Information Préventive des Populations sur les risques majeurs DOSSIER COMMUNAL SYNTHETIQUE Dossier établi conjointement par les Services de l’Etat et de la Mairie SOMMAIRE Avant-propos… _____________________________________________________________ 3 Le Risque Majeur…__________________________________________________________ 4 L’Information sur les Risques Majeurs… _________________________________________ 4 L’Alerte Météorologique : Quel danger fera-t-il demain ? ___________________________ 5 Quels sont les risques majeurs sur le territoire communal de Saxel ? ___________________ 8 Les risques naturels… ______________________________________________________ 8 Le risque Mouvement de terrain _______________________________________ 8 Le risque Inondation _______________________________________________ 11 Carte de localisation des aléas naturels ___________________________________ 13 Le risque Séisme __________________________________________________ 14 Mesures de prévention et de protection contre les risques prises sur le territoire de la commune de Saxel ? ________________________________________________________ 15 Le risque Mouvement de Terrain _____________________________________ 15 Le risque Inondation _______________________________________________ 15 Le risque Séisme __________________________________________________ 16 Les bons réflexes… _________________________________________________________ 18 Le risque Mouvement de terrain ______________________________________ 18 Le risque Inondation _______________________________________________ 18 Le risque Séisme __________________________________________________ 18 La garantie contre les catastrophes naturelles ____________________________________ 19 Pour en savoir plus _________________________________________________________ 22 2 Avant-propos… La Haute-Savoie est un département particulièrement exposé aux risques naturels et technologiques. Plusieurs événements graves ont marqué son histoire récente et marqueront sa mémoire.. La prévention de ces risques constitue ainsi une des principales missions de toutes les autorités publiques. L’ensemble des acteurs de la sécurité civile travaillent donc à la prévention des accidents et des catastrophes et se préparent aux situations de crise. Les risques doivent être recensés et étudiés avec précision pour que l’occupation du territoire et son utilisation tiennent compte des aléas. Mais ce travail ne suffit pas : il faut également informer la population des risques auxquels elle peut être exposée et lui indiquer comment se protéger de façon raisonnée et responsable. La loi de modernisation de la sécurité civile, en date du 13 août 2004, rappelle que toute personne concourt par son comportement à la sécurité civile. Elle confirme la nécessité d’informer, d’alerter et de sensibiliser la population afin de la préparer aux risques et de ne pas laisser place à l’incertitude. Dans ce but, les services de l’Etat ont ré-actualisé le dossier départemental d’information sur les risques majeurs en Haute-Savoie. Consultable en mairie, mais également sur le site internet de la Préfecture (www.hautesavoie.pref.gouv.fr/securite/civile/index.htm), ce document recense à l’échelle du département les risques connus. Une brochure, elle aussi disponible en mairie et sur internet, est consacrée plus spécifiquement au risque sismique en Haute-Savoie. Ce travail se décline au niveau communal par la réalisation d’un dossier communal synthétique élaboré par l’Etat avec le concours de la commune. SAXEL est la 188ème commune du département où un tel document est publié. Je souhaite que chaque habitant de la commune puisse le consulter pour mieux appréhender les risques et connaître les mesures permettant de les prévenir ou d’en réduire les effets. La sécurité est l’affaire de tous. Chaque citoyen a un rôle et une responsabilité. Informé, il sera à même d’agir et de concourir à une action qui, pour être efficace, doit être collective. Le Préfet, Jean-François CARENCO 3 LE RISQUE MAJEUR… Le risque majeur, vous connaissez : vous appelez cela une catastrophe. Il a deux caractéristiques essentielles : − sa gravité, si lourde à supporter par les populations, voire les Etats ; − sa fréquence, si faible qu’on pourrait être tenté de l’oublier et de ne pas se préparer à sa survenue. Et pourtant... pour le risque naturel notamment, on sait que l’avenir est écrit dans le passé : là où une rivière a débordé, la terre a