littoral sur les berges On en voie de devenir Parmi salicaria et à l'une des dernières nage, assèchement). cus3 Lythrum Ce milieu à l'abondance subi que peu d'influences une flore et une végétation retrouve par un de l'avifaune. atlantique littorales dunaire (drai- atlantique Cladium de la merja, maro- maris- Pteridium aqui- linum. La végétatioù lement à Juniperus phoenicea physionomie ce pour hygrophile~ particulière. l'avifaune le peuplement riche, dense La richesse comme relais à Populus et varié, floristique de migration, alba donnent de cette et enfin le peup- à ce milieu une zone et son importan- et zone d'hivernage et de repos 5 VEGETATION DE LA RESERVE DE MEHDIA FIG 1 SITUATION GEOGRAPHIQUE REGION ,,, 1 1 1 , ,,/., , ,, 1 ... ---- - Ou/ad Mbart .~ Echelle 1/50 000 1 DE LA ETUDIEE 6 M. ATBIB lors de déplacements publics partie intercontinentaux et l'Administration ont suscité des Eaux et Forêts de la zone en 1973. Dès lors l'étude s'est avérée nécessaire; elle permettra et de suivre la dynamique du milieu l'intérêt des services a créé une réserve de cette de voir réserve l'intérêt en l'absence sur une biologique de cette action, de toute intervention hu- maine. ETUDE GENERALE MORPHOLOGIE DU SECTEUR Deux types de formations Elles DU MILIEU constituent ment un barrage des cordons continu face dunaires dunaires distinctes d'altitude caractérisent variable à l'océan et parallèle le secteur. (0-80 m) et for- à la ligne de côte. LES DUNES RECENTES Un premier d'une multitude système de dunes, plus en plus élevées faisant dunaire (2 face aux vents sont encore mobiles d'abord d'Ouest d'une végétation naturelle deuxième dunaire, (5 très basses (quelques et de Sud-Ouest. et sont formées sont couvertes plus élevé à la plage; il est constitué centimètres) à 3 m). Il forme un premier cordon parallèle de -CaC03). Elles système fait suite d'une végétation de même meuble artificielle Ces dunes constitution, au rivage Les dunes qui le constituent par du sable calcaire résiduelle. puis de entrent (27,5 à 47% ou localement en contact de couJeur grise, avec un localement à 20 m) que le premier dont il n'est séparé que par un mince sillon. LES DUNES ANCIENNES La dépression par un troisième dans laquelle système dunaire la merja est située, élevé d'altitude est limitée voisine vers l'Est de 40 m, constitué VEGETATION de grès calcaire consolidé. gueur par des sables quatrième système La partie terreuse de profondeur Un large sillon rouges dunaire faiblement gréseux, de cette 7 DE LA RESERVE DE MEHDIA interdunaire argilo-limoneux, plus ancien formation rempli sépare dans sa loncelui-ci et plus élevé encore superficielle est constitué d'un (6Om). de sable variable. SUBSTRATUM GÉOLOGIQUE PRINCIPALES FORMATIONS QUATERNAIRES La série stratigraphique DU SECTEUR du secteur comprend essentiellement (IONESCO T., 1965) - Les sables calcaires des dunes vives - Les sables calcaires des dunes - Les "limons rouges récentes et subrécentes, d'âge Rharbien - Les grés dunaires EVOLUTION phases pendant à moyen, Ouljien observés d~naires de sable calcaire de leur installation. et début Cette et anté-Ouljien. d'interpluvial De la mer vers de phénomènes coquillier s'effectuait sous des conditions favorables l'intérieur, à qui se sont mis en place consolidation, dans les dunes, et de précipitations, et de sa fixation. est le résultat Les cordons et constitués calcaires fin de pluvial actuelle le ~uaternaire. mesure encroûtements températures du Quaternaire littorale interpluviales au fur et soltaniens" AU QUATERNAIRE La morphologie dèroulés grises d'âge Mellahien durant se consolidaient avec quelques probablement climatiques, la mise en mouvement les cordons les dunaires en de du calcaire sont de plus en plus anciens: Le premier durant système dunaire, le Rharbien;dernière Le deuxième à Juniperus cordon, phoeniaea Il s'est formé durant encore mobile, s'est probablement constitué phase du Quaternaire. constitué et Phillyrea de dunes grises, angustifolia la phase de retrait fixé par un peuplement est probablement de la mer mellahienne. mixte d'âge Mellahien. 8 M. ATBIB c'est probablement pendant cette dernière Sidi Bou Ghaba du fait de son isolement vant pollinique des dépôts que s'est formée de la mer par le système lahien qui s'est alors édifié. En effet, lyse phase REILLE (1971), du fond de la lagune, la merja dunaire mel- à la suite d'une ana- donne un âge absolu s'éle- à 4570 + 110 ans before Christ à un niveau se trouvant à 5,70 m du fond. à la phase mellahienne Cet âge correspond du Quaternaire marocain (Flandrien d'Europe) . A l'Est de la merja, falaise serait probablement édifié Vers un premier façonnée durant l'intérieur, systèmes une autre falaise dépôt de sables ouljien. de "limons vial en même également soltaniens" climatiques à la consolidation continentaux. (BEAUDET ROLE ET IMPORTANCE FIXATION se anté-ouljien. attribuée s'est probablement la rubéfaction recouvre déposée les dunes par un également en bas de versant du système sous le nom pendant ouljiennes. de la formation de précipitations Ces deux occupé au Soltanien se pro- l'interpluOn ramène soltanienne, et de températures étant ainsi qu'à la rubéfaction les favorables des sables G. 1971). DE LA VËGËTATION DANS L'ÉDIFICATION ET LA DES DUNES La pr~ncipale ture sableuse l'action une dunaire la mer ouljienne, Celui-ci localement meuble présente Ce système par un large sillon continentale. des dunes calcaires à consolidé temps que se sont consolidées à cette période conditions dunaire et se retrouve Cette formation rouges consolidé de la mer ouljienne. attribuée sont séparés rouges d'origine les grès anté-ouljiens dunaire système dunaires dunaire par la mer mellahienne. la phase de retrait longe le long du dernier derniers système caractéristique ainsi que sa mobilité des eaux. La végétation, plus vers du milieu la mer, participe sous l'effet par les espèces à l'édification sable et en le fixant avec les racines. par la comparaison végétation. dunaire du vent et partiellement pionnières des dunes Ce phénomène de deux zones de notre près de la mer est sa na- secteur qui s'avancent en arrêtant est nettement dont sous l'avancée le du souligné l'une est dépourvue de VEGETATION DE LA RESERVE DE MEHDIA Au Nord, et dans toute la zone étudiée, sement ment à Acacia cyanopnylla contre un résidu la mobilité installée naturelle mixte à Juniperus Au Sud, la mobilité recouvrent flanc Ouest du cordon PRINCIPAUX poussé phoenicea FACTEURS lutte efficace- par le vent. Localement sens. Les dunes et Phillyrea grises angustifolia. des dunes rharbiennes le système nellahien gréseux reboi- à l'abri des vents forts sont fixées par du substrat complètement artificielle à l'abri de fascines, joue dans le même plus en arrière, .et plus ou moins le peuplement la végétation du sable constamment de végétation 9 augmente; et reposent ces dunes directement sur le ouljien. DU MILIEU LE CLIMAT Le trait fondamental Il y a un contraste des et la saison du climat méditerranéen très net entre les saisons chaude, est la sécheresse les plus estivale. froièœ qui sont humi- l'été, qui est toujours .sec. LES PRECIPITATIONS 1. Généralités La répartition triple influence; géographique des précipitations celle de la latitude, de la mer et enfin aux conditions D'après GAUSSEN viométrique atlantique, le domaine pluviométrique pays, une dorsale Haut-Atlas le littoral humide - Anti-Atlas. d'un plus ou moins de topographie (1958), le littoral orient~l, au Maroc atlantique méditerranéen une grand éloignement fait partie du domaine est en majeure plus sec que le précédent. si nous considérons à et d'exposition. est axée sur l'arête montagneuse: un ensemble les (tableau nO 1), nous constatons que les précipitations au Sud du Maroc atlantique le long du littoral est soumise et d'Ouest partie Au centre Rif-Moyen de stations diminuent plu- dans du Atlas - littoradu Nord en Est sur le litto- ral méditerranéen. Ainsi, et Agadir Tange~ 226 mm reçoit (tableau 887 mm alors que le Cap de l'Eau n'en reçoit 1). que 293mm TABLEAU PRECIPITATIONS DE QUELQUES MEDITERRANEENNES Qucr'r'1./,cl BubeY' QueY'(~usBuber' .fwdp('j·us phl'ClI1:ceo S T A 35° T35° ION ,,0 Tetraclinis articulata P linis Lat. N. 10 (,!7H' Y', '/1.: ::111.", f'200 5' 65 50 5 ) (mta III ) 48 35° 47' 35" Quer'c'1,w QuCY'('UBBuber' 54' Buber 34° 25 42' AIt. 31 ° 31' 672 75 MEHDIA 35° 9' 30° 26' 00 240 579 3° 6° 56' 34' TetY'a(: Tc tr'ac'11:n{s ilY't1:CU1a CH>t;:elllata 2° 416 18' 16' 10' 15 '57' 5° 580 20' IAr·gmrr .hm (peT'7m /. W. spinc>sa phocnicea 17 2° 293 26' 887 2°12'30" 358 6° 523 50' Long. 596 49' 305 226 9° 287 47' VEGETATION Juniper'us CLIMACIQUE phoenÙ.'eo ( EMBERGER L. 39' MELILlA QuercnlS faainea Jum:peruB ph. f.!Y'rl Quep,·u ,q ,'J()(~('i II' . 1 STATIONS ET LITTORALES ATLANTIQUES MAROCAINES VEGETATION DE LA RESERVE DE MEHDIA Les perturbations la côte atlantique. .alors des pluies lières. Elles les pluies brutales, pol~ires qui sont parfois sont d'origine sont soit de direction ou uniquement Sur le littoral méditerianéen, perturbations Ouest amenant maritimes responsables 11 pôlaire'maritime, Nord et NNW et provoquent d'Ouest avec des pluies les précipitations·sont et partiellement de gelées sur pouvant plus régu- dues aux aux perturbations atteindre arctiques l'ensemble du Nord- du Maroc. Tant au Nord qu'au Sud du pays, important en effet dans la dynamique les influences 2. Les précipitations L'absence vement Kenitra des perturbations sahariennes du secteur de mesures rer les données les chaînes chaudes humides jouent sèches. un rôle Elles atténuent et sèches. étudié climatiques recueillies de montagnes locales à Mehdia, dans deux stations au Nord à 5 km de Mehdia, nous amène borda~t à considé- cette zone, respecti- et Rabat au Sud à 45 km de celle~ci. 2. 1. Nomblle de j OU1L6depILl~on6 Les données montrent de la période en moyenne un même nombre sité des précipitations nières+ sur le nombre sonnières soulignent à qu'à Rabat. Kenitra Ainsi, Rabat aliant de journées étant évaluée l'intensité plus grande 17 jours. est supérieure Pendant L'intensité 1 (le double le plus reçoit beaucoup des précipitations pour une même période) l'Eté les orages amènent les deux (tableau à Kenitra stations II). L'inten- des précipitations sâisoa• que les variations des précipitations cette dernière jours alors que Rabat reçoit une ~uantité 74,3 mm. en il apparaît et l'été distinguent En effet, humides. par le rapport de jours de pluies; le printemps et de Kenitra. de 1960 à 1970 pour sai- plus fourni~s les deux stations de 141,6 14 mm. pendant plus faible s'élevant printanières à de Kenitra à celle de Rabat. des précipitations plus impor- + Nous avons distingué à priori le découpage saisonnier suivant: Automne (Octobre, Novembre,- Décembre);-Hiver (Janvier, Février, Mars); Printemps (Avril, Mai, Juin); Eté (Juillet, Aout, Septembre). Ce choix sera discuté dans la suite de l'étude à ia lumière des considérations pluviothermiques. : : Il . DE RABAT ES 32 31 Il AUTOMNE PRINTEMPS ETETABLEAU 3 17 14 Intensité saisonniére des(en précipitations TOTAL Précipitations exprimées mm - 1970 ) 32 35 Nombre de jours 84 de pluies 8 3 (nun) AUTOMNETOTAL ,7 1948 232,3 74,3 10,1 7,6 285,9 9,6 8,9 4,4 3,2 602,1 281,6 265,2 35,3' 141,6 723,7 n fi 7,5 8,8 ANNUEL SUR UNE PERIODE DE 23 ANS n DE KENITRA ET P 1 DES PRECIPITATIONS RAB A T p KEN MENSUELLES HIVER HIVER 1T R A CALCULEES - VEGETATION tantes qu'à. Rabat. Il semble se, ces précipitations secteur. 2.2. Les moyennes période allant Tableau cependant, d'été jouent me.n6UeU.u du Moyenn~ DE LA RESERVE DE MEHDIA que du fait d'une un ~ôle négligeable évaporation inten- pour la végétation du pJr.éc1.pi.t4Üon6 mensuelles des précipitations de 1948 à 1970. III 13 (Tableau ont été calculées pour la III). Moyennes des précipitations mensuelles en mm calcu1~es sur une p~riode de 23 ans (1948-1970) de Rabat et de K~nitra. 1 Moy. 4 7 11 1 2 6 8 5 3 87,5 9 1 0 39.3 665.9 22,2 123,8 8,2 94,1 8.4 0,6 9,9 86,5 18,1 2,1 35,1 103,9 546,5 36,6 2 72,8 16,2 56,1 87.5 mois1,0 62,6 74.7 84,5 80,7 ann. Les moyennes différent d~précipitations sensiblement des moyennes observées d~rant la période 1948-1970 calculées durant la période 1921-1949 (GAUSSEN H. et a11., '1958) et qui donnent Kenitra. Ces différences quantités années pendant premier plus élevée le découpage et deuxième minimums saisonniers Kénitra, et A H PE Les valeurs resse estivale Kénitra. saisonnier maximums irrégulier pour ces stations La hauteur à Kenitra 523 mm, et 596 mm, pour dûes au caractère qui se manifestent et des années humides. nettement Avec sont probablement de précipitations sèches pour Rabat des précipitations des par des reste ce- qu'à Rabat. précédent, saisonniers les indices p1uviométriques, (Ml et M2) et premier (ml et m2) indiquent un régime et deuxième du type H A P E pour pour Rabat. observées dans le tableau des deux stations ~V marquent et un printemps nettement la séche- et un été plus humides à FIG DIAGRAMMES PLUVIOMETRIQUES ET DE KENITRA DES STATIONS POUR LA PERIODE . p" (.: : :. tr's --~'n t d '. 50 "'.m sec hlJm; -120 trt.m il.RABAT ipitdltons inf.rieures de •• pree/pi'd preeipi 1.h/lmiJe matS td. t"ons elcie 60 fr~c;p;t.lIl"n.$ enfn entre : $ri0e /J"~ 1. m.m. 120 mOIs mois moi3 m.m Jr·iae et S60 m.m preclpifdfian$ 3,U p. mais peu h/Jmide , /'-ons 1''') "Ho IqK l'E.~ ~H't 1%') "'1 tH'" -1" DE RABAT (1960-1970) KENITRA ~ "Ho FIG3 Hauteun des pNaipitatiou annueU•• de KENI TRA , HauHu•.• M. preeipitat.iœ.. &IlD\MU •• 1~8 - lllrv d. RABAT 1948 -1970 1 p.., p. o .•...•.. ..•.•.... 2 VEGETATION Tableau ),8 ) e: IV Moyennes des précipitations de Rabat et Kénitra. 1 % DE LA RESERVE DE MEHDIA saisonnières des stations 1 PRINTEMPS AUTOMNE Taux de ETE pluie Saison 233, )(M)) 222,9(M2) HIVER 80,5(m2) JO,O(m)) 5,1 % 249,6(M2) ~ 129,4(m2) 252, HM)) i d'été 1 : 15 1 \ De même tations il apparait de Kénitra 2.4. V~~~ sont supérieures pluv~om~u~ L'établissement selon qu'en général la méthode (p~ode des diagrammes de THIEBAULT des hauteurs de précipi- à celles de Rabat. 1960-19101. pluviométriques (fig. 2) a été effectué (1974) et en adoptant : mm de 1977) précipitations : (DAGET, ) mmmm. )20 ><) à 30précipitations mois les moyennes le découpage suivant de 60 30 à 60 120mm mm aride: Il apparait tent un régime Kénitra. Selon jusqu'en relativement prolonger jusqu'en un printemps la période Octobre. deux stations, limitant et ce, beaucoup sèche est fréquement elle peut commencer A Kénitra elle débute notre par contre, souvent secteur présen- plus à Rabat plus précoce qu'à et plus lon- au mois de Mars et se la période sèche est en juin et peut également se Octobre. humide, plus irrégulier, les années, plus tardive, La période humides. pluviométrique En effet gue à Rabat. prolonger ainsi que les deux stations souvent fréquemment des mois concentrée sec à Rabat secs àpparaissent entre l'Automne qu'à Kénitra. quelquefois et 1 'Hiver, montre De pl~s, au milieu pour les des périodes M. ATBIB 16 Les régimes pluviothermiques de Rabat sont Qeaucoup plus contrastés que ceux de Kénitra. En réalité, pour l'été deux types de regroupements Jui11et-Aout-Septembre". Le mois de Juin étant aussi le mois de Septembre en moyenne. les mois Aout, de Juillet, Conventione11ement sont valables: chaud et aussi "Juinsec que à l'Eté nous affecterons Septembre. 3. Conclusion L'observation rant la période des quantités allant de 1948 à 1970 montre On peut ainsi distinguer des années de pluie mesurée des années différentes, une grande En outre l'une allant précipitations les moyennes de 1921-1949, du- irrégu1arité.(fig.3). sèches à très faibles à très fortes précipitations. deux périodes dans les deux stations l'autre et calculées sur de 1948-1970 ne sont pas identiques. Il semble donc que les moyennes p1uviométriques mes jouent bien des deux stations probablement les années riode 1948-1970 260 mm tations car les quantités un rôle important les conditions de précipitations sur la végétation extrê- qui subit aussi C'est ainsi que durant les hauteurs ont varié annuelles tère irrégulier pas exactement sèches que les années humides. (1950) et 810 tre nettement ne reflètent de précipitations mm (1959) alors qu'à Kénitra pour Rabat les hauteurs la pé- entre de précipi- ont été de 360 mm en 1951 et 1160 mm en 1962. Ceci illus- les gammes de variations des précip~tations qui s'observent et souligne le carac- des deux stations. LE BROUILLARD Les brouillards ne d'une trentaine masses envahissent de ki10métres d'air pô1aire sont essentiellement 1. Les brouillards Ils se forment ancien et distingués la côte assez de large. fréquement intéressant Ils sont liés probablement une zoaux à la brise de mer. Trois types de brouillards : de mêlange au contact peuvent se produire surtout le long de la côte. de masses d'air de qualité différente, en toute saison en fin de nuit ou en début et de matinée, VEGETATION 2. Le brouillard d'air d'origine ,surface marine d'Ouest froide. résulte ancien côtière du transport chaud est poussé vers par la brise de mer. de la nuit et se dissipe et humide le littoral Il est de forte et se forme durant de sur une par vents opacité et de la deuxiènle partie dans la matinée. de lac Ils apparaissent Tout ces brouillards pa"s négligeable ou pôlaire Ce brouillard essentiellement "3. Les brouillards et le plus fréquent tropicale ou simplement localisation 17 d'advection Le plus caractéristique masses DE LA RESERVE DE MEHDIA pour surtout au-dessus constituent des masses d'eau comme une source d'alimentation la végétation les merjas. en eau qui n'est littorale. LES TEMPERATURES 1. Moyennes des températures Les températures élevées à Kénitra males moyennes mensuelles moyennes qu'à Rabat. mensuelles tomne sont plus basses mensuelLes (Tableau V). Toutefois de la saison froide, à Kénitra'qu'à Printemps et en Eté. Donc Kénitra contrasté que celui de Rabat. Tableau Moy. 7,6 10.8,7 Moy. 17, 17,2 ~ 116, 21~ 220,7 468,8 317,5 7524, 12 11 823,3 10 913,8 126,7 14,7 18,6 20,3 15,9 12,8 10,7 8,3 27,4 23,7 22,9 20, 25, 4,6 15,7 12,5 18,9 22,3 19, 12,4 17,7 24,E 17, 26,8 11,0 8,5 15,0 19,4 19, ./27, 1&,7 9,9 10,7 9,8 13, 5,6 18,8 12,7 23, 14,1 7,8 ?2,3 22,1 14, 11,4 12,6 27,E 17, 7{12<1I.j7~ 18, 15,8 21,8 13,1 21,0 20,8 18,5 17d 17,6 16,5 26,1 ~ois ann. et annuelles V : Moyennes 5 Rabat hiver, alors a un régime sont légèremen~ les températures et même des températures mensuelles ann. mini- celles, de l'au- que l'inverse de températures plus s'observe minimales au plus M. ATBIB 18 Ce phénomène températures est beaucoup (m.) 1 du mois minimales ratures maximales Tableau VI plus net si l'on considère du mois les moyennes le plus froij et les moyennes le plus chaud des des tempé- (Ms ). (Tableau VI). Moyenne des températures minimales du mois le plus froid et maximales du mois le plus chaud des stations de Rabat-Kénitra (1951-1971). s6,7 17,3 M- 1 (H m.) m. 21,7 29,0 23,1 29,8 En effet m.1 de Kénitra que celui de Rabat. D'après Rharb qui se ferait sentir La proximité est vraiment Ch. SAUVAGE jusque bas alors que M s est plus élevé c'est l'influence de la cuvette du sur le littoral. de la mer pourrait adoucir les températures rapport à Kénitra qui est relativement plus continentale. s s1 1m.) = 26,8 (SAUVAGE, 7,7 19,8 4,8 28,5 Rabat M Rabat Kénitra 31,6 m. (M Les= 1963) valeurs de ces deux stations calculées attestent phénomène 1 de m.s etquM même :: :: de Rabat par pour les pério- a 2. L'amplitude moyenne L'amplitude des températures moyenne tra et 21,7 pour Rabat. (Ms -m.) 1 s'élève des températures Toutes ces mesures montrent est plus rude que celui de Rabat qui n'est distant Le secteur du point de Mehdia de vue thermique précipitations que Kénitra donc aussi humide serait, dont il n'est que Kénitra que le climat au bord d~ la mer, et bénéficierait distant de Kénitra que de 45 km. du fait de sa situation plus près de Rabat à 23,1 pour Kéni- d'autant de que de 5 km. ~ielùia serait (666 mm. de précipitations en moyenne), aussi VEGETATION DE LA RESERVE DE MEHDlA 19 froide en Hiver mais plùs douce en Ecé. L'influence océanique ral est nettemment du mois soulignée le plus chaud, et dont la valeur cale propre au dessin s'élève les ondulations périodique quement sur les positions males mensuelles et minimales ques sont réguliers pour Il apparaît (27-30°) dont les extrêmes Mars. Les températures régimes fréquement sur les quantités thermiques durant qu'à Kénitra = - (le 25/12/1953) relatives (période