Histoire de la cosmologie Histoire de la cosmologie Un cours offert aux étudiants de la Faculté des Lettres, de la Faculté de Biologie et de médecine, de la Faculté des Hautes études commerciales, de la Faculté de Géosciences et environnement, de la Faculté des Sciences sociales et politiques et de la Faculté de Théologie et de sciences des religions de l’Université de Lausanne dans le cadre de « Sciences au carré » Histoire de la cosmologie Prof. Georges Meylan Laboratoire d’astrophysique Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne Site web du laboratoire et du cours : http://lastro.epfl.ch Depuis la nuit des temps, jusqu’en 1609, les êtres humains observent et contemplent, à l’œil nu uniquement, la Nature et l’Univers qui les entourent Une carte néolithique du ciel ? (voir « Pour la Science » No. 318 avril 2004) Le disque de Nebra, la première représentation européenne du ciel tel que le voyaient les hommes du début de l’âge du bronze il y a 3600 ans, est une des principales découvertes archéologiques du XXe siècle (1999). Face aux mystères de la Nature, ému par sa beauté, l’homme se pose, depuis des millénaires, les mêmes questions fondamentales quant à la finalité de l’humanité, de l’Univers. D’où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ? Malgré les religions, malgré les sciences, les réponses définitives manquent toujours … L’astronome Johannes Vermeer 1668 Paul Gauguin (1848 – 1903), huile sur toile (détails) 1897-1898, 139,1 cm × 374,6 cm Musée des Beaux-arts de Boston, Boston, USA Oil on canvas 51 cm × 45 cm Musée du Louvre Paris Observatoire de Cerro Paranal, ESO, Chili Grâce à la science, de façon parfois très maladroite, l’humanité essaie de lever le voile étendu sur les mystères de l’Univers C. Flammarion 19e siècle Recul de la religion face à la science ? Les progrès indéniables de la science permettent au grand physicien américain Steven Weinberg, prix Nobel de physique en 1979, d’écrire en 2011 que « au cours de nombreux siècles la science a affaibli l'emprise de la religion, non pas en réfutant l'existence de dieu mais en invalidant les arguments en faveur de dieu basés sur ce que nous observons dans le monde naturel. » « Over many centuries, science has weakened the hold of religion, not by disproving the existence of God but by invalidating arguments for God based on what we observe in the natural world. » Steven Weinberg cité par A.P. Lightman dans The Accidental Universe 2013 Vintage Books p. 11 une citation applicable à l’Univers ?! « Le commencement des êtres vivants est insaisissable, nous saisissons le milieu, car leur destruction aussi est insaisissable. Y a-t-il là sujet de pleurs ? » Bagavad-Gita cité par Alice Rivaz dans Traces de vie Carnets 1939-1982 Histoire de la cosmologie VENDREDI 13:15 - 14:15 Cours 14:30 - 15:30 Cours VENDREDI 15:30-17:00 Questions - discussions liées aux travaux de semestre (10 pages) ou de séminaire (30 pages) qui sont des travaux écrits personnels sur un sujet choisi par l’étudiant, le professeur et l’assistante Julia Zumthurm - faculté des lettres - email: [email protected] Histoire de la cosmologie Histoire de la cosmologie VENDREDI 13:15 - 14:15 Cours 14:30 - 15:30 Cours 14 semaines pour ce semestre de printemps 2017 mais VENDREDI 15:30-17:00 Questions - discussions liées aux travaux de semestre (10 pages) ou de séminaire (30 pages) qui sont des travaux écrits personnels sur un sujet choisi par l’étudiant, le professeur et l’assistante Vendredi 7 avril 2017 – GM à Ottawa Canada – pas de cours Vendredi 14 avril 2017 - Vendredi Saint – congé Vendredi 2 juin 2017 – GM à Beijing Chine – pas de cours Julia Zumthurm - faculté des lettres - email: [email protected] Histoire de la cosmologie VENDREDI 13:00 – 14:00 Cours 14:05 – 15:05 Cours VENDREDI 15:05-17:00 Questions – Discussions liées aux travaux de séminaire qui sont des travaux écrits personnels sur un sujet choisi par l’étudiant, le professeur et l’assistante Histoire