BULLETIN L'INSTITUT. SCIENTIFIQUE DE UNIVERSITE

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ROYAUME DU MAROC
MINISTERE DE L'EDUCATION
UNIVERSITE
NATIONALE
MOHAMMED V
INSTITUT SCIENTIFIQUE
BULLETIN
DE
L'INSTITUT. SCIENTIFIQUE
SUPPLEMENT
INSTITUT
SCIENTIFIQU.E
RABAT
19~$
ETUDE PHYTOECOLOGIQUE
DE
LA RESERVE BIOLOGIQUE
DE MEHDIA
(LITTORAL ATLANTIQUE DU MAROC)
-2 LA VEGETATION DU MILIEU DUNAIRE
par
Mohamed ATBIB
Département de Botanique et écologie Yégétale
Institut scientifique B. P. 703 RABAT
SOM
MAI
R E
1ntrodu et ion
4
Situation géographique
Caractéristiques
de la
....................................
, .
reg10n
du secteur
6
Substratum géologique ••.•..•••.••.••...•.......••.•.......
Rôle et importance de la végétation dans
l'édification et la fixation des dunes .•.•.••...•..........
Principaux facteurs du milieu ••.•.•.•...•..••••...........
Méthodes d'étude
de la végétation
du milieu
7
8
9
59
Echantillonnage
de la végétation •..••....••.••....•......
Etude physionomique de la végétation .••••...•.......•.. :.
Le s groupements végé taux •• ;•••..•.•..••...••.•.....•.....
Les groupes indicateurs écologiques .••••.•.....•..•...•..
Ecologie des groupements •....••..•.•...•...........•.....
Etude de la végétation
4
4
6
Hu de généra 1e du mi1i eu
Morphologie
.
dunaire
59
60
61
63
65
66
Introduction
66
La végétation des dunes vives .•..•••....•....•.......•..
Groupements végétaux pionniers du littoral marocain .....
Adaptations écologiques végétales ...............•.......
Etude physionomique du milieu dunaire ............•......
Dynamique des unités physionomiques
Conc lus ion .•.......•....•...........•...................
Les groupements végétaux du milieu dunaire
Les groupes indicateurs écologiques
66
Conclusion
69
69
71
81
83
83
91
107
N.B.
La carte hors texte des ubités physionomiques
de végétation de la réserve
biologique de Mehdia et ses environs a été publiée dans le Bulletin de
l'Institut Scientifique nO 4 avec la première partie "la végétation hygrophile
de la merja Sidi Bou Ghaba".
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(1980
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Na. AI'
SUMtI:,lI,RY
ln order to complete the study of the biologie reserve of Mehdia
(ATBIB 1980),
The auteur make evident the several unities and ecologic-groupes
of
vegetation and their several relation~ with the varied conditions of
environnement
in this part of littoral wich is marke~ with the modificatlon
of climatic-effects
by the soil conditions,
RESUMÉ
En complément à la première partie (Etude de la merja Sidi Bou Ghaba,
ATBIB 1980), l'auteur complète l'étude de la réserve biologique de Mehdia
par l'étude du milieu dunaire, il met en évidence les divers groupements
végétaux et groupes écologiques et leurs relations avec les diveTses cODditions du milieu dans cette partie du littoral ou les effets d'un mésoclimat
subhumide sont modifiés par la nature du substrat,
INTRODUCTION
SI TUAT 1ON
GEOGRAPH
La région
étudiée
au Sud de la grande
Elle
s'étend
Sud-Ouest.
(Fig. 1).
1QUE
est située dans la zone côtière
plaine
du Gharb,
entre Mehdia
ses coordonnées
et le 34° 15' 55" de latitudè
Nord et entre
du Maroc,
de Kenitra
et de Rahat.
de Sidi Bou Ghaba au
se situent
entre
le 34° 12'56"
le 6° 42' 32" et 6° 45' 27" de
Ouest.
CARACTÉRISTIQUES
DE
La zone de Mehdia
culier.'Elle
LA
RÉGION
constitue
est caractérisée
(merja de Sidi Bou Ghaba)
sement
les villes
au Nord et le marabout
Approximativement,
longitude
entre
atlantique
un site naturel
par l'existence
et de prairies
d'intérêt
d'une
scientifique
étendue
marécageuses,
d'eau
protégées
parti-
pe~anente
par un boi-
dense et peu pénétrable.
La merja
système
se trouve
dunaire
particulier
fonctionnel
représente
la variété
et par des systèmes
un ensemble
du littoral
naturelles
y retrouve
rarissime
au sein d'un ensemble
tout particulièrement
Cette partie
étendues
située
encore
de facteurs
dunaires
constitué
fossiles.
favorables
n'ayant
est en effet
par suite de la disparition
hygrophile
des milieux
les espèces
qui leur conviennent
cain, qu'on
à Mehdia on peut citer: Iris pseudacorus~
et également
rares,
humaines
sur le littoral
sur les berges
On
en voie de devenir
Parmi
salicaria
et à
l'une des dernières
nage, assèchement).
cus3 Lythrum
Ce milieu
à l'abondance
subi que peu d'influences
une flore et une végétation
retrouve
par un
de l'avifaune.
atlantique
littorales
dunaire
(drai-
atlantique
Cladium
de la merja,
maro-
maris-
Pteridium
aqui-
linum.
La végétatioù
lement
à Juniperus phoenicea
physionomie
ce pour
hygrophile~
particulière.
l'avifaune
le peuplement
riche,
dense
La richesse
comme relais
à
Populus
et varié,
floristique
de migration,
alba
donnent
de cette
et enfin
le peup-
à ce milieu une
zone et son importan-
et zone d'hivernage
et de repos
5
VEGETATION DE LA RESERVE DE MEHDIA
FIG
1
SITUATION
GEOGRAPHIQUE
REGION
,,,
1
1
1
,
,,/.,
,
,,
1
...
---- -
Ou/ad Mbart
.~
Echelle
1/50 000
1
DE LA
ETUDIEE
6
M. ATBIB
lors de déplacements
publics
partie
intercontinentaux
et l'Administration
ont suscité
des Eaux et Forêts
de la zone en 1973. Dès lors l'étude
s'est avérée
nécessaire;
elle permettra
et de suivre
la dynamique
du milieu
l'intérêt
des services
a créé une réserve
de cette
de voir
réserve
l'intérêt
en l'absence
sur une
biologique
de cette action,
de toute intervention
hu-
maine.
ETUDE GENERALE
MORPHOLOGIE
DU SECTEUR
Deux types de formations
Elles
DU MILIEU
constituent
ment un barrage
des cordons
continu
face
dunaires
dunaires
distinctes
d'altitude
caractérisent
variable
à l'océan et parallèle
le secteur.
(0-80 m) et for-
à la ligne de côte.
LES DUNES RECENTES
Un premier
d'une multitude
système
de dunes,
plus en plus élevées
faisant
dunaire
(2
face aux vents
sont encore mobiles
d'abord
d'Ouest
d'une végétation
naturelle
deuxième
dunaire,
(5
très basses
(quelques
et de Sud-Ouest.
et sont formées
sont couvertes
plus élevé
à la plage; il est constitué
centimètres)
à 3 m). Il forme un premier cordon parallèle
de -CaC03). Elles
système
fait suite
d'une végétation
de même
meuble
artificielle
Ces dunes
constitution,
au rivage
Les dunes qui le constituent
par du sable calcaire
résiduelle.
puis de
entrent
(27,5 à 47%
ou localement
en contact
de couJeur
grise,
avec un
localement
à 20 m) que le premier dont il n'est séparé que par un mince
sillon.
LES DUNES ANCIENNES
La dépression
par un troisième
dans laquelle
système
dunaire
la merja
est située,
élevé d'altitude
est limitée
voisine
vers
l'Est
de 40 m, constitué
VEGETATION
de grès calcaire
consolidé.
gueur par des sables
quatrième
système
La partie
terreuse
de profondeur
Un large sillon
rouges
dunaire
faiblement
gréseux,
de cette
7
DE LA RESERVE DE MEHDIA
interdunaire
argilo-limoneux,
plus ancien
formation
rempli
sépare
dans sa loncelui-ci
et plus élevé encore
superficielle
est constitué
d'un
(6Om).
de sable
variable.
SUBSTRATUM
GÉOLOGIQUE
PRINCIPALES
FORMATIONS
QUATERNAIRES
La série stratigraphique
DU SECTEUR
du secteur
comprend
essentiellement
(IONESCO
T.,
1965)
- Les sables
calcaires
des dunes vives
- Les sables
calcaires
des dunes
- Les "limons
rouges
récentes
et subrécentes,
d'âge
Rharbien
- Les grés dunaires
EVOLUTION
phases
pendant
à
moyen,
Ouljien
observés
d~naires
de sable calcaire
de leur installation.
et début
Cette
et anté-Ouljien.
d'interpluvial
De la mer vers
de phénomènes
coquillier
s'effectuait
sous des conditions
favorables
l'intérieur,
à
qui se sont
mis en place
consolidation,
dans les dunes,
et de précipitations,
et de sa fixation.
est le résultat
Les cordons
et constitués
calcaires
fin de pluvial
actuelle
le ~uaternaire.
mesure
encroûtements
températures
du Quaternaire
littorale
interpluviales
au fur et
soltaniens"
AU QUATERNAIRE
La morphologie
dèroulés
grises d'âge Mellahien
durant
se consolidaient
avec quelques
probablement
climatiques,
la mise en mouvement
les cordons
les
dunaires
en
de
du calcaire
sont de plus
en plus anciens:
Le premier
durant
système
dunaire,
le Rharbien;dernière
Le deuxième
à Juniperus
cordon,
phoeniaea
Il s'est formé durant
encore mobile,
s'est probablement
constitué
phase du Quaternaire.
constitué
et Phillyrea
de dunes
grises,
angustifolia
la phase de retrait
fixé par un peuplement
est probablement
de la mer mellahienne.
mixte
d'âge Mellahien.
8
M. ATBIB
c'est probablement
pendant
cette dernière
Sidi Bou Ghaba du fait de son isolement
vant
pollinique
des dépôts
que s'est
formée
de la mer par le système
lahien qui s'est alors édifié. En effet,
lyse
phase
REILLE
(1971),
du fond de la lagune,
la merja
dunaire
mel-
à la suite d'une ana-
donne un âge absolu
s'éle-
à 4570 + 110 ans before Christ à un niveau se trouvant à 5,70 m du fond.
à la phase mellahienne
Cet âge correspond
du Quaternaire
marocain
(Flandrien
d'Europe) .
A l'Est de la merja,
falaise
serait
probablement
édifié
Vers
un premier
façonnée
durant
l'intérieur,
systèmes
une autre falaise
dépôt de sables
ouljien.
de "limons
vial en même
également
soltaniens"
climatiques
à la consolidation
continentaux.
(BEAUDET
ROLE ET IMPORTANCE
FIXATION
se
anté-ouljien.
attribuée
s'est probablement
la rubéfaction
recouvre
déposée
les dunes
par un
également
en bas de versant
du système
sous le nom
pendant
ouljiennes.
de la formation
de précipitations
Ces deux
occupé
au Soltanien
se pro-
l'interpluOn ramène
soltanienne,
et de températures
étant
ainsi qu'à la rubéfaction
les
favorables
des sables
G. 1971).
DE LA VËGËTATION
DANS L'ÉDIFICATION
ET LA
DES DUNES
La pr~ncipale
ture sableuse
l'action
une
dunaire
la mer ouljienne,
Celui-ci
localement
meuble
présente
Ce système
par un large sillon
continentale.
des dunes calcaires
à
consolidé
temps que se sont consolidées
à cette période
conditions
dunaire
et se retrouve
Cette formation
rouges
consolidé
de la mer ouljienne.
attribuée
sont séparés
rouges d'origine
les grès anté-ouljiens
dunaire
système
dunaires
dunaire
par la mer mellahienne.
la phase de retrait
longe le long du dernier
derniers
système
caractéristique
ainsi que sa mobilité
des eaux. La végétation,
plus vers
du milieu
la mer, participe
sous l'effet
par les espèces
à l'édification
sable et en le fixant avec les racines.
par la comparaison
végétation.
dunaire
du vent et partiellement
pionnières
des dunes
Ce phénomène
de deux zones de notre
près de la mer est sa na-
secteur
qui s'avancent
en arrêtant
est nettement
dont
sous
l'avancée
le
du
souligné
l'une est dépourvue
de
VEGETATION
DE LA RESERVE DE MEHDIA
Au Nord, et dans toute la zone étudiée,
sement
ment
à Acacia cyanopnylla
contre
un résidu
la mobilité
installée
naturelle
mixte
à Juniperus
Au Sud, la mobilité
recouvrent
flanc Ouest
du cordon
PRINCIPAUX
poussé
phoenicea
FACTEURS
lutte efficace-
par le vent.
Localement
sens. Les dunes
et Phillyrea
grises
angustifolia.
des dunes rharbiennes
le système nellahien
gréseux
reboi-
à l'abri des vents forts sont fixées par
du substrat
complètement
artificielle
à l'abri de fascines,
joue dans le même
plus en arrière, .et plus ou moins
le peuplement
la végétation
du sable constamment
de végétation
9
augmente;
et reposent
ces dunes
directement
sur le
ouljien.
DU MILIEU
LE CLIMAT
Le trait
fondamental
Il y a un contraste
des et la saison
du climat méditerranéen
très net entre les saisons
chaude,
est la sécheresse
les plus
estivale.
froièœ qui sont humi-
l'été, qui est toujours .sec.
LES PRECIPITATIONS
1. Généralités
La répartition
triple influence;
géographique
des précipitations
celle de la latitude,
de la mer et enfin aux conditions
D'après
GAUSSEN
viométrique
atlantique,
le domaine
pluviométrique
pays, une dorsale
Haut-Atlas
le littoral
humide
- Anti-Atlas.
d'un plus ou moins
de topographie
(1958), le littoral
orient~l,
au Maroc
atlantique
méditerranéen
une
grand éloignement
fait partie
du domaine
est en majeure
plus sec que le précédent.
si nous considérons
à
et d'exposition.
est axée sur l'arête montagneuse:
un ensemble
les (tableau nO 1), nous constatons
que les précipitations
au Sud du Maroc
atlantique
le long du littoral
est soumise
et d'Ouest
partie
Au centre
Rif-Moyen
de stations
diminuent
plu-
dans
du
Atlas
-
littoradu Nord
en Est sur le litto-
ral méditerranéen.
Ainsi,
et Agadir
Tange~
226 mm
reçoit
(tableau
887 mm alors que le Cap de l'Eau n'en reçoit
1).
que 293mm
TABLEAU
PRECIPITATIONS
DE QUELQUES
MEDITERRANEENNES
Qucr'r'1./,cl
BubeY'
QueY'(~usBuber'
.fwdp('j·us
phl'ClI1:ceo
S T A 35°
T35°
ION
,,0
Tetraclinis
articulata
P linis
Lat.
N.
10
(,!7H'
Y',
'/1.:
::111.",
f'200
5'
65
50
5 ) (mta III )
48
35°
47'
35"
Quer'c'1,w
QuCY'('UBBuber'
54'
Buber
34°
25
42'
AIt.
31
°
31'
672
75
MEHDIA
35°
9'
30°
26'
00
240
579
3°
6°
56'
34'
TetY'a(:
Tc
tr'ac'11:n{s
ilY't1:CU1a
CH>t;:elllata
2°
416
18'
16'
10'
15
'57'
5°
580
20'
IAr·gmrr
.hm
(peT'7m
/. W.
spinc>sa
phocnicea
17
2°
293
26'
887
2°12'30"
358
6°
523
50'
Long.
596
49'
305
226
9°
287
47'
VEGETATION
Juniper'us
CLIMACIQUE
phoenÙ.'eo
(
EMBERGER
L.
39'
MELILlA
QuercnlS
faainea
Jum:peruB
ph. f.!Y'rl
Quep,·u ,q ,'J()(~('i
II'
.
1
STATIONS
ET
LITTORALES
ATLANTIQUES
MAROCAINES
VEGETATION DE LA RESERVE DE MEHDIA
Les perturbations
la côte atlantique.
.alors des pluies
lières.
Elles
les pluies
brutales,
pol~ires
qui sont parfois
sont d'origine
sont soit de direction
ou uniquement
Sur le littoral méditerianéen,
perturbations
Ouest
amenant
maritimes
responsables
11
pôlaire'maritime,
Nord et NNW et provoquent
d'Ouest
avec des pluies
les précipitations·sont
et partiellement
de gelées
sur
pouvant
plus régu-
dues aux
aux perturbations
atteindre
arctiques
l'ensemble
du Nord-
du Maroc.
Tant au Nord qu'au Sud du pays,
important
en effet
dans la dynamique
les influences
2. Les précipitations
L'absence
vement
Kenitra
des perturbations
sahariennes
du secteur
de mesures
rer les données
les chaînes
chaudes
humides
jouent
sèches.
un rôle
Elles
atténuent
et sèches.
étudié
climatiques
recueillies
de montagnes
locales
à Mehdia,
dans deux stations
au Nord à 5 km de Mehdia,
nous amène
borda~t
à considé-
cette zone, respecti-
et Rabat au Sud à 45 km de celle~ci.
2. 1. Nomblle de j OU1L6depILl~on6
Les données
montrent
de la période
en moyenne
un même nombre
sité des précipitations
nières+
sur le nombre
sonnières
soulignent
à
qu'à Rabat.
Kenitra
Ainsi,
Rabat
aliant
de journées
étant évaluée
l'intensité
plus grande
17 jours.
est supérieure
Pendant
L'intensité
1
(le double
le plus
reçoit
beaucoup
des précipitations
pour une même période)
l'Eté les orages
amènent
les deux
(tableau
à Kenitra
stations
II). L'inten-
des précipitations
sâisoa•
que les variations
des précipitations
cette dernière
jours alors que Rabat reçoit une ~uantité
74,3 mm. en
il apparaît
et l'été distinguent
En effet,
humides.
par le rapport
de jours de pluies;
le printemps
et de Kenitra.
de 1960 à 1970 pour
sai-
plus fourni~s
les deux stations
de
141,6
14
mm. pendant
plus faible
s'élevant
printanières
à
de Kenitra
à celle de Rabat.
des précipitations
plus
impor-
+ Nous avons distingué à priori le découpage saisonnier suivant: Automne
(Octobre, Novembre,- Décembre);-Hiver
(Janvier, Février, Mars); Printemps
(Avril, Mai, Juin); Eté (Juillet, Aout, Septembre).
Ce choix sera discuté dans la suite de l'étude à ia lumière des considérations pluviothermiques.
: : Il
.
DE RABAT
ES
32
31
Il
AUTOMNE
PRINTEMPS
ETETABLEAU
3
17
14
Intensité
saisonniére
des(en
précipitations
TOTAL
Précipitations
exprimées
mm - 1970 )
32
35
Nombre
de
jours
84
de pluies
8
3
(nun) AUTOMNETOTAL
,7
1948
232,3
74,3
10,1
7,6
285,9
9,6
8,9
4,4
3,2
602,1
281,6
265,2
35,3'
141,6
723,7
n
fi
7,5
8,8
ANNUEL
SUR UNE PERIODE DE 23 ANS
n DE KENITRA
ET
P
1
DES PRECIPITATIONS
RAB
A T
p
KEN
MENSUELLES
HIVER
HIVER
1T
R A
CALCULEES
-
VEGETATION
tantes qu'à. Rabat.
Il semble
se, ces précipitations
secteur.
2.2.
Les moyennes
période
allant
Tableau
cependant,
d'été
jouent
me.n6UeU.u du
Moyenn~
DE LA RESERVE DE MEHDIA
que du fait d'une
un ~ôle négligeable
évaporation
inten-
pour la végétation
du
pJr.éc1.pi.t4Üon6
mensuelles
des précipitations
de 1948 à 1970.
III
13
(Tableau
ont été calculées pour la
III).
Moyennes des précipitations
mensuelles en mm
calcu1~es sur une p~riode de 23 ans (1948-1970)
de Rabat et de K~nitra.
1
Moy.
4
7
11
1
2
6
8
5
3
87,5
9
1
0
39.3
665.9
22,2
123,8
8,2
94,1
8.4
0,6
9,9
86,5
18,1
2,1
35,1
103,9
546,5
36,6
2
72,8
16,2
56,1
87.5
mois1,0
62,6
74.7
84,5
80,7
ann.
Les moyennes
différent
d~précipitations
sensiblement
des moyennes
observées
d~rant
la période
1948-1970
calculées
durant
la période
1921-1949
(GAUSSEN
H. et a11., '1958) et qui donnent
Kenitra.
Ces différences
quantités
années
pendant
premier
plus élevée
le découpage
et deuxième
minimums
saisonniers
Kénitra,
et A H PE
Les valeurs
resse estivale
Kénitra.
saisonnier
maximums
irrégulier
pour ces stations
La hauteur
à Kenitra
523 mm, et 596 mm, pour
dûes au caractère
qui se manifestent
et des années humides.
nettement
Avec
sont probablement
de précipitations
sèches
pour Rabat
des précipitations
des
par des
reste
ce-
qu'à Rabat.
précédent,
saisonniers
les indices
p1uviométriques,
(Ml et M2) et premier
(ml et m2) indiquent
un régime
et deuxième
du type H A P E pour
pour Rabat.
observées
dans le tableau
des deux stations
~V marquent
et un printemps
nettement
la séche-
et un été plus humides
à
FIG
DIAGRAMMES
PLUVIOMETRIQUES
ET DE KENITRA
DES STATIONS
POUR LA PERIODE
. p"
(.: : :.
tr's
--~'n
t
d
'. 50
"'.m
sec
hlJm;
-120
trt.m
il.RABAT
ipitdltons
inf.rieures
de
••
pree/pi'd
preeipi
1.h/lmiJe
matS
td.
t"ons
elcie
60
fr~c;p;t.lIl"n.$
enfn
entre
: $ri0e /J"~
1.
m.m.
120
mOIs
mois
moi3
m.m
Jr·iae
et S60 m.m
preclpifdfian$
3,U
p.
mais
peu
h/Jmide
, /'-ons
1''')
"Ho
IqK
l'E.~
~H't
1%')
"'1
tH'"
-1"
DE RABAT
(1960-1970)
KENITRA
~
"Ho
FIG3
Hauteun des pNaipitatiou annueU•• de KENI TRA
,
HauHu•.• M. preeipitat.iœ..
&IlD\MU
••
1~8 - lllrv
d. RABAT
1948 -1970
1
p..,
p.
o
.•...•..
..•.•....
2
VEGETATION
Tableau
),8
)
e:
IV
Moyennes des précipitations
de Rabat et Kénitra.
1
%
DE LA RESERVE DE MEHDIA
saisonnières
des stations
1
PRINTEMPS
AUTOMNE
Taux
de ETE
pluie
Saison
233,
)(M))
222,9(M2)
HIVER
80,5(m2)
JO,O(m))
5,1 %
249,6(M2) ~ 129,4(m2)
252, HM))
i
d'été
1
:
15
1
\
De même
tations
il apparait
de Kénitra
2.4. V~~~
sont supérieures
pluv~om~u~
L'établissement
selon
qu'en général
la méthode
(p~ode
des diagrammes
de THIEBAULT
des hauteurs
de précipi-
à celles de Rabat.
1960-19101.
pluviométriques
(fig. 2) a été effectué
(1974) et en adoptant
:
mm de
1977) précipitations
:
(DAGET,
) mmmm.
)20
><) à 30précipitations
mois
les moyennes
le découpage
suivant
de 60
30 à 60
120mm
mm
aride:
Il
apparait
tent un régime
Kénitra.
Selon
jusqu'en
relativement
prolonger
jusqu'en
un printemps
la période
Octobre.
deux stations,
limitant
et ce, beaucoup
sèche est fréquement
elle peut commencer
A Kénitra
elle débute
notre
par contre,
souvent
secteur
présen-
plus à Rabat
plus précoce
qu'à
et plus lon-
au mois de Mars et se
la période
sèche est
en juin et peut également
se
Octobre.
humide,
plus
irrégulier,
les années,
plus tardive,
La période
humides.
pluviométrique
En effet
gue à Rabat.
prolonger
ainsi que les deux stations
souvent
fréquemment
des mois
concentrée
sec à Rabat
secs àpparaissent
entre
l'Automne
qu'à Kénitra.
quelquefois
et 1 'Hiver, montre
De pl~s,
au milieu
pour les
des périodes
M. ATBIB
16
Les régimes
pluviothermiques
de Rabat
sont Qeaucoup
plus contrastés
que
ceux de Kénitra.