le mois que ces régimes la période entre Janvier maximales entre Aoüt et froid: des températures d'observation 1965). minimales 1950-1970), observées P9ur Kénitra (fig. 7) alors que pour Rabat pouvant montre pour se retrouvent que et de c'est les deux stations. les deux stations, le Les les températures se situer à la fin de l'Automne du mois (fig. l'été est parfois être Juin. En moyenne, et Mars. Les minimums qu'à Rabat. d'observation de températures (in Ionesco, qui est le plus chaud de l'année pour les plus. basses le plus maxi- thermi- le plus froid se situe entre décembre maximales Octobre les plus chauds, 6 (le 3/1/1931) = 0,0 froid, uni- des températures qu'à Rabat du mois le mois le plus chaud pouvant élevés à Kénitra ther- de pluies se manifester des températures plus fréquentes de m.1 sont aussi réguliers . minimales continu des influences les plus froids et des mois les minimums des fréquences les deux stations, mois d'Août lo- parallèles un barrage subit toute une gamme de variations sont pour le plus plus précoce, forment (fig. 4 et 5), montre cependant m.1 extrême jusqu'en dunaires (fig. 2 et 3) semble les deux stations Kénitra m.1 extrême juillet aux lignes de côtes, la pénétration des diagrammes sont nettement La végétation 6-7) du mois faible, qui se manifeste des mois L'analyse L'analyse et des températures (LE COZ, 1964). La topographie ainsi d'observations des deux stations. Rabat du litto- des températures irrégulier les périodes Octobre. annuelles et les cordons d'altitude et freinent pendant 1960-1970. des stations sur le continent. Le caractère pour l'intérieur de la côte, quoique 3. Irrégularité élevées par les isothermes vers au littoral, maritimes thermiques dont le tracé est quasi parallèle face à l'air de l'océan miques sur les régimes de Mars et plus sont plus $ (. M FIG 4 DIAGRAMMES DE TEMPERATURES DE RABAT < l' . C •C 1"4 1"4 ..:< .1"0 "fa fi. JO ·C·C < 21 '1 <: < M <: '.14 MINIMALES MENSUELLES ET DE KENITRA 1 ,.,0 ..lli.!. 1"0 HU ""1 1H" HU "a 1,,5 1,,1 KENITRA DES STATIONS (1960 - 1970) • ,. < M < If ~ FIG 5 DIAGRAMMES DE TEMPERATURES DE RABAT MAXIMALES ET DE KENITRA MENSUELLES (1950 - 1970) KENITRA RABAT l' 50 U 059 11'52 1'10 1H&4 ,, '1 55 51 063 1968 l'196 1965 54 , 19 57 l'1'56 58 60 HU l' H BU HH . " <.M < 21 C Ii • DES STATIONS FI G 6 FREQUENCE PERIODE RELATIVE DU MOIS LE PLUS FROID DE 1950 A \970, POUR LES STATIONS 2 12 FI(} 7 % mol.S i DE RABAT LA ET KENITRA KENITRA RABAT mol.S DURANT 3 FREQUENCE PERIODE DE 1950 12 RELATIVE DU MOIS 2 3 LE PLUS CHAUD DURANT LA à 1970, POUR LES STATIONS DE RABAT ET DE KENITRA KENITRA RABAT 6 7 8 9 7 8 9 10 22 M. ATBIB L'HUMIDITE L'humidité deux stations; relative en moyenne, et de 90 à 95% pendant à ]8h) (Tableau Tableau Rabat .. , est élevée (Période (moyenne en Hiver entre qu'en Eté pour le jour les mesures (Midi, effectuées les ]2h) à 6h et VII et fig. 8). relative des stations de Rabat et de Kénitra 1960-1974) 12 ]91,7 h275,0 ]9,1 93,7 1 ~8,6 8 ]2 % 6 3 JO 5 4 7 moyenne 69,1 93,5 90,7 92 ,6 72,0 68, 7] 71,3 ] 9] 9],5 ,6 ~ 94,0 92,7 92,2 1,9 93,5 70,8 76,9 67,1 72,0 Moy.ann. Mois 94,7 78,6 - i aussi bien elle est de 70 à 80% pendant la nuit VII - Humidité _- RELATIVE \ moyenne Kénitra (Période - 1951- 1975) 6 8 10 9 Mois Hr % 2 moyenne 1 94, 1 6h + ]8h 92,4192;0192,4190,7189,8/90,9192,4192,9192,6193,8193,61 7 ] 1 Moy.ann 92,2 1 moyenne 12 h 1 78,5 73, 1169,7167,3163,9165,7165,6167,6168,9167,7173,9177,31 Il Y a une variation identique d'humidité pour les deux stations, sont cependant plus contrastées pour journalière l'ensemble à Kénitra avec un minimum de l'année. 69,9 à ]2h Les saisons qu'à Rabat~ SYNTilESES CLIMATIQUES Afin de définir drons les critères Pour définir les types de climat les plus utilisés le bioclimat lement de la pluviométrie, et des vents, mais encore d'un de la zone étudiée, nous retien- dans le monde méditerranéen. lieu, il faudrait de la température de la répartition annuelle, saisonnière tenir compte non seu- de l'humidité relative de tous ces phénomè- FIG 8 HUMIDITE RELATIVE DES STATIONS DE RABAT ET DE KENITRA H.% 100. 90 ---.__._._._._.-.-.-. __.--.6H .--'18H 80 70 ~ 60 J ./ ,12H .---'/'" ~.--.""-.--._ .. ---.-'-.--'-._./ ./ / .. "'-....---:--. M F A M J A J o o N Mois H.% 100 90 ---.-.-.-----.--.----.--.-. 80 ~ ;0 . __ . 6H -.--.-~'--._' --.--.--- . 60 J .•..............•... F A ~ .-.-.- .. .---'--'--.---' M J 1 J A - .---.18H N 12H .., Mois M. ATBIB 24 nes, et de leurs valeurs qui bénéficie de ce climat; ment au Printemps; climat sol à texture 1. Méthode extrêmes. Il faudrait tenir compte un sol de texture par contre il ne pourra fine aura des réactions grossière pas gar~er également réagira d'eau·en très rapideréserve. Un opposées. de DEBRACH La méthode de distinguer de DEBRACH les climats utilise l'amplitude (M s -m.) 1 et permet thermique suivants: climat continental ëlimat littoral climat semi-continental climat insulaire s 1 chaud Le facteur (m+M)/2 permet (M+m.)/2)20 (M +m.)/2de <subdiviser 15 15 < (Ms+mi)/2 20 Si l'on compare .quelques stations DEBRACH, du sol il apparait ces climats littorales ainsi que les climats sont des climats littoraux modérés. Tableau VIII - Amplitude thermique et type de climat marocaines (tableau d'après Ms -m.1 <15 en la méthode des deux stations Kénitra littorales selon 15 <Ms -m.1 <25 de Rabat de et de VIII). de quelques la méthode stations de DEBRACH. " "" s (M 1+m.)/2 1 Stations 1126,4 -m. littoral modéré Climat modéré semi-continental 20,8 24,4 15,9 12,6 de insulaire 17,2 25,2 18,2 18,3 17,7 20,6 Type climat ~20 modéré On peut donc situer modéré la région et sa limite orientale dans étudiée dans la zone le semi-continental. à climat littoral Cette méthode semble insuffisante mique. car elle ne donne que des indications 2. la méthode de diagrammes Cette méthode permet à sèche par rapport La saison mensuelles climats Tableau IX en évidence ther- et GAUSSEN l'importance de la période à la période ou P ~ 2T; P, étant la moyenet T, la température moyenne mensuelle exp- (fig. 9 et 10). xérothermique de jours biologiquement de BAGNOULS au régime humide. sèche correspond rimée en degré CELSIUS, nir divers de mettre la période ne des précipitations L'indice pluviométriques relatives de GAUSSEN (tableau secs au cours de la saison IX) correspond sèche, de type méditerranéen ou bioc1imats. Indices xérothermiques méditerranéens GAUSSEN (X) de divers 1963 au nombre il permet de défi- types de climats . " - de Type vrai d'aridité ou de· 40 Désert 100-75 75-40 Méso-méditer. Thermo-méditer. Thermo~méditer. 150-125 accentué accentuc. atténué climats ou subatténué 125-100 Xéro-thermo-méditer. Subdésertique accent. Désertique Valeurs atténué deNon-méditer. X Méso-méditer. Valeurs de X méditer. Si nous comparons quelques de leur indice xérothermique Tableau X - Indices " ,,. •• Station stations on a ainsi: xérothermiques " littorales marocaines en fonction (tableau X). de quelques ·-11 90 80 120 130 180 Thermo-méditer.atténué Bioclimat 140 Xéro-thermo-méditer. t:er .1lccenfué Thermo-méditer.accentué Indice Méso'-médi xérothermique stations littorales marocaines FIG 9 COURBE OMBROTHERMIQUE DE RABAT P.mm. ~ \ \ \ F M FIG 10 A COURBE M J o J ()MBROTHEF~!TQUE N o DE KENITRA 2T~ P.rnm M 5 o N D VEGETATION Il apparait que l'ensemble 27 de la côte méditerranéenne tué dans le thermoméditerranéen entre DE LA RESERVE DE MEHDIA accentué du Maroc à indice xérothe~mique 125 et 150, alors que sur la côte atlantique est si- se situant des variations s'observent du Nord au Sud. La côte atlantique ranéen accentué, 1anc~ et Safi, de Tanger à Casablanca à indice xérothermique le littoral se trouve situé entre 75 et 100; entre Casab- se trouve dans le thermo-méditerranéen entre 100 et 150 et plus au Sud le xérothermoméditerranéen entre 150 et 200. Les courbes et 10)montrent ombrothermiques que le nombre que celui de Kénitra, dant ces deux stations que malgré des deux stations de mois possèdent six mois le même légèrement l'évaporation biologiquement secs est le même sant nettement sentir compris à indice de notre région secs de Rab.at est légèrement respectivement les précipitations y fait plus chaud, dans 1emésoméditer- contre indice xérothermique, supérieures y est supérieure qu'à Rabat. à Rabat compense cinq mois (fig. 9 plus élevé et demi. Cepen- 90. Ceci montre de Kénitra, du fait qu'il alors que le nombre La fraicheur le déficit compris du littoral p1uviométrique de jours se fai- par rapport à Kénitra. 3. Quotient pluviothermique C'est le critère culièrement Q = le plus utilisé dans le ·domaine méditerranéen et parti- au Maroc. P 1000 P (M -mi)(M s de L~ EMBERGER s+m.)/2 1. Moyenne des précipitations annuelles exprimée en MM. M Moyenne des températures maximales plus chaud en degré KELVIN. du mois le m. Moyenne du mois le plus s 1. des températures minimales froid en degré KELVIN. D'une manière que le quotient Le quotient diterranéen introduit générale un climat méditerranéen est plus grand p1uviothermique (DAGET, la notion des variantes de variante de classer les stations En tenant compte climatique au sein de ces étage~ moins sec 1977). permet en étages bioc1imatiques. est d'autant thermique (SAUVAGE, du monde mé- de la valeur qui permet 1963; DAGET, de m., on 1. de distinguer 1977). D'après la M. ATBIB 28 carte des étages bioclimatiques limitant hiver le secteur chaud, Tableau étudié pour Rabat, XI - du Maroc se situent humide de vue bioclimatique, la zone de ~ŒHDIA se situe donc dans le Rharb de 50 km environ. nettement y varient maximales entre 30° et 36°. Il est siblement atténuée subhumide, Le secteur entre pour Kénitra. bioclimatiques est située dans le sub- comprenant le littoral à est soumis la brise de mer 550 et 800 mm, et les températures à noter que l'influence par la morphologie des dunes océanique est sen- littorales. VENT Le vent constitue tion sur le substrat un facteur l'intérieur. par des effets Les effets ainsi le déchaussement importante vers sur le littoral que par son action de l'océan rend Il peut entraîner d'érosion, en moins important (sable meuble) taux. Le vent qui souffle solidé. tempéré les étés. Les précipitations de moins à hiver à le subhumide --- - . sur une profondeur qU1 tempère vers dans à hiver chaud. La région LE les deux stations Valeurs du quotient pluviothermique et étages de quelques stations littorales marocaines. -, --" " point 1963) respectivement et dans le subhumide "7,4 " 1aride semi ààà hiver m. Q M 226 564 358 603 426 887 287 aride hiver chaud chaud subhumide 32,6 semi hiver chaud 293 chaud 57,7 4,5 30,9 9,6 26,8 7,2 87;97 29,0 7,0aride 78,6 48,8 28,6 92,8 29,8 5,4 Etage/sous-étage 176,9 39, 27, ]à hiver 8,0 652,9tempéré 78,8 22,2 tempéré tempéré Du (SAUVAGE, le substrat directe mobile, le recouvrement le substrat peuvent sur les végéil le pousse des végétaux, de leurs racines. ~'intérieur, du vent sur les végétaux tant par son ac- Son action étant être directs, ou est fixé ou concette VEGETATION action ge est soulignée à se soummettre peau". Les végétaux ~inants taux vent par le port particulier sont façonés, les effets le chlorure aplatis, de sodium provenant des embruns et les feuilles que près de 2/3 du vent, venant particulier directement Est. Les vents du vent sur les végé- exposées. surtout Le en été pendant (LE COZ, 1964) montrent soit 63,3 % sont de composante de composante do- l'air, particulière- qui se dépose à Kénitra en "dra- le sens des vents dans il l'augmente anémométriques Il les obli- A cet effet mécanique en suspension sur l'évapotranspiration, le jour. Les observations seulement leur procure. tordus dans exposées. des particules dont il tue les bourgeons influe qu'il 29 à son action, il en résulte le port dans les zones directements s'ajoutent ment DE LA RESERVE DE MEHDIA violents Ouest; contre 18,3% sont rares. ( Tableau XII) • Tableau XII - Direction des vents à Kénitra (d'après LE COZ, 1964) DirecWcalmes NNE ESE ENE NE SE E S ·,NNW SSW SSE SW WNW NW W SW9,4 N 3,7 10,7 2,9 3,5 3,4 2,3 8,1 2,4 1,7 1,3 14,8 8,7 5,5 7,1 6,1 Fréquen- Ouest Vents de composante Ce tableau montre la dominance physionomie des vents littorale, bien (période: 1945-1950) Vents de composante (63,3 %) Est l'importance Sud-Ouest des vents et Nord-Ouest. sont en partie de composante Ces vents responsables Ouest, qui influent de la sécheresse et sur la physiolo- gique qui règne au bord de l'océan. LA BRISE DE MER Se produisant chauffée, l'océan 20 km/ho surtout en été lorsque se crée un minimum et engendre leil et se termine baromètrique un vent irrégulier Ce phénomène avec (VENT D'OUEST) est perceptible dans local qui attire d'une force moyenne quelques le rafraîchissement la journée, heures précédent sur la terre surl'air frais de pouvant après atteindre le lever du so- son coucher. Il n'est M. ATBIB 30 vraiment important est ressentie qu'à partir en moyenne du milieu jusqu'à de la journée. une profondeur Cette brise marine de 25 km seulement (LE COZ 1964) . LE CHERGUI Ce sont des vents pouvant d'Est, se faire sentir aux déplacement .Malgré action ET LE SIROCCO .nées du littoral. de mars tion de certaines desséchés provenant importance, graminées plus d'eau en abondance sahariennes . fortement plus fréquents soufflant (céréales); et leur développement sont liés probablement des régions et marquent Ils sont beaucoup plus nocif, du continent ils jouent un rôle important sur la végétation est en provenance la côte. Ces vents de l'air tropical desséchante chergui secs et chauds, jusqu'à leur faible (CHERGUI ET LE SAHRAOUI) certaines jour- en été et en automne. pendant la période les grains est parfois par leur de fructifica- en pleine arrêté; formation la plante dans le sol ne peut remplacer Le sont ne trouvant celle évaporée par les feuilles. L'EXPOSITION L'exposition phologie dunaire, l'alternance positions au vent constitue résultant de cordons parce qu'elles exposées sont sous le vent les sont abritées éoliènne d'altitudes où les effets directement DE L'OCEAN un caractère de l'action dunaires topographiques les positions AU VENT VENANT important de longue date, variables (versants situées offre, On distingue et des positions d'exposition par des dunes plus élevées La morpar et de dépressions, du vent varient. aux vents du milieu. Est) ainsi à l'abri soit soit parce en avant, des qu'el- ou situées au fond d'une dépression. Les versants d'exposition plus particulièrement les positions (H ) et le sommet des dunes. v diminue progressivement dunaire consolidé lorsqu'une mi versants L'effet du premier sont en grande (M) v du vent diminue partie directement ,Haut vers cordon de dunes vives exposés de versants l'intérieur, au dernier sa force système à l'Est. Les dépressions té Ouest et les sillons communication interdunaines vers la mer existe. échappent aux vents, Ces dépressions excep- constituent de) 4 23 VEGETATION alors un couloir bilités canalisant d'exposition secteur. l'air et orientant par rapport Nous avons convenu DE LA RESERVE DE MEHOIA aux vents de quatre les vents. dominants classes des effets -de l'éloignement -de l'altitude des cordons de ce facteur. au vent, (tableau sur les observations Les végétaux du mi- aux autres, et et leur ouverture nous a beaucoup sont aplatis Ils sont exposées, les uns par rapport dunaires, de la végétation au vent. les zones moyennement dunaires des dépressions Le port particulier très exposées dans notre du vent en fonction: des cordons -de l'encaissement zones ces possi- de la mer, -de l'orientation ciation Toutes existent d'exposition XIII) et nous nous sommes basés essentiellement lieu et l'appréciation 31 contre vers la mer. aidé pour l'appré- les versants dans les à peine touchés ou partiellement et ils présentent un port presque dans normal dans les zones sous le vent ou abritées. Tableau XIII - Classes Classe 1 nature, d'exposition aux vents venant SousNature ledu vent deau l'exposition par rapport aux vents venant Très exposé vent Moyennement exposé Abrité vent grâceau àvent un obstacle pouvant être de toutede l'océan ou situé dans une dépression fermée. Il apparait ainsi un gradient des effets taux, qui diminue d'Ouest en Est et du Sud-Ouest d'un même dunaire consolidé. système LE MILIEU Trois du vent directs vers sur les végé- le Nord-Est le long EDAPHIQUE METHODE végétales de l'océan. transects D'ETUDE ont été choisis de ce milieu. ce secteur, 'réunissant ET D'ANALYSE et illustrent Ils nous paraissent à l'intérieur l'ensemble comme un condensé d'un périmètre réduit des variations écologique des biotopes de M. ATBIB 32 variés. cent Les trois transects sont orientés de l'Est vers l'Ouest; à l'Est, à la limite des cultures et de la juniperaie en haut de versant berge occidentale Le premier d'exposition et ils finissent Ouest de la dune grise mellahienne, sur la à la limite de la réserve. de la merja, transect ils commen- TI passe au Nord de la limite Sud de la réserve, le deuxième TIl passe au niveau de la partie médiane, le troisième près de la Ces trois transects sont parallèles limite Nord de la réserve. (fig. II). à l'alignement entre eux et perpendiculaires distants des cordons du milieu long du transect - la position est effectuée et concerne par une série de relevés les facteurs topographique, de la couche meuble, - l'humidité du sol (réaction de texture ont été effectuées tion de recherche forestière à Rabat, par les méthodes - Méthode densimétrique de KJELDAHL pour L'humidité poids distillée, actuelle: 24 heures, sec, ou l'analyse organique). électrique sur échantillon six heures. sont séchés à l'étuve à 1050 l'eau du sol exprimée du sol en relation inerviennent TOPOGRAPHIQUE joue un rôle important aux plantes l'abri des effets surface. minérale, en % de % de poids frais. la zone des dunes vives, exprime d'avoir de la sta- usuelles. de la fraction de la matière les échantillons ils permettent La topographie phique aux laboratoires lais~é au repos pendant POSITION Elle procure l'analyse à l'aide d'un pH-mè~re Le pH a été mesuré à l'eau pour à Hcl actuelle. Les analyses - (Méthode le suivants: - le calcaire - la profondeur disposés - le pH du sol, - la pente, pendant et sont 1200 m environ. L'analyse pâteaux dunaires des positions pour avec d'autres pratiquement laquelle sensibles Elle conditionne facteurs. dans la végétation ~u littoral. à l'abri du vent et des embruns. Dans elle offre aux espèces du sel de la nappe. la façon selon ET PENTE La pente le drainage des positions plus ou moins et la position externe l'eau des précipitations à l'eau topogra- du milieu, est évacuée qui en 1/2) VEGETATION DE LA RESERVE Oh MEHDIA 1. La position topographique c'est un caractère catégories 33 subjectif, sont choisies On subdivise . ques différentes un versant en trois parties: (Mv) et un bas versant ont été distinguées (Tableau XIV). Tableau XIV - Positions sur le terrain, et individualisées topographi- dans notre zone. topographiques plat (tp) Bas de versant (BV) Sommet arrondi (SA) Replat (R) Dépression (D) de versant(HV) Mi versant entre un haut de versant (Bv). Sept positions Terrain Haut les limites arbitrairement. en général (Hv), un mi-versant apprécié (MV) 2. La pente Elle a été mesurée pente traversant ses selon au clisimètre le relevé le code du CEPE Tableau XV Classes Pente 1-9 0-1 9-25 25-49 Faible Nulle Assez % forte Moyenne Catégorie Cette correspondance code du CEPE dont Drainage . -Nul en son milieu. de pentes la ligne de plus grande Nous avons distingué (GODRON et aIl. 1968) (Tableau et types de drainage quatre clas- XV). externe nul lent moyen rapide de Type pentede drainage externe pente-type les définitions de drainage externe est empruntée au sont les suivantes: externe: l'eau accumulée nul en %, selon en ~urface ne s'évacue pas, le ruissellement est M. ATBIB 34 -Lent l'eau accumulée -Noyen en surface est faible, l'eau stagne un temps tement dans le sol, une partie l'eau accumulée en partie -Rapide en surface line Frcsicn 3. Relations s'évacue intense pente-position la surface ou pénètre peut s'éliminer s'évacue en partie immédia- par ruissellement. par ruissellement et des catégories sur la fréquence en majeure (fig. 11-12-13-14) de pente en fonction des falaises des catégories Les hauts de versants partie par ruissellement topographique (tableau XV:;:)'tarquel'influence moyenne. le ruissellement en resule. Pour les trois transects versant à lentement, par infiltration. l'eau accumulée relatives s'évacue l'analyse de la position situées topographique généralement en haut de de pentes. (Hv) sont plus fréquement alors que les mi-versants des fréquences de pente (Mv) ont des pentes à assez moyennes forte que (Tableau XVI). Tableau 0 0~!: <-J ""<C'j ..