de la cosmologie examen écrit portant sur la matière du cours vendredi 9 juin 2016 de 13h15 à 15h00 dans l’auditoire Internef # 263 délais de remise des travaux personnels : vendredi 2 juin 2016 Malika Sager - faculté des lettres – email : [email protected] Site web du cours : http://lastro.epfl.ch Histoire de la cosmologie Histoire de la cosmologie attribution des crédits attribution des crédits par la Faculté des Lettres dans le cadre de « Sciences au carré » par la Faculté de Biologie et de médecine dans le cadre de « Sciences au carré » 3 ECTS pour le cours (28 h) validés par la réussite de l'examen de fin de semestre 3 ECTS pour le séminaire validés par la rédaction d’un rapport de 24’000 caract. 6 ECTS European Credit Transfer and Accumulation System (ECTS) 2 ECTS pour le cours (28 h) validé par la réussite de l'examen de fin de semestre 2 ECTS pour le travail de semestre validé par un rapport écrit de 16’000 caract. European Credit Transfer and Accumulation System (ECTS) Histoire de la cosmologie Histoire de la cosmologie attribution des crédits attribution des crédits par la Faculté des Hautes études commerciales dans le cadre de « Sciences au carré » par la Faculté de Géosciences et environnement dans le cadre de « Sciences au carré » 3 ECTS pour le cours (28 h) validés par la réussite de l'examen de fin de semestre 3 ECTS pour le séminaire validés par la rédaction d’un rapport de 24’000 caract. 6 ECTS European Credit Transfer and Accumulation System (ECTS) 2 ECTS pour le cours (28 h) validé par la réussite de l'examen de fin de semestre 2 ECTS pour le travail de semestre validé par un rapport écrit de 16’000 caract. Histoire de la cosmologie Histoire de la cosmologie attribution des crédits attribution des crédits par la Faculté des Sciences sociales et politiques dans le cadre de « Sciences au carré » par la Faculté de Théologie et de sciences des religions dans le cadre de « Sciences au carré » 3 ECTS pour le cours (28 h) validé par la réussite de l'examen de fin de semestre 3 ECTS pour le travail de semestre validé par un rapport écrit de 24’000 caract. 3 ECTS pour le cours (28 h) validé par la réussite de l'examen de fin de semestre 3 ECTS pour le travail de semestre validé par un rapport écrit de 24’000 caract. European Credit Transfer and Accumulation System (ECTS) European Credit Transfer and Accumulation System (ECTS) European Credit Transfer and Accumulation System (ECTS) Histoire de la cosmologie Histoire de la cosmologie Pour tout ce qui concerne les examens, rattrapages et acquisition de crédits liés au cours et au séminaire contactez systématiquement votre faculté et la secrétaire de Sciences au carré Cécile Roy email: [email protected] plan général du cours 01 Introduction 02 Système solaire A 03 Système solaire B 04 Des mythes à la réalité A 05 Des mythes à la réalité B 06 Copernic - Brahe - Kepler 07 Galilei - Newton - Halley - Loÿs de Cheseaux 08 Lunettes et télescopes 09 Herschel W & J 10 Etoiles et galaxies 11 Einstein RR & RG Mirages 12 Expansion de l’Univers 13 Invention du Big Bang 14 La vie dans l’Univers Histoire et philosophie des sciences Trois livres à lire pendant le semestre Galilée (1564-1642) fut l'un des premiers à soumettre la connaissance de la nature à la méthode expérimentale, en même temps qu'il montrait l'efficacité des mathématiques pour la compréhension des phénomènes physiques. Il fut l'un des premiers aussi à tenter de faire partager ses découvertes à ses contemporains. Galilée est ainsi devenu le symbole de la pensée scientifique se dégageant du carcan de la tradition. Ludovico Geymonat recrée le climat intellectuel de l'Italie du XVIIe siècle et nous entraîne sur les pas du grand précurseur de la science moderne. Il nous montre toute la complexité du personnage: le "messager des étoiles" assailli de problèmes financiers, le savant persuadé qu'il n'est pas de preuve absolue d'une vérité scientifique, et le vieil homme accablé par l'échec de son