tremblé, la neige a glissé, les laves ont coulé, on sait que d’autres inondations, séismes, avalanches ou éruptions volcaniques pourront survenir. Que de souffrances, que de dégâts derrière chacune de ces manifestations du risque majeur. D’autant plus grave si l’homme ne s’y est pas préparé ; mais la prévention coûte cher ; il faut beaucoup de moyens financiers, humains pour se protéger. Parfois, on l’oubliera : on fera des économies budgétaires au profit d’investissements plus rentables ; on ira même jusqu’à s’installer dans des anciens lits de rivière, des couloirs d’avalanches, trop près d’une usine. Alors, faute des moyens nécessaires pour se protéger, surveiller, annoncer le risque, les populations seront encore plus touchées par les catastrophes. Mais il y a deux volets que l’on peut développer à moindre coût : L’information et la formation En France, la formation à l’école est développée par les Ministères de l'Education Nationale et de l’Ecologie et du Développement Durable : il faut en effet que la connaissance du risque majeur et la protection de l’environnement entrent dans la culture du citoyen. Quand l’information préventive sera faite dans une commune, la formation des enseignants sera une opération d’accompagnement incontournable. C’est pourquoi le Ministère de l’Environnement développe sur 5 ans ce vaste programme d’information préventive dans les 5000 communes à risques, en s’appuyant sur les préfectures et les collectivités territoriales. Mieux informés et formés, tous (élèves, citoyens, responsables) intégreront mieux le risque majeur dans leurs sujets de préoccupation, pour mieux s’en protéger : c’est ainsi que tous acquerront une confiance lucide, génératrice de bons comportements individuels et collectifs. L’INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS… L’information préventive consiste à renseigner le citoyen sur les risques majeurs susceptibles de se développer sur ses lieux de vie, de travail, de vacances. Elle a été instaurée en France par l’article 21 de la loi du 22 juillet 1987 devenu l’article L125-2 du code de l’environnement : “le citoyen a le droit à l’information sur les risques qu’il encourt en certains points du territoire et sur les mesures de sauvegarde pour s’en protéger”. Le décret du 11 octobre 1990 a précisé le contenu et la forme des informations - le Préfet établit le Dossier Départemental des Risques Majeurs (avec cartes) et le Dossier Communal Synthétique ; le Maire réalise le Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs, ces deux pièces étant consultables en mairie par le citoyen ; - l’affichage dans les locaux regroupant plus de cinquante personnes est effectué par le propriétaire selon un plan d’affichage établi par le Maire et définissant les immeubles concernés. Par circulaire du 25 février 1993, le Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable a demandé aux préfets d’établir la liste des communes à risques, en leur demandant de définir un ordre d’urgence pour que tous les citoyens concernés soient informés en cinq ans ; pour ce faire, la circulaire demande aux maires de développer dans leur commune une campagne d'information sur les Risques Majeurs. L’information préventive est faite dans les communes où il y a des enjeux humains : risque de victimes. L’information portera donc d’abord sur les communes où les enjeux humains sont les plus importants, où les protections sont les plus fragiles (exemple : campings). Pour réaliser cette information préventive, une Cellule d'Analyse des Risques et d’Information Préventive (CARIP), a été constituée dans chaque département ; elle est placée sous l’autorité du Préfet et regroupe les principaux acteurs départementaux du risque majeur et de la sécurité civile. C’est cette cellule qui a établi, sur directives de la Préfecture : - le dossier départemental des risques majeurs (DDRM) : ce n’est pas un document opposable aux tiers ; c’est un document de sensibilisation destiné aux responsables et acteurs du risque majeur - le document communal synthétique (DCS) permettant aux maires de développer l’information préventive dans leur commune : il a été établi conjointement entre l'Etat et la commune, à partir du DDRM. 4 L’ALERTE MÉTÉOROLOGIQUE : QUEL DANGER FERA-T-IL DEMAIN ? Le territoire métropolitain est soumis à des événements météorologiques dangereux. En raison de leur intensité, de leur durée ou de leur étendue, ces phénomènes peuvent avoir des conséquences graves sur la sécurité des personnes et l’activité économique. L’anticipation et la réactivité en cas de survenance de ces phénomènes sont essentielles … Pour cela, Météo France diffuse tous les jours, une carte de vigilance, à 6 heures et à 16 heures informant les autorités et le public des dangers météorologiques pouvant toucher le département dans les 24 heures. Quatre couleurs (rouge, orange, jaune, vert) précisent le niveau de vigilance. Si le département est orange, cela indique un phénomène dangereux ; s’il est rouge, un phénomène dangereux et exceptionnel. 