• -J ..• l-< OD p.. p.. XVI - Fréquence des catégories topographique. SA 00 .BV 04t3faible 053,8 d 06,1 0 eforte % % D HV 6,6 %% 23 MV 66,6 % 7 3,3 6,9 63,6 pen e Assez 1Moyenne 16,6 LE pH ET LE CALCAIRE Le pH du sol, mesuré permet d'avoir de pentes de la position -- DU SOL à différentes une idée approximative en fonction (Tableaux profondeurs sur/le XVII-XVIII) de la couche meuble, taux de saturation du co~lexe TABLEAU DU pH DU SOL LE LONG DES TRANSECTS PROFILS , H l,' l,' 1! l,' ~ 1':1 Citft N°s:J,' relevés c:.1'I'J 01'1 1,+ f,1 l,S M.,.. 88 1 ',+ .fi 1 1,e '1' O"t ~,5 113 1,f 1S' 1,1. 10 4t "1," 1,1 9 l," ~rt,r l,," ,,, ',+ 81.0 I+ 1,' ',1 l,t "1-.1 :J,! ,tr/f"'" ',L 5l,1 1,9 1," MI S',+ I,t.. S;1 ',l, I,t 1,1, T R A N XVII r Il 1-,1 1;' :J," J,+ .., Horizons S E C T l t',~U U ',' ',~ T 11, S 5,5 10" N°s1,1 =f" + H MIl ""' M 4J,S c:.ttr ~ ":l! ;,1 f,S Mn ""' f,' =f,1 ~,S J,' J,l 5~11,1. t/lH 8,9relevés ,"f i,t 1,' I,t 1,' 1,1 l,' ',f. 1.9 81,4.1 f,' ~,~ f,' g' 1,3 l,i ',4',5 M 38,3 C,' t,t ',3 J,:' R if MI J,I l,s l,' f,L =f, T ','1 ',' ',' a 1,1 " Ho ri zons A N S E C T II " T78 R A N S E C T III , "',',' i l,' ',t ~,' 'U r'f,' J, & 40 5 f,' '4+ '',f "•',' f ,"'" "'"tri IlIL ,,1 4! ',. 1,' l,3 9 ',f N°sSI! 5", '" relevés S',1 l,' J,' ',If 1,+ 1,' S',S" 1,4',L ',1 5," 1,1 'f,' Cff) ',1 l" S,, l,' 1,1 ',' 3T,'I J,I J,' ','1 '," Il'Itt S,, ••• "1- Horizons M l,t l,' ',S' S 1,S" ETUDIES '," So I,i M. ATBIB 36 absorbant. En effet l'acidité du milieu exprimée par le pH est d'autant plus .. + absorbant est r1che en 10ns H échangeables et donc forte que le complexe désaturé. Toutefois sols à pH supérieur cette relation n'est à 7 sont en général ni linéaire riches ni même en calcaire simple. actif Les (DUC.HAUFOUR 1965). 7 classes Tableau XVIII- de pH ont été distinguées Classes (Tableaux XVII-XVIII). de pH du sol .lement ment E l moyen2 D C peu 6 5 4très 87fortepeu fort.ê:ment 36,0 BAS l QUE 6,5 7,0 5,0 7,5 moyerne5,5 peu Valeurs du pH ] Dénominations Afin de compléter à l'Hel 1/2 est testée en effet de déceler La répartition tion renseigne noté la présence (Tableau Pour la formation HC] est généralisée, Tableau de carbonate de la fréquence classes relative La réaction de calcium de l'intensité pour à l'HCI permet dans la couche meuble. et de la durée de la réac- de carbonates présents. la couche m~uble Nous avons le long des XX, h.t.) rocheuse sous-jacente, l'intensité de la réaction à très forte et de longue durée. ont été distinguées: XIX - Classes de l'intensité (Tableau XIX). et de la durée de la réaction fréquence rare 1 • à+(]) Réaction Réaction réaction ++(2) (]/2) réact10n fréquence forte et prolongée. ('::alcaire 0 urte aib lement calcai re) . 1 Dénomination 1 à la mes~re du pH, la réaction des profils. à HC] essentiellement édaphiques. Trois relative sur l'ensemble sur la quantité la réaction profils l'information à HC] ]/2 , TABLEAU XX , PROFILS '\ DE L'INTENSITE , t. btt, 0!, CIW\ CMl "1Il0-0"3~ 0 4~ J~ b 1 43 IIS M7l c.", o (1 cm 0 .,0 I8"ol 0.,o0 "0 N°s12/; + 4q fi "D "'" 1,0 J, 1/ ~+ '1 11 I111 5:l1,tlf relevés T 000 t il!J ET DE LA DUREE DE LA REACTION .,••0 .,•• Horizons R A N S E C T l t,t. t t t ilIlt. 0'101L 0 Ilb CM! ~ .,9 0" 0·0 ~ 1- relevés 040 '1 '1o .~ tCh'\ 11 0If~' t, CII"l "1' t.. 0" 4c.m N°s40~ .t S 8'1 t13 C/wj """ ~ 1t T R A ., 101 J, 00 1, 0 -1 Hori2ons N S E C T II T R A N S E C T III ,'. 0••.t 0103 I.,., ., 0Il 1, o 09 0 0 ~ .,'" J.. ""' "3 t, "41~""' Il"'"80Chr) N°sSo t5 1ft I04f0"/l-l relevés "0 Cirrj lt. tof 5"1 00 " t " o00 0 0 1 A HCl 1/2 CARACTERES 1. Types de formations L'analyse effectuées meuble des trois transects d'une à zone deux types de formations - une formation l'assise selon l'autre. (grès dunaire la position topographique. détail. ment il semble dans la formation Sur la formation lapiazé) que les végétaux terro-rocheuse, supporter neuses le caractère à enracinement tance aux vents 2. Analyse L'analyse de fissures quantitative superficiel deur PXC~té de en profondé- (200 ~ (2 ~)restent de position à distinguer peu importante ou probablement à l'occa- ligneux bas. et Sud-Ouest défavorable une grande qui aux espèces surface lig- de résis- et déracinés. et types de sols a montré l'importance du sol. Les sables à 2 mm) dominent. faibles topographique fins Les quantités et diminuent particulière. des types de sols en fonction du sol, du pH, de la richesse à ,~e sol permettrait transects dans tous les horizons les profils fine, de la couleur le support s'implan- d'Ouest texture des différents (2-50 ~ ) et d'argiles cec~ nous a amené variables s'implantent très vite déchaussés de la couche meuble, des sables pour serait qui offrent (50-200 ~ ) et les sables grossiers de limons dont Ces derni~rs couche des vents sur les végétaux, des textures hauts. et de quelques permanent et qui seraient détaillée dans les n'a pas été observée ligneux les ligneux des herbacées directement la maté- consolidées constituent la couche meuble, peine influent aux dunes par les racines du grès. Cette mince En outre accumulés à des profondeurs est s~on de l'altération l'installation constitue consolidées. superficielles soit à l'occasion le grès, topographique, terreuse. (0-50 cm), ne pourrait tent dans mètres, et les dépôts qui correspond La zone prospectée Cependant de plusieurs des dunes Ces deux types de formations la végétation. de la position de la couche se distinguent: non consolidées, terro-rocheuse en plus des observations que la profondeur En fonction profonde gréseuse 11.12.13) montre superficielles ou en bas de versant - une formation (fig. du secteur, terreuse, riau des dunes meubles dépressions DU SUBSTRAT superficielles sur l'ensemble varie PHYSIQUES relative en profonTout de la texture en calcaire. FIG 11 SITUATION DES TRANSECTS N \ EFFECTUES DANS LE MILIEU DUNAIRE TABLEAU XXI PROFILS DE TEXTURE DES DUNES GRISES . H 'if f lr,l n,s 'f,~ n· lliJ lliJJ l.. L. F. tT(I) 5"~ Transects Il 0,1 0SQ,5 05,'1 4-8 1] o,.t -'1 1\ 41",9 8,0 4-,8 00,3 + 48 8t.o, M.V. b,2, '4-,46,3 14'1 t,41,1 B.V. 3~ f,f .t,f Il,'' g 1H.V. M.V. 5", 6,41,3 '1f. 1.,8 '1-1,3 0 1,5 -t 11'T 451,3 g!.I M·;V. H.V B.V. 19,3 4(;0 ",6 ",' 1,1 :fIt 6,1$",5 ',+ 3, 0,=1'1-,9 tl9 +,436,3 C3,T L +,0 1, a,L 36,t 1,1 ",' 58,9 =1,3 40=7-,fl~ 3 .t =f,8 .H,S b,5 0,9 0,3 (;3 55,5 6,~ 31,+ t5,f 30,5 Il,3 2.,4.20, 5!'VI 32.,5 54-,8 1.,+ 1,4 "0,4i1,l 4-,L 5'I,q 1,4+ 0,9 39,1, H,S" \1 34-, t,o 4o,L '1 t. .U.,f 3,1 ",0 L," .t, 1,'1 ,5,9 .to 0,8 Il,8 4-, "',' H,S o,g 6+,411\ ',1 3,9 '0,5 +,t. 5,4D,~ 33,5 4-1, 5/,5 ",1 :1,+ o,t 0+3,' 3 344, B.V. 2.,5 t3,6 4-S,=14-9," l+,5 4-,8 117,3 ",1+1.,3 U,9 H,S 35,g 5,7:f{5 '11,1 2"T 38,434; 338,3 5,15,' 30,-1 5,1:t',r' 1,75'1,0 3,3 4-,43,t 5",9 0,3 75", 0 57/3 1,~ ,3 ,8 +0,+ 1,g 3b,9 +,r 5"8,5 4,'.:1 3,1, 3,5 0,3 S",5 5"3, ',9 6,49,5 t,g 5S,t 1,1 H,1U,3 3,1 5"'{9 0,9 0,3 35,:T 48,8 H,4o,~ 6.L,1I 54; 5"0,8 0,5 3,3 3,4+,3 4-1,3 rO,& '1,9 !!l,S 3,L 0,8 ~5 4',6 30,4~:ftt" 4-, f,.t +0,8 83,3 +,'1 3, 70,3 60, 5, U,g o{L Il,'' '3,5 30,8 .3,9 55;9 3,!1 3,1 H,43.1" H,5 +4-{1 ~,8 'bL H,6 5~7 18.8 2,,3 31,1 1,3 .z, 3",9 5+,5 5,1H,433,t /"9,3 .t,+ 1) 3,9 +0,8 5"'1, 64-/3 l451,5 5L,8 3,3 31J,~ 51,11 3,9 0{3 0,8 1f,48,3 4,11 b0 Ii; 3(;,2.. 30,12,(,,8 H,4H,9 H{9 .2-',3 ',4o,L $5,5 '5,r, 66{'I 5",1 4-t,L 1,5 53, ,",'1f,1T(3) T(2) 3,3 o{ 0,3 o,~ +1,5 '",T 0" 11.,,'3 3,8 4-/,1+4,+ g4, 35,1,1 ~3 ~/+ t~,3 S, 5L,~ 30,3 ",!l + '0,9 3,9 7-,t .L5Ji 5',b t/~ 34-,9 5"8,4f. .lT. S. ~,9 S. F. 0,9 ".t.,3 1,+ S. S.F 51,1d, g F. t,f ~ 5F L. G-. $.F. S. ~ F. s:o 1 L.61~ 15,,9 1 loGL. G-. l. II\~ Ir. 1) 6 1111- Moyennes 13 M.V 'IH~V. ~ H~V . PARTIELLE EN FONCTION DE LA FORMATION DE LA FRACTION TERREUSE MINERALE PROFONDE FINE 2 •.1. Text:ulLe 6ine de-la. 6oJuna.iti.on4upeJL6icie.U.e typu de 4ot4 . Deux types de formations terreuses dans la zone, tant physionomiquement, tion, en fonction 2.1.1. du secteur, que par leur situa- (Tableau. XXI (11; + J analysés. Les profils un appauvrissement de bas de versants dans les horizons nettement et leur constitution. (Mv) montrent alors que les profils (Tableau se distinguent par leur couleur, de 1,20 m ont été soigneusement gère augmentation argileux. profondes de ~ot4 du dunu gwu (Hv) et de mi-versant en profondeur Tableau typu TextwLe et 9 profils de versant de la morphologie telrJteu4e P'W6onde et inférieurs en argile (Bv) accusent tout en restant de hauts une cependant lépeu XXI). XXII - Texture osition topog'raDhique des sols des dunes grises topographique en fonction Mi versant versant Bas de versant de la position et haut de 10 cm Sableux peu argileux humifère Sableux peu argileux peu humifère 27 cm Sableux Sableux peu argileux peu humifère peu argileux humifère 44 cm, 61 cm, 78 cm, 95 cm, 110 cm. Les dénominations gle de texture fonction sableu~ + correspondent fine et de la position à celles du trian- des deux premiers topographique, en bas de versant, à HCI est généralis~e la réaction horizons Ils sont moyennement (0-80 cm) et deviennent 8). Ces sols correspondent Code des sols cf. flg. 15. d'après horizons varie à sableu,epeu fortement (pH 7,5 intense à 8) pour les quatre basiques la classification et riches en tout le long du profil, basiques en peu, de argileL~ à mi et haut de versant. Ces sols sont généralement et de longue durée. premiers utilisées du code du CEPE 1968. La texture peu argile~humifère calcaires, (pH> texturales de la fraction peu humifère _Sableux non argileux ISableux peu argileux en profondeur de DUCHAUFOUR VEGETATION 42 (1965) et selon IONESCO (1965), DE LA RESERVE DE MEHDIA à : Classe des sols calcomagnésimorphes. SIc} des sols humifères Sol calcomagnésimorphe texture sableuse plus ou moins 2. 1.2. (sable grossier Texture formée vraies. rendzine vraie de sur les dunes grises et les grossiers superficielle apparaît de la dépltu.6-i.on Itouge clunu du sillon rouge occupe des sablons nettement, c.o~o.e.A..déeA interdunaire la totalité A l'analyse ou sables et de ses horizons peu argilèux sont pauvres de la dépression des profils fins par rapport ainsi que la pauvreté Ils sont sablonneux Les premiers du ve.,'I..6a.nt.6 dunairesconsolidés. la dominance XXIII). teNteu.6e plto6onde, de {1. 2.1)';- immédiats les deux systèmes trois transects, 10,4 profond) de la couche meuble Cette formation profondeur. des rendzines ou peu humifère, FOIunctÜ.on .6UpVLMcA elle -i.ntVLduYliUJte et de ba..6 environs (tableau humifère groupes fixées par la végétation. 2.1.2.1. séparant à calcaire; des aux sab- en limons et argiles aussi bien en surface en matières organique qu'en fine. à 1,6 % M.o.f.). La dénomination sol est: sablonneux premier deuxième texturale peu argileux horizon moyenne peu basiques sont décarbonatés, du profil. dûe aux sesquioxydes d'après IONESCO à: Classe des sols rouges méditerranéens. sut substratum 10calement.Et te profondeur. traces tout d'humus pour le la classification groupe "soltanien", probablement rouge. Cette et profonds: la totalité rubéfaction à et même de texture Ces sols dépassent du centre Ces sols probablement 4 m de profondeur. et l'étude de individualisés. des sols lessivés est totalement en profondeur. de DUCHAUFOUR fortement 1/2 à 7,4 et sont en de 6 le long du profil à sesquioxydes à HCI et peu acides par leur couleur existe Ils correspondent la réaction Leur pH varie superficiellement nettement (1965), à peu argileux (27 cm). sur l'ensemble se distinguent fine du à traces d'humus, à peu humifère pour le (10 cm), et sablonneux horizon Ces sols rouges négative de ces sols en fonction ,de la fraction S/cl- des sols sablonneuse formés 4 m de profondeur de la dépression dépasse cet- TABLEAU PROFILS DE TE~TURE PARTIELLE ET MOYENNES DES pH DE LA COUCHE DU SILLON INTERDUNAIRE ET DE SES ENVIRONS IMMEDIATS @IE] @EJ T, L. ')9 ?H t...F. 7 34t. .,30, + t,3 t.,9 1 +8. 5"0 44,9 ..t'r.n +,9 51,3 "1-.1='. 35 4,t. 0+,1 4~ .{-," If L &,3' fi6J, 40',8 50 D If H,' 1,L .t, ',3 ~4J,z, !>", ,H 4,8 H,3 -1,1 D," 1, ?+8 3g 5'3,1"f,3 4-, H,8 5'0,5 8$,5 4-8,q f,l) 4-,1 0,3 43,'1 3,4 If 5', ".9 4Q,f '1d ",II .t,5 -1,1/ 4-lf,48 5,g 5,11,10,3 31,3 0,1.1,9 t+, '3,15;1 .,,' 'Sl. €; 431,4H,4H .., v-,1 ?"J, iSF.,,F.f,(,,1t,(,tl~.L~ .f • 31,~ 6,' ",5 4-3,1 4-'1, 5tr,3 S ~O, "~',t3,+ .fQ,5 4-0,1. 35,41,', H,5 31.,1 .f,44-, ~t"t lfB,9 3,3 403,148,3 .f,5 "'f,8 Il,L S4-,9 4-,43/,T 3,1 6,5 3,3 I! (.g••• 1rit 1,,5,1 3•. H,~ 50,1- 1,'1 8V +,'::l /',1 43, Il,L 1.,>1 5'8 31,.t 'S B,r 3+,9 "o,t ~.t,J, 54-,5 4-'1,8 ~.t,," 52", 3+,5 ~'1, 41,+ 31,L fI' +5;( t,1 4;8 b 3,3 S'f,$ 31;18, 4,16,6 D '3 ,(, t" 0,5 3,3 9,~ 5,43', 3,t. ~,t 4-J.2, $,'3 4-, ',4.2,," 4-8, 1,,9 +~,!J +,'1 q" 4," 0,8 o,q 4-, S',f +,9 f,t 1-,g t,5 H,S 3,1(" 50,5 D, &6,+ + ,4",Il f55'+,Bv 4-.tB V 4-0,5 +1 .+8,5 61,t .,3 ",8 4',24,9 H,9 5'o,~ B,5 8,t 31:J,'t fit S1 8,48,3 40,8 'f,3 5.t,! .f,8 4-1,1 4-,\J 1,3 'il,1 1,'1 60,3 4-", D 4-, 3',8 s,' +4-,e. r,3 'HtT 5.f +,9 4-o/J .t~, 403,1 f,1 1, ',38, 33,' ",9 ",'i q 3., 5tj f;J,J' 3,3 H,S 5'4-, 5>1,9 d, 1',3 3,~ 3)4-,1 J,T 8,1., 4-t,f 5,:'t6,'f 35; 4;8 g,fi 4-t),L 5, (, tl,8 .tBV 4-,9 f~11,l/ D 34-,8 +,5 ',5 4-,8 H,S' +'1,' 4-,1 5' 4-,8 36, i,1 0,9 39,1 $,1 ~,9 51, 33,5 J4;o 1,tf 3{;,8 3~ 4-,e. 35; 4-0, 4-+, 33,3 S' 3+,43,~ 1,/, 3t,s S.I='. ~f,3 5'(, 5~~"jih? S.F. 1',316,( g. F. jv 1Il 1?1 T3 S. ~ ~3',4 S.F. ~~ t Œ2Ed fT1T01 ŒIill /... 1.. <T. F. t...F. L.. F. 4- 5''' 1JfJ ,.2, :J, .2,,4fi, 4-,11 l16Jf?/'fYYIe4 /....Cr. XXIII .4....tï...u..~ 55,4- MEUBLE ~ ~ FIG SCHEMA DE LOCALISATION DES TYPES (CODE DES DE SOLS DU MILIEU 15 DUNAIRE i SOLS) FIG 18 HUMIDITE EDAPHIQUE ET GRADIENTS D'HÙHIDITE E w Dune consolidée oulj ienne ~ DI Formation terreuse profonde des dunes grises ~ ~ mE Formation terreuse profonde de la merja i+++"I m - III D l2IIl :> Formation terreuse profonde de la dépression de versants de la dune oulj ienue Grès calcaire interdunaire et des bas Il sols t:ll t:ll secs; humidité é:!:!:J E::=::t Sols peu humides; Sols sableux peu argileux Sols rouges profonds, humifères peu humifères, calcaires sablonneux peu argileux humo-sablonno-argil~ux à traces d'humus à peu argilo-sablonneux en profondeur à (] 221) Sols rouges sablonneux peu argileux~ peu humifère a sablonno-argi1eux en profondeur (] 222) Sols rouges sablonneux peu argileux profonds (1223) Sols superficiels sablonneux peu argileux, _ rubehes (21) Sol§ ~1,!perficiels sablonneux peu argilo-limoneux _ Sols superficiels nonhuma-sablonneux argilo..,.limoneux rubéfiés (23) peu argileux E:J Sol superficiels sablonneux peu argileux Sols hydromorphes (3) du premier humidité horizon: du premier 5 à horizon; 10 % Il il 20 ~ profonrls (II) (121) Sols rouges. ~ ~ D - >-3 humifères non rubéfiés peu humifères à humifères non sablonneux peu rubéfiés (24) (22) • Sols moyennement humides; D humidité du premier horizon: 21 à 10 % Sols hydromorphes (1) Gradient d'humidité édaphique (2) Gradient d'humidité climatique décroissant décroissant (précipitations occultes) 2.1.2.2. Trois Texture système de la formation dunaire ouljien terreuse profonde ae bas de versant du bordure Est de la merja (Tab. XXIV). OU~8 types de sols' se distinguent tions édaphiques le long de la merja, bas de versants des dunes consolidées. fils des trois transects apparaît mOlns argileux - Sols de bas de versants Sud-Ouest de la réserve Ils sont caractérisés Ils correspondent fraction sablono-argileux minérale surtout à partir par la présence du relevé pour peu humifère 15 du premier le premier sablonneux peu argileux légèrement en argile du relevé peu humifère et deviennent - Sols de bas de versants Il aZba. transect. (10 cm) pour horizon jusqu'à que la 70 cm, puis zone sont les plus argi- dunaire. la partie médiane 10 b, du Transect jusqu'à de la zone II. Ils sont 70 cm, puis ils s'enrichissent sablonno-argileux en profondeur. situés au Nord de la réserve.(1.2.2.3). Les 3 types de ces sols correspondent uniforme. à PopuZus (27 cm). Si l'on ne considère situés dans au profil des pro- de l'extrémité d'un peuplement de tous les sols du milieu Ils correspondent sur les de 70 cm, sont de (l.l:2.t)'~ - Sols de bas de versants étudiée. (1.2.2.2.)+ argile varia- le Nord-Est. de 70 à 120 cm. Les sols de cette leux en profondeur, sont de texture en fine, ces sols sont sablonno-argileux argilo-sablonneux le Nord-Est, de la lèr~ dune consolidée au profil aux ne se fait pas de la même manière. vers Ils sont humo-sablonno-argileux le second vers L'enrichissement de profondeur, du Sud-Ouest et correspondent du Sud-Ouest en profondeur que les horizons en moins nettement au relevé pour tous les horizons 13 du Transect et sont sablonneux III. Ils peu argi- leux profonds. Ces trois types de sols de bas de versant carbonates de calcium, pH varient entre horizons 7,4 et fortement la réaction à HCl basiques en profondeur. des sols de DUCHAUFOUR méditerranéens lessivés-moyennement peu ar gileux profonds pauvres en 1/2 est très faible 'à nulle., Leurs à 8, ils sont donc moyennement classification - Sab lonneux sont p,lus ou moins dans Ils correspondent et l'étude basiques basiques de T. IONESCO de texture: au Nord-Es t (1223). les premiers d'après la aux sols rouges TABLEAU XXIV PROFILS DE TEXTURE PARTIELLE ET MOYENNES DES pH DE LA FORMATION TERREUSE PROFONDE DE BAS DE VERSANT DU SYSTEME DUNAIRE OULJIEN 1,1 t 'i,(, ',~ t, l-. $$,413t,' U,.} .t, 35j1-,' .t?~ 1, 48,8 .H,t i,8 },,!; 3) t,!J 5, 1,3 39,f '7,1 3',8 t- t-,.t "",T .tH,' 41Jj 13 t,:r fb,j t~/J .t" .U,8 2.', 5 2,f +,9 t,T .t.,r s,q SV T3 L. c;.... G-. L. F. 6-. /.... F. L. 1-. F. /....F. /... F. ?D, .tg -f4.. 5{' 1/ .-1-1,+ 1.,9 'lOb 2.~,1 S',' .1,,5 4,'3 5,8 3?,g-1' 33 .!l,9 55, q3 .t;L,1 31, 311,3 '1 J.,. .2. 1J4-,J 5 2-1.,3 1'l," .f,1 1,4",8 b,f 1f 3, H,438, 13,' Il,S g3,0 8,3 O(),+ ?741111,' 41,8 .t'5, H,II -1L, 9of'6,14-3/1 10,3 1+,9 J{" $4-,5 1,2.. 1/8,1 S"'f, ~{., 19, 9 58,42-3,1 39,5 33,415,43,9 +, :z. St,:f fiS, 6,3 4-, +'1,0 .t 53, .,... 4,S t4Il,-1 3,3 -1 .tOI 10,9 T S3,8(. "f ..t .2.,9 r,S .t-1,.t 4,11 3,3 S~ 1-5,41.H,II 18,8 3,3 .t,8 11,9 M,t 9, .tO,8 1, 2.6,8 1/",,' !3V 13,1 11,1 30, 9,8 /.... F. c.. S. /.... S. (,. F. .. .f,f T.t4-3,3 5. F. /t0!f/11IYIU &0/9 "+,0 .ev551,9 Ti 15 C~L de~ ci ;:;tee ~ t'fi o 1 ;" '1, 3 b HL 1,1 o 1,3 o o ~ r==J 8,1 1-, 4- o j 1 VEGETATION _ Sablonneux médiane peu argileux de la réserve _ Sablonno-argileux de la réserve 2.2. La profondeur entre position 2.2. du peuplement de tex:tuJte.6 et de amènent ouljien. et se retrouvent est variable de de la générale. Ouest tout le long du système dunaire à l'autre entre 0 et 50 cm d'un point et pauvres de la peu humifères. Aù Sud- humo-sablonno-argileux. en carbonates de calcium, la Les sols superficiels des versants d'exposition Est du premier système dunaire consolidé (Tableau XXVI) Ils sont sablonneux pl! moyennement peu argileux basiques et pauvres la réaction 2.2.3. humifères ou totalement Les sols superficiels des versants deuxième système dunaire consolidé peu basiques, pauvres et peu profonds dépourvl:s (0 à 40 cm), de carbonates de à HCI 1/2 est nulle ou rare. Ils sont humo-sablonneux peu argileux ou totalement d'exposition Ouest (Tableau XXVII) à sablonneux dépourvus du peu argilo-limoneux, de carbonates de calcium, la à HCI 1/2 est nulle ou rare et très faible de courte durée à peine perceptible à l'oeil. Ces trois types de sols superficiels: humo-sablonneux + (2.1.) la couleur types de sols en fonction être cependant basiques varie à HCl 1/2 est faible et de courte durée. 2.2.2. réaction lapiazés sur le terrain, peu argilo-limoneux ils peuvent Ils sont moyennement calcium, quatre au Sud-Ouest teJtlto-ltocheu-6e nOIUna;tton sur les grès dunaires et de leur situation ils sont sablonneux et localement, réaction la de -6o.t6 effectuées à distinguer Leur profondeur au maximum, la partie alba·(1222) Les sols superficiels des versants d'exposition première dune consolidée (Tableau XXV) Ils se prolongent dans en profondeur à Populus de la couche meuble topographique L en profondeur et Argilo-sablonno-limoneux 0 et 50 cm. Les observations ces sols nous Ouest et sablonno-argileux (1222) au niveau Type.6 47 DE LA RESERVE DE MEHDIA peu argilo-limoneux à sablonno-argileux . à sablonno-limoneux TABLEAU PROFILS DE TEXTURE PARTIEllE D'EXPOSITION l ,-- -1--' IHGtoI] 1loI' l' CIII :t -11 il} 010 HV .,.t, 40 Mv SV 8 oB SA MV .,., 94.t MV I/v - .u,~ J..F S. F. (;.. Cr. $.6'. F· L. SS.F. F u.:. AA·. 