programme culturel, mais assistant dans le même temps à l'inéluctable triomphe de ses idées scientifiques. Histoire récente de la cosmologie Aventure humaine et scientifique Le Big Bang, une des rares théories savantes ayant accédé à la consécration populaire, fait désormais partie de notre cosmogonie moderne. Son double statut de théorie scientifique et de récit quasi mythologique de l'origine de l'univers découle très logiquement de sa double origine chez un mathématicien russe, Alexandre Friedmann, et un chanoine belge, Georges Lemaître. Viendra s'adjoindre à eux, dans les années cinquante, l'éclectique physicien George Gamow, qui fera du Big Bang une théorie respectable. Cette passionnante histoire, très largement ignorée de l'histoire des sciences, est ici retracée, textes originaux à l'appui, par un astrophysicien qui suit avec succès la voie ouverte par ces valeureux pionniers. En 1735, trois spécialistes de l'Académie royale des sciences de Paris, Godin, Bouguer et La Condamine, sont envoyés au Pérou pour y mesurer un arc méridien terrestre. L'expédition doit durer quelques mois, mais c'est compter sans les rivalités politiques, les ambitions personnelles et la faiblesse des hommes. La bonne entente cède bientôt le pas à la jalousie et à la haine. Puis l'Académie des sciences coupe les crédits. Forcés de vivre d'expédients, les savants français vont se lancer dans d'incroyables aventures. Seuls deux membres rentreront en France ; les autres mourront ou sombreront dans la folie. Histoire de la cosmologie Histoire de la cosmologie 01 – Introduction 01 – Introduction 01.1 L’approche scientifique : réductionnisme et falsifiabilité 01.2 L’impressionnant contenu des notations scientifiques 01.3 L’impressionnant contenu des notations musicales 01.4 Quelques définitions 01.5 Les distances en astronomie 01.6 Les positions des objets astronomiques sur la sphère céleste 01.7 Les mouvements apparents des objets astronomiques sur la sphère céleste 01.8 Le spectre électromagnétique Bibliographie succincte • • • • • Voir le fichier 01-Introduction.pdf sur le site web du laboratoire et du cours : http://lastro.epfl.ch KOYRE, Alexandre. Du monde clos à l’univers infini. Paris : Editions Gallimard, 2001. KRAGH, Helge S. Conceptions of Cosmos : From Myths to the Accelerating Universe : A History of Cosmology. Oxford : OUP, 2007. LACHIEZE-REY, Marc. Initiation à la Cosmologie. Paris : Dunod, 2004. LIDDLE, Andrew, LOVEDAY, John. Oxford Companion to Cosmology. Oxford : OUP, 2009. VERDET, Jean-Pierre. Une histoire de l’astronomie. Paris : Editions du Seuil, 2010. 01.1 L’approche scientifique: réductionnisme et falsifiabilité Reductionism In fact, I do not think that most people who believe in astrology imagine that it works the way it does because of gravitation or any other agency within the scope of physics ; I think they believe that astrology is an autonomous science, with its own fundamental laws, not to be explained in terms of physics or anything else. One of the great services provided by the discovery of the pattern of scientific explanation is to show us that there are no such autonomous sciences. Les sciences physiques reposent sur des déductions logiques basées sur les mathématiques L’intuition n’est présente que pour être contrainte par un processus de pensée rationnel Paradigme du Hot Big Bang Un univers en expansion accélérée Comment en arriver là ? Weinberg, Steven, 1992, in Dream of a final theory, p. 49 Tout ensemble de pensées, tel que l’astrologie, ne se rapportant pas à la logique des déductions des lois de la physique mathématique, ne constitue pas une science Un exemple compliqué de déductions rationnelles Un exemple simple de déductions rationnelles Un exemple de déductions rationnelles La somme de leurs âges donne le numéro de la maison d'en face • • • • • • • • Arthur : Jules : Arthur : Jules : Arthur : J'ai trois filles. Quels sont leurs âges. Je ne sais pas, évidemment ! Je te dis que