En réalité,
pour
l'été deux types de regroupements
Jui11et-Aout-Septembre".
Le mois de Juin étant aussi
le mois de Septembre
en moyenne.
les mois
Aout,
de Juillet,
Conventione11ement
sont valables:
chaud et aussi
"Juinsec que
à l'Eté
nous affecterons
Septembre.
3. Conclusion
L'observation
rant la période
des quantités
allant
de 1948 à 1970 montre
On peut ainsi distinguer
des années
de pluie mesurée
des années
différentes,
une grande
En outre
l'une allant
précipitations
les moyennes
de 1921-1949,
du-
irrégu1arité.(fig.3).
sèches à très faibles
à très fortes précipitations.
deux périodes
dans les deux stations
l'autre
et
calculées
sur
de 1948-1970
ne sont pas identiques.
Il semble
donc que les moyennes
p1uviométriques
mes jouent
bien
des deux stations
probablement
les années
riode
1948-1970
260 mm
tations
car les quantités
un rôle important
les conditions
de précipitations
sur la végétation
extrê-
qui subit aussi
C'est ainsi que durant
les hauteurs
ont varié
annuelles
tère irrégulier
pas exactement
sèches que les années humides.
(1950) et 810
tre nettement
ne reflètent
de précipitations
mm (1959) alors qu'à Kénitra
pour Rabat
les hauteurs
la pé-
entre
de précipi-
ont été de 360 mm en 1951 et 1160 mm en 1962. Ceci illus-
les gammes
de variations
des précip~tations
qui s'observent
et souligne
le carac-
des deux stations.
LE BROUILLARD
Les brouillards
ne d'une trentaine
masses
envahissent
de ki10métres
d'air pô1aire
sont essentiellement
1. Les brouillards
Ils se forment
ancien
et
distingués
la côte assez
de large.
fréquement
intéressant
Ils sont liés probablement
une zoaux
à la brise de mer. Trois types de brouillards
:
de mêlange
au contact
peuvent
se produire
surtout
le long de la côte.
de masses
d'air de qualité
différente,
en toute saison en fin de nuit ou en début
et
de matinée,
VEGETATION
2. Le brouillard
d'air d'origine
,surface marine
d'Ouest
froide.
résulte
ancien
côtière
du transport
chaud
est poussé vers
par la brise de mer.
de la nuit et se dissipe
et humide
le littoral
Il est de forte
et se forme durant
de
sur une
par vents
opacité
et de
la deuxiènle partie
dans la matinée.
de lac
Ils apparaissent
Tout ces brouillards
pa"s négligeable
ou pôlaire
Ce brouillard
essentiellement
"3. Les brouillards
et le plus fréquent
tropicale
ou simplement
localisation
17
d'advection
Le plus caractéristique
masses
DE LA RESERVE DE MEHDIA
pour
surtout
au-dessus
constituent
des masses
d'eau comme
une source d'alimentation
la végétation
les merjas.
en eau qui n'est
littorale.
LES TEMPERATURES
1. Moyennes
des températures
Les températures
élevées
à Kénitra
males moyennes
mensuelles
moyennes
qu'à Rabat.
mensuelles
tomne sont plus basses
mensuelLes
(Tableau V). Toutefois
de la saison froide,
à Kénitra'qu'à
Printemps
et en Eté. Donc Kénitra
contrasté
que celui de Rabat.
Tableau
Moy.
7,6
10.8,7
Moy.
17,
17,2
~
116,
21~
220,7
468,8
317,5
7524,
12
11
823,3
10
913,8
126,7
14,7
18,6
20,3
15,9
12,8
10,7
8,3
27,4
23,7
22,9
20,
25,
4,6
15,7
12,5
18,9
22,3
19,
12,4
17,7
24,E
17,
26,8
11,0
8,5
15,0
19,4
19,
./27,
1&,7
9,9
10,7
9,8
13,
5,6
18,8
12,7
23,
14,1
7,8
?2,3
22,1
14,
11,4
12,6
27,E
17,
7{12<1I.j7~
18,
15,8
21,8
13,1
21,0
20,8
18,5
17d
17,6
16,5
26,1
~ois
ann.
et annuelles
V : Moyennes
5
Rabat
hiver,
alors
a un régime
sont légèremen~
les températures
et même
des températures
mensuelles
ann.
mini-
celles, de l'au-
que l'inverse
de températures
plus
s'observe
minimales
au
plus
M. ATBIB
18
Ce phénomène
températures
est beaucoup
(m.)
1 du mois
minimales
ratures
maximales
Tableau
VI
plus net si l'on considère
du mois
les moyennes
le plus froij et les moyennes
le plus chaud
des
des tempé-
(Ms ). (Tableau VI).
Moyenne des températures minimales du mois le plus
froid et maximales du mois le plus chaud des stations
de Rabat-Kénitra
(1951-1971).
s6,7
17,3
M- 1
(H
m.)
m.
21,7
29,0
23,1
29,8
En effet m.1 de Kénitra
que celui de Rabat.
D'après
Rharb qui se ferait
sentir
La proximité
est vraiment
Ch. SAUVAGE
jusque
bas alors que M s est plus élevé
c'est
l'influence
de la cuvette
du
sur le littoral.
de la mer pourrait
adoucir
les températures
rapport à Kénitra qui est relativement plus continentale.
s
s1
1m.)
= 26,8 (SAUVAGE,
7,7
19,8
4,8
28,5
Rabat
M Rabat
Kénitra
31,6
m.
(M
Les= 1963)
valeurs
de ces
deux stations calculées
attestent
phénomène
1 de m.s etquM même
:: ::
de Rabat par
pour
les pério-
a
2. L'amplitude
moyenne
L'amplitude
des températures
moyenne
tra et 21,7 pour Rabat.
(Ms -m.)
1 s'élève
des températures
Toutes
ces mesures
montrent
est plus rude que celui de Rabat qui n'est distant
Le secteur
du point
de Mehdia
de vue thermique
précipitations
que Kénitra
donc aussi humide
serait,
dont il n'est
que Kénitra
que le climat
au bord d~ la mer,
et bénéficierait
distant
de Kénitra
que de 45 km.
du fait de sa situation
plus près de Rabat
à 23,1 pour Kéni-
d'autant
de
que de 5 km. ~ielùia serait
(666 mm. de précipitations
en moyenne),
aussi
VEGETATION
DE LA RESERVE DE MEHDlA
19
froide en Hiver mais plùs douce en Ecé.
L'influence
océanique
ral est nettemment
du mois
soulignée
le plus chaud,
et dont la valeur
cale propre
au dessin
s'élève
les ondulations
périodique
quement
sur les positions
males
mensuelles
et minimales
ques sont réguliers
pour
Il apparaît
(27-30°)
dont les extrêmes
Mars. Les températures
régimes
fréquement
sur les quantités
thermiques
durant
qu'à Kénitra
= -
(le 25/12/1953)
relatives
(période
le mois
que ces régimes
la période
entre Janvier
maximales
entre Aoüt et
froid:
des températures
d'observation
1965).
minimales
1950-1970),
observées
P9ur Kénitra
(fig. 7) alors que pour Rabat
pouvant
montre
pour
se retrouvent
que
et
de
c'est
les deux stations.
les deux stations,
le
Les
les températures
se situer à la fin de l'Automne
du mois
(fig.
l'été est parfois
être Juin. En moyenne,
et Mars. Les minimums
qu'à Rabat.
d'observation
de températures
(in Ionesco,
qui est le plus chaud de l'année pour
les plus. basses
le plus
maxi-
thermi-
le plus froid se situe entre décembre
maximales
Octobre
les plus chauds,
6 (le 3/1/1931)
= 0,0
froid,
uni-
des températures
qu'à Rabat
du mois
le mois le plus chaud pouvant
élevés à Kénitra
ther-
de pluies
se manifester
des températures
plus fréquentes
de m.1 sont aussi
réguliers
.
minimales
continu
des influences
les plus froids et des mois
les minimums
des fréquences
les deux stations,
mois d'Août
lo-
parallèles
un barrage
subit toute une gamme de variations
sont pour
le plus
plus précoce,
forment
(fig. 4 et 5), montre
cependant
m.1 extrême
jusqu'en
dunaires
(fig. 2 et 3) semble
les deux stations
Kénitra m.1 extrême
juillet
aux lignes de côtes,
la pénétration
des diagrammes
sont nettement
La végétation
6-7) du mois
faible,
qui se manifeste
des mois
L'analyse
L'analyse
et des températures
(LE COZ, 1964). La topographie
ainsi
d'observations
des deux stations.
Rabat
du litto-
des températures
irrégulier
les périodes
Octobre.
annuelles
et les cordons
d'altitude
et freinent
pendant
1960-1970.
des stations
sur le continent.
Le caractère
pour
l'intérieur
de la côte, quoique
3. Irrégularité
élevées
par les isothermes
vers
au littoral,
maritimes
thermiques
dont le tracé est quasi parallèle
face à l'air de l'océan
miques
sur les régimes
de Mars
et plus
sont plus
$ (. M
FIG 4
DIAGRAMMES
DE TEMPERATURES
DE RABAT
< l'
.
C
•C
1"4
1"4
..:<
.1"0
"fa
fi.
JO ·C·C
< 21
'1 <:
<
M <:
'.14
MINIMALES
MENSUELLES
ET DE KENITRA
1 ,.,0 ..lli.!.
1"0
HU
""1
1H"
HU
"a
1,,5
1,,1
KENITRA
DES STATIONS
(1960 - 1970)
•
,. < M < If
~
FIG
5
DIAGRAMMES
DE TEMPERATURES
DE RABAT
MAXIMALES
ET DE KENITRA
MENSUELLES
(1950 - 1970)
KENITRA
RABAT
l' 50
U
059
11'52
1'10
1H&4
,, '1
55
51
063
1968
l'196
1965
54
,
19
57
l'1'56
58
60
HU
l' H
BU
HH
.
"
<.M
< 21 C Ii
•
DES STATIONS
FI G 6
FREQUENCE
PERIODE
RELATIVE
DU MOIS LE PLUS FROID
DE 1950 A \970, POUR LES STATIONS
2
12
FI(} 7
%
mol.S
i
DE RABAT
LA
ET KENITRA
KENITRA
RABAT
mol.S
DURANT
3
FREQUENCE
PERIODE
DE 1950
12
RELATIVE
DU MOIS
2
3
LE PLUS CHAUD DURANT
LA
à 1970, POUR LES STATIONS DE RABAT ET DE KENITRA
KENITRA
RABAT
6
7
8
9
7
8
9
10
22
M. ATBIB
L'HUMIDITE
L'humidité
deux stations;
relative
en moyenne,
et de 90 à 95% pendant
à ]8h) (Tableau
Tableau
Rabat
..
,
est élevée
(Période
(moyenne
en Hiver
entre
qu'en
Eté pour
le jour
les mesures
(Midi,
effectuées
les
]2h)
à 6h et
VII et fig. 8).
relative
des stations
de Rabat
et de Kénitra
1960-1974)
12
]91,7
h275,0
]9,1
93,7
1 ~8,6
8
]2
%
6
3
JO
5
4
7
moyenne
69,1
93,5
90,7
92
,6
72,0
68,
7]
71,3
]
9]
9],5
,6
~
94,0
92,7
92,2
1,9
93,5
70,8
76,9
67,1
72,0
Moy.ann.
Mois
94,7
78,6
-
i
aussi bien
elle est de 70 à 80% pendant
la nuit
VII - Humidité
_-
RELATIVE
\
moyenne
Kénitra
(Période
-
1951- 1975)
6
8
10
9
Mois
Hr %
2
moyenne 1 94, 1
6h + ]8h
92,4192;0192,4190,7189,8/90,9192,4192,9192,6193,8193,61
7
] 1
Moy.ann
92,2
1
moyenne
12 h
1
78,5
73, 1169,7167,3163,9165,7165,6167,6168,9167,7173,9177,31
Il Y a une variation
identique
d'humidité
pour les deux stations,
sont cependant
plus contrastées
pour
journalière
l'ensemble
à Kénitra
avec un minimum
de l'année.
69,9
à ]2h
Les saisons
qu'à Rabat~
SYNTilESES CLIMATIQUES
Afin de définir
drons
les critères
Pour définir
les types de climat
les plus utilisés
le bioclimat
lement de la pluviométrie,
et des vents,
mais
encore
d'un
de la zone étudiée,
nous retien-
dans le monde méditerranéen.
lieu, il faudrait
de la température
de la répartition
annuelle,
saisonnière
tenir compte
non seu-
de l'humidité
relative
de tous ces phénomè-
FIG 8
HUMIDITE
RELATIVE
DES STATIONS
DE RABAT
ET DE KENITRA
H.%
100.
90
---.__._._._._.-.-.-.
__.--.6H
.--'18H
80
70
~
60
J
./
,12H
.---'/'"
~.--.""-.--._
..
---.-'-.--'-._./ ./ /
..
"'-....---:--.
M
F
A
M
J
A
J
o
o
N
Mois
H.%
100
90
---.-.-.-----.--.----.--.-.
80
~
;0
.
__ . 6H
-.--.-~'--._'
--.--.--- .
60
J
.•..............•...
F
A
~
.-.-.-
..
.---'--'--.---'
M
J
1
J
A
-
.---.18H
N
12H
..,
Mois
M. ATBIB
24
nes, et de leurs valeurs
qui bénéficie
de ce climat;
ment au Printemps;
climat
sol
à
texture
1. Méthode
extrêmes.
Il faudrait
tenir compte
un sol de texture
par contre
il ne pourra
fine aura des réactions
grossière
pas gar~er
également
réagira
d'eau·en
très rapideréserve.
Un
opposées.
de DEBRACH
La méthode
de distinguer
de DEBRACH
les climats
utilise
l'amplitude
(M s -m.)
1 et permet
thermique
suivants:
climat
continental
ëlimat
littoral
climat
semi-continental
climat
insulaire
s 1
chaud
Le facteur
(m+M)/2
permet
(M+m.)/2)20
(M
+m.)/2de <subdiviser
15
15 < (Ms+mi)/2
20
Si l'on compare .quelques stations
DEBRACH,
du sol
il apparait
ces climats
littorales
ainsi que les climats
sont des climats
littoraux
modérés.
Tableau
VIII - Amplitude
thermique
et type de climat
marocaines
(tableau
d'après
Ms -m.1 <15
en
la méthode
des deux stations
Kénitra
littorales
selon
15 <Ms -m.1 <25
de Rabat
de
et de
VIII).
de quelques
la méthode
stations
de DEBRACH.
"
""
s (M
1+m.)/2
1
Stations
1126,4
-m.
littoral
modéré
Climat
modéré
semi-continental
20,8
24,4
15,9
12,6 de insulaire
17,2
25,2
18,2
18,3
17,7
20,6
Type
climat
~20
modéré
On peut donc situer
modéré
la région
et sa limite orientale
dans
étudiée
dans la zone
le semi-continental.
à climat littoral
Cette méthode
semble
insuffisante
mique.
car elle ne donne que des indications
2. la méthode
de diagrammes
Cette méthode
permet
à
sèche par rapport
La saison
mensuelles
climats
Tableau
IX
en évidence
ther-
et GAUSSEN
l'importance
de la période
à la période ou P ~ 2T; P, étant la moyenet T, la température
moyenne
mensuelle
exp-
(fig. 9 et 10).
xérothermique
de jours biologiquement
de BAGNOULS
au régime
humide.
sèche correspond
rimée en degré CELSIUS,
nir divers
de mettre
la période
ne des précipitations
L'indice
pluviométriques
relatives
de GAUSSEN
(tableau
secs au cours de la saison
IX) correspond
sèche,
de type méditerranéen
ou bioc1imats.
Indices xérothermiques
méditerranéens
GAUSSEN
(X) de divers
1963
au nombre
il permet
de défi-
types de climats
.
"
-
de
Type vrai
d'aridité
ou de·
40
Désert
100-75
75-40
Méso-méditer.
Thermo-méditer.
Thermo~méditer.
150-125
accentué
accentuc.
atténué
climats
ou subatténué
125-100
Xéro-thermo-méditer.
Subdésertique
accent.
Désertique
Valeurs atténué
deNon-méditer.
X Méso-méditer.
Valeurs de X
méditer.
Si nous comparons
quelques
de leur indice xérothermique
Tableau
X - Indices
"
,,. ••
Station
stations
on a ainsi:
xérothermiques
"
littorales
marocaines
en fonction
(tableau X).
de quelques
·-11
90
80
120
130
180
Thermo-méditer.atténué
Bioclimat
140
Xéro-thermo-méditer.
t:er .1lccenfué
Thermo-méditer.accentué
Indice Méso'-médi
xérothermique
stations
littorales
marocaines
FIG 9
COURBE
OMBROTHERMIQUE
DE RABAT
P.mm.
~
\
\
\
F
M
FIG 10
A
COURBE
M
J
o
J
()MBROTHEF~!TQUE
N
o
DE KENITRA
2T~
P.rnm
M
5
o
N
D
VEGETATION
Il apparait
que l'ensemble
27
de la côte méditerranéenne
tué dans le thermoméditerranéen
entre
DE LA RESERVE DE MEHDIA
accentué
du Maroc
à indice xérothe~mique
125 et 150, alors que sur la côte atlantique
est si-
se situant
des variations
s'observent
du Nord au Sud.
La côte atlantique
ranéen
accentué,
1anc~ et Safi,
de Tanger
à Casablanca
à indice xérothermique
le littoral
se trouve
situé entre
75 et 100; entre Casab-
se trouve dans le thermo-méditerranéen
entre
100 et 150 et plus au Sud le xérothermoméditerranéen
entre
150 et 200.
Les courbes
et 10)montrent
ombrothermiques
que le nombre
que celui de Kénitra,
dant ces deux stations
que malgré
des deux stations
de mois
possèdent
six mois
le même
légèrement
l'évaporation
biologiquement
secs est le même
sant nettement
sentir
compris
à indice
de notre
région
secs de Rab.at est légèrement
respectivement
les précipitations
y fait plus chaud,
dans 1emésoméditer-
contre
indice xérothermique,
supérieures
y est supérieure
qu'à Rabat.
à Rabat compense
cinq mois
(fig. 9
plus élevé
et demi.
Cepen-
90. Ceci montre
de Kénitra,
du fait qu'il
alors que le nombre
La fraicheur
le déficit
compris
du littoral
p1uviométrique
de jours
se fai-
par rapport
à Kénitra.
3. Quotient
pluviothermique
C'est
le critère
culièrement
Q =
le plus utilisé
dans le ·domaine méditerranéen
et parti-
au Maroc.
P
1000 P
(M -mi)(M
s
de L~ EMBERGER
s+m.)/2
1.
Moyenne
des précipitations
annuelles
exprimée
en MM.
M
Moyenne des températures maximales
plus chaud en degré KELVIN.
du mois
le
m.
Moyenne
du mois
le plus
s
1.
des températures
minimales
froid en degré KELVIN.
D'une manière
que le quotient
Le quotient
diterranéen
introduit
générale
un climat méditerranéen
est plus grand
p1uviothermique
(DAGET,
la notion
des variantes
de variante
de classer
les stations
En tenant compte
climatique
au sein de ces étage~
moins
sec
1977).
permet
en étages bioc1imatiques.
est d'autant
thermique
(SAUVAGE,
du monde mé-
de la valeur
qui permet
1963; DAGET,
de m.,
on
1.
de distinguer
1977). D'après
la
M. ATBIB
28
carte des étages bioclimatiques
limitant
hiver
le secteur
chaud,
Tableau
étudié
pour Rabat,
XI -
du Maroc
se situent
humide
de vue bioclimatique, la zone de ~ŒHDIA
se situe donc dans le Rharb
de 50 km environ.
nettement
y varient
maximales
entre 30° et 36°. Il est
siblement
atténuée
subhumide,
Le secteur
entre
pour Kénitra.
bioclimatiques
est située
dans le sub-
comprenant
le littoral
à
est soumis
la brise
de mer
550 et 800 mm, et les températures
à noter que l'influence
par la morphologie
des dunes
océanique
est sen-
littorales.
VENT
Le vent constitue
tion sur le substrat
un facteur
l'intérieur.
par des effets
Les effets
ainsi
le déchaussement
importante
vers
sur le littoral
que par son action
de l'océan rend
Il peut entraîner
d'érosion,
en moins
important
(sable meuble)
taux. Le vent qui souffle
solidé.
tempéré
les étés.
Les précipitations
de moins
à hiver
à
le subhumide
---
-
.
sur une profondeur
qU1 tempère
vers
dans
à hiver chaud.
La région
LE
les deux stations
Valeurs du quotient pluviothermique
et étages
de quelques stations littorales marocaines.
-, --" "
point
1963)
respectivement
et dans le subhumide
"7,4
" 1aride
semi
ààà hiver
m.
Q
M
226
564
358
603
426
887
287
aride
hiver
chaud
chaud
subhumide
32,6
semi
hiver
chaud
293
chaud
57,7
4,5
30,9
9,6
26,8
7,2
87;97
29,0
7,0aride
78,6
48,8
28,6
92,8
29,8
5,4
Etage/sous-étage
176,9
39,
27,
]à hiver
8,0
652,9tempéré
78,8
22,2
tempéré
tempéré
Du
(SAUVAGE,
le substrat
directe
mobile,
le recouvrement
le substrat
peuvent
sur les végéil le pousse
des végétaux,
de leurs racines.
~'intérieur,
du vent sur les végétaux
tant par son ac-
Son action
étant
être directs,
ou
est
fixé ou concette
VEGETATION
action
ge
est soulignée
à se soummettre
peau".
Les végétaux
~inants
taux
vent
par le port particulier
sont façonés,
les effets
le chlorure
aplatis,
de sodium provenant
des embruns
et les feuilles
que près de 2/3 du vent,
venant
particulier
directement
Est. Les vents
du vent
sur les végé-
exposées.
surtout
Le
en été pendant
(LE COZ, 1964) montrent
soit 63,3 % sont de composante
de composante
do-
l'air, particulière-
qui se dépose
à Kénitra
en "dra-
le sens des vents
dans
il l'augmente
anémométriques
Il les obli-
A cet effet mécanique
en suspension
sur l'évapotranspiration,
le jour. Les observations
seulement
leur procure.
tordus dans
exposées.
des particules
dont il tue les bourgeons
influe
qu'il
29
à son action, il en résulte le port
dans les zones directements
s'ajoutent
ment
DE LA RESERVE DE MEHDIA
violents
Ouest;
contre
18,3%
sont rares. ( Tableau
XII) •
Tableau
XII - Direction des vents à Kénitra
(d'après LE COZ, 1964)
DirecWcalmes
NNE
ESE
ENE
NE
SE
E
S
·,NNW
SSW
SSE
SW
WNW
NW
W
SW9,4 N
3,7
10,7
2,9
3,5
3,4
2,3
8,1
2,4
1,7
1,3
14,8
8,7
5,5
7,1
6,1
Fréquen-
Ouest
Vents de composante
Ce tableau montre
la dominance
physionomie
des vents
littorale,
bien
(période:
1945-1950)
Vents
de composante
(63,3 %)
Est
l'importance
Sud-Ouest
des vents
et Nord-Ouest.
sont en partie
de composante
Ces vents
responsables
Ouest,
qui influent
de la sécheresse
et
sur la
physiolo-
gique qui règne au bord de l'océan.
LA BRISE DE MER
Se produisant
chauffée,
l'océan
20 km/ho
surtout
en été lorsque
se crée un minimum
et engendre
leil et se termine
baromètrique
un vent irrégulier
Ce phénomène
avec
(VENT D'OUEST)
est perceptible
dans
local qui attire
d'une
force moyenne
quelques
le rafraîchissement
la journée,
heures
précédent
sur la terre surl'air
frais de
pouvant
après
atteindre
le lever du so-
son coucher.
Il n'est
M. ATBIB
30
vraiment
important
est ressentie
qu'à partir
en moyenne
du milieu
jusqu'à
de la journée.
une profondeur
Cette brise marine
de 25 km seulement
(LE COZ
1964) .
LE CHERGUI
Ce sont des vents
pouvant
d'Est,
se faire sentir
aux déplacement
.Malgré
action
ET LE SIROCCO
.nées du littoral.
de mars
tion de certaines
desséchés
provenant
importance,
graminées
plus d'eau en abondance
sahariennes .
fortement
plus fréquents
soufflant
(céréales);
et leur développement
sont liés probablement
des régions
et marquent
Ils sont beaucoup
plus nocif,
du continent
ils jouent un rôle important
sur la végétation
est
en provenance
la côte. Ces vents
de l'air tropical
desséchante
chergui
secs et chauds,
jusqu'à
leur faible
(CHERGUI ET LE SAHRAOUI)
certaines
jour-
en été et en automne.
pendant
la période
les grains
est parfois
par leur
de fructifica-
en pleine
arrêté;
formation
la plante
dans le sol ne peut remplacer
Le
sont
ne trouvant
celle évaporée
par les
feuilles.