5 Des conseils de comportement accompagnent la carte. Suivez-les … par les médias (radios, télévision) en consultant soit : le site www.meteo.fr les serveurs téléphoniques et télématiques suivants (0,34 € la minute) : 0 892 680 274 (prévisions pour la Haute-Savoie) 36 15 Météo Au niveau départemental, un plan d’alerte météorologique a été élaboré par le Préfet avec tous les acteurs de la sécurité : vous pouvez le consulter en mairie. 6 L a nouvelle procédure de vigilance météorologique couvre les phénomènes de vent fort, neige et verglas, fortes pluies, orages et avalanches. Cependant, il est important de réaliser que le mode de vigilance à adopter n’est pas le même pour tous ces phénomènes, et qu’en particulier la vigilance à l’égard des orages présente des spécificités marquées qu’il faut impérativement prendre en compte. Qu’est-ce qu’un orage ? L’orage est un phénomène météorologique de petite dimension (quelques kilomètres au maximum) et de courte durée (quelques dizaines de minutes), pratiquement toujours générateur de fortes pluies, de rafales de vent, d’éclairs bien sûr, et aussi parfois de grêle, qui tous peuvent être dangereux pour les personnes et les biens. Dans la majorité des cas, le danger reste heureusement modéré (quoique jamais nul) mais parfois il devient extrêmement sérieux. C’est notamment le cas des « super-cellules », orages isolés mais très développés, et des orages organisés en lignes (dites lignes de grains). Cependant, restant dans une ligne de grains, les phénomènes sont très variables d’un point à l’autre, pouvant être extrêmes à un endroit et modérés un kilomètre plus loin. La prévision des orages est tout à fait possible dans un département de niveau vigilance jaune. A contrario, les zones laissées en vert ne seront très probablement pas touchées du tout. Il est dans l’état actuel de la science impossible de prévoir à quel endroit et à quel moment les orages seront particulièrement dangereux. Qu’est-il possible de prévoir en matières d’orages ? Essentiellement deux choses : on sait identifier les zones exposées, où les conditions seront favorables au développement d’orages, et on sait repérer les zones de danger, dans lesquelles des orages sont en train de devenir particulièrement actifs. L’identification des régions exposées La prévision des régions où les conditions seront favorables aux orages se fait de plusieurs heures à plusieurs jours à l’avance, à l’aide de modèles de prévision numérique. En analysant les résultats des modèles, les prévisionnistes identifient les régions et les périodes concernées et déterminent si les conditions seront favorables à une organisation en ligne de grains. C’est cette prévision qui sert à tracer la carte de vigilance : les zones propices aux orages organisés en lignes sont portées en orange, et les zones à orages isolés en jaune. Compte tenu de la nature du phénomène, les régions répertoriées à risque peuvent très bien ne jamais être touchées. Par ailleurs, il faut être conscient qu’un orage très violent mais isolé Le repérage des zones de danger Le repérage des zones où les orages sont en train de devenir particulièrement actifs sert à préciser dès que possible, via les bulletins de suivi, les zones qui seront touchées. Ce repérage se fait à l’aide de tous les moyens d’observations disponibles, notamment les radars, les satellites et le réseau foudre ; c’est d’ailleurs une technique en plein développement, et l’on peut penser que la capacité d’anticipation, aujourd’hui limitée, va s’améliorer notablement dans les prochaines années. Ce n’est qu’avec ce repérage que l’on peut réellement diagnostiquer la situation et confirmer le type de mesure à prendre. En conclusion : Pour les orages encore plus que pour les autres phénomènes, l’importance de la déclinaison en deux temps de la nouvelle procédure de vigilance apparaît donc clairement. La carte de vigilance et les bulletins de suivi sont complémentaires : les couleurs orange ou rouge sur la carte soulignent qu’il y a nécessité impérieuse de consulter les bulletins de suivi. 