le produit de leurs âges est égal à 36. Cela ne me permet pas de détermination. Je te dis encore que la somme de leurs âges donne le numéro de la maison d'en face. Jules (après avoir regardé la maison d'en face) : Je ne sais toujours pas. Arthur : Je te dis encore que l'aînée a les yeux bleus… Jules : Ah ! Maintenant cela marche ! Les trois âges sont... • Décomposition en facteurs premiers avec sommes des différentes possibilités : 1 × 1 × 36 1 × 2 × 18 1 × 3 × 12 1×4× 9 1×6× 6 2×2× 9 2×3× 6 3×3× 4 = = = = = = = = 36 36 36 36 36 36 36 36 avec avec avec avec avec avec avec avec 1 + 1 + 36 = 38 1 + 2 + 18 = 21 1 + 3 + 12 = 16 1 + 4 + 9 = 14 1 + 6 + 6 = 13 2 + 2 + 9 = 13 2 + 3 + 6 = 11 3 + 3 + 4 = 10 Quels sont les âges de ces trois filles ? ! Un univers en expansion accélérée Un autre exemple, beaucoup plus riche et subtile de déductions rationnelles Le modèle cosmologique actuellement en faveur, appelé Cosmologie du Big Bang Chaud, ( Hot Big Bang Cosmology ) procède d’une démarche intellectuelle semblable : se basant sur toutes les connaissances utiles fournies par les mathématiques, physique, l’astrophysique, la chimie. Ce modèle est celui qui explique de la façon actuellement la plus satisfaisante (ou la moins mauvaise) les faits observationnels acquis dont les trois principaux sont : (i) l’expansion de l’Univers (1927) (ii) la nucléosynthèse cosmologique (1964) (iii) le fond de rayonnement diffus cosmologique (1965) Du caractère scientifique d’une théorie • Le caractère réfutable (aussi appelé parfois falsifiable) est un concept important de l'épistémologie des sciences. • Une théorie est dite réfutable s'il est possible de consigner une observation ou de mener une expérience qui démontre que l'affirmation est fausse (voir Karl Popper et Steven Weinberg). • Une proposition réfutable est réputée être scientifique tant que l'observation qui permet de la réfuter n'a pas été faite. • En revanche, une proposition non réfutable (irréfutable au sens logique) est considérée comme non scientifique (par exemple l’astrologie ne constitue pas une théorie scientifique). Se méfier parfois de l’intuition “La question de l’origine de l’Univers, comme la question de la chute de corps, nécessite une réponse fournie par des méthodes scientifiques, des observations suggérées par la théorie et des théories vérifiées par les observations, mais ne peut être résolue ni par la pensée pure ni par une autorité religieuse.” Steven Weinberg , 1992, in L’Anno Galileiano De la beauté des notations scientifiques Les équations de Friedman qui décrivent l’évolution dynamique de notre Univers 01.2 L’impressionnant contenu des notations scientifiques « Relativity, Thermodynamics and Cosmology », R.C. Tolman, OUP, 1934, pp. 404-405 De la beauté des notations musicales Soave sia il vento 01.3 L’impressionnant contenu des notations musicales W. A. Mozart Così fan tutte Componiert im Jahre 1789-1790. Zum ersten Male aufgefürht im National-Hoftheater zu Wien am 26. Januar 1790 unter Leitung des Komponisten Le sens caché des notations mathématiques et musicales 01.4 Quelques définitions Gustav Mahler 2. Sinfonie in c-Moll Componiert im Jahre 1888-1894. Zum ersten Male aufgefürht in Berlin am 13 Dezember 1895 unter Leitung des Komponisten Qu’est-ce que la cosmologie ? • Définition du Petit Robert Edition 2004 Cosmologie : 1582 : théorie (philosophique ou scientifique) de la formation et de la nature de l’Univers. 