11 HV 'l.SA TS A. l L.'-.(;-. 11 U\ OUEST DE DES VERSANTS l1l't\E CONSOLIDEE SA .!!i.U ',$ 9.5 39" I~,f 1 lS ~,'" f,t. 3.' t?-,' •tr.ll gt. '31\ ,f 1'~.3 t",t "',1 .Hl. IIl.t,'.! f. 1, f .13'.~-1<;1.1, 1.' ''',5 l'.f 1+ H.t 1',' IH,t,. +0 +',4 t.I !l" n.rB f~.1 5'0'1 ~"4 ,4H,4-14S,tJS,5 ~5f.5 ~ S'S. 5,'1' , BI~+H,. .3' C-. do. !1Er' ~. +v; ~~t .$-1,1 1.5 ~. 5~ U '4-,. II,,~ t.' 1.3 3':,3 lU /5,3 31,1 ~o, 4 5',1 4-3 31,3 O,t !)!·:S SOLS SUPERFICIELS PRHHlcï<L T., -l XXV ~ ~ +1,3 H.3 ", ; ,,~ ..... h,1 ., .~. ; Jt!,'.,. ~ 5'.' '", 1.1;,5 ... ., TABLEAU PROFILS DE TEXTURE DES VERSANTS , HV BV 8' q Sv HV 'MIJ g f' "V ~ 1'1"Jt.wrt.t. 1 D'EXPOSITION 13 Tt.8V /,,1/. 1 f1. O.f A. PARTIELLE T" ~J t,r '+/'H,!'. r.o,~ 3',' ,f,t:. "o,r I,f I~,11 ",T 11,f 1D,9 9,1\ ~,1 B,t, 6,5 2.+,' ~,g .f.,t. 5'9,1 0,4.f.t1,4D,t .2.." ~S;" 5'3, 3S,., 1+,+ ",4of1,4"1,, 3,4':',14,r ++,3 ,3g t.5", "111 + 'B,S 8,5 l''Delll 1 !,3 A. L.F. 1},1cJrI J~s.1='. $.17. ~,g 31,9 H,! '1,?- H 1/~,3 ,,1+1,3 l.,'f XXVI ET MOYENNE DES pH DES EST DE LA PREMIERE DUNE SOLS SUPERFICIELS CONSOLIDEE TABLEAU PROFILS DE TEXTURE DES VERSANTS Y. !-IV Hv ~ tM.O.F 43.SII /"NSA D'EXPOSITION T.., T3Tt,/YJv 5A 4JlV 41'1 V "5 M'j"'W'14 .F. PARTIELLE A. 1,44-8 6,t :f,3 ·~S 1,5 1,7 f,f 'L,' 'S'I,L :t,t. t" 6,6 l,6 ",9 ",1 "4-,3 -1," !i5; +~t3 3./,,9 ,,1 /-, 3, 9,8 'f93,(, H',t "u',r H," (',8 tif 3,'1 '1,t·hl.. 3,t 3', H,a J5"1,1 , (. 3,1 9,9 U,' 5,' bO,~ "",8 5/8 31,' 9, .•• 1/. 8,' 5.t,8 48,4 g,4- XXVII ET MOYENNE OUEST DES pH DES SOLS SUPERFICIELS DU DEUXIEME SYSTEME DUNAIRE CONSOLIDE MV 1", t 33,=1- ~," H,r tr, 8,1- -144-,t 1/J + 3o,t ',1 5'0,5 a,9 J... S.F. F. /..6-. S"v, TABLEAU XXVIII PROFILS DE TEXTURE PARTIELLE ET MOYENNE DES pH DES SOLS SUPERFICIELS ROUGES DES HAUTS DE VERSANT DE LA DEUXIEME DUNE CONSOLIDEE H i:bUAm JU-l 14-+"" 140 "'"3',9, 1/,11 3,t - g. S. fi.. 1.. F. S.C1.. F. I..F. ~. f1. S.F ~f""I'k"lU. A. tŒ: Il.. tLI M.O.t SA 1 M~u 7-, (] Go. ,,~ 1 ~,~ 5 ·H,!! -t,f 5'.t,' 1,'} 1 ",+ J,' ,f,f 4D,' 7,t 1,1,+ +3,' 1 \: 1 Z,4 Il(,0 1 L.f:. A. 5', , 1,0 trot. ,/,g S,"" +,S" 1,; ',f H,+ +1,1 ~,~ +,1 3,t. •• , D," _4,4 5"3.' ,~~, _. t~!:.1 __'-:.!. t· 1.+ J M. ATBIB 50 - humo-sablonneux - sablonneux peu argileux correspondent à peu argileux d'après sablonneux (2.2t humifère la classification du DUCHAUFOUR à la classe des sols calcomagnésimorphes; des rendzines naire vraies calcaire 2.2.4. de texture de T.IONESCO S/cl. des sols humifères, sablonneuse non ou peu calcaire groupe sur grès du- Les sols superficiels rouges des hauts de versants de la deuxi~me dune consolidée (à la limite de la Juniperaie et se continuant dans les cultures) (Tableau XXVIII,) variable ficiel et peu à 0 à peu argileux, humifères moyennement basiques rouges méditerranéens le premier dans les horizons décarbonatés, la réaction à peine perceptible. rare et très faible, pour 50 cm, ils sont très peu acides Ils sont totalement lapiazé. et l'étude lapiasé. Ils sont sablonneux profondeur (2.3t peu argilo-limoneux lessivés dans l'horizon sous-jacents à HCl ]/2 sablonneuse, de super- (2.4.)+ est nulle Ces sols correspondent de texture (Schéma de localisation horizon, ou aux sols peu profonds sur grès des types de sols, code et localisation (fig. 15) et tableau XXIX. h.t.) HUMIDITE ACTUELLE L'humidité qu'elle phique DU SOL actuelle soit variable constitue un caractère selon les saisons. au cours de l'année renseigne important L'évolution du milieu, du bilan sur les possibilités bien hydrique éda- d'alimentation en '< eau des végétaux. Cependant, transects a pu être effectuée l~et d'avoir manquent une seule mesure d'humidité pendant le mois de Mars une idée sur les différences souvent des profils d'numidité d'eau du fait de leur drainage les précipitations. Elle nous permettra (1976). Elle nous per- des sols du secteur, interne de classer le long des trois excessif les milieux qui et des faib- selon leur degré de sècheresse. Il apparaît, d'après des trois transects, en fonction (fig. les valeurs des variations de la profondeur ]2, ]3, ]4). obtenues d'humidité des profils pour l'ensemble des profils le long de ces transects (Tableaux XXX, XXXI, XXXII) et et TABLEAU TYPES DE SOLS DU MILIEU 1. FORMATION SUPERFICIELLE peu humifère 1. 2. Sols rouges versant DUNAIRE TERREUSE 1. ]. Sols des dunes XXIX grises ( CODE ET DENOMINATION de texture peu argileux profonds. interdunaire et des bas de des dunes consolidées, Sols rouges profonds de la dépression interdunaire de texture sablonneux peu argileux à traces d'humus à peu humifère. Sols rouges de bas de versant du systeme dunaire ouljien, de texture: 1.2.2.]. Humo - sablonno - argileux à argilo - sablonneux Sablonneux peu argileux peu humifère à sablonno - argileux en profondeur. Sablonneux peu argileux, profond. 1.2.2.2. 1.2.2.3. 2. sableux cRlcaires de la dépression ]. 2. 2. FORMATION TERRO - ROCHEUSE 1. Sols superficiels humifères sablonneux peu argilo Sols superficiels peu argleux 2. 3. Sols superficiels humo - sablonneux sablonneux - limoneux peu non rubéfiès. 2. 2. 2. 4. peu argilo Sols superficiel~ humifères - limoneux sablonneux non rubéfiès. peu argileux à non rubéfiès. peu argileux humifères rubéfiès. Les chiffres précedant ) PROFONDE à humifère, 1. 2. 1. 2. TEXTURALE les sols sont utilisés correspondant" à ces sols. dans le texte comme code TABLEA Il XXX PROFILS D'HUM~DITE ACTUELLE ( exprimée I~o du DES SOLS DU TRANSECT en % du poids l EN MILIEU DUNAIRE sec du sol ) 1 G00G00G00EJBBEJElEJEJEJEJ ~ 1~4~~~~~ 1 EJ EJ B El El EJ EJ El EJ EJ El B E1 EJ El EJ El E1 -100n ;~O,+ 14n~1 f / '10 -f / \. 1 1 1 \. 1 i / 1 \ 1 i \ F o h e Il / f o ..I:1 ( 1 a ,31It,8 / \ r- J 1 1 Itl{ll \ '\ 1 1 i \ 1 \ ~ U TABLEAU XXXI PROFILS D'HUMIDITE ACTUELLE DES SOLS DU TRANSECT Il EN MILIEU DUNAIRE. (exprimée en % du poids sec du sol) 1 tJ~~tJ~tJtJ~EJ~~EJ jJ1 ~ ~ EJ EJEJE] 1~~~~laaaa606aB8BBB8aB tl l'/\/l. '\\\\./'\ /. tj , t f51 tH H '-1 5,3l'll'/ II1.t ~S +,s 1'9,311~' Il'/11-1,' 1',51 ""' 11,+1 43,t ','1 ',t.11~3 (41 1 10 ""' !Js ".,' , ... : ... ',' _--,"';" : r' r' (' (r' r- Ilr'It,olIV 1_:"",' __ ,. "' ...... ' " _-~o I~t ",,"'_' ",,." ,-,,"',,i ,,/ _--"",,' " {{l'l,11 1 \ 1 \ \ 1 ~ __ -1,O ~5J ~_\ ~?(' ,,1( ,'1, .. -i,O l? 1f1\ ~~? \ -1~ _,,;, { 11 11 / 1 ~/ - _--:_.:''':'';' ilL J '1o .•,,''''''-,,~:' ,.. ~ B~B~~ill8 'H,,", U tmI u f! t,91 ~4-1 61 ,. ,'" 1 1 1 Mt""fA1I 95 1 ~ _ Wla~~ \ __ " 41" '" 1 ;' 1 Ivlla,tl , Il,9 1 ".0: ,'1 1 '.' f.l 8~8ôG3EJ[J~r;,:]r; tJ LJ~ ~'lfJ QI~'IIS.'II~' _I~ s,' _ ? TABLEAU PROFILS D HUMIDITE ACTUELLE XXXII DES SOLS DU TRANSECT III EN MILIEU DUNAIRE ]~a08~0~Ba~0B6BBBBa I!1M~~'1~ EJEJ EJ B 1 E3 8~1 tJ tJ tJ rJ EJ El EJ EJ B 6 6 B B 1E][]œD n. 1/1 MR~EJE]EJRf,o/l~r; li,'lIIIl,illll,1I 1',3 6,511g,tl 1,~III(,sll"fI18,ç 10 ~ f / 1 1 1 1 1 r o f' 1 1 1 e 1 1 1 1 1 1 ] l o n d '\. /\ 1 \ 1 1 \ r l' 1 f 1 1 1 1 1 1 1 .1 \. 1 1 1 1 1 1 1 \. \ . u L \ VEGETATION Relations humidité superficielle et de la position ses. La bordure hQrizons humides les profils de La merja de l'apport La grande les mesures directement bénéficient sécheresse d'eau. par rapport dunaire pendant étaient d'numidité est d'autant saturés au poids plus nette (23-24-25 et la merja Mars des types de sols d'humidité peu humifère comprise entre 0 et 10% par les sols: de haut et mi-versant des dunes grises(ll) à trace d'humus profond du sillon interdunaire -sablonneux peu argileux peu humifère teur à en fonction peu argileux de la première 1976). se trouvait -sablonneux bas de versant que (10 cm et 27 cm). horizons sec du sol, est constitué peu argileux ainsi que ces sols de Trois groupes de types de sols se distinguent groupe plus sous-dunaires. la saison humide alors dans les avec elle, bénéficiant il est probable ter- terro-rocheu- qui sont d'autant d'émergences de ce milieu de l' 11umidité des premiers Le premier en contact Locale~ent, ont été effectuées son maximum 16). Les formations une augmentation également Les sols hydromorphes -sableux introduit effectués, du type de formation (fig. des sols de bas de versant entrent transects plus sèches que les formations d'eau de la nappe. bas de versant des trois en fonction topographique sont nettement de profondeur qu'ils d'humidité qu'il y a des variations reuses profondes 55 - type de sols : Si l'on considère nous constatons DE LA RESERVE DE MEHDIA et sablonno-argileux dune consolidée (121) en profondeur dans la partie médiane de du sec- (1222), -sablonneux peu argileux profond (1223), -sablonneux peu àrgileux humifère -sablonneux peu argileux humifère, superficiel (23), de couleur rouge • Ces sols sont secs, ils atteignent permanent probablement Le deuxième comprend situé autour groupe fréquement (24) . le point de flétrissement de 5% d'humidité. de type de sols d'humidité comprise entre 10 et 20% les sols suivants: Sols superficiels solidée, des versants de texture sablonneux sablonno-argileux (21). 50ls superficiels de versant consolidé, de texture d'exposition Ouest de la première peu argilo-limoneux d'exposition sablonneux peu humifère Est du premier peu argilo-humifère (22) système dune con- à humo- dunaire M. ATBIB 56 - Sols superficiels dunaire de versants consolidé, des expositions de texture Ouest du deuxième humo-sablonnet.œ peu argileuse système à sablonneœe peu argilo-limonel1se'(23) . Ces sols sont peu homides. Le troisième groupe de type de sols d'humidité est constitué par les sols de bas de versant au Sud-Ouest; de texture mifère Ces sols sont moyennement Cette différence liée aux différences pérméabilités. de la première humo-sablonno-argileuse à horizon argilo sablonno-limoneux comprise entre 20% et 30% dune consolidée et sablonno-argilerse peu hu- en profondeur.(I.2.2.1). humides. d'humidité entre ces trois groupes est probablement de capacité de rétention de ces types de sols et leurs Les sols profonds sans horizon argileux, neux de bas de versant et des sommets de dunes sableux sont plus ou sablon- secs que les sols à mi -versant. Les variations faible teneur de profondeur en argile et à faible perméables expliqueraient capacité • Les sols superficiels porosité une plus grande réservoir tation semblent d'humidité probablement, de ces sols très leur humidité moins à stratification pérméables relative des sols se situant pas tous les végétaux. des thérophytes hautes comme Ouest aux vents En effet, elle correspond profondeur est importante eau. Ainsi si nous considérons il apparait végétaux que: ainsi la légère venant ligneux horizons un augmen- de l'océan à la zone d'enracinement bas. Pour c'est dans ceux-ci l'humidité bénéficient ne concerne les espèces des ligneux bas d'humidité puisque et ont occultes. pour les deux premiers la majorité constituer des dunes consolidées de condensations et de quelques malgré sur ces grès. de mi-versant considérée terro- entre-croisée, Ceci expliquerait de l'effet de l'exposition L'humidité légère- que les sables meubles Ils pourraient pour la végétation. être à l'origine des profils, et de rétension. Les sols superficiels neuses et leur de" rétention . ~alcaire capacité d'humidité qUI peuvent la sécheresse sur grès devraient à encroutement leur grande bien et sablonneux à l'assise gréseuse. En effet, les grès de la formation ffientélevée, rocheuse, des sols sableux qu'ils lig- des horizons s'alimentent de en des types de sols sur l'ensemble VEGETATION Les sols sableux saolonneux profonds profonds, ment permanent. font partie Ouest aux vents liées observées à la proximité la berge dans ce groupe horizons sur grès dunaires du fait de l'exposition occultes. plus humides de l'effet de couloir. sont probablement richesse en matière argileux en profondeur de la nappe de même que les sols sableux au Sud-Ouest Les également organique. bénéficient de des bas de versant de Ouest de la merja. APPORT D'HUMIDITE La dépression PAR LES PRECIPITATIONS occupée par la merja elle joue un rôle de couloir viennent ditions vraies, de précipitations climatique à la plus ou moins importante Les sols sablonneux du sommet de la deuxiè- dune sont relativement du fait du phénomène différences de point de flétrisse- probablement supplémentaire Les sols de la première faibles aux rendzines et bénéficient d'un apport qu'au Nord-Lst, superficiels secs que les du même groupe. assimilés sont peu humides 57 sont aussi tous en dessous les sols rouges Les sols superficiels lapiazés de haut et mi-versant ils sont presque De même lue dune consolidée DE LA RESERVE DE MEHDIA buter contre d'humidité les versants lards qui se forment au-dessus Cet air humide té Sud-Ouest Nord-Est de l'élargissement au Sud-Ouest, et les brouillards j provoquant Ouest, qui des con- des masses est encore dune consoli- accentuée par les brouil- d'eau et qui profitent et ces brouillards voient Sud de la première aux berges dont le déplacement leurs effets diminuer vers le Nord-Est est oriendu fait de la dépression. En conclusion, il y a donc deux types de gradients fonction de la position fonction des types de sols. Ces gradients topographique concernent gradient de versants, Le deuxième d'exposition Cette humidité de la merja. les hauts sur l'océan l'air humide à l'extrémité est très net du Peuplier. Le premier est ouverte plus grande. Ce phénomène dée, au-dessus canalisant OCCULTES en plus des différences uniquem~nt d'humidité illustre d'numidité les versants décroissante l'éloignement en d'humidité entourant en la merJa. à partir de la merja vers de la nappe. gradient d'humidité déCToissante Est est dû à ce phéno~ène climatique particulier du Sud-Ouest et ne concerne vers le Nord- que le ver- M. ATBIB 58 sant d'exposition Il apparaît bénéficient première Ouest de la première dune consolidée. donc que les sols de bas de versant de l'apport de la nappe. dune consolidée sect l qu'au Nord-Est Les sols de hauts sont plus humides au niveau de bordure et mi-versant au Sud-Ouest du transect de la merJa au niveau de la du tran- III. Ceci pour un même type de sol. FACTEUR ECLAIREMENT Le facteur lumière intervient leur, par l'ensoleillement dans la photosynthèse détermination dont haute et le développement phytoécologique l'exposition ligneux sont directement à les espèces exposées au soleil dahs la végétales. distinguer différentes différent. d'espèces Il intervient La st~ate héliophiles. de découvert: et les espèces positions ligneuse Dans la strate de à dire celles qUl c'est qui se trouvent sous le des ligneux hauts. Pour les herbacées, des ligneux espèces hauts, Ce facteur thérophytes Nous espèces durant lumière avons pris du transect que ce facteur gétaux, des ligneux sous le couvert bas, et enfin les au soleil héliophiles surtout pour distinguer des espèces sciaphiles ces caractères parmi les et nitratophiles. pour l'ensemble des 1. et que c'est mination a été envisagé le soin de marquer lumière les et sciaphiles, sous le couvert les espèces une partie de la journée. des relevés végétales. également et des vides qui sont', soi t bien exposées les espèces L'analyse on distingue les espèces des découverts ou partiellement, nautés conduit constituée bas, on distingue couvert des formations de cha- ainsi que par son rôle des espèces. et le degré d'insolation est généralement par l'apport et la durée d'insolation de la structure L'analyse sur la végétation, du premier intervient le facteur Nous mettrons et et leur traitement dans la détermination prépondérant en évidence latrs' relations de ces derniers. transect dans des groupements la répartition les groupes a montré d'espèces avec les groupements, vé- des commu~ héliophi- lors de la déter- METHODES ÉCHANTILLONNAGE D'ETUDE DE LA VEGETATION DE LA VÉGÉTATION Une première phase de reconnaissance la flore de la zone de Mehdia. de la végétation nées par un ensemble CARTOGRAPHIE et la structure de facteurs 1/5000 était nécessaire le milieu de sa m1se (carte hors l'ensemble souligner dunaire, seule des conditions la végétation espèces de morphologies délimitée entièrement vivaces qui sont condition- u~e cartographie vivace même dans l'ordre homogènes. végétal; Toutefois, aussi de l'homogénéité et il faut comme une adaptation. les parcelles qui sont soit d'ordre formation en- leur existence, Elle met en évidence à l'intérieur végétale, d'une même de leur recouvrement ou les structu- ou dûes aux formation. physionomique, par une liste f10ristique d'im~ortance au en consi- dans leurs extrêmes, et à_cartographier de type de et caractérisée a été prise dans le paysage avec le milieu. du tapis végétal, en fonction précise de 1.S. N° 4, 1979-80). qui, pour toute du milieu, spécifiques d'un secteur sont dans un état indéterminable vivaces à délimiter ral, dans le cas d'un changement explorée en réserve, physionomiquement physionomiques Chaque parcelle, gui- à priori. an~ue1 peut être considéré consiste de végétation différences fût, en fait, l'état de la végétation ainsi qu'un rôle secondaire que le caractère hétérogénéités de la végétation ou en état d'équilibre Cette méthode surfaces (été). texte dans Bulletin suite, parce que ce sont les espèces se sont adaptées plus tard de la végétation parce que 1esthérophytes en été et ne jouent subissent partiellement ayant pour but l'inventaire peu ou pas connus et de fixer 1200 ha environ à l'instant D'abord de connaître DE LA VEGETATION Afin de caractériser dération. phase, a débuté de l'échantillonnage dée par la physionomie Dans Une deuxième et sa cartographie, La réalisation a permis est comprenant les et par l'espèce dominante. L'espèce parcelle. dominante est aussi C'est elle qui contribue tion en dominant les autres espèces l'espèce la plus abondante le plus à l'aspect par sa physionomie. également de la parcelle Généralement, dans la de végétaelle est M. ATBIB 60 aussi l'espèce in DAGET dont le taux de recouvrement UES (fig. TRANSECTS Elle a été appliquée et les groupes l'intérieur structure paraît dont celles-ci Les relevés à transect réduit de la parcelle surface aussi qui varie entre fonction ces unités, espèce espèce d'autres caractériser espèces limitation homogènes espèce de la région aus- et la manl- aux autres. le long de Sur une surface l'étendue supérieuhomoeène d'échantillonnage peut atteindre homogène. ~ la Il a été tenu COTIlpte des éléments de végétation de végétation d'inventorier qui homogènes. dominante occupant du territoire. vivaces, effectué de délimiter le milieu. de végé- liste floristique des parcelles, a permis en et de définir A l'intérieur de sont effectués en fonction de la deuxième floristiques, définissant ainsi des varian- physionomiques et donnent 274 parcelles par leur Le regroupement de végétation Ces unités aux espèces Il donne a été effectué, caractérisées regroupements le milieu vivaces a permis au sein des listes tes de ces unités. la au moins de végétation dominante. physionomiques dominante un relevé La surface du secteur de la première les unités végétales. aussi à DE LA V~GËTATION physionomiqueülent et la première et respecte sur des surfaces à la structure des parcelles La cartographie végétaux il réunit sur le terrain. végétales cas, de la distinction en fait du secteur, 5 m2 et 400 m2 selon traver~ée, physionomique. ËTUDE PHYSIONOMIQUE tation se présente des variations de végétation variés vnt été effectués totale de la parcelle participent les groupements les unes par rapport de végétation dans certains 14) écologique des biocénoses s'ordonnent en fonction tout changement 13, les biotopes telle qu'elle l'aire minimale, 12, comme un condensé si une image de la diversité re 1967; du milieu. d'un périmètre des milieux Il, dans le but de déterminer écologiques Le transect chaque (U,tIEE, et aIl., 1974). fY1ETHODE ère est le plus élevé et leur variantes la répartition L'inconvénient et dans spatiale de des principales de cette méthode le fait qu:une même permettent réside dans sa unité physionomique VEGETATION peut regrouper de l'espèce des parcelles dominante LES GROUPEMENTS l NTRODUCTI physionomiquement peut varier été très discutées relatives ainsi lieu à la distinction floristique les ensembles semblables, végétal". on arrive l'association nelles fondamentale "(BRAUN-BLANQUET, Il définit floristique l'association groupement végétal espèces constituantes l'aire minimale, antes, l'ensemble abstraite végétal de végétation, par la conduite de végétation forêts qu~ ... etc). ressortir et de physionomie identiques de classer ou très le "chaos ainsi conçue est des conditions analytiques la dominance, et que les caractères station- quand car elle nécessite à synthétiques une analyse d'un des princi- sont en partiespèces biologique". la définition précise principaux la sociabilité des principales le spectre d'une méthodologie à de composition 1974). que "les caractères être prudent végétaux répondant le degré de présence à végétaux fait mieux de la végétation déterminée des caractéristiques, obligent a de 1952). sont l'abondance, culier considérations abstraite 1968; bien définies. de groupe permettant (in DAGET et all., (1956) précise landes, floristique comme "des ensembles et de physionomique bien définies" SAUVAGE au concept groupements stationnelles des parcelles et all., du tapis végétal végétaux de composition à des conditions "si on réunit L'unité des groupements de végétaux répondant 11 ajoute; pales attentive (prairies, ont .