7 Quels sont les risques majeurs sur le territoire communal de Saxel ? Les risques naturels… Le risque Mouvement de terrain _________________ Un mouvement de terrain est un déplacement plus ou moins brutal du sol ou du sous-sol ; il est fonction de la nature et de la disposition des couches géologiques. Il est dû à des processus lents de dissolution ou d’érosion favorisés par l’action de l’eau et de l’homme. Il peut se traduire par : En plaine : • un affaissement plus ou moins brutal de cavités souterraines naturelles ou artificielles (mines, carrières...), • • des phénomènes de gonflement ou de retrait liés aux changements d’humidité de sols argileux (à l’origine de fissurations du bâti), un tassement des sols compressibles (vase, tourbe, argile...) par surexploitation. En montagne : • des glissements de terrain par rupture d’un versant instable, • des écroulements et chute de blocs, • des coulées boueuses et torrentielles. Dans la commune… La commune de Saxel est principalement affectée par des phénomènes d’instabilité de berges des ruisseaux, de glissements de terrain et de chutes de pierres. Instabilités de berges : Sur le territoire communal, les ruisseaux, encaissés, s’écoulent sur des terrains souvent riches en argile ; ils font un important travail d’affouillement, ce qui déstabilise le pied des berges. Glissements de terrain : Les glissements de terrain sont fonctions de conditions inhérentes au milieu (nature et structure des terrains, morphologie du site, pente topographique) sous l’action de facteurs déclenchants qui peuvent être d’origine naturelle (fortes pluies, fonte des neiges, affouillement des berges, séisme…) ou anthropique suite à des travaux (surcharge en tête d’un talus ou d’un versant déjà instable, décharge en pied supprimant une butée stabilisatrice, rejets d’eau, pratiques culturales, déboisement…). La commune connaît des glissements de terrain à proprement parler ainsi que divers phénomènes de ravinement et de fluage ("glissements" très superficiels). Par ailleurs, ont également été mentionnées les secteurs qui ne connaissent pas de glissement à ce jour mais dont les caractéristiques (pente, nature des sols, eau souterraine…) les rendent sensibles à ces phénomènes et peuvent favoriser l’apparition de désordres de toute sorte. 8 Chutes de blocs : Les chutes de blocs sont issues de la désagrégation mécanique de la roche par le climat (alternance gel/dégel). La formation d’éboulis dépend de la nature de la roche, de sa structure mais aussi de son état de désagrégation. Sur la commune de Saxel, ce phénomène affectent essentiellement des talus suite à leur déstabilisation et leur ravinement. Le tableau suivant présente les secteurs touchés par un risque de mouvement de terrain. DESCRIPTION ET HISTORICITE N° DE ZONE ∗ Instabilités de berges Ruisseau de Chez Collomb, église de Saxel (alt. 900m) Le thalweg du ruisseau est très encaissé et ses talus fortement déstabilisés : sapement de berges, arbres déséquilibrés. La présence de sols riches en argile favorise l’apparition des glissements. Ruisseau de Challande Entre le hameau et sa confluence avec le Brévon, le ruisseau coule dans un profond ravin : les berges sapées déstabilisent les talus provoquant alors le déracinement des arbres. 7 11 Glissements de terrain Les Avenières – La Salle Le secteur ne présente aucune trace de glissement mais l’importance locale des pentes et la richesse des sols en eau pourraient favoriser leur apparition. De Challande à Chez Lanceyme - Les Grands Communs Le versant ne connaît pas de glissement. Cependant, en raison de la nature des sols (molasse plus ou moins argileuse), leur richesse en eaux d’infiltration, le degré des pentes, le phénomène de reptation peut exister par endroits. Chez Bovet, RD20, en limite communale Sud La chaussée de la route est déformée voire légèrement affaissée dans sa partie aval mais on n’observe aucun signe de glissement en amont ou en aval de la route. Ces déformations sont induites par les travaux mis en œuvre lors de la construction de l’axe. Localement, afin de réduire l’impact de la rupture de pente engendrée par la route et des glissements sur les talus, des ouvrages de confortement ont été construits (fossés d’écoulement des eaux, murets de soutènement). Hameau