1950 : théorie générale de la matière dans l’espace-temps. • Définition du Collins Edition 1980 Cosmology : The philosophical study of the origin and nature of the Universe. The branch of astronomy concerned with the evolution and structure of the Universe. Qu’est-ce que l’Univers ? • Définition du Petit Robert Edition 2004 Univers : ensemble de tout ce qui existe, considéré selon les philosophes comme la totalité des choses créées, la totalité de êtres, l’ensemble des choses perçues, comprenant ou non la conscience humaine. • Définition du Collins Edition 1980 Universe : the agregate of all existing matter, energy, and space. Qu’est-ce que la cosmogonie ? • Définition du Petit Robert Edition 2004 Cosmogonie : 1585 : théorie (scientifique ou mythique) expliquant la formation de l’Univers ou de certains objets célestes. • Définition du Collins Edition 1980 Cosmogony : The study of the origin and development of the Universe or of a particular system in the Universe, such as the solar system. A theory of such an origin or evolution. Le contenu de l’Univers • • • • • • • des planètes et des étoiles des amas d’étoiles des galaxies des amas de galaxies des amas d’amas de galaxies des structures à grandes échelles du gaz et des poussières les atomes, les photons, toutes les particules de toute sorte, la matière sombre et l’énergie sombre Les observations des objets proches et lointains dévoile la formation et l’évolution des galaxies Premiers résultats de Planck 5% Notre univers est en expansion à partir d’une phase dense et chaude qui a eu lieu voilà environ 14 milliards d’années avant le satellite Planck décembre 2012 Mars 2013 27% 68% après le satellite Planck mars 2013 Les distances en astronomie les unités de base pour les distances sont l’unité astronomique [UA] et le parsec [pc] 01.5 Les distances en astronomie La distance Terre – Soleil = 150 millions de km 1 rayon solaire = 700 000 km Vitesse de la lumière = 300’000 km s-1 1 al = 9,5 1012 km Un parsec correspond à la distance depuis laquelle le demi-grand axe de l’orbite terrestre est vu sous un angle de 1 seconde d’arc. 1 pc = 3,085’677’581’282 = 3,1 1013 km 1 pc = 206’265 UA 1 pc = 3,26 al Les distances en astronomie Une seconde d’arc : une pièce de un franc vue de 4,7 km les unités de base pour les distances sont l’unité astronomique [UA] et le parsec [pc] 4,7 km 1 UA = 1,495 978 706 91 × 1011 m 1 pc = 206264,8062 × 1.495 978 706 91 × 1011 m 1pc = 3,085 677 581 282 × 1016 m 1 seconde d’arc = 1" La distance relative entre le Soleil et la Terre Les distances relatives entre les étoiles sont énormes .. 10 cm 1 mm 10 cm ~ 3000 km 10 m 10 cm Messier 31 ≡ NGC 224 ≡ galaxie d’Andromède Messier 31 ≡ NGC 224 ≡ galaxie d’Andromède 1 pc = 3.26 al = 31’000’000’000’000 km = 3.1 1013 km M 32 ≡ NGC 221 en 1925, 1926, 1929 (NGC6822, M33, M31) Hubble fait passer ces 3 objets du rang de nébuleuses locales à celui de systèmes stellaires « extragalactiques M 110 ≡ NGC 205 ~ 200 milliards d’étoiles Cela confirme la théorie des Univers-îles » diamètre = 50 kpc = 50’000 pc = 1’600’000’000’000’000’000 km = 1.6 1018 km Ole Christensen Rømer 1644 - 1710 Danemark distance des étoiles filantes : environ 10 à 20 km Rømer démontre que la vitesse de la lumière est finie c = 220’000 km/s c = 299’792,458 km/s Grâce à la vitesse finie de la lumière, en observant des objets de plus en plus éloignés, on étudie les étoiles et les galaxies du temps présent en remontant dans le passer jusqu’aux premières phases de l’Univers Ole Rømer vers 1700 peint par Jacob Coning Un ciel nocturne avec des étoiles filantes distance de la Lune : environ 380’000 km = 1,26 sl distance des galaxies : de quelques 105 al à quelques 1010 al 1 al ~ 63’000 UA Voie lactée Centre galactique à 28’000 al GNM à ~160’000 al Comète à ~ 30 ml PNM à ~ 200’000 al La plus grande pleine lune de 2009 (12 janvier) observée de Breil-sur-Roya, France. l’Univers : véritable machine à remonter le temps conséquence de la vitesse finie de la lumière Observer des objets de plus en plus lointains revient à les considérer tels qu’ils étaient en des temps de plus en plus reculés Comète Lovejoy observée le 22 déc. 2011 depuis Paranal Chili La Voie Lactée et les Nuages de Magellan sont également visibles 01.6 Les positions des objets astronomiques sur la sphère céleste Les positions en astronomie Les positions en géographie dépendantes du lieu d’observation et du temps La position d’un point à la surface de la Terre est définie par deux coordonnées : la