L'EXPOSITION
L'exposition
phologie
dunaire,
l'alternance
positions
au vent constitue
résultant
de cordons
parce qu'elles
exposées
sont sous le vent
les sont abritées
éoliènne
d'altitudes
où les effets
directement
DE L'OCEAN
un caractère
de l'action
dunaires
topographiques
les positions
AU VENT VENANT
important
de longue date,
variables
(versants
situées
offre,
On distingue
et des positions
d'exposition
par des dunes plus élevées
La morpar
et de dépressions,
du vent varient.
aux vents
du milieu.
Est)
ainsi
à l'abri
soit
soit parce
en avant,
des
qu'el-
ou situées
au
fond d'une dépression.
Les versants
d'exposition
plus particulièrement
les positions
(H ) et le sommet des dunes.
v
diminue
progressivement
dunaire
consolidé
lorsqu'une
mi versants
L'effet
du premier
sont en grande
(M)
v
du vent diminue
partie
directement
,Haut
vers
cordon de dunes vives
exposés
de versants
l'intérieur,
au dernier
sa force
système
à l'Est.
Les dépressions
té
Ouest
et les sillons
communication
interdunaines
vers la mer existe.
échappent
aux vents,
Ces dépressions
excep-
constituent
de)
4
23
VEGETATION
alors un couloir
bilités
canalisant
d'exposition
secteur.
l'air et orientant
par rapport
Nous avons convenu
DE LA RESERVE DE MEHOIA
aux vents
de quatre
les vents.
dominants
classes
des effets
-de l'éloignement
-de l'altitude
des cordons
de ce facteur.
au vent,
(tableau
sur les observations
Les végétaux
du mi-
aux autres,
et
et leur ouverture
nous a beaucoup
sont aplatis
Ils sont
exposées,
les uns par rapport
dunaires,
de la végétation
au vent.
les zones moyennement
dunaires
des dépressions
Le port particulier
très exposées
dans notre
du vent en fonction:
des cordons
-de l'encaissement
zones
ces possi-
de la mer,
-de l'orientation
ciation
Toutes
existent
d'exposition
XIII) et nous nous sommes basés essentiellement
lieu et l'appréciation
31
contre
vers
la mer.
aidé pour
l'appré-
les versants
dans les
à peine touchés ou partiellement
et ils présentent
un port presque
dans
normal
dans les zones sous le vent ou abritées.
Tableau
XIII - Classes
Classe
1
nature,
d'exposition
aux vents venant
SousNature
ledu
vent
deau
l'exposition
par rapport
aux vents
venant
Très
exposé
vent
Moyennement
exposé
Abrité
vent
grâceau àvent
un obstacle
pouvant
être de
toutede l'océan
ou situé dans une dépression fermée.
Il apparait
ainsi un gradient
des effets
taux, qui diminue
d'Ouest
en Est et du Sud-Ouest
d'un même
dunaire
consolidé.
système
LE MILIEU
Trois
du vent directs
vers
sur les végé-
le Nord-Est
le long
EDAPHIQUE
METHODE
végétales
de l'océan.
transects
D'ETUDE
ont été choisis
de ce milieu.
ce secteur, 'réunissant
ET D'ANALYSE
et illustrent
Ils nous paraissent
à l'intérieur
l'ensemble
comme un condensé
d'un périmètre
réduit
des variations
écologique
des biotopes
de
M. ATBIB
32
variés.
cent
Les trois transects
sont orientés
de l'Est vers
l'Ouest;
à l'Est, à la limite des cultures et de la juniperaie
en haut de versant
berge
occidentale
Le premier
d'exposition
et ils finissent
Ouest de la dune grise mellahienne,
sur la
à la limite de la réserve.
de la merja,
transect
ils commen-
TI passe au Nord de la limite Sud de la réserve,
le
deuxième TIl passe au niveau de la partie médiane, le troisième près de la
Ces trois transects sont parallèles
limite Nord de la réserve. (fig.
II).
à l'alignement
entre eux et perpendiculaires
distants
des cordons
du milieu
long du transect
- la position
est effectuée
et concerne
par une série de relevés
les facteurs
topographique,
de la couche meuble,
- l'humidité
du sol (réaction
de texture
ont été effectuées
tion de recherche
forestière
à Rabat, par les méthodes
- Méthode
densimétrique
de KJELDAHL
pour
L'humidité
poids
distillée,
actuelle:
24 heures,
sec, ou
l'analyse
organique).
électrique
sur échantillon
six heures.
sont séchés
à l'étuve à 1050
l'eau du sol exprimée
du sol en relation
inerviennent
TOPOGRAPHIQUE
joue un rôle important
aux plantes
l'abri des effets
surface.
minérale,
en
% de
% de poids frais.
la zone des dunes vives,
exprime
d'avoir
de la sta-
usuelles.
de la fraction
de la matière
les échantillons
ils permettent
La topographie
phique
aux laboratoires
lais~é au repos pendant
POSITION
Elle procure
l'analyse
à l'aide d'un pH-mè~re
Le pH a été mesuré
à l'eau
pour
à Hcl
actuelle.
Les analyses
- (Méthode
le
suivants:
- le calcaire
- la profondeur
disposés
- le pH du sol,
- la pente,
pendant
et sont
1200 m environ.
L'analyse
pâteaux
dunaires
des positions
pour
avec d'autres
pratiquement
laquelle
sensibles
Elle conditionne
facteurs.
dans
la végétation
~u littoral.
à l'abri du vent et des embruns. Dans
elle offre aux espèces
du sel de la nappe.
la façon selon
ET PENTE
La pente
le drainage
des positions
plus ou moins
et la position
externe
l'eau des précipitations
à
l'eau
topogra-
du milieu,
est évacuée
qui
en
1/2)
VEGETATION DE LA RESERVE Oh MEHDIA
1. La position
topographique
c'est un caractère
catégories
33
subjectif,
sont choisies
On subdivise
.
ques différentes
un versant
en trois parties:
(Mv) et un bas versant
ont été distinguées
(Tableau
XIV).
Tableau
XIV - Positions
sur le terrain,
et individualisées
topographi-
dans notre
zone.
topographiques
plat
(tp)
Bas de versant
(BV)
Sommet
arrondi
(SA)
Replat
(R)
Dépression
(D)
de versant(HV)
Mi versant
entre
un haut de versant
(Bv). Sept positions
Terrain
Haut
les limites
arbitrairement.
en général
(Hv), un mi-versant
apprécié
(MV)
2. La pente
Elle a été mesurée
pente
traversant
ses selon
au clisimètre
le relevé
le code du CEPE
Tableau
XV
Classes
Pente
1-9
0-1
9-25
25-49
Faible
Nulle
Assez
%
forte
Moyenne
Catégorie
Cette correspondance
code du CEPE dont
Drainage
. -Nul
en son milieu.
de pentes
la ligne de plus grande
Nous avons distingué
(GODRON et aIl. 1968)
(Tableau
et types de drainage
quatre
clas-
XV).
externe
nul
lent
moyen
rapide
de Type
pentede drainage externe
pente-type
les définitions
de drainage
externe
est empruntée
au
sont les suivantes:
externe:
l'eau accumulée
nul
en %, selon
en ~urface
ne s'évacue
pas,
le ruissellement
est
M. ATBIB
34
-Lent
l'eau accumulée
-Noyen
en surface
est faible,
l'eau stagne un temps
tement dans
le sol, une partie
l'eau accumulée
en partie
-Rapide
en surface
line Frcsicn
3. Relations
s'évacue
intense
pente-position
la surface
ou pénètre
peut s'éliminer
s'évacue
en partie
immédia-
par ruissellement.
par ruissellement
et
des catégories
sur la fréquence
en majeure
(fig.
11-12-13-14)
de pente en fonction
des falaises
des catégories
Les hauts de versants
partie
par ruissellement
topographique
(tableau XV:;:)'tarquel'influence
moyenne.
le ruissellement
en resule.
Pour les trois transects
versant
à
lentement,
par infiltration.
l'eau accumulée
relatives
s'évacue
l'analyse
de la position
situées
topographique
généralement
en haut de
de pentes.
(Hv) sont plus fréquement
alors que les mi-versants
des fréquences
de pente
(Mv) ont des pentes
à
assez
moyennes
forte que
(Tableau
XVI).
Tableau
0
0~!:
<-J
""<C'j
..•
-J
..•
l-<
OD
p..
p..
XVI - Fréquence des catégories
topographique.
SA 00
.BV
04t3faible
053,8
d
06,1
0 eforte
% %
D
HV
6,6
%% 23
MV
66,6 %
7
3,3
6,9
63,6
pen
e Assez
1Moyenne
16,6
LE pH ET LE CALCAIRE
Le pH du sol, mesuré
permet d'avoir
de pentes
de la position
--
DU SOL
à différentes
une idée approximative
en fonction
(Tableaux
profondeurs
sur/le
XVII-XVIII)
de la couche meuble,
taux de saturation
du co~lexe
TABLEAU
DU pH DU SOL LE LONG DES TRANSECTS
PROFILS
,
H
l,'
l,'
1!
l,'
~
1':1
Citft
N°s:J,'
relevés
c:.1'I'J
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"1-
Horizons
M
l,t
l,'
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S
1,S"
ETUDIES
',"
So
I,i
M. ATBIB
36
absorbant.
En effet
l'acidité
du milieu exprimée par le pH est d'autant plus
..
+
absorbant est r1che en 10ns H échangeables et donc
forte que le complexe
désaturé.
Toutefois
sols à pH supérieur
cette relation
n'est
à 7 sont en général
ni linéaire
riches
ni même
en calcaire
simple.
actif
Les
(DUC.HAUFOUR
1965).
7 classes
Tableau
XVIII-
de pH ont été distinguées
Classes
(Tableaux
XVII-XVIII).
de pH du sol
.lement
ment
E
l moyen2
D
C
peu
6
5
4très
87fortepeu
fort.ê:ment
36,0
BAS
l QUE
6,5
7,0
5,0
7,5
moyerne5,5
peu
Valeurs
du
pH
]
Dénominations
Afin de compléter
à l'Hel
1/2 est
testée
en effet de déceler
La répartition
tion renseigne
noté
la présence
(Tableau
Pour la formation
HC] est généralisée,
Tableau
de carbonate
de la fréquence
classes
relative
La réaction
de calcium
de l'intensité
pour
à l'HCI permet
dans la couche meuble.
et de la durée de la réac-
de carbonates
présents.
la couche m~uble
Nous avons
le long des
XX, h.t.)
rocheuse
sous-jacente,
l'intensité
de la réaction
à
très forte et de longue durée.
ont été distinguées:
XIX - Classes
de l'intensité
(Tableau
XIX).
et de la durée de la réaction
fréquence
rare 1 •
à+(])
Réaction
Réaction
réaction
++(2)
(]/2)
réact10n
fréquence forte
et
prolongée.
('::alcaire
0
urte
aib lement calcai re) .
1
Dénomination
1
à la mes~re du pH, la réaction
des profils.
à HC] essentiellement
édaphiques.
Trois
relative
sur l'ensemble
sur la quantité
la réaction
profils
l'information
à HC] ]/2
,
TABLEAU
XX
,
PROFILS
'\
DE L'INTENSITE
,
t.
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1
A HCl
1/2
CARACTERES
1. Types de formations
L'analyse
effectuées
meuble
des trois transects
d'une
à
zone
deux types de formations
- une formation
l'assise
selon
l'autre.
(grès dunaire
la position
topographique.
détail.
ment
il semble
dans la formation
Sur la formation
lapiazé)
que les végétaux
terro-rocheuse,
supporter
neuses
le caractère
à enracinement
tance aux vents
2. Analyse
L'analyse
de fissures
quantitative
superficiel
deur PXC~té
de
en
profondé-
(200 ~
(2 ~)restent
de position
à distinguer
peu importante
ou probablement
à l'occa-
ligneux
bas.
et Sud-Ouest
défavorable
une grande
qui
aux espèces
surface
lig-
de résis-
et déracinés.
et types de sols
a montré
l'importance
du sol. Les sables
à 2 mm) dominent.
faibles
topographique
fins
Les quantités
et diminuent
particulière.
des types de sols en fonction
du sol, du pH, de la richesse
à
,~e sol permettrait
transects
dans tous les horizons
les profils
fine, de la couleur
le support
s'implan-
d'Ouest
texture
des différents
(2-50 ~ ) et d'argiles
cec~ nous a amené
variables
s'implantent
très vite déchaussés
de la couche meuble,
des sables
pour
serait
qui offrent
(50-200 ~ ) et les sables grossiers
de limons
dont
Ces derni~rs
couche
des vents
sur les végétaux,
des textures
hauts.
et de quelques
permanent
et qui seraient
détaillée
dans les
n'a pas été observée
ligneux
les ligneux
des herbacées
directement
la maté-
consolidées
constituent
la couche meuble,
peine
influent
aux dunes
par les racines
du grès. Cette mince
En outre
accumulés
à des profondeurs
est
s~on de l'altération
l'installation
constitue
consolidées.
superficielles
soit à l'occasion
le grès,
topographique,
terreuse.
(0-50 cm), ne pourrait
tent dans
mètres,
et les dépôts
qui correspond
La zone prospectée
Cependant
de plusieurs
des dunes
Ces deux types de formations
la végétation.
de la position
de la couche
se distinguent:
non consolidées,
terro-rocheuse
en plus des observations
que la profondeur
En fonction
profonde
gréseuse
11.12.13)
montre
superficielles
ou en bas de versant
- une formation
(fig.
du secteur,
terreuse,
riau des dunes meubles
dépressions
DU SUBSTRAT
superficielles
sur l'ensemble
varie
PHYSIQUES
relative
en profonTout
de la texture
en calcaire.
FIG 11
SITUATION
DES TRANSECTS
N
\
EFFECTUES
DANS LE MILIEU
DUNAIRE
TABLEAU
XXI
PROFILS
DE TEXTURE
DES DUNES GRISES
.
H
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1)
6
1111- Moyennes
13 M.V 'IH~V.
~ H~V .
PARTIELLE
EN FONCTION
DE LA FORMATION
DE LA FRACTION
TERREUSE
MINERALE
PROFONDE
FINE
2 •.1. Text:ulLe 6ine de-la. 6oJuna.iti.on4upeJL6icie.U.e
typu
de 4ot4
.
Deux types de formations
terreuses
dans la zone, tant physionomiquement,
tion, en fonction
2.1.1.
du secteur,
que par leur situa-
(Tableau. XXI (11; +
J
analysés.
Les profils
un appauvrissement
de bas de versants
dans les horizons
nettement
et leur constitution.
(Mv) montrent
alors que les profils
(Tableau
se distinguent
par leur couleur,
de 1,20 m ont été soigneusement
gère augmentation
argileux.
profondes
de ~ot4 du dunu gwu
(Hv) et de mi-versant
en profondeur
Tableau
typu
TextwLe et
9 profils
de versant
de la morphologie
telrJteu4e P'W6onde et
inférieurs
en argile
(Bv) accusent
tout en restant
de hauts
une
cependant
lépeu
XXI).
XXII - Texture
osition topog'raDhique
des sols des dunes grises
topographique
en fonction
Mi versant
versant
Bas de versant
de la position
et haut de
10 cm
Sableux peu argileux
humifère
Sableux peu argileux
peu humifère
27 cm
Sableux
Sableux peu argileux
peu humifère
peu argileux
humifère
44 cm, 61 cm,
78 cm, 95 cm,
110 cm.
Les dénominations
gle de texture
fonction
sableu~
+
correspondent
fine et de la position
à celles du trian-
des deux premiers
topographique,
en bas de versant,
à HCI est généralis~e
la réaction
horizons
Ils sont moyennement
(0-80 cm) et deviennent
8). Ces sols correspondent
Code des sols cf. flg.
15.
d'après
horizons
varie
à sableu,epeu
fortement
(pH 7,5
intense
à 8) pour les quatre
basiques
la classification
et
riches en
tout le long du profil,
basiques
en
peu, de
argileL~
à mi et haut de versant. Ces sols sont généralement
et de longue durée.
premiers
utilisées
du code du CEPE 1968. La texture
peu argile~humifère
calcaires,
(pH>
texturales
de la fraction
peu humifère
_Sableux non argileux
ISableux peu argileux
en profondeur
de DUCHAUFOUR
VEGETATION
42
(1965) et selon IONESCO
(1965),
DE LA RESERVE DE MEHDIA
à :
Classe des sols calcomagnésimorphes.
SIc} des sols humifères
Sol calcomagnésimorphe
texture
sableuse
plus ou moins
2. 1.2.
(sable grossier
Texture
formée
vraies.
rendzine
vraie
de
sur les dunes grises
et
les grossiers
superficielle
apparaît
de la dépltu.6-i.on
Itouge
clunu
du sillon
rouge occupe
des sablons
nettement,
c.o~o.e.A..déeA
interdunaire
la totalité
A l'analyse
ou sables
et de ses
horizons
peu argilèux
sont pauvres
de la dépression
des profils
fins par rapport
ainsi que la pauvreté
Ils sont sablonneux
Les premiers
du
ve.,'I..6a.nt.6
dunairesconsolidés.
la dominance
XXIII).
teNteu.6e plto6onde,
de
{1. 2.1)';-
immédiats
les deux systèmes
trois transects,
10,4
profond)
de la couche meuble
Cette formation
profondeur.
des rendzines
ou peu humifère,
FOIunctÜ.on .6UpVLMcA elle
-i.ntVLduYliUJte et de ba..6
environs
(tableau
humifère
groupes
fixées par la végétation.
2.1.2.1.
séparant
à calcaire;
des
aux sab-
en limons et argiles
aussi bien en surface
en matières
organique
qu'en
fine.
à 1,6 % M.o.f.).
La dénomination
sol est: sablonneux
premier
deuxième
texturale
peu argileux
horizon
moyenne
peu basiques
sont décarbonatés,
du profil.
dûe aux sesquioxydes
d'après
IONESCO
à:
Classe
des sols
rouges méditerranéens.
sut substratum
10calement.Et
te profondeur.
traces
tout
d'humus
pour le
la classification
groupe
"soltanien",
probablement
rouge.
Cette
et profonds:
la totalité
rubéfaction
à
et même
de texture
Ces sols dépassent
du centre
Ces sols
probablement
4 m de profondeur.
et l'étude de
individualisés.
des sols lessivés
est totalement
en profondeur.
de DUCHAUFOUR
fortement
1/2
à 7,4 et sont en
de 6
le long du profil
à sesquioxydes
à HCI
et peu acides
par leur couleur
existe
Ils correspondent
la réaction
Leur pH varie
superficiellement
nettement
(1965),
à
peu argileux
(27 cm).
sur l'ensemble
se distinguent
fine du
à traces d'humus, à peu humifère pour le
(10 cm), et sablonneux
horizon
Ces sols rouges
négative
de ces sols en fonction ,de la fraction
S/cl- des sols
sablonneuse
formés
4 m de profondeur
de la dépression
dépasse
cet-
TABLEAU
PROFILS
DE TE~TURE PARTIELLE ET MOYENNES DES pH DE LA COUCHE
DU SILLON INTERDUNAIRE ET DE SES ENVIRONS IMMEDIATS
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XXIII
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55,4-
MEUBLE
~
~
FIG
SCHEMA
DE LOCALISATION
DES
TYPES
(CODE
DES
DE
SOLS
DU MILIEU
15
DUNAIRE
i
SOLS)
FIG 18
HUMIDITE EDAPHIQUE ET GRADIENTS D'HÙHIDITE
E
w
Dune consolidée
oulj ienne
~
DI
Formation terreuse
profonde des dunes grises
~
~
mE
Formation terreuse
profonde de la merja
i+++"I
m
-
III
D
l2IIl
:>
Formation terreuse profonde de la dépression
de versants de la dune oulj ienue
Grès calcaire
interdunaire
et des bas
Il
sols
t:ll
t:ll
secs;
humidité
é:!:!:J
E::=::t Sols peu humides;
Sols sableux peu argileux
Sols rouges profonds,
humifères
peu humifères,
calcaires
sablonneux peu argileux
humo-sablonno-argil~ux
à
traces
d'humus à peu
argilo-sablonneux
en profondeur
à
(] 221)
Sols rouges sablonneux peu argileux~ peu humifère a sablonno-argi1eux
en profondeur (] 222)
Sols rouges sablonneux peu argileux profonds (1223)
Sols superficiels
sablonneux peu argileux,
_
rubehes
(21)
Sol§ ~1,!perficiels
sablonneux peu argilo-limoneux
_
Sols superficiels nonhuma-sablonneux
argilo..,.limoneux
rubéfiés (23) peu argileux
E:J
Sol superficiels
sablonneux peu argileux
Sols hydromorphes (3)
du premier
humidité
horizon:
du premier
5
à
horizon;
10
%
Il il 20 ~
profonrls (II)
(121)
Sols rouges.
~
~
D
-
>-3
humifères
non rubéfiés
peu humifères
à
humifères
non
sablonneux peu
rubéfiés
(24)
(22)
•
Sols moyennement humides;
D
humidité
du premier
horizon:
21
à
10
%
Sols hydromorphes
(1)
Gradient
d'humidité
édaphique
(2)
Gradient
d'humidité
climatique
décroissant
décroissant
(précipitations
occultes)
2.1.2.2.
Trois
Texture
système
de la formation
dunaire ouljien
terreuse profonde ae bas de versant du
bordure Est de la merja (Tab. XXIV).
OU~8
types de sols' se distinguent
tions édaphiques
le long de la merja,
bas de versants
des dunes consolidées.
fils des trois transects
apparaît
mOlns
argileux
- Sols de bas de versants
Sud-Ouest de la réserve
Ils sont caractérisés
Ils correspondent
fraction
sablono-argileux
minérale
surtout
à partir
par la présence
du relevé
pour
peu humifère
15 du premier
le premier
sablonneux
peu argileux
légèrement
en argile
du relevé
peu humifère
et deviennent
- Sols de bas de versants
Il
aZba.
transect.
(10 cm) pour
horizon
jusqu'à
que la
70 cm, puis
zone sont les plus argi-
dunaire.
la partie
médiane
10 b, du Transect
jusqu'à
de la zone
II. Ils sont
70 cm, puis ils s'enrichissent
sablonno-argileux
en profondeur.
situés au Nord de la réserve.(1.2.2.3).
Les 3 types de ces sols correspondent
uniforme.
à PopuZus
(27 cm). Si l'on ne considère
situés dans
au profil
des pro-
de l'extrémité
d'un peuplement
de tous les sols du milieu
Ils correspondent
sur les
de 70 cm, sont de
(l.l:2.t)'~
- Sols de bas de versants
étudiée. (1.2.2.2.)+
argile
varia-
le Nord-Est.
de 70 à 120 cm. Les sols de cette
leux en profondeur,
sont de texture
en
fine, ces sols sont sablonno-argileux
argilo-sablonneux
le Nord-Est,
de la lèr~ dune consolidée
au profil
aux
ne se fait pas de la même manière.
vers
Ils sont humo-sablonno-argileux
le second
vers
L'enrichissement
de profondeur,
du Sud-Ouest
et correspondent
du Sud-Ouest
en profondeur
que les horizons
en moins
nettement
au relevé
pour tous les horizons
13 du Transect
et sont sablonneux
III. Ils
peu argi-
leux profonds.
Ces trois types de sols de bas de versant
carbonates
de calcium,
pH varient
entre
horizons
7,4
et fortement
la réaction
à HCl
basiques
en profondeur.
des sols de DUCHAUFOUR
méditerranéens
lessivés-moyennement
peu ar gileux profonds
pauvres
en
1/2 est très faible 'à nulle., Leurs
à 8, ils sont donc moyennement
classification
- Sab lonneux
sont p,lus ou moins
dans
Ils correspondent
et l'étude
basiques
basiques
de T. IONESCO
de texture:
au Nord-Es t (1223).
les premiers
d'après
la
aux sols rouges
TABLEAU
XXIV
PROFILS DE TEXTURE PARTIELLE ET MOYENNES DES pH DE LA FORMATION
TERREUSE PROFONDE DE BAS DE VERSANT DU SYSTEME DUNAIRE OULJIEN
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VEGETATION
_ Sablonneux
médiane
peu argileux
de la réserve
_ Sablonno-argileux
de la réserve
2.2.
