Certains prisonniers de guerre ont été libérés dès le début de 1941 : les pères de 4 enfants et plus, les
frères aînés d’une fratrie de 4 enfants et plus, des agriculteurs, des fonconnaires, des arsans. Ils gar-
dent le statut de prisonniers de guerre et sont considérés comme étant «en congé de capvité».
En juin 1942 est mise en place «la relève»: pour le départ en Allemagne de 3 ouvriers spécialisés, un
prisonnier sera libéré. Les résultats de cee «relève» sont migés. C’est ainsi qu’un culvateur prison-
nier, Georges Ennique a pu revenir à Genech, «en permission» disait-on au village.
Mais la plupart des Genéchois qui ont été prisonniers de guerre en Allemagne ont été libérés seulement à
la n de la guerre.
Libération anticipée des prisonniers de guerre
Charles Foutry, engagé, caporal chef en 1939 :
- Fait la campagne de France, 10 mai au 3 juin 1940, réussit à échapper à l’encerclement dans la poche
de Dunkerque,
- Revient combare en France
- Fait prisonnier le 28 juin 1940 à Saint Lô
- Prisonnier de guerre en Allemagne au stalag XII A à Limbourg à parr du 24 novembre 1940 puis à Ham-
bourg
- Rapatrié le 8 mai 1945
Un autre Genéchois, Cyrille Laurent a épousé une Polonaise en zone annexée par l’Allemagne et a fondé
une famille. Il est rentré en France plusieurs années après la guerre, le premier et seul. Son épouse et ses
deux enfants l’ont rejoint quelque temps plus tard.
Quelques itinéraires
Témoignage de Geneviève Knockaert – Duvinage : « Henri Duvinage est par en 1941 pour la France
Libre. Il a traversé la France en vélo avec Frantz Deltour et a rejoint les « Forces Françaises Libres » à Ra-
bat (Maroc, protectorat français). Un jour, dans une rue de Rabat, il croise un militaire dont la tête lui
est connue. Il s’approche et reconnaît un autre Genéchois, Henri Callon, militaire de carrière dans
les « Forces Françaises libres». On peut imaginer que ces deux Genéchois ont bu, à Rabat, un bon coup à
l’occasion de leurs retrouvailles.
Henri Duvinage a parcipé ensuite au débarquement des troupes franco-américaines en Provence, le 15
août 1944.
Un combattant de la France libre
Les jours sont longs au stalag. Bien des prisonniers vont travailler dans des fermes allemandes.
Pour rompre la monotonie du stalag, des troupes théâtrales et des chorales religieuses sont créées et
des représentaons théâtrales données (par exemple la trilogie de Marcel Pagnol, Marius, Fanny, César).
Des sores sont autorisées pour certains prisonniers à qui est délivré un Ausweis restricf : « L’entrée des
magasins, des restaurants, des lieux de diverssement, des églises, des cinémas et des gares est défen-
due » (« Ausweis pour Prisonnier de guerre français travailleur » délivré à Charles Foutry le 4 août 1942 à
Hambourg par le Major kompanieführer).
Au stalag