••). apparente de certains végétaux, (FLAtlAUT, 1910; 1956; 00DRON et all., 1974; "la diversité et particulière- et groupements ces notions 1952; SAUVAGE, par leur aspect physionomique détenminée de 25 à 100 %. à l'autre aux associations i973; DAGET BRAUN-BLANQUET, tout temps donné L'étude dont le recouvrement et phytosociologique, dans le but de clarifier 1969; CUINOCHET, frappent d'une parcelle phytogéographique E~lEERGER, i930; BRAUN-BLANQUET, 0'après homogènes ON les définitions GOUNOT, 61 VÉGETAUX La nomenclature ment, DE LA RESERVE DE MEHDIA constitu- Toutes ces de cette unité détaillée et homogène, du milieu tenant compte M. ATBIB 62 et de tous les caractères analytiques sement de l'association à la définition synthétiques permettant et des unités l'aboutis- qui lui sont inféri- JI eures. Le but de notre la définition marocain, Mehdia qu'au travail des associations mais plutôt à l'instant du milieu la végétation de la mise en réserve; une unité phytosociologique caractéristiques Nous rejoignons orienté ou du littoral biologique il n'est pas inutile végétal sur de de préciser, sera employé pour dont le rang exact ne sera pas précisé, de donner des résultats définitifs relatifs aux et diffétencielles. ainsi, qu~ "le terme de groupement peut ou veut préciser dunaire de la réserve le terme de groupement du fait de l'impossibilité espèces pas été, dès le départ, végétales de décrire cours de ce travail, désigner n'ayant par là l'idée de GUINOCHET est employé, en phytosociologie, la place d'un ensemble Il est en effet démontré qu'à chaque (1938, 1973) pour de relevfs groupement lorsque l'on ne dans cette hiérarchie correspond un type de milieu et réciproquement". A l'intérieur des groupements ainsi définis tique des relevés, nous avons distingué l'espèce du point dominante Chaque espèce du point nETERMINATION litude floristique relevés permuter relevés transects. (espèces) qui Se ressemblent qui ont une répartition lages les groupements La deuxième et la comparaison en fonction de la deuxième VEGETAUX et la physionomie. les lignes par de vue recouvrement. des groupements des différents floris- des faciès qui sont caractérisés en variantes DES GROUPEMENTS La détermination la similitude de vue physionomique. faciès est subdivisé dominante selon a été basée Trois méthodes La méthode et les colones le plus, permet similaire; essentiellement sur la simj ont été essayées des tableaux, (relevés) qui consiste afin de grouper ainsi de déterminer et par la combinaison sur les à les les espèces de ces deux assemb- végétaux. méthode est basée des relevés également sur la similitude par le coefficient floristique, de sir.1ilitude calculé à par- VEGETATION tir de la formule de SORENSEN : aux relevés Arelevé et B A coefficient deCOI!llllunes similitude du B. nombre d'espèces Ps: 200 C Ps a C b a+b La comparaison de grouper 63 DE LA RESERVE DE MEHDIA des coefficients l~s relevés de similitude, ayant des coefficients pris deux à deux, élevés entre permet eux et faible avec les aut res. La méthode relevé des dendrites à celui avec lequel (in GOUNOT, 1969), qui consiste il a le coefficient à égaleraent été t:;,,'ayée.Cette méthode permet de similitude également à joindre le plus chaque élevé, l'ordination des re- levés. Par toutes alors ces méthodes à déceler on arrive les discontinuités ainsi à classer floristiques bien les relevés. tranchées Il reste ~ans les tab- des groupes de rele- leaux obtenus. Ces discontinuités vés &ux(:uels certaines Ces groupes floristiques espèces de relevés permettent apparaissent ainsi obtenus d'isoler nettement permettent plus ou moins de définir liées. les groupe- ,."entsvégétaux. ~es espèces les autres ayant une fréquence groupes élevée dans un groupe sont norrnnéescaractéristiques et faible du groupement dans (GUINOCHET, 1-973) • LES GROUPES INDICATEURS ÉCOLOGIQUES La "loi du minimum" (LIEBIG, 1840; in DAJOZ, laquelle repose iwn Oi! la définition D'ESPECE lément dont la concentration de laquelle aux facteurs les synthèses écologiques constitue la base sur dü groupe écologique. HWI CATRI CE ET GROUPE :>, Lon la loi du minimum; {971) ECOLOGIqUE la croissance des végétaux est limitée est inférieure à une valeur minimum ne peuvent plus se faire. L'extension fait que l' ln peut considérer par l'é- en dessous de cette un facteur loi écologique M, ATBIB 64 comme facteur critique, vivant limitant ou bien présente rance entre s'il excède lesquelles ayant au dessous tolérable. des caractères exigences d'espèces écologique écologiques est constitué de tolé7 1971). précises par des facteurs permetécologi- indicatrices". ainsi vivant chaque être dŒ limites (DAJOZ, d"'éspèces revient d'un minimum Ainsi, écologiques caractérisés écologique d'un ensemble un groupe écologique sont qualifiées d'un groupe écologique En définitive certaines des milieux Ces espèces La définition maximum s~ situe son optimum donc de reconnaître fication le niveau qui auraient ques déterminés. est absent ou réduit à vis des divers facteurs écologiques vis Les espèces traient lorsqu'il à rechercher la signi- dans un même territoire. par un ensemble d'espèces communs. 1 CONSTITUTION DES Les facteurs, définis pour ainsi espèces, des profils pour chaque d'espèces les groupes corrigées écologiques de ces groupes statistiques ayant été et des espèces des espèces dans Le faible nombre de a .limité nos possibilités au sens de GOUNOT r.,entde l'espèce, L'analyse par classes la présence permet (1969). ou l'absence de faire apparaître de la distribution de facteur, est donc basée indicatrice ~June des des fréquences inconnus en raison à priori. sur la présence- nous avons pris en considération car une es'pèce présente de on obtient n'a pû être réalisée par états de facteurs, unifactoriels Toutefois n'a pas la même valeur selon des m~me états d'un facteur; de l'échantillonnage des espèces. rare. écologiques. classe de facteur, unifactoriels. La ci. i.:erminationdes groupes ce mais écologiques de la répartition écologiques caractéristiques des espèces de l'inégalité absence des espèces, UNIFACTORIELS La comparaison groupes des groupes ou profils la'définition à des groupes GROUPES chaque la recherche états de facteurs utilisés ECOLOGIQUES dans la répartition se fait par la comparaison les différents d'aboutir "INDICATEURS" prédominants au préalable, indicatrices relevés GROUPES le recouvre- dans un seul relevé mais abondante autre espèce de même degré de présen- VEGETATION DE LA RESERVE DE MEHDIA Ces deux espèces ne tient indique des conditions d'en GROUPES tenir compte 1975) permet "domaine écologique" de nommer localement d'où factoriels. pes indicateurs "groupes différent ayant enfin de vérifier celle-ci les nous avons indicateurs provisoires". donne une idée sur l'affi- ce qui nous a permis multifactoriels de groupement groupe comme (J.J. CORRE, plurifactoriels. pu réaliser et leur détermination les espèces, provisoires caractéristiques dans le même entre obtenus les des facteurs. ainsi par des espèces Il s'agit N'ayant alors de réunir écologiques" des groupes sont constitués entre espèces. les groupes il s'agit des "rormules (GOUNOT 1969). des gronpements nité sociologique par facteur; la constitution plurifactoriels coenologiques L'etude en séparant qui pouvaient de corriger les espèces se retrouver et qui sont en fait non liées entre les grou- exclusives ensemble elles. DES GROUPEME~TS L'écologie du groupernent est définie tions et résultats des groupements pement; si l'on du recouvrement des groupes vis à vis de l'ensemble par la méthode de faciliter Ces groupes ECOLOGIE favorables dans la constitution qui ont une même réaction affinités l'importance de développement ayant été testées La comparaison convenu de milieu Cependant en considération PLURIFACTORIELS Les espèces le même pas pû être prises compte que de leur fréquence. la nécessité espèces n'auraient 65 obtenus. joue un grand particulièrement En définitive des "domaines des groupes L'amplitude lorsque l'écologie écologiques" indicateurs à partir écologique de llensemble des espèces rôle dans la définition ces espèces du groupement des espèces plurifactoriels forment des observa- caractéristiques de l'écologie du grou- des faciès. est déterminée qui le constituent, par la superposition ou par l'écologie qui le caractérisent. ETUDE DE LA VEGETj~T 1ON DU MI LI EU DUNAI RE INTRODUCTION Deux types de végétations tion des dunes vives moins dense est constituée localisée jusque cette zone littorale: par une formation sur les dunes vives. lexe herbacées-ligneux s'étend caractérisent Plus en arrière, hauts-- ligneux bas occupe sur les dunes ves n'd pas fait l'objet anciennes herbacée d'une étude aprlofondie. se refère dans la suite du texte, a l'ensemble simple plus ou une formation des dunes plus consolidées. la végéta- fixées La végétation et des dunes v~- Le terme de milieu des dunes grises comp- dunaire et consolidées de la zone. LA VÉGÉT AT 1ON DES Le cordon sement à Acacia cyanophylla, conservée Sebou. vers herbacée, couvre à et les dunes aux successions typiques en France, mer l'intérieur; vers dûe complexe l'Est couvrant résiduelle du littoral Algérie naturelle est rare, elle près de l'embouchure qui occupe l'ensemble d'abord des dunes vives observées et Tunisie. du Elle cède le reste des de dunes grises L'absence ressemble beaucoup dans la région méditerranéenne, Une zonation une zone dépourvue des marées du vent et des vagues. est probablement la région pour sa faculté consolidées. dant à la zone de balancement l'effet par un reboi- très claire puis de plus en plus dense une formation naturelle notamment dans Nord de Mehdia, d'abord et se pro~onge cette végétation introduite occupé ces dunes de sables plus ou moins mobiles. l'intérieur dunes blanches vers XXXIII) le sable. La végétation que dans la partie l'intérieur mellahiennes (Tableau espèce à fixer Une formation la place vers VI VES des dunes vives est dans sa quasi-totalité et ses possibilités n'est DUNES s'observe à partir de la de toute végétation où le substrat correspon- est très mobile de toute végétation sous dans cette zone à l'action combinée du vent et de la salinité de la nappe ou de l'eau de mer. Une première ques centimètres ceinture de végétation de hauteur, marque jelmais atte1nte une zone de microdunes par les marées. de quel- Cette végétation TABLEAU La Vegétation . 1 1 + :32 3 4 .5 + + 4 Espfces Zone 2 Zone Zone Zone ~ XXXIII des dunes V1ves 1 + + 1. 1 ++ 2 o+ + :43r M. ATBIB 68 clairesemée, constituée fort qui pousse le sable. Les quelques Euphorbia peplis, mégarides (microdunes) Salsola Une deuxième s'élevant par des espèces kalii, Cette parallèle (quelques rampants et Agropyrum au dessus juncewi. marquent littorea, Eryngium maritimum, philetum les quelques - Groupement espèces (AmmophileteaJ: remplace au littoral - lentisque cependant, entre et on y recon- par Braun Blanquet les et de l'Ammo- junceum, Euphorbia Cakile maritima, peplis, Pancratium Medicago Eryngium litoralis maritimum, Ipomaea kalii à Ammophi la arenaria: Pancratium dense, arenaria, de la classe maritima, de végé- de dunes éle- arenaria mediterraneum (Anmophilion): Caractéristique Caractéristiques ceinture surface décrits Agropyrum (Ammophiletalia), Caractéristique Malcolmia mediterraneum. de l'ordre - Groupement observé. à la dans cette zone, on distingue Caractéristiques Salsola arena~ia 1952). Agropyretum de l'alliance avec et le passage à Ammophila de l'Agropyretum junceum: d'A.~ophila à Juniperus phoenicea observées Caractéristiques Ammophila contigues, stolonifera La troisième du littoral de l'association: stolonifera1, 1:11 pionniers Caractéristiques maritimum, touffes est très dégradée, (Braun-Blanquet, à Agropyrum d'Ipomaea sur une grande formation complexe d'associations arundinaceae sur des dunes peplis. s'étend pionnière les groupements caractéristiques des leur fixation. En outre nous y avons des dunes vives, Cette végétation (1952~ Parmi ma~itimum, dans. l'édification les plus élevées Euphorbia avec une formation naît encore Epyngium du vent à 50 cm), et formant un cor- centimètres (2 m) où l'oyat domine. Cette filaria. s'étale les dunes de végétation. en contact et dans du sol. Quelques ceinture vées observées: par l'abondance troisième tation herbacée les effets à la ligne de la côte. zone est caractérisée ses stolons subit intervenir dunes de végétation progressivement don continu espèces semblent et des petites ceinture pionnières. (Ammophi letUi.l.:zrundinaceaJ de l'association: de l'alliance Ammophila arenaria (AmmophilionJ: Malcolmia littorea, Cakile maritimum. sur le littoral languedocien. atlantique marocain le Convolvulus soldanella VEGETATION Caractéristiques kalii, ~pomaea de la classe du littoral. occupe (AmmophileteaJ: 69 E~ngiurn maritimum, Salsola stolonifera. Ces deux groupements niers DE LA RESERVE DE MEHDIA méritent En effet, leur appelation l'Agropyretum des sols squelettiques re et de structure bien d'apport particulaire s'avance éolien de groupements le plus vers constitués la mer, de sable qui en fait un substrat p10nil très calcai- très pauvre et très mobile~ Les faciès junceum à Eryngium n'çxiste un cordon qu'en de ce groupement touffes d~ dunes élevées, leux calcaires ~e groupement à traces GROUPEi·iENTS PIONNIERS les mêmes méditerranéen, vement junceum notamment à peine à l'~mmophiletum'caractérisé dédiaire marque constituées ce passage du vent. l'Agropyretum de ce littoral. à Saidia qui est située qui caractérise les micro- près de la mer. Le faciès est nettement dominant et passe par le faciès à Ammophila en cordon dunaire enSU1- MAROCAIN ~ progre1ssi- arenaria, sur des face à la mer. Une zone inter- où l'on observe Agropyrum arenaria. Vers l'intérieur, l'Ammophiletum se basœà ~etama qui passe progressivement monosperma sous l'effet il cède la place s'observent formées sur sur des sols sab- qui fait l'originalité groupements ngropyrum lui fait suite 4 m de hauteur, DU LITTOI~AL de ce groupement dunes plus élevées, atteindre phoenicea dunes et les dunes peu élevées Agropyrum L'Ammophiletum plus dense que le précédent, , VÉGÉTAUX sur le littoral pouvant à Juniperus Comme à Mehdia, localisées. d'.lumus, nais déjà moins mobiles est beaucoup te à la formation est le plus répandu, junceum cède la place associé à Ammophi la à une formation à la formation ligneu- à genévrier rouge. ADAPTATIONS ÉCOLOGIQUES ADAPTATION A LA SECHERESSE tes adaptations transpiration, VÉGÉTALES à l'aridité se manifestent DU MILIEU du milieu, contre par des réductions les pertes de l'appareil d'eau par évapovégétatif portant M. ATBIB 70 le plus souvent spyeux sur le limbe foliaire, (poils) ou réduit (Asparagus acutifoliuB L:1 proximité J à une écaille ou même celui-ci à ou une épine (Ephedra fragilis). inexistant subhumide, et cutinisé (Juniperus phoenicea), de la mer fait que dans cette l'étage bioclimatique est étroit zone, ',)ienque située il règne un mésoclimat dans particulièrement sec et désséchant. L'cvaporation accentuée capacité de rétention, hydrique défectueux milieu possèdent en eaux. la topographie, pour loutes favorisent végétatif, un bilan qui vivent dans afin de réduire entraînant l'implantation du système pileux ce les pertes celle du métabo- de ces espèces en milieu joue dans le même sens en réduisant (Andryala canariensis Caki le maPitima~ ainsi que chez var. 1-ntegrifolia). l'évapotranspiration les feuilles lacunaire entraînent en eau. Le développement ~hez à faible du substrat les espèces des adaptations de l'appareil lisme et du cycle vital, la nature tous ces facteurs les plantes. l'une ou l'autre Ces réductions déficitaire par les vents, sont grasses de celles-ci. ces espèces, et charnues Ce phénomene une anatomie analogue certains suj ets de car l-'eau s'accumule de succulence !1alcolmia littorea~ dans le parenchyme des feuilles à celle qui caractérise montre en général chez les xéro- phytes. ~eAPTATION VIS-A-VIS Les végétaux strat DU SUBSTRAT de ces zones qui tend à se déplacer eaux de ruissellement. ~n grande partie, - des racines Trois luttent sous l'effet dans le sens de la fixation très profondes et rhizomes (5 à 20 cm) luttant (Ipomoea stolom~fera~ - des raèines contre contre de l'érosion types d'adaptations fi2,ation du sable en profondeur - des stolons efficacement et puissantes la mobilité éolienne sont observés du sub- et par les et interviennent, du substrat: entraînant partiellement la (Eryngium mantimum) rampant en surface le déplacement ou à faible profondeur de la couche superficielle du sol de sable Cyperus kalliiJ très nombreuses, fasciculées fixent le sable à moyenne pro- VEGETATION fondeur, et luttent AgroPyrum junceum). efficacement Ces deux dernières substrat ETUDE et se trouvent PHYSIONOMIQUE L'étude consolidées milieu. de la deuxième LES UNITES contre DU MILIEU DUNAIRE du tapis végétal se présente espèce luttent l'erosion, des dunes. de définir unité contre au sommet physionomique a permis Chaque espèces DE LA RESERVE DE MEHDIA neuf unités des dunes DU MILIEU à Populus - Unité physionomique à Pistacia - Unité à Populus DUNAIRE alba alba lentiscus , à Rubus ulm&JoliuE, à~unipeY'us phoeniC>~(1 à Olea europea, à l'hillYY'eaangustifoUa. physionomique à Olea europaea à JunipeY'us phoenicea, à Ph;77y~a à Pistacia physionomique Variante Variante Variante Variante Variante Variante grises, physionomiques sous une ou plusieurs - Lnité physionomique Variante Variante Variante arenaria~ les remaniements N° 4, 1979-80) - Unité (Ammophila verticaux angustifolia, ientiscus à <Tum:peY'usphoenÙJea à Ole a eUY'opaea, ~ PhillYY'ea angustifolia~ à Clematis ciY'Y'hosa, à -,etama monospeY'ma, a PY'asiwn majus, à vhamaeY'ops humilis du et des dunes caractérisant variantes le en fonction dominante. PHYSIONOMIQUES Variante Variante Variante Variante Variante 71 (Carte h.t. Bull. 1.S., M. ATBIB 72 - Unité physionomique à Variante Variante Variante Variante ~ Retama monosperma pteridium à Variante espèces éparses, humiZis sans espèces arbustives à ThymeZea à Retama - Unité physiohomique et SoZanum lythroides monosperma et espèces à Tamarix gaZlica - Unité physionomique à Rubus ulmifolius En arrière formations A VEGETATION et Retama herbacées à Eryngium (IONESCO PHYSIONmnçUEr-1ENT constitués maritimum et oyat de structure DOt·lINANTE essentiellement (Ammophila complexe tel est le nom le plus utilisé ligneuse et SAUVAGE, Le terme de matorral littorale, par les arenaria) à Juniperus on pas- phoenicea divers ou moins c'est une forêt basse, est attribué spécifiques, (coupe, dans la description considérée de depuis 1964) comme matorral. pas 7 m de hauteur et par conséquent dunes plus éparses. monosperma. formation radants LIGNEUSE pionniers à des formations La junipéraie, n'excèdant NATURELLE des groupements se graduellement arbustives à Herbacées - Unité physionomique MILIEUX sodomaeum à Plantago coron opus et Vulpia sp. Variante LES humiLis à Retama monospe~a Variante Variante 1964 arbustives à Chamaerops - Unité physionomique cette aquiLinum, à Pistacia Zentiscus, à duniperus phoenicea, à SoZanum sodomaeum et Chamaerops aux formations de végétaux et dont le port et la taille soit artificiels, incendie, pâture). résultant Elle s'étend fixées et le sommet du deuxième sont soit naturels, de traitements entre système ligneux dég- les premières dunaire consolidé. VEGETATION Cette appellation physionomique de "Junipéraie" et floristique ser la dominance (Juniperus de cette formation phoenicea, du degré de recouvrement compte végétale, de la variété elle laisse suppo- par une combinaison Phillyrea angustifolia, sous