La profondeur
entre
position
2.2.
du peuplement
de tex:tuJte.6 et de
amènent
ouljien.
et se retrouvent
est variable
de
de la
générale.
Ouest
tout le long du système
dunaire
à l'autre entre 0 et 50 cm
d'un point
et pauvres
de la
peu humifères.
Aù Sud-
humo-sablonno-argileux.
en carbonates
de calcium,
la
Les sols superficiels des versants d'exposition Est du
premier système dunaire consolidé (Tableau XXVI)
Ils sont sablonneux
pl! moyennement
peu argileux
basiques et pauvres
la réaction
2.2.3.
humifères
ou totalement
Les sols superficiels des versants
deuxième système dunaire consolidé
peu basiques,
pauvres
et peu profonds
dépourvl:s
(0
à 40 cm),
de carbonates
de
à HCI 1/2 est nulle ou rare.
Ils sont humo-sablonneux
peu argileux
ou totalement
d'exposition Ouest
(Tableau XXVII)
à sablonneux
dépourvus
du
peu argilo-limoneux,
de carbonates
de calcium,
la
à HCI 1/2 est nulle ou rare et très faible de courte durée à peine
perceptible
à l'oeil.
Ces trois
types de sols superficiels:
humo-sablonneux
+
(2.1.)
la couleur
types de sols en fonction
être cependant
basiques
varie
à HCl 1/2 est faible et de courte durée.
2.2.2.
réaction
lapiazés
sur le terrain,
peu argilo-limoneux
ils peuvent
Ils sont moyennement
calcium,
quatre
au Sud-Ouest
teJtlto-ltocheu-6e
nOIUna;tton
sur les grès dunaires
et de leur situation
ils sont sablonneux
et localement,
réaction
la
de
-6o.t6
effectuées
à distinguer
Leur profondeur
au maximum,
la partie
alba·(1222)
Les sols superficiels des versants d'exposition
première dune consolidée (Tableau XXV)
Ils se prolongent
dans
en profondeur
à Populus
de la couche meuble
topographique
L
en profondeur
et Argilo-sablonno-limoneux
0 et 50 cm. Les observations
ces sols nous
Ouest
et sablonno-argileux
(1222)
au niveau
Type.6
47
DE LA RESERVE DE MEHDIA
peu argilo-limoneux
à sablonno-argileux
.
à sablonno-limoneux
TABLEAU
PROFILS
DE TEXTURE PARTIEllE
D'EXPOSITION
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DES pH DES SOLS SUPERFICIELS
DU DEUXIEME
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XXVIII
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ROUGES DES HAUTS DE VERSANT DE LA DEUXIEME DUNE CONSOLIDEE
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- humo-sablonneux
- sablonneux
peu argileux
correspondent
à
peu argileux
d'après
sablonneux
(2.2t
humifère
la classification
du DUCHAUFOUR
à la classe des sols calcomagnésimorphes;
des rendzines
naire
vraies
calcaire
2.2.4.
de texture
de T.IONESCO
S/cl. des sols humifères,
sablonneuse
non ou peu calcaire
groupe
sur grès du-
Les sols superficiels rouges des hauts de versants de la deuxi~me
dune consolidée (à la limite de la Juniperaie et se continuant
dans les cultures) (Tableau XXVIII,)
variable
ficiel et peu
à
0
à
peu argileux,
humifères
moyennement
basiques
rouges méditerranéens
le premier
dans les horizons
décarbonatés,
la réaction
à peine perceptible.
rare et très faible,
pour
50 cm, ils sont très peu acides
Ils sont totalement
lapiazé.
et l'étude
lapiasé.
Ils sont sablonneux
profondeur
(2.3t
peu argilo-limoneux
lessivés
dans l'horizon
sous-jacents
à HCl
]/2
sablonneuse,
de
super-
(2.4.)+
est nulle
Ces sols correspondent
de texture
(Schéma de localisation
horizon,
ou
aux sols
peu profonds
sur grès
des types de sols, code et localisation
(fig. 15) et tableau XXIX. h.t.)
HUMIDITE
ACTUELLE
L'humidité
qu'elle
phique
DU SOL
actuelle
soit variable
constitue
un caractère
selon les saisons.
au cours de l'année
renseigne
important
L'évolution
du milieu,
du bilan
sur les possibilités
bien
hydrique
éda-
d'alimentation
en
'<
eau des végétaux.
Cependant,
transects
a pu être effectuée
l~et d'avoir
manquent
une seule mesure
d'humidité
pendant
le mois de Mars
une idée sur les différences
souvent
des profils
d'numidité
d'eau du fait de leur drainage
les précipitations.
Elle nous permettra
(1976). Elle nous per-
des sols du secteur,
interne
de classer
le long des trois
excessif
les milieux
qui
et des faib-
selon
leur
degré de sècheresse.
Il apparaît,
d'après
des trois transects,
en fonction
(fig.
les valeurs
des variations
de la profondeur
]2, ]3, ]4).
obtenues
d'humidité
des profils
pour l'ensemble
des profils
le long de ces transects
(Tableaux
XXX, XXXI,
XXXII)
et
et
TABLEAU
TYPES DE SOLS DU MILIEU
1.
FORMATION
SUPERFICIELLE
peu humifère
1. 2. Sols rouges
versant
DUNAIRE
TERREUSE
1. ]. Sols des dunes
XXIX
grises
( CODE ET DENOMINATION
de texture
peu argileux
profonds.
interdunaire
et des bas de
des dunes consolidées,
Sols rouges profonds de la dépression
interdunaire de texture sablonneux peu
argileux à traces d'humus à peu humifère.
Sols rouges de bas de versant du systeme
dunaire ouljien, de texture:
1.2.2.].
Humo - sablonno - argileux à
argilo - sablonneux
Sablonneux peu argileux peu
humifère à sablonno - argileux
en profondeur.
Sablonneux peu argileux, profond.
1.2.2.2.
1.2.2.3.
2.
sableux
cRlcaires
de la dépression
]. 2. 2.
FORMATION
TERRO - ROCHEUSE
1.
Sols superficiels
humifères
sablonneux
peu argilo
Sols superficiels
peu argleux
2. 3.
Sols superficiels
humo - sablonneux
sablonneux
- limoneux
peu
non rubéfiès.
2. 2.
2. 4.
peu argilo
Sols superficiel~
humifères
- limoneux
sablonneux
non rubéfiès.
peu argileux
à
non rubéfiès.
peu argileux
humifères
rubéfiès.
Les chiffres
précedant
)
PROFONDE
à humifère,
1. 2. 1.
2.
TEXTURALE
les sols sont utilisés
correspondant" à ces sols.
dans
le texte comme
code
TABLEA Il XXX
PROFILS
D'HUM~DITE
ACTUELLE
( exprimée
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DES SOLS DU TRANSECT
en % du poids
l EN MILIEU
DUNAIRE
sec du sol )
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XXXI
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DUNAIRE.
(exprimée
en % du poids sec du sol)
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TABLEAU
PROFILS
D HUMIDITE
ACTUELLE
XXXII
DES SOLS DU TRANSECT
III EN MILIEU
DUNAIRE
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VEGETATION
Relations
humidité
superficielle
et de la position
ses. La bordure
hQrizons
humides
les profils
de La merja
de l'apport
La grande
les mesures
directement
bénéficient
sécheresse
d'eau.
par rapport
dunaire
pendant
étaient
d'numidité
est d'autant
saturés
au poids
plus nette
(23-24-25
et la merja
Mars
des types de sols d'humidité
peu humifère
comprise
entre
0 et 10%
par les sols:
de haut et mi-versant
des dunes
grises(ll)
à trace d'humus profond du sillon interdunaire
-sablonneux
peu argileux
peu humifère
teur
à
en fonction
peu argileux
de la première
1976).
se trouvait
-sablonneux
bas de versant
que
(10 cm et 27 cm).
horizons
sec du sol, est constitué
peu argileux
ainsi
que ces sols de
Trois groupes de types de sols se distinguent
groupe
plus
sous-dunaires.
la saison humide
alors
dans les
avec elle, bénéficiant
il est probable
ter-
terro-rocheu-
qui sont d'autant
d'émergences
de ce milieu
de l' 11umidité des premiers
Le premier
en contact
Locale~ent,
ont été effectuées
son maximum
16). Les formations
une augmentation
également
Les sols hydromorphes
-sableux
introduit
effectués,
du type de formation
(fig.
des sols de bas de versant
entrent
transects
plus sèches que les formations
d'eau de la nappe.
bas de versant
des trois
en fonction
topographique
sont nettement
de profondeur
qu'ils
d'humidité
qu'il y a des variations
reuses profondes
55
- type de sols :
Si l'on considère
nous constatons
DE LA RESERVE DE MEHDIA
et sablonno-argileux
dune consolidée
(121)
en profondeur
dans la partie médiane
de
du sec-
(1222),
-sablonneux
peu argileux
profond
(1223),
-sablonneux
peu àrgileux
humifère
-sablonneux
peu argileux
humifère,
superficiel
(23),
de couleur
rouge
• Ces sols sont secs, ils atteignent
permanent
probablement
Le deuxième
comprend
situé autour
groupe
fréquement
(24) .
le point
de flétrissement
de 5% d'humidité.
de type de sols d'humidité
comprise
entre
10 et 20%
les sols suivants:
Sols superficiels
solidée,
des versants
de texture
sablonneux
sablonno-argileux
(21).
50ls superficiels
de versant
consolidé,
de texture
d'exposition
Ouest
de la première
peu argilo-limoneux
d'exposition
sablonneux
peu humifère
Est du premier
peu argilo-humifère
(22)
système
dune con-
à
humo-
dunaire
M. ATBIB
56
- Sols superficiels
dunaire
de versants
consolidé,
des expositions
de texture
Ouest
du deuxième
humo-sablonnet.œ peu argileuse
système
à sablonneœe
peu
argilo-limonel1se'(23) .
Ces sols sont peu homides.
Le troisième
groupe
de type de sols d'humidité
est constitué
par les sols de bas de versant
au Sud-Ouest;
de texture
mifère
Ces sols sont moyennement
Cette différence
liée aux différences
pérméabilités.
de la première
humo-sablonno-argileuse
à horizon argilo sablonno-limoneux
comprise
entre
20% et 30%
dune consolidée
et sablonno-argilerse
peu hu-
en profondeur.(I.2.2.1).
humides.
d'humidité
entre
ces trois groupes
est probablement
de capacité
de rétention
de ces types de sols et leurs
Les sols profonds
sans horizon
argileux,
neux de bas de versant
et des sommets
de dunes
sableux
sont plus
ou sablon-
secs que les sols
à mi -versant.
Les variations
faible
teneur
de profondeur
en argile
et à faible
perméables
expliqueraient
capacité
• Les sols superficiels
porosité
une plus grande
réservoir
tation
semblent
d'humidité
probablement,
de ces sols très
leur humidité
moins
à stratification
pérméables
relative
des sols se situant
pas tous les végétaux.
des thérophytes
hautes
comme
Ouest
aux vents
En effet, elle correspond
profondeur
est importante
eau. Ainsi
si nous
considérons
il apparait
végétaux
que:
ainsi
la légère
venant
ligneux
horizons
un
augmen-
de l'océan
à la zone d'enracinement
bas. Pour
c'est dans ceux-ci
l'humidité
bénéficient
ne concerne
les espèces
des ligneux bas d'humidité
puisque
et ont
occultes.
pour les deux premiers
la majorité
constituer
des dunes consolidées
de condensations
et de quelques
malgré
sur ces grès.
de mi-versant
considérée
terro-
entre-croisée,
Ceci expliquerait
de l'effet de l'exposition
L'humidité
légère-
que les sables meubles
Ils pourraient
pour la végétation.
être à l'origine
des profils,
et
de rétension.
Les sols superficiels
neuses
et leur
de" rétention .
~alcaire
capacité
d'humidité
qUI peuvent
la sécheresse
sur grès devraient
à encroutement
leur grande
bien
et sablonneux
à l'assise gréseuse. En effet, les grès de la formation
ffientélevée,
rocheuse,
des sols sableux
qu'ils
lig-
des horizons
s'alimentent
de
en
des types de sols sur l'ensemble
VEGETATION
Les sols sableux
saolonneux
profonds
profonds,
ment permanent.
font partie
Ouest
aux vents
liées
observées
à
la proximité
la berge
dans ce groupe
horizons
sur grès dunaires
du fait de l'exposition
occultes.
plus humides
de l'effet
de couloir.
sont probablement
richesse
en matière
argileux
en profondeur
de la nappe de même que les sols sableux
au Sud-Ouest
Les
également
organique.
bénéficient
de
des bas de versant
de
Ouest de la merja.
APPORT
D'HUMIDITE
La dépression
PAR LES PRECIPITATIONS
occupée
par la merja
elle joue un rôle de couloir
viennent
ditions
vraies,
de précipitations
climatique
à la plus ou moins importante
Les sols sablonneux
du sommet de la deuxiè-
dune sont relativement
du fait du phénomène
différences
de point de flétrisse-
probablement
supplémentaire
Les sols de la première
faibles
aux rendzines
et bénéficient
d'un apport
qu'au Nord-Lst,
superficiels
secs que les
du même groupe.
assimilés
sont peu humides
57
sont aussi
tous en dessous
les sols rouges
Les sols superficiels
lapiazés
de haut et mi-versant
ils sont presque
De même
lue dune consolidée
DE LA RESERVE DE MEHDIA
buter
contre
d'humidité
les versants
lards qui se forment
au-dessus
Cet air humide
té Sud-Ouest
Nord-Est
de l'élargissement
au Sud-Ouest,
et les brouillards
j provoquant
Ouest,
qui
des con-
des masses
est encore
dune consoli-
accentuée par les brouil-
d'eau et qui profitent
et ces brouillards
voient
Sud de la première
aux berges
dont le déplacement
leurs effets diminuer
vers
le Nord-Est
est oriendu fait
de la dépression.
En conclusion,
il y a donc deux types de gradients
fonction
de la position
fonction
des types de sols.
Ces gradients
topographique
concernent
gradient
de versants,
Le deuxième
d'exposition
Cette humidité
de la merja.
les hauts
sur l'océan
l'air humide
à l'extrémité
est très net
du Peuplier.
Le premier
est ouverte
plus grande.
Ce phénomène
dée, au-dessus
canalisant
OCCULTES
en plus des différences
uniquem~nt
d'humidité
illustre
d'numidité
les versants
décroissante
l'éloignement
en
d'humidité
entourant
en
la merJa.
à partir de la merja vers
de la nappe.
gradient
d'humidité
déCToissante
Est est dû à ce phéno~ène
climatique
particulier
du Sud-Ouest
et ne concerne
vers
le Nord-
que le ver-
M. ATBIB
58
sant d'exposition
Il apparaît
bénéficient
première
Ouest de la première
dune consolidée.
donc que les sols de bas de versant
de l'apport
de la nappe.
dune consolidée
sect l qu'au Nord-Est
Les sols de hauts
sont plus humides
au niveau
de bordure
et mi-versant
au Sud-Ouest
du transect
de la merJa
au niveau
de la
du tran-
III. Ceci pour un même
type de
sol.
FACTEUR
ECLAIREMENT
Le facteur
lumière
intervient
leur, par l'ensoleillement
dans
la photosynthèse
détermination
dont
haute
et le développement
phytoécologique
l'exposition
ligneux
sont directement
à
les espèces
exposées
au soleil
dahs
la
végétales.
distinguer
différentes
différent.
d'espèces
Il intervient
La st~ate
héliophiles.
de découvert:
et les espèces
positions
ligneuse
Dans la strate
de
à dire celles qUl
c'est
qui se trouvent
sous le
des ligneux hauts.
Pour
les herbacées,
des ligneux
espèces
hauts,
Ce facteur
thérophytes
Nous
espèces
durant
lumière
avons pris
du transect
que ce facteur
gétaux,
des ligneux
sous le couvert
bas, et enfin
les
au soleil
héliophiles
surtout
pour distinguer
des espèces
sciaphiles
ces caractères
parmi
les
et nitratophiles.
pour l'ensemble
des
1.
et que c'est
mination
a été envisagé
le soin de marquer
lumière
les et sciaphiles,
sous le couvert
les espèces
une partie de la journée.
des relevés
végétales.
également
et des vides qui sont', soi t bien exposées
les espèces
L'analyse
on distingue
les espèces
des découverts
ou partiellement,
nautés
conduit
constituée
bas, on distingue
couvert
des formations
de cha-
ainsi que par son rôle
des espèces.
et le degré d'insolation
est généralement
par l'apport
et la durée d'insolation
de la structure
L'analyse
sur la végétation,
du premier
intervient
le facteur
Nous mettrons
et
et leur traitement
dans la détermination
prépondérant
en évidence
latrs' relations
de ces derniers.
transect
dans
des groupements
la répartition
les groupes
a montré
d'espèces
avec les groupements,
vé-
des commu~
héliophi-
lors de la déter-
METHODES
ÉCHANTILLONNAGE
D'ETUDE DE LA VEGETATION
DE LA VÉGÉTATION
Une première
phase de reconnaissance
la flore de la zone de Mehdia.
de la végétation
nées par un ensemble
CARTOGRAPHIE
et la structure
de facteurs
1/5000 était nécessaire
le milieu
de sa m1se
(carte hors
l'ensemble
souligner
dunaire,
seule
des conditions
la végétation
espèces
de morphologies
délimitée
entièrement
vivaces
qui sont condition-
u~e cartographie
vivace
même
dans l'ordre
homogènes.
végétal;
Toutefois,
aussi
de l'homogénéité
et
il faut
comme une adaptation.
les parcelles
qui sont soit d'ordre
formation
en-
leur existence,
Elle met en évidence
à l'intérieur
végétale,
d'une même
de leur recouvrement
ou
les
structu-
ou dûes aux
formation.
physionomique,
par une liste f10ristique
d'im~ortance
au
en consi-
dans leurs extrêmes,
et à_cartographier
de type de
et caractérisée
a été prise
dans le paysage
avec le milieu.
du tapis végétal,
en fonction
précise
de
1.S. N° 4, 1979-80).
qui, pour toute
du milieu,
spécifiques
d'un secteur
sont dans un état indéterminable
vivaces
à délimiter
ral, dans le cas d'un changement
explorée
en réserve,
physionomiquement
physionomiques
Chaque parcelle,
gui-
à priori.
an~ue1 peut être considéré
consiste
de végétation
différences
fût, en fait,
l'état de la végétation
ainsi qu'un rôle secondaire
que le caractère
hétérogénéités
de la végétation
ou en état d'équilibre
Cette méthode
surfaces
(été).
texte dans Bulletin
suite, parce que ce sont les espèces
se sont adaptées
plus tard
de la végétation
parce que 1esthérophytes
en été et ne jouent
subissent
partiellement
ayant pour but l'inventaire
peu ou pas connus
et de fixer
1200 ha environ à l'instant
D'abord
de connaître
DE LA VEGETATION
Afin de caractériser
dération.
phase,
a débuté
de l'échantillonnage
dée par la physionomie
Dans
Une deuxième
et sa cartographie,
La réalisation
a permis
est
comprenant
les
et par l'espèce
dominante.
L'espèce
parcelle.
dominante
est aussi
C'est elle qui contribue
tion en dominant
les autres
espèces
l'espèce
la plus abondante
le plus à l'aspect
par sa physionomie.
également
de la parcelle
Généralement,
dans la
de végétaelle est
M. ATBIB
60
aussi
l'espèce
in DAGET
dont le taux de recouvrement
UES
(fig.
TRANSECTS
Elle a été appliquée
et les groupes
l'intérieur
structure
paraît
dont celles-ci
Les relevés
à
transect
réduit
de la parcelle
surface
aussi
qui varie entre
fonction
ces unités,
espèce
espèce
d'autres
caractériser
espèces
limitation
homogènes
espèce
de la région
aus-
et la manl-
aux autres.
le long de
Sur une surface
l'étendue
supérieuhomoeène
d'échantillonnage
peut atteindre
homogène.
~
la
Il a été tenu COTIlpte
des éléments
de végétation
de végétation
d'inventorier
qui
homogènes.
dominante
occupant
du territoire.
vivaces,
effectué
de délimiter
le milieu.
de végé-
liste floristique
des parcelles,
a permis
en
et de définir
A l'intérieur
de
sont effectués
en fonction
de la deuxième
floristiques,
définissant
ainsi des varian-
physionomiques
et donnent
274 parcelles
par leur
Le regroupement
de végétation
Ces unités
aux espèces
Il donne
a été effectué,
caractérisées
regroupements
le milieu
vivaces
a permis
au sein des listes
tes de ces unités.
la
au moins
de végétation
dominante.
physionomiques
dominante
un relevé
La surface
du secteur
de la première
les unités
végétales.
aussi
à
DE LA V~GËTATION
physionomiqueülent
et la première
et respecte
sur des surfaces
à la structure des parcelles
La cartographie
végétaux
il réunit
sur le terrain.
végétales
cas, de la distinction
en fait
du secteur,
5 m2 et 400 m2 selon
traver~ée,
physionomique.
ËTUDE PHYSIONOMIQUE
tation
se présente
des variations
de végétation
variés
vnt été effectués
totale de la parcelle
participent
les groupements
les unes par rapport
de végétation
dans certains
14)
écologique
des biocénoses
s'ordonnent
en fonction
tout changement
13,
les biotopes
telle qu'elle
l'aire minimale,
12,
comme un condensé
si une image de la diversité
re
1967;
du milieu.
d'un périmètre
des milieux
Il,
dans le but de déterminer
écologiques
Le transect
chaque
(U,tIEE,
et aIl., 1974).
fY1ETHODE
ère
est le plus élevé
et leur variantes
la répartition
L'inconvénient
et dans
spatiale
de
des principales
de cette méthode
le fait qu:une même
permettent
réside
dans sa
unité physionomique
VEGETATION
peut regrouper
de l'espèce
des parcelles
dominante
LES GROUPEMENTS
l NTRODUCTI
physionomiquement
peut varier
été très discutées
relatives
ainsi
lieu à la distinction
floristique
les ensembles
semblables,
végétal".
on arrive
l'association
nelles
fondamentale
"(BRAUN-BLANQUET,
Il définit
floristique
l'association
groupement
végétal
espèces
constituantes
l'aire minimale,
antes,
l'ensemble
abstraite
végétal
de végétation,
par la conduite
de végétation
forêts
qu~
... etc).
ressortir
et de physionomie
identiques
de classer
ou très
le "chaos
ainsi conçue
est
des conditions
analytiques
la dominance,
et que les caractères
station-
quand
car elle nécessite
à
synthétiques
une analyse
d'un
des princi-
sont en partiespèces
biologique".
la définition
précise
principaux
la sociabilité
des principales
le spectre
d'une méthodologie
à
de composition
1974).
que "les caractères
être prudent
végétaux
répondant
le degré de présence
à
végétaux
fait mieux
de la végétation
déterminée
des caractéristiques,
obligent
a de
1952).
sont l'abondance,
culier
considérations
abstraite
1968;
bien définies.
de groupe permettant
(in DAGET et all.,
(1956) précise
landes,
floristique
comme "des ensembles
et de physionomique
bien définies"
SAUVAGE
au concept
groupements
stationnelles
des parcelles
et all.,
du tapis végétal
végétaux
de composition
à des conditions
"si on réunit
L'unité
des groupements
de végétaux
répondant
11 ajoute;
pales
attentive
(prairies,
ont
.••).
apparente
de certains
végétaux,
(FLAtlAUT, 1910;
1956; 00DRON
et all., 1974;
"la diversité
et particulière-
et groupements
ces notions
1952; SAUVAGE,
par leur aspect physionomique
détenminée
de 25 à 100 %.
à l'autre
aux associations
i973; DAGET
BRAUN-BLANQUET,
tout temps donné
L'étude
dont le recouvrement
et phytosociologique,
dans le but de clarifier
1969; CUINOCHET,
frappent
d'une parcelle
phytogéographique
E~lEERGER, i930; BRAUN-BLANQUET,
0'après
homogènes
ON
les définitions
GOUNOT,
61
VÉGETAUX
La nomenclature
ment,
DE LA RESERVE DE MEHDIA
constitu-
Toutes
ces
de cette unité
détaillée
et homogène,
du milieu
tenant
compte
M. ATBIB
62
et
de tous les caractères
analytiques
sement
de l'association
à la définition
synthétiques
permettant
et des unités
l'aboutis-
qui lui sont inféri-
JI
eures.