de Challande Les pentes régulières des prés ne présentent pas de signe actif de mouvement. Cependant, la rupture de pente induite par le passage d’une route est suffisante pour provoquer des glissements de terrains localisés (trace d’anciens effondrements de talus au bord de la route). De nombreux ouvrages ont été créés pour réduire le phénomène : gabions, fossés d’évacuation des eaux pluviales. Chez Mouchet Il n’y pas de glissement avéré mais la nature géologique des sols (moraine plus ou moins argileuse) rend le secteur très sensible à cet aléa. La moraine localement imperméable empêche les eaux d’infiltration de ressortir ; il en résulte une « couche savon » (à 2-3m de profondeur), sur laquelle les terrains peuvent glisser lentement selon la pente. Ce phénomène de reptation est plus ou moins actif selon les précipitations (rapport BETECH SARL, juin 1999, pour le projet de construction d’un chalet à Chez Mouchet). On peut alors observer l’existence de multiples ouvrages de soutènement (gabions, murets en préfabriqués, etc) et de drainage qui permettent de réduire l’impact des précipitations sur les terrains. ∗ 4 9 10 12 13 Cf. carte de localisation des aléas naturels 9 Glissement de terrain sur les talus de la route de Matravau (entre Supersaxel et la Covaz), alt. 1098m On peut observer la déstabilisation progressive du talus par le bas (arbres déracinés, poteaux penchés). Glissement de terrain à l’aval de la route de Matravau (entre Supersaxel et la Covaz), alt. 1098m La zone située en aval de la route a été affectée par un glissement de terrain en mai 1986 : après glissement de la zone supérieure sur 400 à 500m, la langue s’est étalée en coulée boueuse. Cet événement est directement lié à la nature des terrains (composés de molasses argileuses très sensibles et rendus instables par des écoulements d’eau souterrains) et a probablement été aggravé par la présence de la route suite à une mauvaise évacuation des eaux collectées en amont. Des travaux de drainage ont été préconisés en 1989 par le RTM (drainage superficiel de la zone avec des drains ouverts profonds et évacuation des eaux stagnantes dans le fossé amont de la route) après le glissement de 1986. La route a été partiellement refaite en 2001 mais des affaissements localisés se sont produits 6 mois plus tard. De nombreux travaux de confortement ont alors été réentrepris depuis et les derniers (dont l’installation de pieux) se sont achevés début 2003. Le Chalet, la Covaz La topographie particulière des prés rappelle l’existence d’anciens glissements, dont les derniers se sont produits dans les années 70 dans les prés situés au dessus du Chalet. Des conditions climatiques particulières pourraient réactiver ces mouvements. La Covaz, en limite communale Le thalweg situé derrière les maisons est affecté par un glissement actif favorisé par la richesse des sols en eaux d’infiltration. La Saugiaz Le secteur en amont de la route est très moutonné et a une pente importante. 14 15 16 16 16 Chutes de blocs Glissement de terrain sur les talus de la route de Matravau (entre Supersaxel et la Covaz), alt. 1098m La déstabilisation progressive du talus par le bas et son ravinement (arbres déracinés, poteaux penchés) provoquent localement quelques chutes de pierre sur la route. 14 10 Le risque Inondation _________________________ Une inondation est une submersion plus ou moins rapide d’une zone, avec des hauteurs d’eau variables ; Elle est due à une augmentation du débit d’un cours d’eau provoquée par des pluies importantes et durables. Elle peut se traduire par : • des inondations de plaine : un débordement du cours d’eau, une remontée de la nappe phréatique, une stagnation des eaux pluviales, • des crues torrentielles (Vaison-laRomaine), • un ruissellement en secteur urbain (Nîmes). L’ampleur de l’inondation est fonction de : • l’intensité et la durée des précipitations, • la surface et la pente du bassin versant, • la couverture végétale et la capacité d’absorption du sol, • la présence d’obstacles à la circulation des eaux, ... Elle peut être aggravée, à la sortie de l’hiver, par la fonte des neiges. Dans la commune… On rencontre différents types d’inondation sur le territoire communale de Saxel. L’essentiel du risque est caractérisé par les phénomènes de crues torrentielles et de zones humides. Crues torrentielles : Sur la commune, le risque de crues torrentielles affecte l’ensemble des ruisseaux à savoir …. Ces cours d’eau peuvent également être à l’origine de phénomènes d’érosion et d’instabilité de berges. Zones humides : Ces zones ne représentent pas un risque en elles-mêmes, mais peuvent être une source de mouvements de terrain potentiels ou une contrainte dans l’optique d’un aménagement futur. La zone humide présente deux aspects : - un effet défavorable vis à vis de la construction, - un effet tampon qui est à préserver. Le secteur situé au niveau du col de Saxel est particulièrement riche en zones humides. 