différents de ces espèces, de faciès en relation 73 Ce qui n' E.:stpàs toujours elle est constituée Olea europaea) , se présentant d'une multitude ne rend pas bien du ,1wziperus phoenicea, A grande échelle, forestières DE LA RESERVE DE MEHDIA d'essences 2istacia types d'Jrrangement permettant le cas. ainsi lentiscus, en fonction l'individualisation avec les conditions stationnelles du mi lieu. Un deuxième type de végétation Retarr.aieou matorral basse bas à RetCima monosperma. assez hétérogène densité. de la région Elle s'étend quant à sa composition sur les bas de versant est constitué par la C'est une formation floristique, ligneuse sa taille et dans les sillons et sa interdu- nalres. Le terme de matorral la condition de bien préciser tion. Pour.1a perus junipéraie, phoenicea, Pistacia qui ne sous-entend plus juste. convient bien s'il s'agit de matorral l'appellation lentiscus, pas la dominance ~outefois, à la description de formation ûlea europaea, naturel Phillyrea de commodité, le lentiscus, DE LA JUNIPERAIE De nombreux auteurs ger, 1939, Jauvage, jadis occuper Be littorale DANS LE CADRE notamment i956, Ionesco, une grande partie méditer'ranéenne jadis beaucoup tantes: Mehdia Saïdia, Pour nente mixte à Juniperus angustifolia. PHYTOSOCIOLOGIQ.UE HISTORI,JUE Braun-Blanquet et René Maire 1964, estiment que la junipéraie de la bande littorale du Maroc. Quelques d'une extension angustifolia, nous utiliserons phoenicea, PLACE à Juni- serait dans ce qui va suivre pour la formation Phillyrea mixte des espèces, terme de junipéraie Pistacia ou de dégrada- littorale de l'une ou de l'autre et pour des raisons à de ces formations plus grande. atlantique peuplements Citons 1924, Emberdevait et la fran- subsistent, seulement témoins les pl~s impor- et Essaouira. Braun Blanquet et R. Haire des dunes nord-"arocaines (I924),"l'association entre Ceuta et Tetouan, terminale perma- et près de Kénitra, M. ATBIB 74 et des dunes souvent au algériennes Juniperus oxycedrus iour les environs "la phase terminale est surtout du Retametum communis Argania et peut être aussi, Juniperus ces mêmes des formations avait été envisagée; pas été précisée, localités cependant en brous sai lIe à en for~t ~ cn forêt ~ var. oleaster~ phorbia Asparagus Sphedra les contrées Haroc moyen ments les plus JunipeY'Us phoenicea Les formations des E. ~!olinier ilicis~ siliqua~ dont les caractéristiques Clematis ;yrtus communis~ de cette alliance à genévrier LU- cirrhosa~ Chamaerops hwnilis~ du (~uercion son aire va du hwni lis est l'un des élé- dans laquelle rouge du Maroc que du Quercion les formations peY'Us phoenicea~ Fistacia groupements qu'2n rouge dans l'"leo ceratonion~ que Chamaerops à JunipeY'Us phoenicea lentiscus~ et les intègre (1964), étudiant à l'intérieur dont nous remarquons que la retamaie de la junipéraie. Plus tard, du littoral de cette le secteur aussi bien des es- algérois, ,arélctéristiques IL:. media~ des Quercetèa de la junipéraie ques et considère contiennent ilicis. ?hillyrea à la classe des caractéristiques T. Ionesco en France de la région méditerranéenne; Il précise (1958) étudiant sur la présence définies. fragilis. sous-association cera implexa~ U'3 n'est pas cité. de l'Oleo ceratonion Zaphran stipularis~ chaudes à la Tunisie". frappants Ceratonia part, 1952 "l 'Oleo ceratonion est l'équivalent ~elon Braun Blanquet dans d'autres été décrites à genévrier à Junipel'u3 de ces deux associations, d'association que le Querçion sont: Olea europaea phoenicea~ leur climax (Ca:r.argue-presqu'île de:;iens). thermo-:~érophile dendroides~ vers la place rouge n'ont (1953 et 1958) classe des formations pèces associé déjà que et à prouver, d'une pàrt et du Retametum à genévrier très restreintes plus littorales ni leurs caractéristiques Les formations ilicis prédisaient est apte à être transormée ce qui reste à essayer de JunipeY'Us phoenicea Juniperus auteurs (Retama 1,)ebiiJconvertie et Nicotianaglauca~ l'évolution phoenicea alliance phoenicea phoenicea". Déjà celle de JuniperuB ssp. l',acrocarpa''. d'Essaouira Ricinus composée classe, Ephedra ilicis et la chamaeropaie sont: Juni- fragilis~ Loni- en se basant qui existent de, Sidi Taibi en fonction en fait la en Algérie. (tlaroc) définit des conditions des écologi- comme un stade de dégradation (1967), il aborde la dynamique des formations VEGETATION DE LA RESERVE DE MEHDIA littorales, torale définissant atlantique; l'Atlantique, Cette semi-aride surtout ceux, la série du genévrier constituée par un matorral et de type forêt dense vers série est localisée et subhumide calcaires. de dégradation, à Juniperus Stade ces formations à de dans les étages bioclimatiques au chêne-liège sur substrat sur substratum plus argileux. Parmi sili- les stanes DES UNITES climax, Si l'on observe de manière PHYSIONOMIQUES que cette répartition UNITES du rang phytosociologique caractères Bull. de DES ESrECES 1.S. N° 4) la répartition n'est nullement des espèces dominantes, le fait du hasard, mais on qu'- du milieu. PHYSIONOMIQUES essences ET AUTOECOLOGIE 1ère partie, attentivement elle obéit à certains précise, phoenicea. (carte h.t., Cinq espèces, matorral thérophytes. à Juniperus DOMINANTES s'aperçoit immédiat et lentisque~ iln'a été question ECOLOGIE au voisinage lit- l'intérieur. la place phoenicea - Stade à Oleastre part de la frange à hiver chaud et tempéré et sur terrains sous étages et lentisque climax il distingue: - Stade Nulle dense essentiellement Elle cèderait à l'oléastre rouge, 75 DE LIGNEUX forestières, HAUTS constituent les unités physionomiques ~hillyrea angustifolia~ et leurs variantes: Fopulus Juniperus 1. Populus alba~ Pistacia Olea europaea~ phoenicea. alba Cette espèce Se trouve ou ser.li-1,ermanentsjusqu'J du lentiscus~ généralement 2.000 m d'altitude; ,aroc est liée aux sols hygromorphes, ~ien, elle existe dans le long des cours d'eau permanents sa répartition rare dans l'étage tous les autres étaees dans l'ensemhle bioclimatique bioclimatiques, saha- aride, semi-aride, M. ATBIB 76 subhumide et humide hygrophiles (Ionesco, est localisée ~auvage, dans notre 1963). Lette espèce zone en bordure sant d'exposition Ouest de la première !ièrement dans cette zone, et bénéficient humides pe du fait (:e la proximité res possibles par leur texture des zones en bas de vers- Les sols sont particu- à faible profondeur et probablement dans cette zone. û'dilleurs, sont caractérisés de la merja dune consolidée. de la merja climax d'émergences d'une napsous-ëunai- ces sols sont les plus humides sablonno-argileuse et et argilo-sablonno-limo- • neuse en profondeur . 2. Pistacia lentiscus Cette espèce subhumide se rencontre et humide êlans les sous-étages ni trop humides, Elle supporte L'apparition l'approche secteur tisque du fond d'un ravin, se comporte siliceux le versant limoneux en profondeur. En définitive l'numidité édaphique (sols sableux suffisant. à hiver chaud Ouest en bas de versant en bordure de la première Le lentisque ou le len- se mêle au trouve un degré d'humidité en hum'dité de la et argilo-sablonno- qu'il des dunes grises), d'ex- dune consolidée ici comme une espèce la position-topographique, Exigeant édaphique, 1963). A Mehdia, profonds qui lui est favorable élevé édaphique calcaires se comporte zone, soit là où la nappe maintient hydrique sub-humide sur sols sablonno-argileux notre de rétention, ou calcaire. l'humidité ~auvage, est localisée d'exposition de bas de versant siliceux si le sol est argilo-limoneux, (Ionesco, sur sables le lentisque que l'oléastre. annonce Sud, sur des sols peu humides. en bas de ce versant dont la capacité et frais. semi-aride. à lentisque peuplier recherche le ~alcaire comme dans l'étage Est de la dune grise, dans son extrémité semi-aride, tempéré sableux, semi aride dans l'étage bioclimatique physionomique Elle occupe 2haud, au froid et à l'humidité dans l'étage si le sol est sableux position à hiver tous les types de sols, argileux, du lentisque L'unité merja. et résiste mieux se situant bioclimatiques 60 à 150. Elle se rencontre sous des climats ni trop froids, Indice xérothermique l'argile dans les étages ripicole et réalisée dans relativement soit sur les sols favorisent il devient un bilan abondant .sur des VEGETATION DE LA RESERVE DE MEHDlA sols relativement forme jamais humides, d'unité 3. OZea europaea hivers mieux que très plastique bioclimatique chaud et tempéré. elle fuit les climats (Ionesco et Sauvage sol, elle est fréquente Dans notre peu humides Les unités Ouest peu humide res que la filaria une espèce A Mehdia au genévrier l'unité physionomique diverses calcaires meubles qui la limite vers A l'~st, et mi-versants dans les stations fuir les sols sableux Ouest de la première mêlé que le lentis- ou argileux. calcai- sur grès consolidé. sont en grande de la deuxième et supporte partie localisées dune consolidée et sur les dune consolidée. au genévrier rouge sur les grès dunai- rouge sur les sables à la nature profonds. C'est du substrat. phoenicea elle occupe nes de sables marneux et semblent très pléstique,indifférente 4. Juniperus lonneux est mêlée de 40 à 3COO à la nature du est indifférente les sols superficiels est plus fréquement les sous-étar-es à à la sécheresse est plus fréquente à oléastre d'exposition L'oléastre continue humides, physionomiques sur les versants mi-versants cette espèce .1S elle se dans les fonds et trop humides, mieux Cette espèce et secs et préfère souvent et l 'humide, dans trop arides sur les terrai secteur, (rEre), d'un indice xérothermique et résiste 1963). et moyennement res profonds lentisque saharien Bénéficiant le froid que l'humidité répandue, du point de vue bioclimatique, dans le semi-ar:.(1f:,subhumide en plaine, secs où il ne var. oZeaster dans l'étage de ravins, et rare sur les sols relativement physionomique. c'est une espèce rencontre 77 elle occupe, d'exposition sur son versant profonds Juniperus positions phoenicea topographiques et secs. Elle entre les bords par taches discontinues, sur les premières en contact certains du- avec l'unité système et couvre dunaire hauts dune consolidée. Est et occupe interdunaire du deuxième est de loin la plus à de la merja. Ouest de la première d'exposition du sillon sants de l'ensemble à localement la majeure consolidé. de versants EJle se les sols sab- partie des ver- M. ATBIB 78 Juniperus phoenicea comme étant l'espèce fréquemment dans les conditions arborescente aux vents, s'avançant UNITES 1. Retama la plus xérophile des plus sèches le plus vers PHYSIONOMIQUES de de sécheresse élevée à indice xérothermique Essaouira) dans les étages sous-étages à hiver A Mehdia, également de la dépression. retrouvant et les cultures sèches calcaires et sur les sols superficiels la transition et la limite à l'Est. Retama sur sols sablonneux totalité entre lythroides profonds, en interdu- dans le sillon à la nature au centre du substrat, se sur les sols sablon- sur grès dunaires. la formation dunaire du sillon et secs. Localement indifférente aussi bien sur les sables ueux profonds dune consolidée à l'unité à Thymelaea C'est une espèce dans les 1963). le sommet de ce système ~rofonds elle cède la place 160 (Saldia,Iehdia, et subhumide Sauvage, du Nord au Sud, et la presque sur les sols sablonneux, interdunaire, (Ionesco, < x semi-aride, de la première et secs. Elle occupe 90 < à pério- et atlantique, à Retama monosperrna occupe la majeure l'unité physionomique continue méditerranéen bioclimatiques chaud et tempéré des bas de versant une bande marque BAS monosperrna sur le littoral Haire sur les sols secs profonds, DE LIGNEUX existe profonds Se trouvant la mer. Cette espèce partie de. toutes. se montre à faible capacité de rétention et également dans les zones très perméables, exposées à la nature du substrat, est indifférent L'unité à Retama à genévrier de phoenicie monosperrna est fréquent dans les stations et peu humides. 2. l'hymelaea lythroides L'unité à Thymelaea sion interdunaire peu acides. Cette espèce la sécheresse au Retama est strictement sur les sols rouges méditerranéens ques et les sols sableux bien lythroides semble fuire calcaires profonds. Thymelaea profonds, dans profonds les sols superficiels de ces sols sablenneux monosperrna sur ces mêmes localisée décalcarifiés moyennement lythroides et se mélange sols dans la dépression la dépres- basi- supporte fréquement interdunaire. VEGETATION 3. Rubus physionomique de la merja, est localisée même à Rubus ulmifolius dans le prolongement est str1ctement à de la merja. localisée en à Populus alba. Elle de l'unité sur les sols sablonno-argi1eux neux en profondeur, nappe 79 ulmifolius L'unité bordure DE LA RESERVE DE MEHDIA horizon moyennement humides et bénéficiant Cette espèce se mêle au lentisque argilo-sablonno-limode l'Ùumidité et au peuplier de la dans la zone. CONCLUS ION La répartition est dans des unités la majorité la répartition Les différences topographiques, tiques particuliers humides, les espèces alba et Rubus térise angustifolia également les milieux - l'oléJstre moins caractérise exigeant en humidité, - Juniperus phoenicea bien aJaptée - Thymelaea acides est moins uais - Retama peu humides. humideE les milieux et occupe caractérise on obtient les plus humides; que le lentisque et carac- ; peu humides, il est probablement plus résistant des espèces les milieux les plus les sols sablonneux aussi xérophile à la sécheresse; arborescentes secs; profonds peu que le genévrier de ,~ est plastique, Probablement rouge. expliquent les milieux calcifuge; monosperma que le genévrier décroissante moyennement exigeante moyennement et secs. Elle est probablement Phoenicie, milieux les milieux est la plus xérophile Zythroides clima- restreinte; il est d'ailleurs à la sécheresse, supérieurs en cau. caractérisent écologique caractérise Phillyrea des horizons Y.XXIV.) ulmifolius ils ont une amplitude sol: eau utili- à certains versants par ordre d'humidité (T. - le lentisque occultes) selon leurs exigences la liste suivante: - Populus d 'humidité du dominantes aux types de sols et aux phénomènes (précipitations des espèces Si on classe et donc des espèces des cas régie par le bilan hydrique sable par les végétaux. liés aux positions physionomiques, elle occupe les milieux elle est aussi résistante secs et les à la sécheresse TABLEAU , REPARTITION ti!Il''+ i i i DES PRINCIPALES 4" T ~ +++ 45.t, "vrniJ.;}c.' ~i + ~+ + +i .l, + + •• +-\"-+kc6-G+ .t, --\ .It .\.. '5 + ?l 4 t, i1"."tf-H ++ 4+ + ,l, +.. +H. T.....,ec.cf 4++ :Ii of, l~ ++ ~ -+ 10 ?, ++ + + Ii4 - ;; t. .t, ++ -1+•... + 4-~.t.A +\ '"~" ++ + .l.o 4.t. ++ (5 l. :t a-++ 3"15 ,++ '5 ~ "~.3 -+ :!l + 4"3~j>ance",f'o.+a.. + .3 .. .3 2/oÛ 4~ r++ ~ + + 3J :.t +3-\JiS++ 1.tI.tq-+~ -\ 3t 4" ,-+ .b ".\ ++ Z. 5'" + '"+ .t "+ I!. + -\ •• "+ toi 1. ++ .z, ~ + .!>q+~M + .l,. 53I~ .t" .I~ I~ .t 4(0 ~ + "++ +:Ii If. T 3~ i+ .t. 54-+ ~ 4.t, 1+c.iI~ ~ .t. + -3 +h+ +iii. '1 +~ " !l .t. ~ '1t3 515If,t,3-1.1. '+ .\ ll+ .t, 2, ++ 1 + ++ +i+++ 3B il10" 51+ '\f) "+ 1,l, -t,-\ 1.t, -\ +++ + s~.••.•.••• +++3+++ +'"'s+ 1+3 t+Lt + -1 3.L;\ "T 3 '" +++ +.2.4 .13 H -\ + "-\2,J + ++ f1++ + \134 3..,12,1 + i"'r-et.1LQ.. T + L "+3 ~+~'''ns •.n.t, ,..,id.L$lJil + +-+ + + + -1 (r) Â>h4~;O",nâïc. ++ 1.t "" -1 ••• 1.J •of.1 ''" .2.. ••fJ. 1+ o"1 MI TYpt!. .:le. S.o~ of of i sè.c.hc.s of 14 .2..3 1~ 1 XXXIV ESPECES ~ EN FONCTION DE L'HUMIDITE EDA PHIQUE ++ ~ (û>c1e..) UQS~ el' J.urn;J.i~c.' vo.f.onnt/(t. 1 Sfofio,., .iL SJ-".f,<>n .i S;J.e. ( s';' fW hum;dc. (10 1/ lO/.) À. 157. ) J.M)..ku,ce _ c:Jomi"o.•.•cc. --5 mo"thntmet.J hlJm; ~e. r_ 1110 ~r' I.j S'I) _ 3 .t.r _ 50 .t -1 S~o.liD/) ~c(puU'\t1"nUlt ~ + ,,(0 _ 1.' 5 - <5 LD +,t. VEGETATlON DYNAMIQUE distingue parmi - la Retamaie de même rejettent de ré~nération ct le Retama de souche, que durant du genévrier résistance pas le cas pour compagnes toutes La répartition sol, la dominance du Juniperus les unités des espèces, hydrique sous climat tition plus humides ce n'est probablement est liée au bilan dans les différentes stations à la sécheresse dunaire bioclimatique subhumide. du filaria hydrique est liée du à leurs du sol. est sec et manque souvent Il semble qui réagissent Ceci est particulièrement ue l'oléastre, espè- de Mehdia. pour les plantes semi-aride. des autres que en résulter comme vérifié qui recherchent d'eau, Si on par la réparles milieux les édaphiquement. Les unités ~ilieu végétales ce milieu défectueux du lentisque, phoenicea~ et à leur résistance avons vu combien il est probable le développement physionomiques que l'on 50i~ dans l'étage était et n'a cette possibilité zones du littoral, a favorisé des unités différentes un bilan phoenicea le lentis- à l'incendie plus résistants alors que le Juniperus de la.Junipéraie ces arborescentes bien L'oléastre, sa Jeunesse. la dégradation Nous rouge par semis est très à l'incendie. sont beaucoup S'il est vrai que dans certaines eXigences de la juniperaie: et la Chamaeropaie, que sa faible la filaria de dégradation à thérophyte. - un stad~ La difficulté les stades à oléastr~ et lentisque, - un stade ~ue, 81 LES UNITÉS PHYSIONOMIQUES IONESCO connue, DE LA RESERVE DE MEHDlA à filaria et à oléastre à lentisque, et sont climatiques, sont donc non issus de la dégradation ici dans des unités leur à Juniperus ploenicea. La concurrence probablement interspécifique qui s'exerce vis à vis de l'eau explique l'individualisation des unités dans les milieux à Retama monosperma ou Retamaie qui leur sont favorables. L'unité Certaines l'unité variantes à Juniperus est de loin la plus complexe. de cette unité ont été favorisées phoenicea; par la dégradation tel est le cas de la Retamaie du sommet de du M. ATBIB 82 premier système largeur de la route qui devait y passer, souches d'espèces on ne peut toute L'absence du Sud a~ Nord, d'ailleurs on retrouve qui se développent et à la les rejets bien localement. l'unité à Retama monosperma de documents prouvant cette dynamique est une espèce les découverts espèces et notamment comme de Cependant issue de la oblige Considérons d'abord dittons est un milieu argilo-limonneux) part ce même tus qui se porte a montré à se pro- dans végétal, autres vis espèces exigeantes du sillon interdunaire. envahit à 4 m. Ces con- Ceci montre i.:aispro- localement Sld a été reboisé autre (sable et à 1 'oléastre, à l'intérieur les deux zones on constate couvert nul. ?ar contre de thérophytes, qui s'exerce pas à s'implanter en Eucalyp- de ce reboisement phoenicea, que le sillon facteur le sillon. qui ont est effective- empêcherait de dernier sous l'Eucalyptus la Retamaie un faible est très dense, il y a donc là un phènomène à l'égard dans la Retamaie. de du semis de genévrier D'ailleurs cette le rou- concurren- à vis du genévrier gouge s'exerce de la même manière pour les (lentisque, en humidité Si l'un considère de bas de versant d'ailleurs filaria, oléastre) d'autant et qu'on est dans un milieu maintenant les variantes et qui longe la bordure sont favorables rouge), à l'incendie. de jeunes Juniperus rouge, et qu'un par la Retamaie. interspécifique ...,e qui n'arrive de régénération supérieure au filaria à son extrémité de hauteur. sinon presque sol est entièrement ce vitale TIl au genévrier 01 l'on compare concurrence 1 dans les autres de la couche meuble rouge, qui d'ailleurs de 322 individus entre 50 cm et de se développer couvert à Retama monosperma y est très importante, sillon surtout topographiques: très bien. Des observations l'existence favorable résistance positions au lentisque, pas au genévrier D'autre plus vite que toutes très sec. La profondeur sont défavorables Jablement atteint différentes l'unité très bien par semis rouge dont la difficulté de même que sa faible occupe faiblement beaucoup le genévrier La Retamaie Ce sillon qui se régènère et qui se développe semis est très connue lieux qui s~ prolonge avec précaution. La Retama .ent consolidé arborescentes considérer dégradation. noncer dunaire aux arbres quelques pieds de l'unité filaria, isolés ou coupés sont plus très sec. de la merja, (lentisque, plus qu'elles à Retama théoriquement oléastre monosperma ces mi- et même y sont observés, genévrier ce qui ren- VEGETATION force la thèse de stade de dégradation. plastique, phile, aussi xérophile favorisée une concurrente élimine toute La Retamaie par la dégradation, chance Le Retame que le genévrier imbattable et qui une fois installée avec son cortège d'une évolution floristique le traitement genévrier rouge. Retametum très Comme s'avère de graminées, des zones dégradées c'est un paraclimax. et Maire) est donc une espèce rouge peut être même plus xéro- peut être un stade de dégradation. tion de l'homme, 83 DE LA RESERVE DE MEHDIA vers peut favoriser ce qui leur climax. Il est irrévérsible le supposaient être sans l'ac- (Braun-Blanquet, l'évolution vers la forêt à CONCLUSION Le quotient pluviothermique à hiver tempéré. Cependant littoral, du milieu climat sélectionner pour se comme LES interviennent, élevée. les biotopes des espèces GROUPEr·1ENTS pour sur le hydrique et du sol remplace le à chaque espèce. et tout se pas- semi-aride. dominantes l'espèce le diagnostic VÉGÉTAUX des vents un déficit bilan hydrique propres dans le subhumide et l'action entrainant Le facteur dans tout le secteur, tère très important la zone de Mehdia du substrat si l'on était sous un climat La répartition hydrique la nature la topographie, une aridité classe illustre dominante les variations naturelle du bilan est donc un carac- phytoécologique. DU f'.'IILI EU DUNAI RE (Tableau XXXIX). 