Le but de notre
la définition
marocain,
Mehdia
qu'au
travail
des associations
mais
plutôt
à l'instant
du milieu
la végétation
de la mise en réserve;
une unité phytosociologique
caractéristiques
Nous rejoignons
orienté
ou du littoral
biologique
il n'est pas inutile
végétal
sur
de
de préciser,
sera employé
pour
dont le rang exact ne sera pas précisé,
de donner
des résultats
définitifs
relatifs
aux
et diffétencielles.
ainsi,
qu~ "le terme de groupement
peut ou veut préciser
dunaire
de la réserve
le terme de groupement
du fait de l'impossibilité
espèces
pas été, dès le départ,
végétales
de décrire
cours de ce travail,
désigner
n'ayant
par là l'idée de GUINOCHET
est employé,
en phytosociologie,
la place d'un ensemble
Il est en effet démontré
qu'à chaque
(1938, 1973) pour
de relevfs
groupement
lorsque
l'on ne
dans cette hiérarchie
correspond
un type de milieu
et réciproquement".
A l'intérieur
des groupements
ainsi définis
tique des relevés,
nous avons distingué
l'espèce
du point
dominante
Chaque
espèce
du point
nETERMINATION
litude
floristique
relevés
permuter
relevés
transects.
(espèces)
qui Se ressemblent
qui ont une répartition
lages
les groupements
La deuxième
et la comparaison
en fonction
de la deuxième
VEGETAUX
et la physionomie.
les lignes
par
de vue recouvrement.
des groupements
des différents
floris-
des faciès qui sont caractérisés
en variantes
DES GROUPEMENTS
La détermination
la similitude
de vue physionomique.
faciès est subdivisé
dominante
selon
a été basée
Trois méthodes
La méthode
et les colones
le plus, permet
similaire;
essentiellement
sur la simj
ont été essayées
des tableaux,
(relevés)
qui consiste
afin de grouper
ainsi de déterminer
et par la combinaison
sur les
à
les
les espèces
de ces deux assemb-
végétaux.
méthode
est basée
des relevés
également
sur la similitude
par le coefficient
floristique,
de sir.1ilitude calculé
à par-
VEGETATION
tir de la formule
de SORENSEN
:
aux relevés
Arelevé
et B A
coefficient
deCOI!llllunes
similitude
du
B.
nombre
d'espèces
Ps:
200 C
Ps
a
C
b
a+b
La comparaison
de grouper
63
DE LA RESERVE DE MEHDIA
des coefficients
l~s relevés
de similitude,
ayant des coefficients
pris deux à deux,
élevés
entre
permet
eux et faible
avec
les aut res.
La méthode
relevé
des dendrites
à celui avec lequel
(in GOUNOT,
1969), qui consiste
il a le coefficient
à égaleraent été t:;,,'ayée.Cette méthode permet
de similitude
également
à joindre
le plus
chaque
élevé,
l'ordination
des re-
levés.
Par toutes
alors
ces méthodes
à déceler
on arrive
les discontinuités
ainsi à classer
floristiques
bien
les relevés.
tranchées
Il reste
~ans
les tab-
des groupes
de rele-
leaux obtenus.
Ces discontinuités
vés &ux(:uels certaines
Ces groupes
floristiques
espèces
de relevés
permettent
apparaissent
ainsi obtenus
d'isoler
nettement
permettent
plus ou moins
de définir
liées.
les groupe-
,."entsvégétaux.
~es espèces
les autres
ayant une fréquence
groupes
élevée
dans un groupe
sont norrnnéescaractéristiques
et faible
du groupement
dans
(GUINOCHET,
1-973) •
LES
GROUPES
INDICATEURS
ÉCOLOGIQUES
La "loi du minimum" (LIEBIG, 1840; in DAJOZ,
laquelle
repose
iwn Oi!
la définition
D'ESPECE
lément
dont la concentration
de laquelle
aux facteurs
les synthèses
écologiques
constitue
la base
sur
dü groupe écologique.
HWI CATRI CE ET GROUPE
:>, Lon la loi du minimum;
{971)
ECOLOGIqUE
la croissance
des végétaux
est limitée
est inférieure
à une valeur
minimum
ne peuvent
plus se faire.
L'extension
fait que l' ln peut considérer
par
l'é-
en dessous
de cette
un facteur
loi
écologique
M, ATBIB
64
comme
facteur
critique,
vivant
limitant
ou bien
présente
rance entre
s'il excède
lesquelles
ayant
au dessous
tolérable.
des caractères
exigences
d'espèces
écologique
écologiques
est constitué
de tolé7
1971).
précises
par des facteurs
permetécologi-
indicatrices".
ainsi
vivant
chaque être
dŒ limites
(DAJOZ,
d"'éspèces
revient
d'un minimum
Ainsi,
écologiques
caractérisés
écologique
d'un ensemble
un groupe
écologique
sont qualifiées
d'un groupe
écologique
En définitive
certaines
des milieux
Ces espèces
La définition
maximum
s~ situe son optimum
donc de reconnaître
fication
le niveau
qui auraient
ques déterminés.
est absent ou réduit
à vis des divers facteurs écologiques
vis
Les espèces
traient
lorsqu'il
à rechercher
la signi-
dans un même territoire.
par un ensemble
d'espèces
communs.
1
CONSTITUTION
DES
Les facteurs,
définis
pour
ainsi
espèces,
des profils
pour chaque
d'espèces
les groupes
corrigées
écologiques
de ces groupes
statistiques
ayant été
et des espèces
des espèces
dans
Le faible nombre
de
a .limité nos possibilités
au sens de GOUNOT
r.,entde l'espèce,
L'analyse
par classes
la présence
permet
(1969).
ou l'absence
de faire apparaître
de la distribution
de facteur,
est donc basée
indicatrice
~June
des
des fréquences
inconnus
en raison
à priori.
sur la présence-
nous avons pris en considération
car une es'pèce présente
de
on obtient
n'a pû être réalisée
par états de facteurs,
unifactoriels
Toutefois
n'a pas la même valeur
selon
des m~me états d'un facteur;
de l'échantillonnage
des espèces.
rare.
écologiques.
classe de facteur,
unifactoriels.
La ci. i.:erminationdes groupes
ce mais
écologiques
de la répartition
écologiques
caractéristiques
des espèces
de l'inégalité
absence
des espèces,
UNIFACTORIELS
La comparaison
groupes
des groupes
ou profils
la'définition
à des groupes
GROUPES
chaque
la recherche
états de facteurs
utilisés
ECOLOGIQUES
dans la répartition
se fait par la comparaison
les différents
d'aboutir
"INDICATEURS"
prédominants
au préalable,
indicatrices
relevés
GROUPES
le recouvre-
dans un seul relevé mais
abondante
autre espèce de même degré de présen-
VEGETATION DE LA RESERVE DE MEHDIA
Ces deux espèces
ne tient
indique
des conditions
d'en
GROUPES
tenir compte
1975) permet
"domaine
écologique"
de nommer
localement
d'où
factoriels.
pes indicateurs
"groupes
différent
ayant
enfin de vérifier
celle-ci
les
nous
avons
indicateurs provisoires".
donne une idée sur l'affi-
ce qui nous a permis
multifactoriels
de groupement
groupe
comme
(J.J. CORRE,
plurifactoriels.
pu réaliser
et leur détermination
les espèces,
provisoires
caractéristiques
dans le même
entre
obtenus
les
des facteurs.
ainsi par des espèces
Il s'agit
N'ayant
alors de réunir
écologiques"
des groupes
sont constitués
entre espèces.
les groupes
il s'agit
des "rormules
(GOUNOT 1969).
des gronpements
nité sociologique
par facteur;
la constitution
plurifactoriels
coenologiques
L'etude
en séparant
qui pouvaient
de corriger
les espèces
se retrouver
et qui sont en fait non liées entre
les grou-
exclusives
ensemble
elles.
DES GROUPEME~TS
L'écologie
du groupernent est définie
tions et résultats
des groupements
pement;
si l'on
du recouvrement
des groupes
vis à vis de l'ensemble
par la méthode
de faciliter
Ces groupes
ECOLOGIE
favorables
dans la constitution
qui ont une même réaction
affinités
l'importance
de développement
ayant été testées
La comparaison
convenu
de milieu
Cependant
en considération
PLURIFACTORIELS
Les espèces
le même
pas pû être prises
compte que de leur fréquence.
la nécessité
espèces
n'auraient
65
obtenus.
joue
un grand
particulièrement
En définitive
des "domaines
des groupes
L'amplitude
lorsque
l'écologie
écologiques"
indicateurs
à partir
écologique
de llensemble
des espèces
rôle dans la définition
ces espèces
du groupement
des espèces
plurifactoriels
forment
des observa-
caractéristiques
de l'écologie
du grou-
des faciès.
est déterminée
qui le constituent,
par la superposition
ou par l'écologie
qui le caractérisent.
ETUDE DE LA VEGETj~T 1ON DU
MI LI EU
DUNAI
RE
INTRODUCTION
Deux
types de végétations
tion des dunes vives
moins
dense
est constituée
localisée
jusque
cette zone littorale:
par une formation
sur les dunes vives.
lexe herbacées-ligneux
s'étend
caractérisent
Plus en arrière,
hauts-- ligneux bas occupe
sur les dunes
ves n'd pas fait l'objet
anciennes
herbacée
d'une étude aprlofondie.
se refère dans la suite du texte, a l'ensemble
simple plus ou
une formation
des dunes plus
consolidées.
la végéta-
fixées
La végétation
et
des dunes v~-
Le terme de milieu
des dunes grises
comp-
dunaire
et consolidées
de la zone.
LA
VÉGÉT AT 1ON DES
Le cordon
sement
à Acacia
cyanophylla,
conservée
Sebou.
vers
herbacée,
couvre
à
et les dunes
aux successions
typiques
en France,
mer
l'intérieur;
vers
dûe
complexe
l'Est couvrant
résiduelle
du littoral
Algérie
naturelle
est rare, elle
près de l'embouchure
qui occupe
l'ensemble
d'abord
des dunes vives
observées
et Tunisie.
du
Elle cède
le reste des
de dunes
grises
L'absence
ressemble
beaucoup
dans la région méditerranéenne,
Une zonation
une zone dépourvue
des marées
du vent et des vagues.
est probablement
la région pour sa faculté
consolidées.
dant à la zone de balancement
l'effet
par un reboi-
très claire puis de plus en plus dense
une formation
naturelle
notamment
dans
Nord de Mehdia,
d'abord
et se pro~onge
cette végétation
introduite
occupé
ces dunes de sables plus ou moins mobiles.
l'intérieur
dunes blanches
vers
XXXIII)
le sable. La végétation
que dans la partie
l'intérieur
mellahiennes
(Tableau
espèce
à fixer
Une formation
la place vers
VI VES
des dunes vives est dans sa quasi-totalité
et ses possibilités
n'est
DUNES
s'observe
à partir de la
de toute végétation
où le substrat
correspon-
est très mobile
de toute végétation
sous
dans cette zone
à l'action combinée du vent et de la salinité de la nappe
ou de l'eau de mer.
Une première
ques centimètres
ceinture
de végétation
de hauteur,
marque
jelmais atte1nte
une zone de microdunes
par les marées.
de quel-
Cette végétation
TABLEAU
La Vegétation
.
1
1
+
:32 3 4
.5 +
+
4
Espfces
Zone
2
Zone
Zone
Zone
~
XXXIII
des dunes V1ves
1
+
+
1.
1
++
2
o+
+
:43r
M. ATBIB
68
clairesemée,
constituée
fort qui pousse
le sable. Les quelques
Euphorbia
peplis,
mégarides
(microdunes)
Salsola
Une deuxième
s'élevant
par des espèces
kalii,
Cette
parallèle
(quelques
rampants
et Agropyrum
au dessus
juncewi. marquent
littorea,
Eryngium
maritimum,
philetum
les quelques
- Groupement
espèces
(AmmophileteaJ:
remplace
au littoral
- lentisque
cependant,
entre
et
on y recon-
par Braun
Blanquet
les
et de l'Ammo-
junceum,
Euphorbia
Cakile maritima,
peplis,
Pancratium
Medicago
Eryngium
litoralis
maritimum,
Ipomaea
kalii
à Ammophi la arenaria:
Pancratium
dense,
arenaria,
de la classe
maritima,
de végé-
de dunes éle-
arenaria
mediterraneum
(Anmophilion):
Caractéristique
Caractéristiques
ceinture
surface
décrits
Agropyrum
(Ammophiletalia),
Caractéristique
Malcolmia
mediterraneum.
de l'ordre
- Groupement
observé.
à la
dans cette zone, on distingue
Caractéristiques
Salsola
arena~ia
1952).
Agropyretum
de l'alliance
avec
et le passage
à Ammophila
de l'Agropyretum
junceum:
d'A.~ophila
à Juniperus phoenicea
observées
Caractéristiques
Ammophila
contigues,
stolonifera
La troisième
du littoral
de l'association:
stolonifera1,
1:11
pionniers
Caractéristiques
maritimum,
touffes
est très dégradée,
(Braun-Blanquet,
à Agropyrum
d'Ipomaea
sur une grande
formation
complexe
d'associations
arundinaceae
sur des dunes
peplis.
s'étend
pionnière
les groupements
caractéristiques
des
leur fixation.
En outre nous y avons
des dunes vives,
Cette végétation
(1952~ Parmi
ma~itimum,
dans. l'édification
les plus élevées
Euphorbia
avec une formation
naît encore
Epyngium
du vent
à 50 cm), et formant un cor-
centimètres
(2 m) où l'oyat domine. Cette
filaria.
s'étale
les dunes
de végétation.
en contact
et dans
du sol. Quelques
ceinture
vées
observées:
par l'abondance
troisième
tation herbacée
les effets
à la ligne de la côte.
zone est caractérisée
ses stolons
subit
intervenir
dunes
de végétation
progressivement
don continu
espèces
semblent
et des petites
ceinture
pionnières.
(Ammophi letUi.l.:zrundinaceaJ
de l'association:
de l'alliance
Ammophila
arenaria
(AmmophilionJ:
Malcolmia
littorea,
Cakile
maritimum.
sur le littoral
languedocien.
atlantique
marocain
le Convolvulus
soldanella
VEGETATION
Caractéristiques
kalii, ~pomaea
de la classe
du littoral.
occupe
(AmmophileteaJ:
69
E~ngiurn
maritimum,
Salsola
stolonifera.
Ces deux groupements
niers
DE LA RESERVE DE MEHDIA
méritent
En effet,
leur appelation
l'Agropyretum
des sols squelettiques
re et de structure
bien
d'apport
particulaire
s'avance
éolien
de groupements
le plus vers
constitués
la mer,
de sable
qui en fait un substrat
p10nil
très calcai-
très pauvre
et très
mobile~
Les faciès
junceum
à Eryngium
n'çxiste
un cordon
qu'en
de ce groupement
touffes
d~ dunes élevées,
leux calcaires
~e groupement
à traces
GROUPEi·iENTS
PIONNIERS
les mêmes
méditerranéen,
vement
junceum
notamment
à peine
à l'~mmophiletum'caractérisé
dédiaire
marque
constituées
ce passage
du vent.
l'Agropyretum
de ce littoral.
à Saidia qui est située
qui caractérise
les micro-
près de la mer. Le faciès
est nettement
dominant
et passe
par le faciès à Ammophila
en cordon dunaire
enSU1-
MAROCAIN
~
progre1ssi-
arenaria,
sur des
face à la mer. Une zone inter-
où l'on observe Agropyrum
arenaria.
Vers l'intérieur,
l'Ammophiletum
se basψ
~etama
qui passe progressivement
monosperma
sous l'effet
il cède la place
s'observent
formées
sur
sur des sols sab-
qui fait l'originalité
groupements
ngropyrum
lui fait suite
4 m de hauteur,
DU LITTOI~AL
de ce groupement
dunes plus élevées,
atteindre
phoenicea
dunes et les dunes peu élevées
Agropyrum
L'Ammophiletum
plus dense que le précédent,
,
VÉGÉTAUX
sur le littoral
pouvant
à Juniperus
Comme à Mehdia,
localisées.
d'.lumus, nais déjà moins mobiles
est beaucoup
te à la formation
est le plus répandu,
junceum
cède la place
associé
à Ammophi la
à une formation
à la formation
ligneu-
à genévrier
rouge.
ADAPTATIONS
ÉCOLOGIQUES
ADAPTATION
A LA SECHERESSE
tes adaptations
transpiration,
VÉGÉTALES
à l'aridité
se manifestent
DU MILIEU
du milieu,
contre
par des réductions
les pertes
de l'appareil
d'eau par évapovégétatif
portant
M. ATBIB
70
le plus souvent
spyeux
sur le limbe foliaire,
(poils) ou réduit
(Asparagus acutifoliuB
L:1 proximité
J
à une écaille
ou même
celui-ci
à
ou
une épine
(Ephedra fragilis).
inexistant
subhumide,
et cutinisé
(Juniperus phoenicea),
de la mer fait que dans cette
l'étage bioclimatique
est étroit
zone, ',)ienque située
il règne un mésoclimat
dans
particulièrement
sec
et désséchant.
L'cvaporation
accentuée
capacité
de rétention,
hydrique
défectueux
milieu
possèdent
en eaux.
la topographie,
pour
loutes
favorisent
végétatif,
un bilan
qui vivent
dans
afin de réduire
entraînant
l'implantation
du système pileux
ce
les pertes
celle du métabo-
de ces espèces
en milieu
joue dans le même sens en réduisant
(Andryala canariensis
Caki le maPitima~ ainsi que chez
var. 1-ntegrifolia).
l'évapotranspiration
les feuilles
lacunaire
entraînent
en eau.
Le développement
~hez
à faible
du substrat
les espèces
des adaptations
de l'appareil
lisme et du cycle vital,
la nature
tous ces facteurs
les plantes.
l'une ou l'autre
Ces réductions
déficitaire
par les vents,
sont grasses
de celles-ci.
ces espèces,
et charnues
Ce phénomene
une anatomie
analogue
certains
suj ets de
car l-'eau s'accumule
de succulence
!1alcolmia littorea~
dans le parenchyme
des feuilles
à celle qui caractérise
montre
en général
chez
les xéro-
phytes.
~eAPTATION
VIS-A-VIS
Les végétaux
strat
DU SUBSTRAT
de ces zones
qui tend à se déplacer
eaux de ruissellement.
~n grande
partie,
- des racines
Trois
luttent
sous l'effet
dans le sens de la fixation
très profondes
et rhizomes
(5 à 20 cm) luttant
(Ipomoea stolom~fera~
- des raèines
contre
contre
de l'érosion
types d'adaptations
fi2,ation du sable en profondeur
- des stolons
efficacement
et puissantes
la mobilité
éolienne
sont observés
du sub-
et par les
et interviennent,
du substrat:
entraînant
partiellement
la
(Eryngium mantimum)
rampant
en surface
le déplacement
ou à faible profondeur
de la couche
superficielle
du sol
de sable
Cyperus kalliiJ
très nombreuses,
fasciculées
fixent
le sable
à moyenne pro-
VEGETATION
fondeur,
et luttent
AgroPyrum
junceum).
efficacement
Ces deux dernières
substrat
ETUDE
et se trouvent
PHYSIONOMIQUE
L'étude
consolidées
milieu.
de la deuxième
LES UNITES
contre
DU MILIEU
DUNAIRE
du tapis végétal
se présente
espèce
luttent
l'erosion,
des dunes.
de définir
unité
contre
au sommet
physionomique
a permis
Chaque
espèces
DE LA RESERVE DE MEHDIA
neuf unités
des dunes
DU MILIEU
à Populus
- Unité physionomique
à Pistacia
- Unité
à Populus
DUNAIRE
alba
alba
lentiscus
,
à Rubus ulm&JoliuE,
à~unipeY'us phoeniC>~(1
à Olea europea,
à l'hillYY'eaangustifoUa.
physionomique
à Olea europaea
à JunipeY'us phoenicea,
à Ph;77y~a
à Pistacia
physionomique
Variante
Variante
Variante
Variante
Variante
Variante
grises,
physionomiques
sous une ou plusieurs
- Lnité physionomique
Variante
Variante
Variante
arenaria~
les remaniements
N° 4, 1979-80)
- Unité
(Ammophila
verticaux
angustifolia,
ientiscus
à <Tum:peY'usphoenÙJea
à Ole a eUY'opaea,
~ PhillYY'ea angustifolia~
à Clematis ciY'Y'hosa,
à -,etama monospeY'ma,
a PY'asiwn majus,
à vhamaeY'ops humilis
du
et des dunes
caractérisant
variantes
le
en fonction
dominante.
PHYSIONOMIQUES
Variante
Variante
Variante
Variante
Variante
71
(Carte h.t. Bull.
1.S.,
M. ATBIB
72
- Unité physionomique
à
Variante
Variante
Variante
Variante
~ Retama monosperma
pteridium
à
Variante
espèces
éparses,
humiZis
sans espèces
arbustives
à ThymeZea
à
Retama
- Unité physiohomique
et SoZanum
lythroides
monosperma
et espèces
à Tamarix gaZlica
- Unité physionomique
à Rubus ulmifolius
En arrière
formations
A VEGETATION
et Retama
herbacées
à Eryngium
(IONESCO
PHYSIONmnçUEr-1ENT
constitués
maritimum
et oyat
de structure
DOt·lINANTE
essentiellement
(Ammophila
complexe
tel est le nom le plus utilisé
ligneuse
et SAUVAGE,
Le terme de matorral
littorale,
par les
arenaria)
à Juniperus
on pas-
phoenicea
divers
ou moins
c'est une forêt basse,
est attribué
spécifiques,
(coupe,
dans la description
considérée
de
depuis
1964) comme matorral.
pas 7 m de hauteur
et par conséquent
dunes plus
éparses.
monosperma.
formation
radants
LIGNEUSE
pionniers
à des formations
La junipéraie,
n'excèdant
NATURELLE
des groupements
se graduellement
arbustives
à Herbacées
- Unité physionomique
MILIEUX
sodomaeum
à Plantago coron opus et Vulpia sp.
Variante
LES
humiLis
à Retama monospe~a
Variante
Variante
1964
arbustives
à Chamaerops
- Unité physionomique
cette
aquiLinum,
à Pistacia Zentiscus,
à duniperus phoenicea,
à SoZanum sodomaeum et Chamaerops
aux formations
de végétaux
et dont le port et la taille
soit artificiels,
incendie,
pâture).
résultant
Elle s'étend
fixées et le sommet du deuxième
sont soit naturels,
de traitements
entre
système
ligneux
dég-
les premières
dunaire
consolidé.
VEGETATION
Cette
appellation
physionomique
de "Junipéraie"
et floristique
ser la dominance
(Juniperus
de cette
formation
phoenicea,
du degré de recouvrement
compte
végétale,
de la variété
elle laisse suppo-
par une combinaison
Phillyrea
angustifolia,
sous différents
de ces espèces,
de faciès en relation
73
Ce qui n' E.:stpàs toujours
elle est constituée
Olea europaea) , se présentant
d'une multitude
ne rend pas bien
du ,1wziperus phoenicea,
A grande échelle,
forestières
DE LA RESERVE DE MEHDIA
d'essences
2istacia
types d'Jrrangement
permettant
le cas.
ainsi
lentiscus,
en fonction
l'individualisation
avec les conditions
stationnelles
du
mi lieu.
Un deuxième
type de végétation
Retarr.aieou matorral
basse
bas à RetCima monosperma.
assez hétérogène
densité.
de la région
Elle s'étend
quant à sa composition
sur les bas de versant
est constitué
par la
C'est une formation
floristique,
ligneuse
sa taille
et dans les sillons
et sa
interdu-
nalres.
Le terme de matorral
la condition
de bien préciser
tion. Pour.1a
perus
junipéraie,
phoenicea,
Pistacia
qui ne sous-entend
plus juste.
convient
bien
s'il s'agit de matorral
l'appellation
lentiscus,
pas la dominance
~outefois,
à la description
de formation
ûlea europaea,
naturel
Phillyrea
de commodité,
le
lentiscus,
DE LA JUNIPERAIE
De nombreux
auteurs
ger, 1939, Jauvage,
jadis occuper
Be littorale
DANS LE CADRE
notamment
i956, Ionesco,
une grande partie
méditer'ranéenne
jadis beaucoup
tantes:
Mehdia
Saïdia,
Pour
nente
mixte
à Juniperus
angustifolia.