longitude et la latitude La position d’un point sur la sphère céleste est définie par deux coordonnées : L’azimut a et la hauteur h ou la distante zénithale z Les positions en astronomie Les positions en astronomie indépendantes du lieu d’observation et du temps indépendantes du lieu d’observation et du temps Point vernal La position d’un point sur la sphère céleste est définie par deux coordonnées : L’ascension droite α ou l’angle horaire H et la déclinaison δ L’ascension droite est mesurée à partir du point vernal γ La position d’un point sur la sphère céleste est définie par deux coordonnées : L’ascension droite α ou l’angle horaire H et la déclinaison δ Le point vernal γ est l’intersection entre l’équateur céleste et l’écliptique Les positions en astronomie Les positions en astronomie indépendantes du lieu d’observation et du temps indépendantes du lieu d’observation et du temps La position d’un point sur la sphère céleste est définie par deux coordonnées : L’ascension droite α ou l’angle horaire H et la déclinaison δ La position d’un point sur la sphère céleste est définie par deux coordonnées : L’ascension droite α ou l’angle horaire H et la déclinaison δ La constellation de la Grande Ourse Globe céleste de Gérard Mercator (1512 – 1594) La sphère des étoiles fixes est vue de l’extérieur Une constellation est un groupe apparent d’étoiles qui représente un aspect reconnaissable. Les étoiles d’une constellation (ici la Grande Ourse) peuvent en réalité se situer à des distances considérablement différentes de la Terre. Une constellation n'est donc qu’un schéma induit par la projection des positions sur la sphère céleste. L’axe de rotation du globe passe à travers les pôles nord et sud de la sphère céleste. 50 constellations sont représentées. Les 1022 étoiles de l’Almageste de Ptolémée sont toutes dessinées. 01.7 Les mouvements apparents des objets astronomiques sur la sphère céleste Révolution de la Terre autour du Soleil une ellipse presque circulaire La Terre tourne autour du Soleil en un cercle presque parfait. De plus, l’axe de rotation de notre planète est incliné sur son orbite et conserve cette inclinaison tout au long de son orbite (gyroscope). Ensoleillement de la Terre Le Soleil éclaire une moitié de la Terre, mais cette moitié change continuellement car notre planète tourne sur elle-même. La Terre est en rotation autour de son axe nord-sud et effectue une révolution autour du Soleil en un an. Solstices d’été et d’hiver Au cours de l’année, le Soleil ne se lève et ne se couche pas exactement au même endroit. Il atteint ses positions extrêmes de lever et de coucher les jours de solstice. Solstices d’été et d’hiver Comme l’axe de rotation de la Terre est incliné, les rayons du Soleil nous parviennent avec des inclinaisons différentes suivant la position de la Terre par rapport au Soleil. En été, le pôle Nord est penché vers le Soleil et l’angle entre le zénith (le point situé juste au-dessus de nos têtes) et les rayons du Soleil est minimal. Comme la Terre tourne sur elle-même, notre position au fil des heures change : elle est notée ci-dessus par le cercle rouge. On remarque que nous passons alors peu de temps du côté nuit, mais que les journées sont au contraire très longues (voir histogramme jaune/noir ci-dessus). En hiver, la situation s’inverse. Il faut également noter que les saisons dans l’hémisphère Nord et l’hémisphère Sud sont inversées. En effet, lorsque le pôle Nord est penché vers le Soleil, c’est l’été pour nous mais lorsque c’est l’hiver pour nous, c’est au tour du pôle Sud d’être penché vers le Soleil : c’est alors l’été en Australie ! Les phases de la Lune Les phases de la Lune Le Soleil est la seule source de lumière du Système solaire. A tout instant, il éclaire une moitié de la Terre et une moitié de la Lune. Toutefois, la partie éclairée de la Lune n’est pas toujours observable. Sa visibilité dépend des positions exactes de la Lune et du Soleil par rapport à la Terre. Si