1 NTRODUCTI ON L'échantillonnage linsi, le transect (Printemps la nême Dn plus, l'~nfluence l (fig. Il) fin de la période la réalisation fût effectué a été réalisé 1975) alors que les transects année-en l'ensemble de la végétation pendant la période végétative pour il nous est apparu périodes. de végétation II et III le furent durant de l'échantillonnage des trois transects; à différentes l'été de les thérophytes. n'étant pas homogène utile d'essayer de ce fait ainsi que celle de la période de réalisation pour de voir de l'échan- M. ATBIB 84 tillonnage traités sur les résultats séparément, par des méthodes permettront tativité hauts malgré l'appréciation choisis VEGETAUX Le transect l traverse soit Il comprend vingt sionomie (ligneux-bas dominants). l a été réalisée des relevés ainsi réalisé soit à herbacées La détermination effectués existant sous le couvert des relevés des groupements des tableaux; à ligneux unités. selon la phy- dans les unités de découvert des ligneux correspondants. s'est révélé par la suite sur le terrain XXXV). dominantes. dans ces différentes des vides et des relevés de différencier selon la méthode (Tableau physionomiques des relevés nous du milieu. DUNAIRE soit par transect, et de la représen- à 167. Il a été distingué, s'élève Les espèces du fait de la difficulté de végétation. effectués sur la liste floristique L'échantillonnage ments DU fHLIEU unités de végétation, dominants, hauts ont été portés l ont été ainsi acquis de chaque méthode différentes sept relevés et les éléments effectués vis à vis de la diversité DU TRANSECT total des espèces à ligneux-hauts de relevés à ligneux bas dominants, dominants, transects (cf. ch. III). Les résultats de l'apport GROUPH1ENTS Le nombre Les différents le faible nombre différentes des transects recherchés. insuffisant les différents élé- (cf. ch. 3) du transect trois groupemen~furent ainsi distingués: - Le groupement à Juniperus phoenicea dont les espèces caractéristiques sont: "" Juniperus phoenicea" Pistacia Z.entiscus" PhiUyrea angustifol.ia" CZ.ematis cirrhosa" .ihamnus Z.ycioides" OZ.ea europaea" PhagnaZ.on saxatiZ.e. Ce groupement se présente sous trois faciès selon la première espèce dominante. - taciès vantes, à Juniperus en fonction Variante Variante - Faciès de la deuxième l[ui se présente dominante à PhiZ.Z.yreaangustifoZ.ia à Pistacia Z.entiscus à Pistacia Variante phoenicea" Z.entiscus à PhiZ.Z.yreaangustifoiia à pr.iUyrea angustifl.ia Variante à Pistacia Z.entiscus - Faciès du point sous les variantes sui- de vue recouvrement: VEGETATION - Le groupf'cent Re7.(J)iia monosperma, R 85 DE LA RESERVE DE MEHDlA caractérisé par: rr'etamamonospeY'l7/a,VuZpia genicuZata var. ,:-iZiata,.rifoZium scabrum, VuZpia aZopecuros var. siZvatica, Remaria hirsuta, ToZpis barbata, PZantago coronopus, TrifoZium tomentosum, TrifoZium arvense, TrifoZiunl angustifoZium, Carduus myriacanthus, Tuberaria guttata, LnthylZis hamosa, Erodium aethiopicum, Omithopus isthmocarpus. Ce groupement se présente sous les faciès - Faciès à Retama monospeY'l7/a Variante à VuZpia genicuZata siZvatica var. 2iZiata Variante à ThymeZea lythroides - }aciès à Vulpia geniculata var. ciliata vatica. à Popu"Zus alba, caractérisé - .Le groupement aquiZinum, Faciès - Faciè's Rubus risés par une grande qU1 sont absentes Ce dernier, mis et Vulpia alopecuros et Vulpia alopecuros par: Populus ulm1:foZius et se présente var. var. sil- aZba, Lteridium sous les faciès suivants: à PopuZus alba, à Pi.'~tacia1,rJntifJCUf'l Les groupements par l'absence suivants: à Ret~a monosperma partie des espèces du groupement la distinction strictement du groupement Ce groupement du couvert alba qui s'y trouvent sont bien caractérespectivement et à Juniperus phoenicea. bien que caractérisé de relevés et à Populus par 1% espèces citées, se voit affaibli sous le couvert dont l'etude aurait per- du couvert. serait caractérisé par: Parietaria mauritanica, Geranium robertianum, Geranium molZe, Mercurialis annuus, -Centhrantus calcitrapa, Sonchus tennerr-'""'TUs, Urtica membranacaea, 'Jera-ftium rotundifoZium, 'l'orilis nodosa, SÎley'ardiacY'7)cnsi8. LES GROUPEt~ENTS Ce transect V EGET AUX DU TRANS EeT comprend l'Eté 1976. On remarque que III espèces Le traitement transect aboutit quatorze relevés la pauvreté au lieu de 167, de ces relevés à la définition Il Dt! ~1I LI EU DlJ:'!i\I RE (Tableau XXXVI). qui ont été effectués de la liste floristique pour le premier groupement à distingués à partir des relevés du transect 1. Retama qui ne cOmprend transect. par la ~~mê méthode du groupement au début de que pour à Juniperus monospeY'l7/aqui sont identiques le prem1er phoenicea aux précédents et au groupements, M. ATBIB 86 à Juniperus Ainsi dans le groupement caractéristiques que dans le groupement Juniperus phoenicea, cirrhosa, .~hŒrrnuslycioides, Ce groupement Pistacia Pistacia phoenicea analogue lentiscus, du transect Phillyrea Olea europaea, se présente on retrouve les mêmes 1. Il s'agit angustifolia, de Clematis L'hagnalon saxati le. sous les fâCiès à Juniperus phoenicea et à lentiscus. Les seules différences des faciès observés comme observées la variante ~ésident dans les nouvelles à Olea europaea du faciès variantes à Juniperus phoenicea. Le groupement à Retama monosperma sect ~, avec l'apparition nouvetles variantes cependant de ses faciès. antes des faciès de ce groupement - Faciès est également 'analogue de nouveaux Ces nouveaux et de faciès vari- et les nouvelles sont: à Retama monosperma à LoZium multif/tJrum Variante à Chamaerops à Thymelaea Variante - faciès faciès de ce groupement à Retama monosperma Variante - Faciès à celui du ·tran- humilis lythroides à Vulpia alopecuros à Vulpia geniculata Variante Le groupement var. silvatica et Retama monosperma var. ciliata à Retama monospenna à Populus alba est inéxistant pu niveau de ce deuxième transect. LES GROUPEf1ENTS V EGETAUX DU TRANSECT Les seize re~vés de ce transect risés par le coefficient Ce coefficient à rapprocher de similitude permet d'ordonner ceux dont les coefficients 1 II DU MIll t~talisant EU DUNAIRE (Tableau XXXVI). 103 espèces ont été caracté- de SORENSEN. les relevés dans les tableaux de similitude de manière sont les plus élevés entre eux et f'aibles avec les autres. La matrice a été complétée juster des. coefficients par la méthode le classement de similitude des dendrites des relevés. ainsi obtenue (GOUNOT 1969) (tableau XXXVIII) qui a permis d'a- TABLEAU MATRICE XXXVI II DES COEFFICIENTS DES RELEVES ~.t ~t ~ll ~" 'i~ H t~ 5~ ,~ B ~,H - '1~, ---, '0 4~ 4\ ~~ ~q U ~~ 1+ -11 1~2. - G 43 liS 3~ ~1 -16 5-1 10 -if Llh 9-1 344D ,0 ~'b .t, 42. So Llb '5'6 3~ 3bq 41 41, .t'a 50 '5) -tb 30 liS 'i.t bO ~<6 tg b~ 1;)0 -1~ 35 43 ·H lfA 3t oU 5"1 41 46 b'\ 4(, ~5 5'0 31 5" ~b 4!: 4ll .tc, 5l 46 45 .u, 50 53 33 lj~ 41 .tif 35 51 4' 4l. 'S~ ~3 54 41 S~ b~ 5' <& liD 60 ~t ;~& S~ 6455 51.j Ij.'b -16 l'''''''''l l'''''''''l 83, r 1 DE SIMILITUDE DU TRANSECT r--'l ~16 l)~ 1 133 '51 ~D 155 1 11 'i~ -r-55 III 51l DE SORENSEN M. ATBIB 88 On aboutit ainsi à la définition Groupement à Juniperus Groupement à Retama monosperma Ces groupements cependant dans l'étude Jans variantes. raissent des groupements Ainsi, dans inférieur, du transect le faciès suivants: transects telle que celles avec définies 11. phoenicea~ à Pistacia DOUS avons observé lentiscus de nouvelles de ce groupement appa- suivantes: variante à Olea europaea variante à Juniperus le faciès à ceux des deux autres d'ordre à Juniperus les variantes Dans • variations le groupement végétaùx phoenicea sont identiques certaines des groupements phoenicea à Juniperus phoenicea apparait la variante à Clematis 7 C1/rrr10sa. Dans le groupement melaea lythroides faciès à Retama ~n outre, obtenus monosperma~ des tableaux la variante aboutit de chaque le faciès résultat transect du milieu à Thy- et dans des trois transects, que la somme des résul- à part. dunaire peuvent être défi- suit: - Groüpement à JuniperuB phoenicea, caractérisé par: ,Tv)'..ipGL'US phoenicea~ c!.a'opa,::,'-" lematis 1 se présente - laciès PistaC1:a Z.enÛscus, Phil..lyreaangustifolia~ Olea cirrhosa, Rhamnus lycioides~ L'hagnalon saxatile. sous les faciès et les variantes à Juniperus variante variante phoenicea à Phillyrea angustifolia à Pistacia lentiscus variante à Olea europaea variante à Clematis cirrhosa - iaciès à Pistacia lentiscus variante à Phillypea angustifolia variante à Olea europaea variante à Juniperus phoenicea - Faciès à Phillyrea angustifolia variante à Pistacia lentiscus le coronopus. des relevés au même végétaux dans var. silvatica à Plantago de l'ensemble les groupements s'ajoutent à Vulpia alopecuros par le traitement Ainsi, nls comme la variante le traitement par la méthode tats à Retama monosperma suivants: VEGETATION à Retama monospepma, Groupement DE LA RESERVE DE MEHDIA caractérisé 89 par: Retama monospe~a, VuZpia aZopecuPOs VQP. siZvatica, VuZpia genicuZata vap. ciZiata, :;"1'1:foZium scabPum. Hemiana hipsuta, ToZpis bQPbata, KoeZePia phZoeoides, Evax pygmaea, PQPonychia apgentea, LoZium muZtijZoPUm, Plantago coponopus, :l'PifoZiumangustifoZium, TPifoZium tomentosum, Tubepa1'1:aguttata, AnthyZZis hamosa, Epodium aethiopicum, ûpnithopus isthmocarpus, j'pifolium aPVense.· Ce groupement se présente sous les faciès - Faciès à Retama monospe~a variante à Vulpia geniculata S1: lvatica. suivants: vap. ciliata et Vulpia alopecupos vap. à ThymeZaea Zythpoides à Lolium multiflopum variante variante variante variante à Chœnaepops humilis à Plantago coponopus - Faciès à Vulpia geniculata ciliata et Vulpia alopecupos silvatica \1ariante à RetCl!"'a mono.<~pe~a - Facies à Ihi1melea L-i1thpoides variant c à lu7.p/rJ l.ll"oppaUrlj.~ 7)1J.f'. (Jz'lvaticaet Retama monosperma Enfin tanica à Populus alba et le groupement le groupement à Pa1'1:etapiamaupi- cui n'a pu ~tre précisé. LONCLUSIOI~ Le traitement des relevés ~ues statistiques simples, et les dendrites, aboutissent Elles permettent telle l'utilisation aux mêmes la réunion lant ainsi des discontinuités différents groupements L'impact le nombre de similitude des relevés floristiquement nécessaires semblables à la définition révédes d'échantillonnage récoltées et observées se fait nettement qui diminue un obstacle pour sentir du transect la détermination sur l au trandes grou- végétaux. Valeur représentative .es transects de variations végétaux du coefficient floristi- résultats. floristiques sect III. Ceci n'a pas constitué pements et par les méthodes végétaux. de la période d'espèces par les tableaux convenablement physionomiques occupant des transects: choisis suffisent le territoire. de manière à passer par le maximum à la détermination des groupements M. ATBIB 90 Les variations que groupement, observées permettent d'un transect d'illustrer à l'autre, les différentes qllp.11esces groupements se présentent, en fonction riations stationne11es, favorisant des conditions à l'intérieur de cha- physionomies probablement la dominance sous 1es- de fines vad'une" espèce sur les autres. RELATIONS GROUPEMENTS La définition groupement terminés, cation part, les relations où les conditions qu'elle d'autre des groupements du milieu son écologie détermine. écologique la répartition végétaux, relations aux différentes probables L'examen physionomiques qui puissent des différents montre . pond pas toujours qu'unie groupement dominant dominante peut faciés ••) de reconnaître de leurs faciès physionomiques là a donc une signifi- Il suffirait et vari- pour appréhender les entre ces deux entités. faciès des groupements cependant au même exister ont été dé- Les espèces végétal végétaux, unités permet (unité physionomique, qui le définit. groupements au sein du dominante, l'espèce le faciès d'un groupement des différents du faciès tels qu'ils distinguées. de végétation liée à l'espèce antes, par rapport part, leurs sont favorables; aux unités Ainsi d'une sur la base de l'espèce avec les unités physionomiques imprimer PHYSIONOMIQUES de l'unité physionomique végétal d'envisager VEGETAUX-~NITES végétaux et des unités l.iêmeunité physionomique végétal. Par exemple, ne corres- l'unité physiono- " ,,,iqueà pistacia lentiscus ~ement alba et au faciès à Populus correspond au faciès à Pistacia à Pistacia lentiscus lentiscus du grou- du groupement à Juni- tJerus phoenicea. Il est évident tographiés normal, que ces deux sous la même unité à Pistacia car les unités f1oristique. ou moins, faciès de groupements physionomiques La distinction éclairer lentiscus. des unités de ces unités ont été car- Ce qui est tout à fait n'ont pas été définies des variantes sur l'appartenance différents sur une base physionomiques peut, plus à tel ou tel groupement végétal. Lans le cas de l'exemple à lentisque faciés. renseigne Cependant, précédent, sur le groupement c'est l'ensemble la variante végétal de la liste à Populus alba de l'unité dont elle représente f10ristique l'un des de l'unité physio- VEGETATION DE LA RESERVE DE MEHDlA tiomique qui détermine le groupement. à lentisque située se trouve groupement à Populus milieu différent principales selon entre à travers espèces logique, entraîner une évolution est ainsi favorisé. d'espèces ou des sujets à Retama tres (Jupés, Lnfin monosperma (faciès l'espèce dominante, Ftre caractéristique plus ou moins LES GROUPES pas toujours l'etendue GROUPES chacun un Les deux zone limite éco- climax l'artificialisa- ou l'animal sensibles appartenant devient du milieu, à Juniperus C'est sujets dans certaines rouges l'uni té physionomique, qui peuvent et Joue cas des vieux comme celà se présente particulier. groupements, dominée, des genévriers peut étant élimi- à d'autres consti tuant et des oléas- phoenicea). peut ne pas le cas notamment très bien des former des faciès, écologique. large des espèces au même groupement de la répartition INDICATEURS identiques peuvent du milieu, Gelon qui les définissent; et ne suffisent d'un groupement donner l'amplimais elle pas pour végétal. ËCOLOGIQUES UNIFACTORIELS Ils correspondent bien défini par l'homme une idée sur les conditions plus ou moins ne correspondent déterminer en considérant donc que des unités physionomiques tude écologique à dans son optimum variante amplitude nettement dans cette monosperma~ de groupements Gu fait de leur grande l a été effectué. ûe dominante écologiques d'un groupement transgressives il s'dvère voisines, où l'on observe à Retama le qui dominera. soit d'une évolution à leurs limites différents: Elle correspond qui se trouvera Les espèces L'espèce-climax, de l'unité qui caractérisent s'affrontent La dégradation du milieu. le rôle de témoin espèces le transect peut être évoquée et sa dynamique. le développement unités laquelle et c'est lléspèce signification tion du milieu alors ces deux groupements ou qui est la plus plastique, Une autre nées, à Juniperus phoenicea. des deux groupements leurs éxigences; à Populus alba Cette variante entre deux faciès de groupements alba et celui une zone de transition 91 d'un aux groupes facteur d'espèces considéré. caractérisant La constitution un état de ces groupes (ou classe) SE f~t par M. ATBIB 92 la comparaison assemblés de la présence-absence par classe de facteur. a été considéré Les différents position D'ESPECES LIES A LA NATURE Dans les tableaux (Tableau sont récapitulés qui vont suivre, XXIX) dans les groupes des relevés des groupes types de sols distingués topographique précédent L'ensemble dans la détermination GROUPES des espèces transects unifactbriels. ET A LA TEXTURE en fonction dans le tableau les chiffres seront utilisés des trois de relevés DU SOL de la texture, de la XXIX). indiqués comme code pour dans le tableau les différents types de sols et de textures. l.Groupes indicateurs à amplitude écologique à PopuZus aZba Il est constitué par: GlWupe (1) ···· ··+·Il 24 22 1221 1223 23 121 1222 espèces/code Ce groupe profondeur caractérise (1221); sur la bordure Gltoupe localisés constituant profonds (2) du système dunaire ouljien en et ce groupe ne supportent pas les sols sableux à LoZium muUifZorum (II), superficiels en bas de versant et argilo-sablonneux (II). Il est constitué caires les sols sablonno-argileux Sud-\.JUestde la merja. Les espèces calcaires · · 21 sols restreinte. par des espèces et se retrouvent ou profonds: Ce groupe ne supportant fréquement (21,22,23,24, est constitué par : pas les sols sableux sur les sols sablonneux 121, 1221, 1222, 1223, cal- décalcarifiés 1221, Il). VEGETATION DE LA RESERVE DE MEHDlA ·· ··. ++ ++ + + + + ++ ++ Sols ++ ++ \ 222 \223 24 23 22 \2\ 122\+ + + Code 11 21 geniculata folium glomeratum opodium murale broussonetii Thymus . + + i++ · + + + 93 -------- --- ces M. ATBIB 94 2. Groupes indicateurs G~oupe (3) a Filago Ce groupe à large amplitude écologique gallica caractérise les Boh superficiels non rubéfiés, décalcarifiés, (21,22,23,24). Les espèces qui le constituent sont fréquentes aussi sur les ++++ + ++ + + ++ ++ 22 121 1222 1221 23 1223 + sols 24 sableux calcaires profonds des dunes grises. Il est constitué par : 21 Antirrhinum orontium ···II · ·.···· · · ·II· + +. + ++ . + ++ + + + 22 121 1221 24 23 1222 1223 ++ 1222, 1223) . + d'espèces + à+++ Parietaria mauritanica (4) Ce groupe ne 21 fréquente pas les sols sablonneux Par'ietaria mauri tanica e. Sols (121 , profonds VEGETATION Groupe GeraniwJ Smilax aspera Galium ;orisiense Bl~yonia dioica Tœnus corrunun is sablonneux à'espèces est constitué + + + + + + à horizon + + + + + ce groupe (1222, sont peu fréquentes + + + + + + .•. + + + sur les sols ]223). écologique à la nature du sol mais il ne supporte est indifférent argilo-sablonneux en profondeur (122]). Ce par: Sols· Espèces Bromus rigidus To~~lis nodosa F eiypnoi.s cretica vulpia genicula var.ciliata Retama monosperma Juniperus phoenicea Lobularia maritima Rumex bucephalophorus T~~folium campestre Anagalis arvensis KenthranthuB calcitrapa CarduuB myriacanthus Medicago litoralis Koeleria phleoides Plantago coronopus Vulpia alopecuros var.silvatica La(Ju.I·U;) + à très large anplitude pas les sols sablonneux Scleropoa + + + + + profonds Ce groupe d'espèces groupe + qui constituent peu argileux 3.-Groupe 95 (4): suite moUe Les espèces DE LA RESERVE DE MEHDIA spicata 2] 22 23 24 12] ]222 1223 + + + + + + + + + + + + + + + + + + '+ + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + Il + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + OL'U.tur; Plantago 1C'IapUB PhiUyrea angustifolia Diplotaxis catholica Ole a europaea Silene laxiflora Gaudinia fragi lis var. [jlabriglurrris Gaudinia fragi lis var. vi lLosa. + + + + + 1221 + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + M. ATBIB 96 + CharnaeT'OpS humi Z 1:S Remana hiY'suta + :ai,tCUScaY'ota ',('ospeY'mum pl:cY'1~oides Tx·ifol.iumscabY'um Son chus teneY'nmus + + + Eva:r pygmaea Asparagus aZbus Ononis ZaxifZoY'a TubeY'ana guttata VuZpia Zanata Rharnnus Zycioides ROY'deum murinum + + + + + + + AspaY'agus aphyZZus UY'ginea maY'itima Vicia sativa + + + + + LoefZingia baetica DactyZis gZomeY'ata + + BY'iza minoY' AsteY'olinum Zinum SteZZatum+ Ononis natnx + SatuY'eja calarnintha PY'asium majus Fedia caput-bovis Lotus aY'enaY'iuB + + + EuphoY'bia faZcata Ornithopus pinnatus KoeZena pubescens Medicago italica COY'oniZZa T'epanda AchYY'antes aspeY'a PoZycarpon tetY'aphyZZum PseudoY'Zaya PUmL:Za BisseY'uZa peZecinus + Seul le premier texture argileux + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + groupe peut être vraiment + + utilisé comme localisé indicateur de la sur sols sablonno- à horizon argileux en profondeur. des autres ~ui reste très voisine groupe + du sol, il est le seul qui est strictement L'ensemble groupes + + + + + + + + + + + + + + + d'espèces groupes en général semble d'un sol à l'autre, sont peu fréquents (2) à LoZium indifférent sur certains à la texture des sols, Toutefois, certains types de sols notamment muZtifZoY'um qui fuit les sols sableux calcaires le profonds. VEGETATION GROUPES INDICATEURS DE CALCAIRE La présence DE LA RESERVE DE MEHDIA de calcaire DE LA PRESENCE DANS LES PREMIERS 97 OU L' i\BSENCE HORIZONS dans le sol a été appréciée DU SOL grâce à la réaction à HCl 1/2 et à sa durée. Trois classes ont été ainsi distinguées: C'est espèces richesse G~upe Classe 0 = réaction nulle Classe l = réaction faible et de courte durée Classe 11= réaction forte et de longue durée. ainsi que l'étude a permis de la répartition de distinguer groupes d'èspèces indicateurs des de la du sol en calcaire. 