PHYTOSOCIOLOGIQ.UE
HISTORI,JUE
Braun-Blanquet
et René Maire
1964, estiment
que la junipéraie
de la bande
littorale
du Maroc. Quelques
d'une extension
angustifolia,
nous utiliserons
phoenicea,
PLACE
à Juni-
serait
dans ce qui va suivre pour la formation
Phillyrea
mixte
des espèces,
terme de junipéraie
Pistacia
ou de dégrada-
littorale
de l'une ou de l'autre
et pour des raisons
à
de ces formations
plus grande.
atlantique
peuplements
Citons
1924, Emberdevait
et la fran-
subsistent,
seulement
témoins
les pl~s impor-
et Essaouira.
Braun Blanquet
et R. Haire
des dunes nord-"arocaines
(I924),"l'association
entre Ceuta et Tetouan,
terminale
perma-
et près de Kénitra,
M. ATBIB
74
et des dunes
souvent
au
algériennes
Juniperus
oxycedrus
iour les environs
"la phase
terminale
est surtout
du Retametum
communis
Argania
et peut être aussi,
Juniperus
ces mêmes
des formations
avait été envisagée;
pas été précisée,
localités
cependant
en brous sai lIe à
en for~t ~
cn forêt ~
var. oleaster~
phorbia
Asparagus
Sphedra
les contrées
Haroc
moyen
ments
les plus
JunipeY'Us phoenicea
Les formations
des
E. ~!olinier
ilicis~
siliqua~
dont les caractéristiques
Clematis
;yrtus communis~
de cette alliance
à genévrier
LU-
cirrhosa~
Chamaerops
hwnilis~
du (~uercion
son aire va du
hwni lis est l'un des élé-
dans laquelle
rouge du Maroc
que du Quercion
les formations
peY'Us phoenicea~
Fistacia
groupements
qu'2n
rouge dans l'"leo ceratonion~
que Chamaerops
à JunipeY'Us phoenicea
lentiscus~
et les intègre
(1964), étudiant
à l'intérieur
dont
nous
remarquons
que
la retamaie
de la junipéraie.
Plus tard,
du littoral
de cette
le secteur
aussi bien des es-
algérois,
,arélctéristiques
IL:.
media~
des Quercetèa
de la junipéraie
ques et considère
contiennent
ilicis.
?hillyrea
à la classe
des caractéristiques
T. Ionesco
en France
de la région méditerranéenne;
Il précise
(1958) étudiant
sur la présence
définies.
fragilis.
sous-association
cera implexa~
U'3
n'est pas cité.
de l'Oleo ceratonion
Zaphran
stipularis~
chaudes
à la Tunisie".
frappants
Ceratonia
part,
1952 "l 'Oleo ceratonion est l'équivalent
~elon Braun Blanquet
dans
d'autres
été décrites
à genévrier
à Junipel'u3
de ces deux associations,
d'association
que le Querçion
sont: Olea europaea
phoenicea~
leur climax
(Ca:r.argue-presqu'île de:;iens).
thermo-:~érophile
dendroides~
vers
la place
rouge n'ont
(1953 et 1958) classe des formations
pèces
associé
déjà que
et à prouver,
d'une pàrt et du Retametum
à genévrier
très restreintes
plus
littorales
ni leurs caractéristiques
Les formations
ilicis
prédisaient
est apte à être transormée
ce qui reste à essayer
de JunipeY'Us phoenicea
Juniperus
auteurs
(Retama 1,)ebiiJconvertie
et Nicotianaglauca~
l'évolution
phoenicea
alliance
phoenicea
phoenicea".
Déjà
celle
de JuniperuB
ssp. l',acrocarpa''.
d'Essaouira
Ricinus
composée
classe,
Ephedra
ilicis
et la chamaeropaie
sont: Juni-
fragilis~
Loni-
en se basant
qui existent
de, Sidi Taibi
en fonction
en fait la
en Algérie.
(tlaroc) définit
des conditions
des
écologi-
comme un stade de dégradation
(1967), il aborde la dynamique
des formations
VEGETATION DE LA RESERVE DE MEHDIA
littorales,
torale
définissant
atlantique;
l'Atlantique,
Cette
semi-aride
surtout
ceux,
la série du genévrier
constituée
par un matorral
et de type forêt dense vers
série est localisée
et subhumide
calcaires.
de dégradation,
à Juniperus
Stade
ces formations
à
de
dans les étages
bioclimatiques
au chêne-liège
sur substrat
sur substratum
plus argileux.
Parmi
sili-
les stanes
DES UNITES
climax,
Si l'on observe
de manière
PHYSIONOMIQUES
que cette répartition
UNITES
du rang phytosociologique
caractères
Bull.
de
DES ESrECES
1.S. N° 4)
la répartition
n'est nullement
des espèces
dominantes,
le fait du hasard,
mais
on
qu'-
du milieu.
PHYSIONOMIQUES
essences
ET AUTOECOLOGIE
1ère partie,
attentivement
elle obéit à certains
précise,
phoenicea.
(carte h.t.,
Cinq espèces,
matorral
thérophytes.
à Juniperus
DOMINANTES
s'aperçoit
immédiat
et lentisque~
iln'a été question
ECOLOGIE
au voisinage
lit-
l'intérieur.
la place
phoenicea
- Stade à Oleastre
part
de la frange
à hiver chaud et tempéré et sur terrains
sous étages
et lentisque
climax
il distingue:
- Stade
Nulle
dense
essentiellement
Elle cèderait
à l'oléastre
rouge,
75
DE LIGNEUX
forestières,
HAUTS
constituent
les unités
physionomiques
~hillyrea
angustifolia~
et leurs variantes:
Fopulus
Juniperus
1. Populus
alba~ Pistacia
Olea europaea~
phoenicea.
alba
Cette espèce
Se trouve
ou ser.li-1,ermanentsjusqu'J
du
lentiscus~
généralement
2.000 m d'altitude;
,aroc est liée aux sols hygromorphes,
~ien, elle existe
dans
le long des cours d'eau permanents
sa répartition
rare dans l'étage
tous les autres étaees
dans l'ensemhle
bioclimatique
bioclimatiques,
saha-
aride, semi-aride,
M. ATBIB
76
subhumide
et humide
hygrophiles
(Ionesco,
est localisée
~auvage,
dans notre
1963).
Lette espèce
zone en bordure
sant d'exposition
Ouest de la première
!ièrement
dans cette zone, et bénéficient
humides
pe du fait (:e la proximité
res possibles
par leur texture
des zones
en bas de vers-
Les sols sont particu-
à faible profondeur
et probablement
dans cette zone. û'dilleurs,
sont caractérisés
de la merja
dune consolidée.
de la merja
climax
d'émergences
d'une napsous-ëunai-
ces sols sont les plus humides
sablonno-argileuse
et
et argilo-sablonno-limo-
•
neuse en profondeur .
2. Pistacia lentiscus
Cette espèce
subhumide
se rencontre
et humide êlans les sous-étages
ni trop humides,
Elle supporte
L'apparition
l'approche
secteur
tisque
du fond d'un ravin,
se comporte
siliceux
le versant
limoneux
en profondeur.
En définitive
l'numidité
édaphique
(sols sableux
suffisant.
à hiver
chaud
Ouest
en bas de versant
en bordure
de la première
Le lentisque
ou
le len-
se mêle au
trouve
un degré d'humidité
en hum'dité
de la
et argilo-sablonno-
qu'il
des dunes grises),
d'ex-
dune consolidée
ici comme une espèce
la position-topographique,
Exigeant
édaphique,
1963). A Mehdia,
profonds
qui lui est favorable
élevé
édaphique
calcaires
se comporte
zone, soit là où la nappe maintient
hydrique
sub-humide
sur sols sablonno-argileux
notre
de rétention,
ou calcaire.
l'humidité
~auvage,
est localisée
d'exposition
de bas de versant
siliceux
si le sol est argilo-limoneux,
(Ionesco,
sur sables
le lentisque
que l'oléastre.
annonce
Sud, sur des sols peu humides.
en bas de ce versant
dont la capacité
et frais.
semi-aride.
à lentisque
peuplier
recherche
le ~alcaire
comme dans l'étage
Est de la dune grise,
dans son extrémité
semi-aride,
tempéré
sableux,
semi aride
dans l'étage bioclimatique
physionomique
Elle occupe
2haud,
au froid et à l'humidité
dans l'étage
si le sol est sableux
position
à hiver
tous les types de sols, argileux,
du lentisque
L'unité
merja.
et résiste mieux
se situant
bioclimatiques
60 à 150. Elle se rencontre sous des climats ni trop froids,
Indice xérothermique
l'argile
dans les étages
ripicole
et
réalisée
dans
relativement
soit sur les sols
favorisent
il devient
un bilan
abondant .sur des
VEGETATION DE LA RESERVE DE MEHDlA
sols relativement
forme jamais
humides,
d'unité
3. OZea europaea
hivers
mieux
que
très plastique
bioclimatique
chaud et tempéré.
elle fuit les climats
(Ionesco
et Sauvage
sol, elle est fréquente
Dans notre
peu humides
Les unités
Ouest peu humide
res que la filaria
une espèce
A Mehdia
au genévrier
l'unité physionomique
diverses
calcaires
meubles
qui la limite vers
A l'~st,
et mi-versants
dans
les stations
fuir les sols sableux
Ouest de la première
mêlé
que le lentis-
ou argileux.
calcai-
sur grès consolidé.
sont en grande
de la deuxième
et supporte
partie
localisées
dune consolidée
et sur les
dune consolidée.
au genévrier
rouge
sur les grès dunai-
rouge sur les sables
à la nature
profonds.
C'est
du substrat.
phoenicea
elle occupe
nes de sables
marneux
et semblent
très pléstique,indifférente
4. Juniperus
lonneux
est mêlée
de 40 à 3COO
à la nature du
est indifférente
les sols superficiels
est plus fréquement
les sous-étar-es à
à la sécheresse
est plus fréquente
à oléastre
d'exposition
L'oléastre
continue
humides,
physionomiques
sur les versants
mi-versants
cette espèce
.1S
elle se
dans les fonds
et trop humides,
mieux
Cette espèce
et secs et préfère
souvent
et l 'humide, dans
trop arides
sur les terrai
secteur,
(rEre),
d'un indice xérothermique
et résiste
1963).
et moyennement
res profonds
lentisque
saharien
Bénéficiant
le froid que l'humidité
répandue,
du point de vue bioclimatique,
dans le semi-ar:.(1f:,subhumide
en plaine,
secs où il ne
var. oZeaster
dans l'étage
de ravins,
et rare sur les sols relativement
physionomique.
c'est une espèce
rencontre
77
elle occupe,
d'exposition
sur son versant
profonds
Juniperus
positions
phoenicea
topographiques
et secs. Elle entre
les bords
par taches
discontinues,
sur les premières
en contact
certains
du-
avec l'unité
système
et couvre
dunaire
hauts
dune consolidée.
Est et occupe
interdunaire
du deuxième
est de loin la plus
à
de la merja.
Ouest de la première
d'exposition
du sillon
sants de l'ensemble
à
localement
la majeure
consolidé.
de versants
EJle se
les sols sab-
partie
des ver-
M. ATBIB
78
Juniperus
phoenicea
comme étant
l'espèce
fréquemment
dans les conditions
arborescente
aux vents,
s'avançant
UNITES
1. Retama
la plus xérophile
des plus sèches
le plus vers
PHYSIONOMIQUES
de de sécheresse
élevée
à indice xérothermique
Essaouira)
dans les étages
sous-étages
à hiver
A Mehdia,
également
de la dépression.
retrouvant
et les cultures
sèches
calcaires
et sur les sols superficiels
la transition
et la limite
à l'Est. Retama
sur sols sablonneux
totalité
entre
lythroides
profonds,
en
interdu-
dans le sillon
à la nature
au centre
du substrat,
se
sur les sols sablon-
sur grès dunaires.
la formation
dunaire
du sillon
et secs. Localement
indifférente
aussi bien sur les sables
ueux profonds
dune consolidée
à l'unité à Thymelaea
C'est une espèce
dans les
1963).
le sommet de ce système
~rofonds
elle cède la place
160 (Saldia,Iehdia,
et subhumide
Sauvage,
du Nord au Sud, et la presque
sur les sols sablonneux,
interdunaire,
(Ionesco,
<
x
semi-aride,
de la première
et secs. Elle occupe
90 <
à pério-
et atlantique,
à Retama monosperrna occupe la majeure
l'unité physionomique
continue
méditerranéen
bioclimatiques
chaud et tempéré
des bas de versant
une bande
marque
BAS
monosperrna
sur le littoral
Haire
sur les sols secs profonds,
DE LIGNEUX
existe
profonds
Se trouvant
la mer.
Cette espèce
partie
de. toutes.
se montre
à faible capacité de rétention et également dans les zones
très perméables,
exposées
à la nature du substrat,
est indifférent
L'unité
à Retama
à genévrier de phoenicie
monosperrna est fréquent
dans les stations
et peu humides.
2. l'hymelaea lythroides
L'unité
à Thymelaea
sion interdunaire
peu acides.
Cette espèce
la sécheresse
au Retama
est strictement
sur les sols rouges méditerranéens
ques et les sols sableux
bien
lythroides
semble
fuire
calcaires
profonds.
Thymelaea
profonds,
dans
profonds
les sols superficiels
de ces sols sablenneux
monosperrna sur ces mêmes
localisée
décalcarifiés
moyennement
lythroides
et se mélange
sols dans la dépression
la dépres-
basi-
supporte
fréquement
interdunaire.
VEGETATION
3. Rubus
physionomique
de la merja,
est localisée
même
à Rubus ulmifolius
dans le prolongement
est str1ctement
à
de la merja.
localisée
en
à Populus alba. Elle
de l'unité
sur les sols sablonno-argi1eux
neux en profondeur,
nappe
79
ulmifolius
L'unité
bordure
DE LA RESERVE DE MEHDIA
horizon
moyennement
humides
et bénéficiant
Cette espèce
se mêle
au lentisque
argilo-sablonno-limode l'Ùumidité
et au peuplier
de la
dans
la
zone.
CONCLUS
ION
La répartition
est dans
des unités
la majorité
la répartition
Les différences
topographiques,
tiques particuliers
humides,
les espèces
alba et Rubus
térise
angustifolia
également
les milieux
- l'oléJstre
moins
caractérise
exigeant
en humidité,
- Juniperus
phoenicea
bien aJaptée
- Thymelaea
acides
est moins
uais
- Retama
peu humides.
humideE
les milieux
et occupe
caractérise
on obtient
les plus
humides;
que le lentisque
et carac-
;
peu humides,
il est probablement
plus résistant
des espèces
les milieux
les plus
les sols sablonneux
aussi xérophile
à la sécheresse;
arborescentes
secs;
profonds
peu
que le genévrier
de
,~
est plastique,
Probablement
rouge.
expliquent
les milieux
calcifuge;
monosperma
que le genévrier
décroissante
moyennement
exigeante
moyennement
et secs. Elle est probablement
Phoenicie,
milieux
les milieux
est la plus xérophile
Zythroides
clima-
restreinte;
il est d'ailleurs
à la sécheresse,
supérieurs
en cau.
caractérisent
écologique
caractérise
Phillyrea
des horizons
Y.XXIV.)
ulmifolius
ils ont une amplitude
sol: eau utili-
à certains versants
par ordre d'humidité
(T.
- le lentisque
occultes)
selon leurs exigences
la liste suivante:
- Populus
d 'humidité
du
dominantes
aux types de sols et aux phénomènes
(précipitations
des espèces
Si on classe
et donc des espèces
des cas régie par le bilan hydrique
sable par les végétaux.
liés aux positions
physionomiques,
elle occupe
les milieux
elle est aussi résistante
secs et les
à la sécheresse
TABLEAU
,
REPARTITION
ti!Il''+
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DES PRINCIPALES
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1
XXXIV
ESPECES
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EN FONCTION
DE L'HUMIDITE
EDA PHIQUE
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(û>c1e..)
UQS~
el' J.urn;J.i~c.' vo.f.onnt/(t.
1
Sfofio,.,
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lO/.)
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J.M)..ku,ce _ c:Jomi"o.•.•cc.
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LD
+,t.
VEGETATlON
DYNAMIQUE
distingue
parmi
- la Retamaie
de même
rejettent
de ré~nération
ct le Retama
de souche,
que durant
du genévrier
résistance
pas le cas pour
compagnes
toutes
La répartition
sol, la dominance
du
Juniperus
les unités
des espèces,
hydrique
sous climat
tition
plus humides
ce n'est
probablement
est liée au bilan
dans les différentes
stations
à la sécheresse
dunaire
bioclimatique
subhumide.
du filaria
hydrique
est liée
du
à leurs
du sol.
est sec et manque
souvent
Il semble
qui réagissent
Ceci est particulièrement
ue l'oléastre,
espè-
de Mehdia.
pour les plantes
semi-aride.
des autres
que
en résulter
comme
vérifié
qui recherchent
d'eau,
Si on
par la réparles milieux
les
édaphiquement.
Les unités
~ilieu
végétales
ce milieu
défectueux
du lentisque,
phoenicea~
et à leur résistance
avons vu combien
il est probable
le développement
physionomiques
que l'on 50i~ dans l'étage
était
et
n'a cette possibilité
zones du littoral,
a favorisé
des unités
différentes
un bilan
phoenicea
le lentis-
à l'incendie
plus résistants
alors que le Juniperus
de la.Junipéraie
ces arborescentes
bien
L'oléastre,
sa Jeunesse.
la dégradation
Nous
rouge par semis est très
à l'incendie.
sont beaucoup
S'il est vrai que dans certaines
eXigences
de la juniperaie:
et la Chamaeropaie,
que sa faible
la filaria
de dégradation
à thérophyte.
- un stad~
La difficulté
les stades
à oléastr~ et lentisque,
- un stade
~ue,
81
LES UNITÉS PHYSIONOMIQUES
IONESCO
connue,
DE LA RESERVE DE MEHDlA
à filaria et à oléastre
à lentisque,
et sont climatiques,
sont donc
non issus de la dégradation
ici dans
des unités
leur
à Juniperus
ploenicea.
La concurrence
probablement
interspécifique
qui s'exerce
vis à vis de l'eau explique
l'individualisation
des unités dans les milieux
à Retama monosperma
ou Retamaie
qui leur sont
favorables.
L'unité
Certaines
l'unité
variantes
à Juniperus
est de loin la plus complexe.
de cette unité ont été favorisées
phoenicea;
par la dégradation
tel est le cas de la Retamaie
du sommet
de
du
M. ATBIB
82
premier
système
largeur
de la route qui devait y passer,
souches
d'espèces
on ne peut
toute
L'absence
du Sud a~ Nord,
d'ailleurs
on retrouve
qui se développent
et à la
les rejets
bien localement.
l'unité
à Retama
monosperma
de documents
prouvant
cette dynamique
est une espèce
les découverts
espèces
et notamment
comme
de
Cependant
issue de la
oblige
Considérons
d'abord
dittons
est un milieu
argilo-limonneux)
part ce même
tus qui se porte
a montré
à se pro-
dans
végétal,
autres
vis
espèces
exigeantes
du sillon
interdunaire.
envahit
à 4 m. Ces con-
Ceci montre
i.:aispro-
localement
Sld a été reboisé
autre
(sable
et à 1 'oléastre,
à l'intérieur
les deux zones on constate
couvert
nul. ?ar contre
de thérophytes,
qui s'exerce
pas à s'implanter
en Eucalyp-
de ce reboisement
phoenicea,
que le sillon
facteur
le sillon.
qui ont
est effective-
empêcherait
de dernier
sous l'Eucalyptus
la Retamaie
un faible
est très dense,
il y a donc là un phènomène
à l'égard
dans la Retamaie.
de
du semis de genévrier
D'ailleurs
cette
le
rou-
concurren-
à vis du genévrier gouge s'exerce de la même manière pour les
(lentisque,
en humidité
Si l'un considère
de bas de versant
d'ailleurs
filaria,
oléastre)
d'autant
et qu'on est dans un milieu
maintenant
les variantes
et qui longe la bordure
sont favorables
rouge),
à l'incendie.
de jeunes Juniperus
rouge, et qu'un
par
la Retamaie.
interspécifique
...,e
qui n'arrive
de régénération
supérieure
au filaria
à son extrémité
de hauteur.
sinon presque
sol est entièrement
ce vitale
TIl
au genévrier
01 l'on compare
concurrence
1
dans
les autres
de la couche meuble
rouge, qui d'ailleurs
de 322 individus
entre 50 cm et
de se développer
couvert
à Retama monosperma
y est très importante,
sillon
surtout
topographiques:
très bien. Des observations
l'existence
favorable
résistance
positions
au lentisque,
pas au genévrier
D'autre
plus vite que toutes
très sec. La profondeur
sont défavorables
Jablement
atteint
différentes
l'unité
très bien par semis
rouge dont la difficulté
de même que sa faible
occupe
faiblement
beaucoup
le genévrier
La Retamaie
Ce sillon
qui se régènère
et qui se développe
semis est très connue
lieux
qui s~ prolonge
avec précaution.
La Retama
.ent
consolidé
arborescentes
considérer
dégradation.
noncer
dunaire
aux arbres
quelques
pieds
de l'unité
filaria,
isolés ou coupés
sont plus
très sec.
de la merja,
(lentisque,
plus qu'elles
à
Retama
théoriquement
oléastre
monosperma
ces mi-
et même
y sont observés,
genévrier
ce qui ren-
VEGETATION
force
la thèse de stade de dégradation.
plastique,
phile,
aussi xérophile
favorisée
une concurrente
élimine
toute
La Retamaie
par la dégradation,
chance
Le Retame
que le genévrier
imbattable
et qui une fois installée
avec son cortège
d'une évolution
floristique
le traitement
genévrier
rouge.
Retametum
très
Comme
s'avère
de graminées,
des zones dégradées
c'est un paraclimax.
et Maire)
est donc une espèce
rouge peut être même plus xéro-
peut être un stade de dégradation.
tion de l'homme,
83
DE LA RESERVE DE MEHDIA
vers
peut favoriser
ce qui
leur climax.
Il est irrévérsible
le supposaient
être
sans l'ac-
(Braun-Blanquet,
l'évolution
vers
la forêt à
CONCLUSION
Le quotient
pluviothermique
à hiver tempéré. Cependant
littoral,
du milieu
climat
sélectionner
pour
se comme
LES
interviennent,
élevée.
les biotopes
des espèces
GROUPEr·1ENTS
pour
sur le
hydrique
et
du sol remplace
le
à chaque espèce. et tout se pas-
semi-aride.
dominantes
l'espèce
le diagnostic
VÉGÉTAUX
des vents
un déficit
bilan hydrique
propres
dans le subhumide
et l'action
entrainant
Le facteur
dans tout le secteur,
tère très important
la zone de Mehdia
du substrat
si l'on était sous un climat
La répartition
hydrique
la nature
la topographie,
une aridité
classe
illustre
dominante
les variations
naturelle
du bilan
est donc un carac-
phytoécologique.
DU f'.'IILI EU
DUNAI RE
(Tableau
XXXIX).
1 NTRODUCTI ON
L'échantillonnage
linsi,
le transect
(Printemps
la nême
Dn plus,
l'~nfluence
l (fig.
Il)
fin de la période
la réalisation
fût effectué
a été réalisé
1975) alors que les transects
année-en
l'ensemble
de la végétation
pendant
la période
végétative
pour
il nous est apparu
périodes.
de végétation
II et III le furent durant
de l'échantillonnage
des trois transects;
à différentes
l'été de
les thérophytes.
n'étant
pas homogène
utile d'essayer
de ce fait ainsi que celle de la période
de réalisation
pour
de voir
de l'échan-
M. ATBIB
84
tillonnage
traités
sur les résultats
séparément,
par des méthodes
permettront
tativité
hauts
malgré
l'appréciation
choisis
VEGETAUX
Le transect
l traverse
soit
Il comprend
vingt
sionomie
(ligneux-bas
dominants).
l a été réalisée
des relevés
ainsi réalisé
soit
à herbacées
La détermination
effectués
existant
sous le couvert
des relevés
des groupements
des tableaux;
à ligneux
unités.
selon
la phy-
dans les unités
de découvert
des ligneux
correspondants.
s'est révélé par la suite
sur le terrain
XXXV).
dominantes.
dans ces différentes
des vides et des relevés
de différencier
selon la méthode
(Tableau
physionomiques
des relevés
nous
du milieu.