la Lune se trouve entre le Soleil et la Terre (Nouvelle Lune), on ne pourra rien en voir depuis la Terre puisque c’est le côté non éclairé qui nous fait face. Au contraire, l’ensemble de la face éclairée est visible depuis nos contrées si la Lune se trouve derrière la Terre (Pleine Lune). Dans les autres cas, seule une portion sera observable. Les positions déterminent également les moments des levers et couchers. Au premier et dernier quartiers, l’ensemble Lune-Terre-Soleil forme un angle droit, et les phénomènes liés à la Lune seront décalés d’un quart de jour par rapport au Soleil. Lors de la pleine Lune, la Lune se trouve exactement dans la direction opposée au Soleil et leur lever et coucher respectif sont donc décalés d’un demi-jour. Les éclipses de Soleil et de Lune Les éclipses se produisent quand la Terre, le Soleil et la Lune sont parfaitement alignés. Cela n’arrive que rarement car l’orbite de la Lune est inclinée par rapport au plan de l’orbite de la Terre autour du Soleil. Total solar eclipse observed from MIR space station Les éclipses de Soleil The shadow of the moon covers part of Earth on August 11, 1999 (Mir space station). This shadow raced across the Earth at a speed of about 2000 km/h. On ne voit pas toute l’année les mêmes constellations car le Soleil nous en cache certaines à chaque instant. abc abc Jour sidéral et période sidérale de la Lune Puisque la ligne zénithale est perpendiculaire à l’horizon, la hauteur de la polaire par rapport à l’horizon vaut la latitude géographique λ, soit la hauteur du lieu par rapport à l’équateur. 01.8 Le spectre électromagnétique Toutes les observations astrophysiques nous proviennent directement ou indirectement du spectre électromagnétique par la détection de photons (particules fondamentales du champ électromagnétique) faiblement ou fortement énergétiques Le mouvement des étoiles dans le ciel diffère selon l’endroit où l’on se trouve sur Terre. Depuis le 12 février 2016, en addition des ondes électromagnétiques, nous pouvons également observer l’Univers grâce aux ondes gravitationnelles http://www.caltech.edu/gwave Le spectre électromagnétique Le spectre électromagnétique Le spectre électromagnétique est la décomposition du rayonnement électromagnétique selon ses différentes composantes en termes de fréquence (ou période), d'énergie des photons ou encore de longueur d’onde associée, les quatre grandeurs que sont ν (fréquence), T (période), E (énergie) et λ (longueur d’onde) étant liées deux à deux par : la constante de Planck h (approx. 6,626069×10-34 J s) et la vitesse de la lumière c (exactement 299 792 458 m/s), selon les formules : E = h ν = h/T pour l’énergie transportée par le photon et c = λν = λ/T pour le déplacement dans le vide du photon, d’où aussi : E = h c/λ Un spectre d’étoile du violet (400 nm = 4000 Å) au rouge (800 nm = 8000 Å) Un spectre d’étoile du violet (400 nm = 4000 Å) au rouge (800 nm = 8000 Å) Spectre à basse résolution Introduction à l’astrophysique: astronomie classique Spectre à haute résolution Sujets de semestres et séminaires Réfraction ≈ 35 ' près de l’horizon ≈ un diamètre solaire ≈ un diamètre lunaire réfraction Travail écrit personnel à rendre le vendredi 2 juin 2017 • • • • • • • • • • • • Astronomie (?) mégalithique Stonehenge Dolmens et menhirs Egypte, Mésopotamie, Grèce Amérique, Chine Les globes de Mercartor NEOs ou géocroiseurs Comètes et astéroïdes Les planètes Neptune et Uranus La nucléosynthèse dans les étoiles Nébuleuses ou galaxies La vie dans l’Univers • • • • • • • • • • • • Nicolas Copernic Tycho Brahe Johannes Kepler Galileo Galilei Isaac Newton (+ Voltaire) Jean-Philippe Loÿs de Cheseaux William et John Herschel Alexandre Friedmann Georges Lemaître Edwin Hubble Fritz Zwicky Albert Einstein Cette liste n’est pas exhaustive ; toute variante peut être discutée le vendredi après le cours entre 15h30 et 17h ou lors d’une entrevue à fixer par courriel à [email protected] et [email protected]