11) à ThymeLaea réaction Lythrofdes Hcl l o Espèces ThymeLaea TrifoLium AmmochLoa caractérise (2) à 50Lanum Il est constitué IIl· Espècesréaction HCl AnthyLlis hamosa Anthoxantum odoratum Ornithopus isthmocarpus o l II + + + les sols d~calcarifiés. sodomaeum par les espèces réaction HCl L1~num Lavatera Ormenis strictum mixta cretica AnagaUis a1V~nS1~s Thymus brousRonetii Fp-dia Linaria cornucopieae multipunctata + spinosus Fumaria Dnex sp. + + +++ ++ Astragalus hamosus 0 réaction Hcl 0 Ce groupe II + + + Lythrofdes arvense . invoLucrata Ce groupe G~u.pe quatre des présences-absences l' caractérise suivantes: Espèces des sols décalcarifiés à très faiblement calcaires. M. ATBill 98 G~oupe (3) a Populus alba Il est constitué par des espèces Classe/Code + + Populus alba Rubus ulmifolius Ce groupe G~upe (4)a caractérise Veronica Il est constitué Espèces l caractérise + + groupes Silene sont indifférentes D'ESPECES o Code/Classes leaeta Agrostis semi vertici Uata . à les sols très faiblement fortement l II + + + calcaires. à la richesse du sol en calcaire. LIES AU DRAINAGE PAR LA VALEUR des quatre ni lE'speces + La répartition calcaires. par: o GROUPES n + + Lythrrum junceum ptePidium aquilinum + espèces Classe/Code les sols très faiblement Veronica pollita Campanula ePinus Les autres l o Espèces pollita Co~c!rlasses Ce groupe n l o Espèces suivantes: EXTERNE APPRECIE DE LA PENTE des espèces indicateurs par classes de drainage de pente externe a permis selon la distinction les classes suivants: Classe 1 = drainage externe nul Classe ",'" drainage Wovell Classe 2 = drainage externe lent Classe 4 = drainage externe rapide G~oupe (1) a Arnmochloa involucrata Il est constitué Espèces Classes Arnmochloa involucrata Filago par : gaUica Ce groupe + + 2 3 + + + + indique un drainage 2 ~ IEsp~ces/Classe Asparagus AnthyZUs externe nul acutifoZius hamosa à moyen. + + 3 + + 4 eces VEGETATION G~oupe 121 par: 2 3 +- + + + 4 Classes ________________ u ----- -- Ces deux 131 espèces à Lotus indiquent un drainage externe lent à moyeL arenarius Il est constitué par: . + + 43:2 Drainage/Clas. Bromus Bisserula rig1:dus peiecinus ] ~ 1 -- Ormem:s nn:xta ldnwn stY'1:ctum G~oupe 99 à Ormenis mixta Il est constitué Espèces DE LA RESERVE DE MEHDIA + Lspèces + + Drainage/CI?<. Ce groupe G~oupe 141 indiq~e un drainage Snn:Zax aspera à Il est constitué + · externe 3 4 + + + + lent à rapide. . · + + 2 creticaverti34Lavatera semi ïeronica poZZita espèces par les Agrostis 41 E -suivantes: Drainage/Clas. + cr;llata r ] 2 EspècesDrainage/Clas. Sim:lax aspeY'a Cœrrpanula êY'1:nus fWiaria Bp. J'an/us commun"s Ce groupe t0)Jèc.e indique des conditions .-iJ'Id..(c.a.vu..c.e de dftaÙlage exteftvte de drainage externe moyen à rapide. moyen Lmex spinos us (,el). GROUPES L'étude INDICATEURS des relations pes de stations selon DES CONDITIONS D'lUMIDITE sol-l1Umidité, a permis l'humidité éùaphique DU SOL la distinction (exprimée de trois ty- en ~ du poids sec du sol): M. ATBIB 100 l "~ation II : Station s~che (5 à 10 peu hur ide (JO III : Station moyennement L'étude de la répartition vés regroupés indicateurs Il~à GItOUPe. Populus Il caractérise les esp~ces %) des esp~ces d'humidité à (2'-' (présence-abse~~ce) dans les rel~- classes d' humiclité a permis de dist.:n~u~r stationnelle. alba les stations moyennement .Hmrid. II T III humides, et il est constitué Esp~ces/Cl;ls.Humid. + + Populus alba FtePidium aquilinum l II III + Rubus ulnifolius Lythrum junceum + 1 21 121 à Thymelaea lythrotdes Il est constitué Esp~ces/Clas.humid. par les espèces II l III Ornithopus Ornithopus caractérise les stations s~ches. xérophiles. 131 à Cotyledon Il est constitué Esp~ces/Classes Cotyledon ris Eryngium Pa Henis l pinosus + isthomocarpus+ II III . + Emex spinosus Ce groupe suivantes: Esp~ces/Clas.Humid. Tymelaea lythrotdes + Ammochloa involucrata+ Gltoupe. 30 >~). suivantes: Esp~ces/las Gltoupe. Gltoupe. à 2C humide selon les différentes cinq groupes %) Umbillicus-veneris par: d'humidité umbillicus-venetricuspidatum spinosa l II + + + III Ses espèces sont les plus par VEGE1ATION Ce groupe Gltoupe. (41 à caractérise ehmipepus Il caractérise · les stations phoenicea les stations Il est constitué DE LA RESERVE DE MEHDlA et Retama l l monospema peu humides par les espèces Ononis natrix Vicia sativa AsteroZinum Hordeum Briza steUatum lium minor rrrurinum Zinum- gZabSoZanum Limonium sodomaeum sinuatum Sonchus Antirrhinum Zanata tenerrirrrus orontium+ Satureja caZamintha + paronychia argentaea+ Rhamnus Gaudinia LoefZingia FiZago Jasminum Urginea Osyris majus rigZumis ZanceoZata maritima gaZZica Zycioides fragiZis fPUticans baetica Asparagus Evax Phagnalon Erodium DactyZis Fedia Ononis TrifoZium caput-bovis taxifZora aethiopicum gZomerata aZbus saxatiZe tomentosum+ Tuberaria Bromus VuZpiapygmaea genicuZata rigidus guttata + II III III Arrmi II ++++ +++ +++ var. Espèces/Clas. Espèces/Clas.humid. peu humides. + à sèches. suivantes: CarZina involucrata TrifoZium angustifo-+ + TrifoZium gZomeratum+ Asparagus aphyZZus 101 to2 M. · ciUata Calendula Linum strictum arvensis Anacyclus Bisseru:o pelecinus radiatu8 Asparagus Scolymus Linaria Campanula CCY'onilla multipunctata+ semi-verti-+ hispanicus acutifolius repanda erinus Chenopodium Trifolium Delphinium minima arvense peregrinum murale ... Agrostis Medicago Veronica pollita italica + + ++ tingitana+ + ++ suite Reichardia Fedia cOY'nucopieae (4): Groupe + G~oupe (5) a Parietaria Il est constitué ATBIB Astraga~lus homosus + mauritanica par les espèces suivantes: ll + + Lavatera cretica Geranium molle Tamus corrummis Sherardia arvensis II II IIIperegrina ++ + ++ ... + BY'yonia +dioica Smilax aspera Galium parisiense sp. Arisar>um vulgare IIII 1 Fumaria Espèces/Clas.Humid. Espèces/Humid.Clas. L'ensemble stationnelle; de ces espèces on les retrouve est indifférent des stations aux conditions sèches aux stations d'humidité moyennement humides. GROUPES Le degré LIES AU DEGRE D'ECLAIREMENT d'éclaire~ent correspond à l'insolation et à la quantité de VEGETATION DE LA RESERVE DE MEHDIA lumière reçue et à sa durée, d'~pprécier l'insolation Les espèces, u qU1 sont à l'o~bre philes relative ont été distinguées et permettent des espèces. dOUS le couvert d'autres de ces dernières. illes (li~es à la matière - Les espèces deux classes espèces de strate plus élevée; sont soit sciaphi1es soit nitrato- organique). de découvert et des vides qui sont plus ou moins héliophi- les. Ces deux caractères 1. L'analyse d'espèces des relevés ont été distingués de ce transect lors de la réalisation a permis de distinguer du transect trois groupes suivants: Gnou~~ (1): ~pè~~~ hétioptUl~~~on~tJ~ué~~pan l~ ~~pè~~~ d~ la ~tAat~ la plu~ él~vé~ et pan l~~ ~5pè~~~ de dé~ouv~nt ç~ d~~ v;d~~. Ligneux hauts: Populus alba, pistacia lentiscus, Olea europaea, Rnamnus lycioides. Phillyrea angustifolia, Juniperus phoenicea, :C.igneuxbas: Retama monosperma, Thymelea lythroides, .4sparaÇJ'<A.s albus, l'hymus broussonetii. Solanum sodomaeum, Chamaerops humilis, Berbo.-;ées: vulpia geniculata ssp. {j·eniculata var. c!iliata,/ulpia alopecuros ssp. fibrosa silvat:'Ja, Trilolium scabrum, Remaria hirsuta, Plantago coronopus, 'Pri-folium angustifolium, Koeleria phleoides, Urginea maritima, Tolpis barbata, Bromus rigidus, :::'vaxpygmaea, C'arduus myriacanthus, :,.'rifolium tomentosum,immi majus, uiplotaxis catholica,édicago litoralis, i~ilena laxiflora, .œphodelus microcarpus, ~nonis laxiflora, :,uberaria guttata, CoroniUa rependa, AnthyUis hamosa, .,edicago minima, Erodium aethiopicum, .l'ordeum murinum, Ononis natrix.J ~aronychia argentea, Omithopus isthmocarpus.J j:rifolium arvense, TrifoZium Cherleri.J Anthoxanthum odoratum, Jisserula pelecinus, Lolium multiflorum, Pseudodorlaya pumila, Linaria ~<A.ltipunctata, ierbascum sinuatum, Anacyclus radiatus, ~ilago gaUica, :edicago italica.J :'ulpia' lanata, Daucus carota, Carlina invo:"ucrata, Li:>onium sinuatum.J leflingia baetica. ~outes ces esp~ces se retrouvent à découvert ou dans les vides, ou constiiJar. tuent la strate la plus élevé·'; localeT!lent. Grcoupe(2): ~~pè~e~ tnéqu~nt~~~o~ le ~ouventd'autn~~ çApè~~~. On les retrouve contre: essentiellement sous le couvert de ligneux hauts, on ren- M. ATBIB 104 - Espèces vivaces pteridium aquiZinum, Rubus u"lmifoUus, C"lematis cirrhosa, Ephedra fraqiUs, Phagna"lon 9axati"le, Tamus communis, Jasminum fruticans~ Lonicera irrrp"lexa, Osyris "lanceo"lata,smi"lax aspera, Prasium majus, •. ubia peregrina, Saturejà ca "lamintha. - Thérophytes Parietaria mauritanica, MercuriaUs annua, c,a"lendu!aaY'Vensis, Centranthus ca "lcitrapa, Sonchus tenerrimus, Jrtica membranacea, ~eranium robertianum, Tori"lis nodosa, Jerani'~~ mo"l"le,Urospermum picrioides, Sherardia arvensis. Ce groupe découvert de thérophytes quand GJtoupe. (3): il se retrouve également sous les ligneux bas du ils sont très denses. ut c.oYl/.).t{;tuê U.6 e.ntie.U.e.me.n.t de. théJtophytu aU.6-6i bie.n M U6 te. c.ouve.Jtt de. ligne.ux Ils sont donc indifférents quÂ...6e. Jte.tJtouve.n.t hau.t.6 qu: a déc.ouve.Jtt ou daM au facteur lu vidu. ensoleillement. Sc"leropoa spicata, Fedia caput-jovis, ilstero"linum "linum-ste"l"latum,Arisarum vvlgare, Cerastium pentandrum, Brachypodium distachyum, L~bu"laria maritima, G~d~n~a fragi"lis var. vi"l"losa,Anaga"l"lisarvensis, Rumex bucepha"lophorus, Trifo"lium campestre, P"lantago "lagopus, Hedypnois cretica, Antirrhinum orontium. Le premier groupe est plus ou moins L'analyse couvert sciaphile supérieurs que les thérophytes GROUPES ~1ULTlFACTORI Un groupe ELS écologique, qui concordent principaux facteurs concevable logiques et une quantité que sous le de matière faibles. liées à l'œ.ilirequ'à la matière gique alors que le second du sol tant à découvert dans les deux cas une litière Ceci laisse penser espèces héliophile ou nitratophile. des horizons montre, organique d'espèces' est nettement précis" (Tableau. plus de la station. XL). ELLEI1BERG (1954), rassemble approximativement (Gounot; (2) sont beaucoup organique. d'après qui présente du groupe dans leur comportement C'est aussi "la plus petite des caractères in Daget structuraux, et aIl., 1974). toutes vis les à vis des unité floristiques synécoloet éco- VEGETATION La définition comparaison des groupes multifactoriels du comportement étudiés. La méthode para~son des espèces. chiffres qui indiquent facteur. des espèces des "formules (Tableau Ainsi 105 (chap. III) est basée vis à vis de l'ensemble écologiques" chaque espèce le groupe permet des facteurs de faciliter est représentée auquel elle appartient sur la cette com- par une formule à vis en vis de chaque XL). Exemple: (l, DE LA RESERVE DE MEHDlA PopuZus aZba à la formule écologique suivante l, 3, 1.) Cette formule indique ture (FI), au groupe que cette espèce appartient au groupe du sol (F2) au groupe (1) d'humidité (1) de tex- (3) pour la teneur Il' en calcaire du sol (F3), au groupe (1) pour facteur éclairement (F4) et elle est indifférente au drainage externe (f'~), C'est ainsi que 17 groupesindicaJ teurs écologiques minées. (tableau RELATIONS Chaque écologiques plurifactoriels GROUPES ECOLOGIQUES-GROUPEMENTS et espèces g~ques bien définies. giquE bien défini. n'existe végétal indicatrices PopuZus groupement correspond dans ce groupement aZba et Lythrwn partie Les groupes et à ToPiZis retrouvent catrices nodosa au moins un groupe que les groupes (7) et à ptePidium au groupement écolo- un groupe écologique écolo- strict qui par des espèces très les autres. indicateurs à polyfactoriels aquiUnum à PopuZus à PhagnaZon saxatiZe (15), sont liées au groupement en dehors les groupes (cf. tableau monosperma. correspond au moins de groupes à des conditions et rares ou absentes dans junaeum écologiques à AmmoahZoa le groupe déter- et Rubus uZmi- aZba et déterminent son écologie. rarement De même par une combinaison ou qui est représenté (8), sont liés strictement en grande indicatrices VEGETAUX qui correspondent A chaque groupement C'est ainsi par exemple foZius est constitué que dans ce groupement fréquentes et 19 espèces XL). groupement A chaque ont été définis à à CampanuZa erinus Juniperus phoeniaea (3) et se de ce groupement. à ToZpis harhata invdtuarata XL) (1), (II), 3e retrouvent (9), à Erodium aethiopiaum ainsi que de nombreuses uniquement dans (10), et espèces le groupement indi- à Retama M. ATBIB 106 Ces groupes ils sont propres écologiques à chaque méritent le qualificatif (1969); car les affinités caractérisées cretica (14), celui se retrouvent à Retama écologiques à Koeleria entre au sens de les espèces comme par exemple sont bien végétal. les groupes (6) et celui à Bromus phoenicea de la plasticité à Hedypnois rigidus et dans sont en fait constitués et dénotent (16) le groupement par les espèces de ces dernières trardu de vue écologique. Si les e'spèces indicatrices tains groupes titués C'est cea et Retama firme écologiques par des espèces différents. nues écologiques groupement à Juniperus Ces groupes des groupements au même pubescens dans le groupement monosperma. gréssives point groupes groupes sociologiques par leur appartenance Certains car groupement. Ce sont en fait, ceux là, les vrais GOUNOT de différentiels le même en posent; sont caractéristiques pour Ceci montre de la réalisation (17) le groupe l'hétérogénéité par contre car ils sont consde groupements à Juniperus phoeni- de ces groupes du test d'indépendance cer- et con- des espèces conte- groupe. DES GROUPEMENTS Le groupement dité édaphique pas de problèmes, précédemment, dont certaines monosperma. ECOLOGIE à Populus élevée Le groupement perma définis le cas par exemple la nécessité dans ne posent à alba est strictement et occupe Juniperus sont plus xérophiles, les stations phoenicea lié aux conditions où ces conditions et le groupement leur répartition est d'abord à régie d'humi- se réalisent. Retama monos- par le degré d'insolation. Le groupement à Retama monosperma la majeure partie retrouvent pas. sous le couvert celui à Populus Retama des espèces est lié aux découverts qui le cons~ituent du groupement et aux vides, sont héliophiles à Juniperus et ne se phoenicea et sous alba. Les faciès du groupement monosperma sont définis à Juniperus phoenicea par les variations et ceux du groupement de l'humidité édaphique à VEGETATION d'une station ques. Ainsi à l'autre au sein de ces groupements, le faciès à Thymelaea ma est le plus xérophile définies par SAUVAGE sous-associations Sous-association " " à Les espèces à monosperma à dans des vides son écologie et sa compo- et des découverts de la la Marnora occidentale. Helianthemum guttata des faciès qui est constitué leurs espèces dans le groupemen~ Certaines de ces espèces de ce groupement. phoenicea qui occupe à occuper ces milieux se retrouvent dans la zone étudiée. à Juniperus littorales de ces sous-associations, de haute présence défini Le groupement des dunes monosper- comme: caractéristiques et les compagnes à Retama PZantago coronopus Vulpia alopecuros ssp. fibrosa Anthoxanthum cdorotum éléctives correspondent à bioti- To lpis barbata (?) Cynodon dacty Lon Panicum repens (?) " " " Retama et par les facteurs du groupement ressemble (1956) dans Tel est le cas de l'association par plusieurs 107 de tous. à certaines associations floristique subéraie, lythroides à Retama monosperma Le groupement sition DE LA RESERVE DE MEHDIA dunaires divers constitue substrats qui manquent le groupement et semble souvent le mieux climacique adapté d'eau. CONCLUSION La combinaison biotiques montrent de divers facteurs leur importance du milieu climatiques, dans la répartition édaphiques des communautés et végé- tales. A Mehdia, facteurs climatiques, res physiques phique sous un climat tels subhumide, le vents du sol, intervient qui prédomine dans l'influence particulière de certains et le brouillard, combinée aux caractè- la détermination du bilan hydrique dans la répartition des principaux groupements éda- végétaux de cette zone. Ainsi bénéficiant le groupement à Populus alba se localise en bordure de la merja d'un bilan hydrique éfaphique élevé et constant. M. ATBm 108 à Juniperus phoenicea~ Le groupement physiologique qui règne sur le littoral, trat, occupe une grande vers faciès, en fonction Il constitue le groupement à Le groupement Juniperus phoenicea partie climacique occupe trouve particulièrement locales favorisé à et se présente du subssous di- édaphique. littorales. aussi xérophile de ce dernier par l'action la nature du bilan hydrique des dunes monosperma les vides étudié à la sécheresse adapté et indifférent du térritoire des variations Retama xérophile, que le groupement et les découverts. humaine et constitue à Il se un para- climax. L'étude des unités logie des principales physionomiques espèces constituantes cipe partiellement à sur les conditions stationnelles giques domaine écologique Ce travail logiques Mehdia la définition et la distinction ques permet d'aboutir déterminent important prédominant s'opposent à Mehdia: par sa végétation, pionniers du milieu voit du substrat. à la topographie floristiques végétales simples, le et éco- du littoral de à partir de 1974. en l'absence par les méthodes de données floristi- du milieu. les effets le bilan hydrique dans la répartition par le milieu plus ou moins xérophile, le groupement Retama monosperma - Le deuxième milieu hydromorphe subhumide, physiques édaphique des végétaux. est constitué dunaire, d'un mésoclimat Les caractéristiques à et le groupement de cerner définis. appuyée phytoécologique du littoral, par la nature écolo- à des résultats moins élaborés certes, mais suffisants un diagnostic - Le premier statistique, parti- une idée des groupes mis en réserve par des méthodes et donne a permis sur des bases dans le domaine pour une analyse nés groupements et l'état des biocénoses écologique Cette partie La définition de l'autoécoet ainsi, de ceux-ci "différentiels" a eu pour but de décrire suffisantes difiés de l'écologie des groupes et particulièrement pour permettre la définition des groupements; du milieu. des différents la répartition L'approche a permis dunaire. constituée du sol combi- plus ou moins Deux types de milieux Il est caractérisé par les groupements à Juniperus phoeniaea climacique particulièrement favorisé par l'action est constitué par la merja anthropique. Chaba. Il est caractérisé par sa végétation mo- hygrophile variée SidiBou allant du VEGETATION à Typha angustifolia groupement alba climacique que illutre }~rocain, autant de ce milieu. l'importance de possibilités et Scirpus maritimus Cette grande variété de la zone étudiée; on ne retrouve un laboratoire réunies 109 DE LA RESERVE DE MEHDlA au groupement floristique à Populus et physionomi car nulle part sur le littoral pour l'étude sur une petite étendue de la végétation, avec en réserve. BIBLIOGRAPHIE ARLERY, R., GRISOLLET, H. & GUILMET, B. (1973).- Climatologiepratiques. Paris, Gauthiers-Villars, 434 p. Méthodes ATBIB, M. (1974).- Etude de la dynamique du milieu et de la végétation margue. D.E.A. (Oct. 1974) Univ.Sci.Tech.Languedoc. et de Ca- ATBIB, M. (1980).- Etude phytoécologique de la réserve biologique de Mehdia (Littoral Atlantique du Maroc). 1ère partie- La végétation hygrophile de la merja Sidi Bou Ghaba. Bulletin de l'Institut scientifique, 4, 1980. 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