DUNAIRE
soit
par transect,
et de la représen-
à 167. Il a été distingué,
s'élève
Les espèces
du fait de la difficulté
de végétation.
effectués
sur la liste floristique
L'échantillonnage
ments
DU fHLIEU
unités
de végétation,
dominants,
hauts ont été portés
l
ont été
ainsi acquis
de chaque méthode
différentes
sept relevés
et les éléments
effectués
vis à vis de la diversité
DU TRANSECT
total des espèces
à ligneux-hauts
de relevés
à ligneux bas dominants,
dominants,
transects
(cf. ch. III). Les résultats
de l'apport
GROUPH1ENTS
Le nombre
Les différents
le faible nombre
différentes
des transects
recherchés.
insuffisant
les différents
élé-
(cf. ch. 3) du transect
trois groupemen~furent
ainsi
distingués:
- Le groupement
à Juniperus phoenicea
dont les espèces
caractéristiques
sont:
"" Juniperus phoenicea" Pistacia
Z.entiscus" PhiUyrea
angustifol.ia"
CZ.ematis cirrhosa" .ihamnus Z.ycioides" OZ.ea europaea" PhagnaZ.on saxatiZ.e.
Ce groupement
se présente
sous trois faciès
selon
la première
espèce
dominante.
- taciès
vantes,
à Juniperus
en fonction
Variante
Variante
- Faciès
de la deuxième
l[ui se présente
dominante
à PhiZ.Z.yreaangustifoZ.ia
à Pistacia Z.entiscus
à Pistacia
Variante
phoenicea"
Z.entiscus
à PhiZ.Z.yreaangustifoiia
à pr.iUyrea angustifl.ia
Variante à Pistacia Z.entiscus
- Faciès
du point
sous les variantes
sui-
de vue recouvrement:
VEGETATION
- Le groupf'cent
Re7.(J)iia
monosperma,
R
85
DE LA RESERVE DE MEHDlA
caractérisé
par:
rr'etamamonospeY'l7/a,VuZpia genicuZata var. ,:-iZiata,.rifoZium scabrum,
VuZpia aZopecuros var. siZvatica, Remaria
hirsuta, ToZpis barbata,
PZantago coronopus, TrifoZium tomentosum, TrifoZium arvense, TrifoZiunl
angustifoZium,
Carduus myriacanthus,
Tuberaria guttata, LnthylZis hamosa,
Erodium aethiopicum, Omithopus
isthmocarpus.
Ce groupement
se présente
sous les faciès
- Faciès à Retama monospeY'l7/a
Variante à VuZpia genicuZata
siZvatica
var. 2iZiata
Variante à ThymeZea lythroides
- }aciès à Vulpia geniculata var. ciliata
vatica.
à Popu"Zus alba, caractérisé
- .Le groupement
aquiZinum,
Faciès
- Faciè's
Rubus
risés par une grande
qU1 sont absentes
Ce dernier,
mis
et Vulpia alopecuros
et Vulpia alopecuros
par: Populus
ulm1:foZius et se présente
var.
var. sil-
aZba,
Lteridium
sous les faciès
suivants:
à PopuZus alba,
à Pi.'~tacia1,rJntifJCUf'l
Les groupements
par l'absence
suivants:
à Ret~a
monosperma
partie
des espèces
du groupement
la distinction
strictement
du groupement
Ce groupement
du couvert
alba
qui s'y trouvent
sont bien caractérespectivement
et
à Juniperus phoenicea.
bien que caractérisé
de relevés
et à Populus
par
1% espèces citées, se voit affaibli
sous le couvert
dont
l'etude
aurait
per-
du couvert.
serait
caractérisé
par:
Parietaria mauritanica, Geranium robertianum, Geranium molZe, Mercurialis
annuus, -Centhrantus calcitrapa, Sonchus tennerr-'""'TUs,
Urtica membranacaea,
'Jera-ftium
rotundifoZium,
'l'orilis nodosa, SÎley'ardiacY'7)cnsi8.
LES
GROUPEt~ENTS
Ce transect
V EGET AUX DU TRANS EeT
comprend
l'Eté 1976. On remarque
que
III
espèces
Le traitement
transect
aboutit
quatorze
relevés
la pauvreté
au lieu de 167,
de ces relevés
à la définition
Il
Dt! ~1I LI EU DlJ:'!i\I RE (Tableau XXXVI).
qui ont été effectués
de la liste floristique
pour le premier
groupement
à
distingués
à partir des relevés du transect 1.
Retama
qui ne cOmprend
transect.
par la ~~mê méthode
du groupement
au début de
que pour
à Juniperus
monospeY'l7/aqui sont identiques
le prem1er
phoenicea
aux précédents
et au
groupements,
M. ATBIB
86
à Juniperus
Ainsi dans le groupement
caractéristiques
que dans
le groupement
Juniperus
phoenicea,
cirrhosa,
.~hŒrrnuslycioides,
Ce groupement
Pistacia
Pistacia
phoenicea
analogue
lentiscus,
du transect
Phillyrea
Olea europaea,
se présente
on retrouve
les mêmes
1. Il s'agit
angustifolia,
de
Clematis
L'hagnalon saxati le.
sous les fâCiès
à Juniperus
phoenicea
et à
lentiscus.
Les seules
différences
des faciès observés
comme
observées
la variante
~ésident
dans les nouvelles
à Olea europaea
du faciès
variantes
à
Juniperus
phoenicea.
Le groupement
à Retama monosperma
sect ~, avec l'apparition
nouvetles
variantes
cependant
de ses faciès.
antes des faciès de ce groupement
- Faciès
est également 'analogue
de nouveaux
Ces nouveaux
et de
faciès
vari-
et les nouvelles
sont:
à Retama monosperma
à LoZium multif/tJrum
Variante
à Chamaerops
à Thymelaea
Variante
- faciès
faciès de ce groupement
à Retama monosperma
Variante
- Faciès
à celui du ·tran-
humilis
lythroides
à Vulpia
alopecuros
à Vulpia geniculata
Variante
Le groupement
var. silvatica
et Retama
monosperma
var. ciliata
à Retama monospenna
à
Populus
alba est inéxistant
pu niveau
de ce deuxième
transect.
LES
GROUPEf1ENTS
V EGETAUX DU TRANSECT
Les seize re~vés
de ce transect
risés par le coefficient
Ce coefficient
à rapprocher
de similitude
permet
d'ordonner
ceux dont les coefficients
1 II
DU MIll
t~talisant
EU DUNAIRE
(Tableau
XXXVI).
103 espèces ont été caracté-
de SORENSEN.
les relevés
dans les tableaux
de similitude
de manière
sont les plus élevés
entre eux et f'aibles avec les autres.
La matrice
a été complétée
juster
des. coefficients
par la méthode
le classement
de similitude
des dendrites
des relevés.
ainsi obtenue
(GOUNOT
1969)
(tableau XXXVIII)
qui a permis
d'a-
TABLEAU
MATRICE
XXXVI II
DES COEFFICIENTS
DES RELEVES
~.t
~t
~ll
~"
'i~
H
t~
5~
,~
B ~,H
- '1~,
---,
'0
4~
4\
~~
~q
U
~~
1+
-11
1~2.
- G
43
liS
3~
~1
-16
5-1
10
-if
Llh
9-1
344D
,0
~'b
.t,
42.
So
Llb
'5'6
3~
3bq
41
41,
.t'a
50
'5)
-tb
30
liS
'i.t
bO
~<6
tg
b~
1;)0
-1~
35
43
·H
lfA
3t
oU
5"1
41
46
b'\
4(,
~5
5'0
31
5"
~b
4!:
4ll
.tc,
5l
46
45
.u,
50
53
33
lj~
41
.tif
35
51
4'
4l.
'S~
~3
54
41
S~
b~
5'
<&
liD
60
~t ;~&
S~
6455
51.j
Ij.'b
-16
l'''''''''l
l'''''''''l
83,
r
1
DE SIMILITUDE
DU TRANSECT
r--'l
~16
l)~
1
133
'51
~D
155
1
11
'i~
-r-55
III
51l
DE SORENSEN
M. ATBIB
88
On aboutit
ainsi à la définition
Groupement
à Juniperus
Groupement
à Retama monosperma
Ces groupements
cependant
dans l'étude
Jans
variantes.
raissent
des groupements
Ainsi,
dans
inférieur,
du transect
le faciès
suivants:
transects
telle que celles
avec
définies
11.
phoenicea~
à Pistacia
DOUS avons observé
lentiscus
de nouvelles
de ce groupement
appa-
suivantes:
variante
à Olea europaea
variante
à Juniperus
le faciès
à ceux des deux autres
d'ordre
à Juniperus
les variantes
Dans
•
variations
le groupement
végétaùx
phoenicea
sont identiques
certaines
des groupements
phoenicea
à Juniperus
phoenicea
apparait
la variante
à Clematis
7
C1/rrr10sa.
Dans
le groupement
melaea
lythroides
faciès
à Retama
~n outre,
obtenus
monosperma~
des tableaux
la variante
aboutit
de chaque
le faciès
résultat
transect
du milieu
à Thy-
et dans
des trois transects,
que la somme des résul-
à part.
dunaire
peuvent
être défi-
suit:
- Groüpement
à JuniperuB phoenicea,
caractérisé
par:
,Tv)'..ipGL'US phoenicea~
c!.a'opa,::,'-"
lematis
1 se présente
- laciès
PistaC1:a Z.enÛscus, Phil..lyreaangustifolia~ Olea
cirrhosa, Rhamnus lycioides~ L'hagnalon saxatile.
sous les faciès et les variantes
à Juniperus
variante
variante
phoenicea
à Phillyrea angustifolia
à Pistacia lentiscus
variante à Olea europaea
variante à Clematis cirrhosa
- iaciès à Pistacia lentiscus
variante à Phillypea angustifolia
variante à Olea europaea
variante à Juniperus phoenicea
- Faciès à Phillyrea angustifolia
variante à Pistacia lentiscus
le
coronopus.
des relevés
au même
végétaux
dans
var. silvatica
à Plantago
de l'ensemble
les groupements
s'ajoutent
à Vulpia alopecuros
par le traitement
Ainsi,
nls comme
la variante
le traitement
par la méthode
tats
à Retama monosperma
suivants:
VEGETATION
à Retama monospepma,
Groupement
DE LA RESERVE DE MEHDIA
caractérisé
89
par:
Retama monospe~a,
VuZpia aZopecuPOs VQP. siZvatica, VuZpia genicuZata
vap. ciZiata, :;"1'1:foZium
scabPum. Hemiana
hipsuta, ToZpis bQPbata, KoeZePia phZoeoides, Evax pygmaea, PQPonychia apgentea, LoZium muZtijZoPUm,
Plantago coponopus, :l'PifoZiumangustifoZium,
TPifoZium tomentosum, Tubepa1'1:aguttata, AnthyZZis hamosa, Epodium aethiopicum, ûpnithopus isthmocarpus, j'pifolium aPVense.·
Ce groupement
se présente
sous les faciès
- Faciès à Retama monospe~a
variante à Vulpia geniculata
S1: lvatica.
suivants:
vap. ciliata
et Vulpia
alopecupos
vap.
à ThymeZaea Zythpoides
à Lolium multiflopum
variante
variante
variante
variante
à Chœnaepops humilis
à Plantago coponopus
- Faciès à Vulpia geniculata ciliata et Vulpia alopecupos silvatica
\1ariante à RetCl!"'a
mono.<~pe~a
- Facies à Ihi1melea L-i1thpoides
variant c à lu7.p/rJ l.ll"oppaUrlj.~ 7)1J.f'. (Jz'lvaticaet Retama monosperma
Enfin
tanica
à Populus alba et le groupement
le groupement
à Pa1'1:etapiamaupi-
cui n'a pu ~tre précisé.
LONCLUSIOI~
Le traitement
des relevés
~ues statistiques
simples,
et les dendrites,
aboutissent
Elles
permettent
telle l'utilisation
aux mêmes
la réunion
lant ainsi des discontinuités
différents
groupements
L'impact
le nombre
de similitude
des relevés
floristiquement
nécessaires
semblables
à la définition
révédes
d'échantillonnage
récoltées
et observées
se fait nettement
qui diminue
un obstacle
pour
sentir
du transect
la détermination
sur
l au trandes grou-
végétaux.
Valeur
représentative
.es transects
de variations
végétaux
du coefficient
floristi-
résultats.
floristiques
sect III. Ceci n'a pas constitué
pements
et par les méthodes
végétaux.
de la période
d'espèces
par les tableaux
convenablement
physionomiques
occupant
des transects:
choisis
suffisent
le territoire.
de manière
à passer par le maximum
à la détermination
des groupements
M. ATBIB
90
Les variations
que groupement,
observées
permettent
d'un
transect
d'illustrer
à l'autre,
les différentes
qllp.11esces groupements
se présentent,
en fonction
riations
stationne11es,
favorisant
des conditions
à l'intérieur
de cha-
physionomies
probablement
la dominance
sous 1es-
de fines vad'une" espèce
sur les autres.
RELATIONS
GROUPEMENTS
La définition
groupement
terminés,
cation
part,
les relations
où les conditions
qu'elle
d'autre
des groupements
du milieu
son écologie
détermine.
écologique
la répartition
végétaux,
relations
aux différentes
probables
L'examen
physionomiques
qui puissent
des différents
montre
.
pond pas toujours
qu'unie
groupement
dominant
dominante
peut
faciés ••)
de reconnaître
de leurs faciès
physionomiques
là
a donc une signifi-
Il suffirait
et vari-
pour appréhender
les
entre ces deux entités.
faciès des groupements
cependant
au même
exister
ont été dé-
Les espèces
végétal
végétaux,
unités
permet
(unité physionomique,
qui le définit.
groupements
au sein du
dominante,
l'espèce
le faciès d'un groupement
des différents
du faciès
tels qu'ils
distinguées.
de végétation
liée à l'espèce
antes, par rapport
part,
leurs sont favorables;
aux unités
Ainsi
d'une
sur la base de l'espèce
avec les unités physionomiques
imprimer
PHYSIONOMIQUES
de l'unité physionomique
végétal
d'envisager
VEGETAUX-~NITES
végétaux
et des unités
l.iêmeunité physionomique
végétal.
Par exemple,
ne corres-
l'unité
physiono-
"
,,,iqueà pistacia
lentiscus
~ement
alba et au faciès
à Populus
correspond
au faciès
à Pistacia
à Pistacia
lentiscus
lentiscus
du grou-
du groupement
à Juni-
tJerus phoenicea.
Il est évident
tographiés
normal,
que ces deux
sous la même unité à Pistacia
car les unités
f1oristique.
ou moins,
faciès de groupements
physionomiques
La distinction
éclairer
lentiscus.
des unités
de ces unités
ont été car-
Ce qui est tout à fait
n'ont pas été définies
des variantes
sur l'appartenance
différents
sur une base
physionomiques
peut,
plus
à tel ou tel groupement
végétal.
Lans
le cas de l'exemple
à lentisque
faciés.
renseigne
Cependant,
précédent,
sur le groupement
c'est l'ensemble
la variante
végétal
de la liste
à Populus alba de l'unité
dont elle représente
f10ristique
l'un des
de l'unité
physio-
VEGETATION
DE LA RESERVE DE MEHDlA
tiomique qui détermine
le groupement.
à lentisque
située
se trouve
groupement
à Populus
milieu
différent
principales
selon
entre
à travers
espèces
logique,
entraîner
une évolution
est ainsi
favorisé.
d'espèces
ou des sujets
à Retama
tres (Jupés,
Lnfin
monosperma
(faciès
l'espèce
dominante,
Ftre caractéristique
plus ou moins
LES
GROUPES
pas toujours
l'etendue
GROUPES
chacun un
Les deux
zone limite
éco-
climax
l'artificialisa-
ou l'animal
sensibles
appartenant
devient
du milieu,
à Juniperus
C'est
sujets
dans certaines
rouges
l'uni té physionomique,
qui peuvent
et Joue
cas des vieux
comme celà se présente
particulier.
groupements,
dominée,
des genévriers
peut
étant élimi-
à d'autres
consti tuant
et des oléas-
phoenicea).
peut ne pas
le cas notamment
très bien
des
former des faciès,
écologique.
large des espèces
au même groupement
de la répartition
INDICATEURS
identiques
peuvent
du milieu,
Gelon
qui les définissent;
et ne suffisent
d'un groupement
donner
l'amplimais
elle
pas pour
végétal.
ËCOLOGIQUES
UNIFACTORIELS
Ils correspondent
bien défini
par l'homme
une idée sur les conditions
plus ou moins
ne correspondent
déterminer
en considérant
donc que des unités physionomiques
tude écologique
à
dans son optimum
variante
amplitude
nettement
dans cette
monosperma~
de groupements
Gu fait de leur grande
l a été effectué.
ûe dominante
écologiques
d'un groupement
transgressives
il s'dvère
voisines,
où l'on observe
à Retama
le
qui dominera.
soit d'une évolution
à leurs limites
différents:
Elle correspond
qui se trouvera
Les espèces
L'espèce-climax,
de l'unité
qui caractérisent
s'affrontent
La dégradation
du milieu.
le rôle de témoin
espèces
le transect
peut être évoquée
et sa dynamique.
le développement
unités
laquelle
et c'est lléspèce
signification
tion du milieu
alors
ces deux groupements
ou qui est la plus plastique,
Une autre
nées,
à Juniperus phoenicea.
des deux groupements
leurs éxigences;
à Populus alba
Cette variante
entre deux faciès de groupements
alba et celui
une zone de transition
91
d'un
aux groupes
facteur
d'espèces
considéré.
caractérisant
La constitution
un état
de ces groupes
(ou classe)
SE
f~t
par
M. ATBIB
92
la comparaison
assemblés
de la présence-absence
par classe de facteur.
a été considéré
Les différents
position
D'ESPECES
LIES A LA NATURE
Dans les tableaux
(Tableau
sont récapitulés
qui vont suivre,
XXIX)
dans les groupes
des relevés
des groupes
types de sols distingués
topographique
précédent
L'ensemble
dans la détermination
GROUPES
des espèces
transects
unifactbriels.
ET A LA TEXTURE
en fonction
dans le tableau
les chiffres
seront utilisés
des trois
de relevés
DU SOL
de la texture,
de la
XXIX).
indiqués
comme code pour
dans le tableau
les différents
types
de sols et de textures.
l.Groupes indicateurs
à
amplitude écologique
à PopuZus
aZba
Il est constitué
par:
GlWupe
(1)
····
··+·Il
24
22
1221
1223
23
121
1222
espèces/code
Ce groupe
profondeur
caractérise
(1221);
sur la bordure
Gltoupe
localisés
constituant
profonds
(2)
du système
dunaire
ouljien
en
et
ce groupe ne supportent
pas les sols sableux
à LoZium muUifZorum
(II),
superficiels
en bas de versant
et argilo-sablonneux
(II).
Il est constitué
caires
les sols sablonno-argileux
Sud-\.JUestde la merja.
Les espèces
calcaires
·
·
21
sols
restreinte.
par des espèces
et se retrouvent
ou profonds:
Ce groupe
ne supportant
fréquement
(21,22,23,24,
est constitué
par :
pas les sols sableux
sur les sols sablonneux
121, 1221,
1222, 1223,
cal-
décalcarifiés
1221,
Il).
VEGETATION DE LA RESERVE DE MEHDlA
··
··.
++
++ + + + +
++
++ Sols
++
++
\
222
\223
24
23
22
\2\
122\+ + +
Code
11
21
geniculata
folium
glomeratum
opodium
murale broussonetii
Thymus
.
+ +
i++
·
+
+
+
93
-------- ---
ces
M. ATBIB
94
2. Groupes
indicateurs
G~oupe (3)
a
Filago
Ce groupe
à large amplitude
écologique
gallica
caractérise
les Boh
superficiels
non rubéfiés,
décalcarifiés,
(21,22,23,24). Les espèces qui le constituent sont fréquentes aussi sur les
++++ +
++
+
+
++
++
22
121
1222
1221
23
1223
+
sols 24
sableux
calcaires
profonds
des dunes grises. Il est constitué par :
21
Antirrhinum orontium
···II ·
·.····
·
· ·II·
+
+.
+ ++
.
+
++
+
+
+
22
121
1221
24
23
1222
1223
++
1222,
1223)
. + d'espèces
+
à+++
Parietaria
mauritanica
(4)
Ce
groupe
ne 21
fréquente pas les sols sablonneux
Par'ietaria mauri tanica
e.
Sols
(121 ,
profonds
VEGETATION
Groupe
GeraniwJ
Smilax aspera
Galium ;orisiense
Bl~yonia dioica
Tœnus corrunun
is
sablonneux
à'espèces
est constitué
+
+
+
+
+
+
à horizon
+
+
+
+
+
ce groupe
(1222,
sont peu fréquentes
+
+
+
+
+
+
.•.
+
+
+
sur les sols
]223).
écologique
à la nature du sol mais il ne supporte
est indifférent
argilo-sablonneux
en profondeur
(122]). Ce
par:
Sols·
Espèces
Bromus rigidus
To~~lis nodosa
F eiypnoi.s cretica
vulpia genicula var.ciliata
Retama monosperma
Juniperus phoenicea
Lobularia maritima
Rumex bucephalophorus
T~~folium campestre
Anagalis arvensis
KenthranthuB calcitrapa
CarduuB myriacanthus
Medicago litoralis
Koeleria phleoides
Plantago coronopus
Vulpia alopecuros var.silvatica
La(Ju.I·U;)
+
à très large anplitude
pas les sols sablonneux
Scleropoa
+
+
+
+
+
profonds
Ce groupe d'espèces
groupe
+
qui constituent
peu argileux
3.-Groupe
95
(4): suite
moUe
Les espèces
DE LA RESERVE DE MEHDIA
spicata
2]
22
23
24
12]
]222
1223
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
'+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
Il
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
OL'U.tur;
Plantago 1C'IapUB
PhiUyrea
angustifolia
Diplotaxis catholica
Ole a europaea
Silene laxiflora
Gaudinia fragi lis var.
[jlabriglurrris
Gaudinia fragi lis var. vi lLosa.
+
+
+
+
+
1221
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
M. ATBIB
96
+
CharnaeT'OpS humi Z 1:S
Remana
hiY'suta
+
:ai,tCUScaY'ota
',('ospeY'mum
pl:cY'1~oides
Tx·ifol.iumscabY'um
Son chus teneY'nmus
+
+
+
Eva:r pygmaea
Asparagus aZbus
Ononis ZaxifZoY'a
TubeY'ana guttata
VuZpia Zanata
Rharnnus Zycioides
ROY'deum murinum
+
+
+
+
+
+
+
AspaY'agus aphyZZus
UY'ginea maY'itima
Vicia sativa
+
+
+
+
+
LoefZingia baetica
DactyZis gZomeY'ata
+
+
BY'iza minoY'
AsteY'olinum Zinum SteZZatum+
Ononis natnx
+
SatuY'eja calarnintha
PY'asium majus
Fedia caput-bovis
Lotus aY'enaY'iuB
+
+
+
EuphoY'bia faZcata
Ornithopus pinnatus
KoeZena
pubescens
Medicago italica
COY'oniZZa T'epanda
AchYY'antes aspeY'a
PoZycarpon tetY'aphyZZum
PseudoY'Zaya PUmL:Za
BisseY'uZa peZecinus
+
Seul le premier
texture
argileux
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
groupe peut être vraiment
+
+
utilisé
comme
localisé
indicateur
de la
sur sols sablonno-
à horizon argileux en profondeur.
des autres
~ui reste très voisine
groupe
+
du sol, il est le seul qui est strictement
L'ensemble
groupes
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
d'espèces
groupes
en général
semble
d'un sol à l'autre,
sont peu fréquents
(2) à LoZium
indifférent
sur certains
à la texture des sols,
Toutefois,
certains
types de sols notamment
muZtifZoY'um qui fuit les sols sableux
calcaires
le
profonds.
VEGETATION
GROUPES
INDICATEURS
DE CALCAIRE
La présence
DE LA RESERVE DE MEHDIA
de calcaire
DE LA PRESENCE
DANS LES
PREMIERS
97
OU L' i\BSENCE
HORIZONS
dans le sol a été appréciée
DU SOL
grâce
à la réaction
à HCl 1/2 et à sa durée. Trois classes ont été ainsi distinguées:
C'est
espèces
richesse
G~upe
Classe
0 =
réaction
nulle
Classe
l =
réaction
faible et de courte durée
Classe
11=
réaction
forte et de longue durée.
ainsi que l'étude
a permis
de la répartition
de distinguer
groupes
d'èspèces
indicateurs
des
de la
du sol en calcaire.
11) à ThymeLaea
réaction
Lythrofdes
Hcl
l
o
Espèces
ThymeLaea
TrifoLium
AmmochLoa
caractérise
(2) à 50Lanum
Il est constitué
IIl·
Espècesréaction
HCl
AnthyLlis hamosa
Anthoxantum odoratum
Ornithopus
isthmocarpus
o
l
II
+
+
+
les sols d~calcarifiés.
sodomaeum
par les espèces
réaction
HCl
L1~num
Lavatera
Ormenis
strictum
mixta
cretica
AnagaUis
a1V~nS1~s
Thymus
brousRonetii
Fp-dia
Linaria
cornucopieae
multipunctata
+ spinosus
Fumaria
Dnex
sp.
+
+
+++
++
Astragalus
hamosus
0
réaction
Hcl 0
Ce groupe
II
+
+
+
Lythrofdes
arvense
.
invoLucrata
Ce groupe
G~u.pe
quatre
des présences-absences
l'
caractérise
suivantes:
Espèces
des sols décalcarifiés
à très faiblement
calcaires.
M. ATBill
98
G~oupe (3) a Populus alba
Il est constitué
par des espèces
Classe/Code
+
+
Populus alba
Rubus ulmifolius
Ce groupe
G~upe (4)a
caractérise
Veronica
Il est constitué
Espèces
l
caractérise
+
+
groupes
Silene
sont indifférentes
D'ESPECES
o
Code/Classes
leaeta
Agrostis
semi vertici Uata .
à
les sols très faiblement
fortement
l
II
+
+
+
calcaires.
à la richesse du sol en calcaire.
LIES AU DRAINAGE
PAR LA VALEUR
des quatre
ni lE'speces
+
La répartition
calcaires.
par:
o
GROUPES
n
+
+
Lythrrum junceum
ptePidium aquilinum
+
espèces
Classe/Code
les sols très faiblement
Veronica pollita
Campanula ePinus
Les autres
l
o
Espèces
pollita
Co~c!rlasses
Ce groupe
n
l
o
Espèces
suivantes:
EXTERNE
APPRECIE
DE LA PENTE
des espèces
indicateurs
par classes
de drainage
de pente
externe
a permis
selon
la distinction
les classes
suivants:
Classe
1 = drainage
externe
nul
Classe
",'" drainage
Wovell
Classe
2 = drainage
externe
lent
Classe
4 = drainage
externe
rapide
G~oupe (1) a Arnmochloa involucrata
Il est constitué
Espèces
Classes
Arnmochloa involucrata
Filago
par :
gaUica
Ce groupe
+
+
2
3
+
+
+
+
indique un drainage
2
~ IEsp~ces/Classe
Asparagus
AnthyZUs
externe
nul
acutifoZius
hamosa
à moyen.
+
+
3
+
+
4
eces
VEGETATION
G~oupe
121
par:
2
3
+-
+
+
+
4
Classes
________________
u
-----
--
Ces deux
131
espèces
à Lotus
indiquent
un drainage
externe
lent à moyeL
arenarius
Il est constitué
par:
.
+
+
43:2 Drainage/Clas.
Bromus
Bisserula
rig1:dus
peiecinus
]
~
1
--
Ormem:s nn:xta
ldnwn stY'1:ctum
G~oupe
99
à Ormenis mixta
Il est constitué
Espèces
DE LA RESERVE DE MEHDIA
+
Lspèces
+
+
Drainage/CI?<.
Ce groupe
G~oupe
141
indiq~e
un drainage
Snn:Zax aspera
à
Il est constitué
+
·
externe
3
4
+
+
+
+
lent à rapide.
. ·
+
+
2
creticaverti34Lavatera
semi
ïeronica
poZZita
espèces
par les Agrostis
41
E -suivantes:
Drainage/Clas.
+
cr;llata
r
]
2
EspècesDrainage/Clas.
Sim:lax aspeY'a
Cœrrpanula êY'1:nus
fWiaria Bp.
J'an/us commun"s
Ce groupe
t0)Jèc.e
indique des conditions
.-iJ'Id..(c.a.vu..c.e de dftaÙlage
exteftvte
de drainage
externe
moyen
à rapide.
moyen
Lmex spinos us (,el).
GROUPES
L'étude
INDICATEURS
des relations
pes de stations
selon
DES CONDITIONS
D'lUMIDITE
sol-l1Umidité, a permis
l'humidité
éùaphique
DU SOL
la distinction
(exprimée
de trois ty-
en ~ du poids
sec du sol):
M. ATBIB
100
l
"~ation
II : Station
s~che
(5
à
10
peu hur ide (JO
III : Station moyennement
L'étude
de la répartition
vés regroupés
indicateurs
Il~à
GItOUPe.
Populus
Il caractérise
les esp~ces
%)
des esp~ces
d'humidité
à
(2'-'
(présence-abse~~ce) dans les rel~-
classes
d' humiclité a permis
de dist.:n~u~r
stationnelle.
alba
les stations moyennement
.Hmrid.
II
T
III
humides,
et il est constitué
Esp~ces/Cl;ls.Humid.
+
+
Populus alba
FtePidium aquilinum
l
II
III
+
Rubus ulnifolius
Lythrum junceum
+
1 21
121
à
Thymelaea
lythrotdes
Il est constitué
Esp~ces/Clas.humid.
par les espèces
II
l
III
Ornithopus
Ornithopus
caractérise
les stations
s~ches.
xérophiles.
131
à Cotyledon
Il est constitué
Esp~ces/Classes
Cotyledon
ris
Eryngium
Pa Henis
l
pinosus
+
isthomocarpus+
II
III
.
+
Emex spinosus
Ce groupe
suivantes:
Esp~ces/Clas.Humid.
Tymelaea lythrotdes +
Ammochloa involucrata+
Gltoupe.
30 >~).
suivantes:
Esp~ces/las
Gltoupe.
Gltoupe.
à 2C
humide
selon les différentes
cinq groupes
%)
Umbillicus-veneris
par:
d'humidité
umbillicus-venetricuspidatum
spinosa
l
II
+
+
+
III
Ses espèces
sont les plus
par
VEGE1ATION
Ce groupe
Gltoupe.
(41
à
caractérise
ehmipepus
Il caractérise
·
les stations
phoenicea
les stations
Il est constitué
DE LA RESERVE DE MEHDlA
et
Retama
l l
monospema
peu humides
par les espèces
Ononis
natrix
Vicia
sativa
AsteroZinum
Hordeum
Briza
steUatum
lium
minor
rrrurinum
Zinum- gZabSoZanum
Limonium
sodomaeum
sinuatum
Sonchus
Antirrhinum
Zanata
tenerrirrrus
orontium+
Satureja
caZamintha
+
paronychia
argentaea+
Rhamnus
Gaudinia
LoefZingia
FiZago
Jasminum
Urginea
Osyris
majus
rigZumis
ZanceoZata
maritima
gaZZica
Zycioides
fragiZis
fPUticans
baetica
Asparagus
Evax
Phagnalon
Erodium
DactyZis
Fedia
Ononis
TrifoZium
caput-bovis
taxifZora
aethiopicum
gZomerata
aZbus
saxatiZe
tomentosum+
Tuberaria
Bromus
VuZpiapygmaea
genicuZata
rigidus
guttata
+
II
III
III Arrmi
II
++++ +++
+++ var.
Espèces/Clas.
Espèces/Clas.humid.
peu humides.
+
à sèches.
suivantes:
CarZina involucrata
TrifoZium
angustifo-+ +
TrifoZium
gZomeratum+
Asparagus
aphyZZus
101
to2
M.
·
ciUata
Calendula
Linum
strictum
arvensis
Anacyclus
Bisseru:o
pelecinus
radiatu8
Asparagus
Scolymus
Linaria
Campanula
CCY'onilla
multipunctata+
semi-verti-+
hispanicus
acutifolius
repanda
erinus
Chenopodium
Trifolium
Delphinium
minima
arvense
peregrinum
murale
... Agrostis
Medicago
Veronica
pollita
italica
+
+ ++ tingitana+
+ ++
suite
Reichardia
Fedia
cOY'nucopieae
(4):
Groupe +
G~oupe (5) a Parietaria
Il est constitué
ATBIB
Astraga~lus
homosus
+
mauritanica
par les espèces
suivantes:
ll
+
+
Lavatera
cretica
Geranium
molle
Tamus
corrummis
Sherardia
arvensis
II
II
IIIperegrina
++ +
++
...
+
BY'yonia
+dioica
Smilax
aspera
Galium
parisiense
sp.
Arisar>um
vulgare
IIII
1 Fumaria
Espèces/Clas.Humid.
Espèces/Humid.Clas.
L'ensemble
stationnelle;
de ces espèces
on les retrouve
est indifférent
des stations
aux conditions
sèches aux stations
d'humidité
moyennement
humides.
GROUPES
Le degré
LIES AU DEGRE D'ECLAIREMENT
d'éclaire~ent
correspond
à l'insolation
et
à la quantité de
VEGETATION DE LA RESERVE DE MEHDIA
lumière
reçue et à sa durée,
d'~pprécier
l'insolation
Les espèces,
u
qU1 sont à l'o~bre
philes
relative
ont été distinguées
et permettent
des espèces.
dOUS le couvert
d'autres
de ces dernières.
illes
(li~es à la matière
- Les espèces
deux classes
espèces
de strate plus élevée;
sont soit sciaphi1es
soit nitrato-
organique).
de découvert
et des vides
qui sont plus ou moins héliophi-
les.
Ces deux caractères
1. L'analyse
d'espèces
des relevés
ont été distingués
de ce transect
lors de la réalisation
a permis
de distinguer
du transect
trois groupes
suivants:
Gnou~~ (1): ~pè~~~ hétioptUl~~~on~tJ~ué~~pan l~
~~pè~~~ d~ la ~tAat~ la
plu~ él~vé~ et pan l~~ ~5pè~~~ de dé~ouv~nt ç~ d~~ v;d~~.
Ligneux
hauts:
Populus alba, pistacia lentiscus,
Olea europaea, Rnamnus lycioides.
Phillyrea
angustifolia,
Juniperus phoenicea,
:C.igneuxbas:
Retama monosperma, Thymelea lythroides,
.4sparaÇJ'<A.s
albus, l'hymus broussonetii.
Solanum sodomaeum, Chamaerops humilis,
Berbo.-;ées:
vulpia geniculata ssp. {j·eniculata var. c!iliata,/ulpia
alopecuros ssp. fibrosa
silvat:'Ja,
Trilolium scabrum, Remaria hirsuta, Plantago coronopus, 'Pri-folium angustifolium,
Koeleria phleoides, Urginea maritima, Tolpis barbata,
Bromus rigidus, :::'vaxpygmaea, C'arduus myriacanthus, :,.'rifolium tomentosum,immi
majus, uiplotaxis
catholica,édicago
litoralis,
i~ilena laxiflora,
.œphodelus
microcarpus, ~nonis laxiflora,
:,uberaria guttata, CoroniUa rependa, AnthyUis
hamosa, .,edicago minima, Erodium aethiopicum, .l'ordeum murinum, Ononis natrix.J
~aronychia argentea, Omithopus isthmocarpus.J j:rifolium arvense, TrifoZium
Cherleri.J Anthoxanthum odoratum, Jisserula pelecinus,
Lolium multiflorum,
Pseudodorlaya pumila, Linaria ~<A.ltipunctata, ierbascum sinuatum, Anacyclus radiatus,
~ilago gaUica,
:edicago italica.J :'ulpia' lanata, Daucus carota, Carlina invo:"ucrata, Li:>onium sinuatum.J leflingia
baetica.
~outes ces esp~ces se retrouvent à découvert ou dans les vides, ou constiiJar.
tuent
la strate
la plus élevé·'; localeT!lent.
Grcoupe(2): ~~pè~e~ tnéqu~nt~~~o~ le ~ouventd'autn~~ çApè~~~.
On les retrouve
contre:
essentiellement
sous le couvert
de ligneux
hauts,
on ren-
M. ATBIB
104
- Espèces
vivaces
pteridium aquiZinum, Rubus u"lmifoUus, C"lematis cirrhosa, Ephedra fraqiUs,
Phagna"lon 9axati"le, Tamus communis, Jasminum fruticans~ Lonicera irrrp"lexa,
Osyris "lanceo"lata,smi"lax aspera, Prasium majus, •.
ubia peregrina, Saturejà
ca "lamintha.
- Thérophytes
Parietaria mauritanica, MercuriaUs
annua, c,a"lendu!aaY'Vensis, Centranthus
ca "lcitrapa, Sonchus tenerrimus, Jrtica membranacea,
~eranium robertianum,
Tori"lis nodosa, Jerani'~~ mo"l"le,Urospermum picrioides, Sherardia arvensis.
Ce groupe
découvert
de thérophytes
quand
GJtoupe. (3):
il
se retrouve
également
sous les ligneux
bas du
ils sont très denses.
ut
c.oYl/.).t{;tuê U.6 e.ntie.U.e.me.n.t de. théJtophytu
aU.6-6i bie.n M U6 te. c.ouve.Jtt de. ligne.ux
Ils sont donc indifférents
quÂ...6e. Jte.tJtouve.n.t
hau.t.6 qu: a déc.ouve.Jtt ou daM
au facteur
lu
vidu.
ensoleillement.
Sc"leropoa spicata, Fedia caput-jovis, ilstero"linum "linum-ste"l"latum,Arisarum
vvlgare, Cerastium pentandrum, Brachypodium distachyum, L~bu"laria maritima,
G~d~n~a
fragi"lis var. vi"l"losa,Anaga"l"lisarvensis, Rumex bucepha"lophorus,
Trifo"lium campestre, P"lantago "lagopus, Hedypnois cretica, Antirrhinum orontium.
Le premier
groupe
est plus ou moins
L'analyse
couvert
sciaphile
supérieurs
que les thérophytes
GROUPES ~1ULTlFACTORI
Un groupe
ELS
écologique,
qui concordent
principaux
facteurs
concevable
logiques
et une quantité
que sous le
de matière
faibles.
liées à l'œ.ilirequ'à la matière
gique
alors que le second
du sol tant à découvert
dans les deux cas une litière
Ceci laisse penser
espèces
héliophile
ou nitratophile.
des horizons
montre,
organique
d'espèces' est nettement
précis"
(Tableau.
plus
de la station.
XL).
ELLEI1BERG (1954), rassemble
approximativement
(Gounot;
(2) sont beaucoup
organique.
d'après
qui présente
du groupe
dans leur comportement
C'est aussi "la plus petite
des caractères
in Daget
structuraux,
et aIl., 1974).
toutes
vis
les
à vis des
unité
floristiques
synécoloet éco-
VEGETATION
La définition
comparaison
des groupes multifactoriels
du comportement
étudiés.
La méthode
para~son
des espèces.
chiffres
qui indiquent
facteur.
des espèces
des "formules
(Tableau
Ainsi
105
(chap. III) est basée
vis à vis de l'ensemble
écologiques"
chaque espèce
le groupe
permet
des facteurs
de faciliter
est représentée
auquel elle appartient
sur la
cette
com-
par une formule
à
vis
en
vis de chaque
XL).
Exemple:
(l,
DE LA RESERVE DE MEHDlA
PopuZus
aZba
à
la formule
écologique
suivante
l, 3, 1.)
Cette
formule
indique
ture (FI), au groupe
que cette espèce
appartient
au groupe
du sol (F2) au groupe
(1) d'humidité
(1) de tex-
(3) pour la teneur
Il'
en calcaire du sol (F3), au groupe (1) pour
facteur éclairement
(F4) et
elle est indifférente au drainage externe (f'~),
C'est
ainsi
que
17
groupesindicaJ
teurs écologiques
minées.
(tableau
RELATIONS
Chaque
écologiques
plurifactoriels
GROUPES
ECOLOGIQUES-GROUPEMENTS
et espèces
g~ques
bien définies.
giquE
bien défini.
n'existe
végétal
indicatrices
PopuZus
groupement
correspond
dans ce groupement
aZba et Lythrwn
partie
Les groupes
et
à
ToPiZis
retrouvent
catrices
nodosa
au moins
un groupe
que les groupes
(7) et
à ptePidium
au groupement
écolo-
un groupe
écologique
écolo-
strict qui
par des espèces
très
les autres.
indicateurs
à
polyfactoriels
aquiUnum
à PopuZus
à PhagnaZon
saxatiZe
(15), sont liées au groupement
en dehors
les groupes
(cf. tableau
monosperma.
correspond
au moins
de groupes
à des conditions
et rares ou absentes dans
junaeum
écologiques
à AmmoahZoa
le groupe
déter-
et Rubus
uZmi-
aZba et déterminent
son écologie.
rarement
De même
par une combinaison
ou qui est représenté
(8), sont liés strictement
en grande
indicatrices
VEGETAUX
qui correspondent
A chaque groupement
C'est ainsi par exemple
foZius
est constitué
que dans ce groupement
fréquentes
et 19 espèces
XL).
groupement
A chaque
ont été définis
à
à CampanuZa erinus
Juniperus
phoeniaea
(3)
et se
de ce groupement.
à ToZpis harhata
invdtuarata
XL)
(1),
(II),
3e retrouvent
(9),
à Erodium aethiopiaum
ainsi que de nombreuses
uniquement
dans
(10), et
espèces
le groupement
indi-
à
Retama
M. ATBIB
106
Ces groupes
ils sont propres
écologiques
à chaque
méritent
le qualificatif
(1969); car les affinités
caractérisées
cretica
(14),
celui
se retrouvent
à
Retama
écologiques
à Koeleria
entre
au sens de
les espèces
comme par exemple
sont bien
végétal.
les groupes
(6) et celui à Bromus
phoenicea
de la plasticité
à Hedypnois
rigidus
et dans
sont en fait constitués
et dénotent
(16)
le groupement
par les espèces
de ces dernières
trardu
de vue écologique.
Si les e'spèces indicatrices
tains groupes
titués
C'est
cea et Retama
firme
écologiques
par des espèces
différents.
nues
écologiques
groupement
à Juniperus
Ces groupes
des groupements
au même
pubescens
dans le groupement
monosperma.
gréssives
point
groupes
groupes
sociologiques
par leur appartenance
Certains
car
groupement.
Ce sont en fait, ceux là, les vrais
GOUNOT
de différentiels
le même
en posent;
sont caractéristiques
pour
Ceci montre
de la réalisation
(17)
le groupe
l'hétérogénéité
par contre
car ils sont consde groupements
à Juniperus
phoeni-
de ces groupes
du test d'indépendance
cer-
et con-
des espèces
conte-
groupe.
DES GROUPEMENTS
Le groupement
dité édaphique
pas de problèmes,
précédemment,
dont certaines
monosperma.
ECOLOGIE
à Populus
élevée
Le groupement
perma
définis
le cas par exemple
la nécessité
dans
ne posent
à
alba est strictement
et occupe
Juniperus
sont plus xérophiles,
les stations
phoenicea
lié aux conditions
où ces conditions
et le groupement
leur répartition
est d'abord
à
régie
d'humi-
se réalisent.
Retama
monos-
par le degré
d'insolation.
Le groupement
à Retama
monosperma
la majeure
partie
retrouvent
pas. sous le couvert
celui à Populus
Retama
des espèces
est lié aux découverts
qui le cons~ituent
du groupement
et aux vides,
sont héliophiles
à Juniperus
et ne se
phoenicea
et sous
alba.
Les faciès
du groupement
monosperma
sont définis
à Juniperus
phoenicea
par les variations
et ceux du groupement
de l'humidité
édaphique
à
VEGETATION
d'une
station
ques.
Ainsi
à l'autre au sein de ces groupements,
le faciès
à Thymelaea
ma est le plus xérophile
définies
par SAUVAGE
sous-associations
Sous-association
"
"
à
Les espèces
à
monosperma
à
dans
des vides
son écologie
et sa compo-
et des découverts
de la
la Marnora occidentale.
Helianthemum
guttata
des faciès
qui est constitué
leurs espèces
dans le groupemen~
Certaines
de ces espèces
de ce groupement.
phoenicea
qui occupe
à occuper ces milieux
se retrouvent
dans la zone étudiée.
à Juniperus
littorales
de ces sous-associations,
de haute présence
défini
Le groupement
des dunes
monosper-
comme:
caractéristiques
et les compagnes
à
Retama
PZantago coronopus
Vulpia alopecuros ssp. fibrosa
Anthoxanthum cdorotum
éléctives
correspondent
à
bioti-
To lpis barbata (?)
Cynodon dacty Lon
Panicum repens (?)
"
"
"
Retama
et par les facteurs
du groupement
ressemble
(1956) dans
Tel est le cas de l'association
par plusieurs
107
de tous.
à certaines associations
floristique
subéraie,
lythroides
à Retama monosperma
Le groupement
sition
DE LA RESERVE DE MEHDIA
dunaires
divers
constitue
substrats
qui manquent
le groupement
et semble
souvent
le mieux
climacique
adapté
d'eau.
CONCLUSION
La
combinaison
biotiques
montrent
de divers
facteurs
leur importance
du milieu
climatiques,
dans la répartition
édaphiques
des communautés
et
végé-
tales.
A Mehdia,
facteurs
climatiques,
res physiques
phique
sous un climat
tels
subhumide,
le vents
du sol, intervient
qui prédomine
dans
l'influence
particulière
de certains
et le brouillard,
combinée
aux caractè-
la détermination
du bilan
hydrique
dans la répartition
des principaux
groupements
éda-
végétaux
de cette zone.
Ainsi
bénéficiant
le groupement
à Populus alba se localise en bordure de la merja
d'un bilan hydrique
éfaphique
élevé et constant.
M. ATBm
108
à Juniperus phoenicea~
Le groupement
physiologique
qui règne sur le littoral,
trat, occupe
une grande
vers faciès,
en fonction
Il constitue
le groupement
à
Le groupement
Juniperus
phoenicea
partie
climacique
occupe
trouve particulièrement
locales
favorisé
à
et se présente
du subssous di-
édaphique.
littorales.
aussi xérophile
de ce dernier
par l'action
la nature
du bilan hydrique
des dunes
monosperma
les vides
étudié
à la sécheresse
adapté
et indifférent
du térritoire
des variations
Retama
xérophile,
que le groupement
et les découverts.
humaine
et constitue
à
Il se
un para-
climax.
L'étude
des unités
logie des principales
physionomiques
espèces
constituantes
cipe partiellement
à
sur les conditions
stationnelles
giques
domaine
écologique
Ce travail
logiques
Mehdia
la définition
et la distinction
ques permet
d'aboutir
déterminent
important
prédominant
s'opposent
à Mehdia:
par sa végétation,
pionniers
du milieu
voit
du substrat.
à la topographie
floristiques
végétales
simples,
le
et éco-
du littoral
de
à partir de 1974.
en l'absence
par les méthodes
de données
floristi-
du milieu.
les effets
le bilan hydrique
dans la répartition
par le milieu
plus ou moins
xérophile,
le groupement
Retama
monosperma
- Le deuxième
milieu
hydromorphe
subhumide,
physiques
édaphique
des végétaux.
est constitué
dunaire,
d'un mésoclimat
Les caractéristiques
à
et le groupement
de cerner
définis.
appuyée
phytoécologique
du littoral,
par la nature
écolo-
à des résultats moins élaborés certes, mais suffisants
un diagnostic
- Le premier
statistique,
parti-
une idée
des groupes
mis en réserve
par des méthodes
et donne
a permis
sur des bases
dans le domaine
pour une analyse
nés
groupements
et l'état des biocénoses
écologique
Cette partie
La définition
de l'autoécoet ainsi,
de ceux-ci
"différentiels"
a eu pour but de décrire
suffisantes
difiés
de l'écologie
des groupes
et particulièrement
pour permettre
la définition
des groupements;
du milieu.
des différents
la répartition
L'approche
a permis
dunaire.
constituée
du sol combi-
plus ou moins
Deux types de milieux
Il est caractérisé
par les groupements
à Juniperus phoeniaea
climacique
particulièrement
favorisé
par l'action
est constitué
par la merja
anthropique.
Chaba.
Il est caractérisé
par sa végétation
mo-
hygrophile
variée
SidiBou
allant
du
VEGETATION
à Typha angustifolia
groupement
alba
climacique
que illutre
}~rocain,
autant
de ce milieu.
l'importance
de possibilités
et Scirpus
maritimus
Cette grande variété
de la zone étudiée;
on ne retrouve
un laboratoire
réunies
109
DE LA RESERVE DE MEHDlA
au groupement
floristique
à Populus
et physionomi
car nulle part sur le littoral
pour l'étude
sur une petite
étendue
de la végétation,
avec
en réserve.
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