11 Le tableau suivant présente les secteurs touchés par un risque d’inondation. DESCRIPTION ET HISTORICITE N° DE ZONE ∗ Crues torrentielles Ruisseau de Chez Collomb, église de Saxel (alt. 900m) Ce petit ruisseau peut connaître des vitesses et des débits importants après de fortes précipitations (comme l’ensemble des ruisseaux de la commune). En aval de l’église, son lit est très encaissé ce qui limite les débordements mais en amont, des ouvrages de protection ont été construits afin d’éviter les débordements sur la route. De même, le lit a été cimenté afin d’éviter son surcreusement. Le torrent du Brévon Ce cours d’eau est suffisamment encaissé pour que des débordements ne se produisent pas sur les berges mais on peut observer localement un important affouillement de berges. Ruisseau de Challande Au niveau du hameau de Challande, les débordements du ruisseau sont fréquents sur la route mais ils ne provoquent aucun dégât chez les particuliers. Ruisseau de la Creusiaz, RD20, en limite communale Nord Les berges de ce ruisseau encaissé sont affectées par de nombreux glissements (arbres déracinés) : son lit peu entretenu et localement très encombré présente des risques d’embâcles. 7 8 11 17 Zones humides Col de Saxel Ces deux zones humides situées dans le fond du vallon sont composées de roseaux et de laîches. Elles sont reliées par un ruisseau plus ou moins marqué qui coule dans le fond du thalweg. Clavel La zone humide est localisée sur le versant au niveau d’une rupture de pente abrupte, en contrebas des maisons du hameau de Clavel. Elle est composée de roseaux et de laîches et alimentée par un drain ouvert à l’ouest et les écoulements d’un ancien chemin à l’est. Lac du Fuzet, au sud du camping de la Cotterie, alt. 989m Le secteur riche en eau a été aménagé par une association d’habitants de Clavel pour une aire d’accueil : par divers drainages, trois bassins reliés en série ont été créés. Le Crêt du Chêne Une zone humide existe dans le pré en bordure du bois, au nord-est des maisons du Crêt du Chêne : elle se compose de roseaux et de laîches. Elle longe sur sa limite Est le Brevon et contribue ainsi à soutenir le débit d’étiage du ruisseau. Un drainage important a été réalisé au niveau des maisons voisines et les eaux sont aujourd’hui canalisées en un petit ruisseau ; ceci contribue depuis quelques années à réduire l’étendue de la zone humide. Au Nord de Chez Layat, le long de la RD320 Constituée de phragmites, la zone humide est bordée d’aulnes à l’est. Elle est alimentée par les eaux du fossé de la route. ∗ 1 2 3 5 6 Cf. carte de localisation des aléas naturels 12 *' i iit.'t:ni::':''.)i:'f,;:i 'lhez Moachon.- ^J t vàÙd;rr 1, tCf'sr ''-fi'II:' l:,.,r"' ' ' .. i" *'.. :én .': ,,i' ,r ru,*. Ï*', ''i3i-t *unn'''''"'ilSi' , :tl Pelil P'd'* i\..- : : _ l i : : i:r,: j/ '' *(, "i*1"3grr .. f Ragfratui l:"" -y fe' I,.,1 lesVemes , .... rf,oses .., ,,._rlprru -, M o n . à ". , t, ' . 7 ' - '1 'bè0, '-'r Aothe b Nail de lâ Rasse . ,/ ) l. 12r2j ./ "---_J- J..j k I)e{aat "*-:t 'f " t{\.' f-., -..,,."'. - = ' J lil\, s?û l4N :!l q.til ciæs* u$r -7. - l* it.r, . \ ïois ile tla'-e! ÇP Y I'ilt: B Cllrlrthtq soo*oni 4e le Ct)mbe 1 + 'à "i*l ) 6? -eû' ,l; t1' 'r-j n ,ç$o-o :,'':'&*sGai*'s ', ., a--t.ir tù / i'i,,, i; ;\. :tI l I-luz iiôlllJl t -ùhel lq l'ccnc rr-. ir çftngèê 8e .r ":*rl n -. 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'n ' Cf tableauxdescriptifs des phénomènes , l ..i:: - $ Le risque Séisme ____________________________ Un séisme est une fracturation brutale des roches en profondeur créant des failles dans le sol et parfois en surface, et se traduisant par des vibrations du sol transmises aux bâtiments. Les dégâts observés sont fonction de l’amplitude, de la durée et de la fréquence des vibrations. Un séisme est caractérisé par : • son foyer : c’est le point de départ du séisme, • sa magnitude : identique pour un même séisme, elle mesure l’énergie • • • libérée par celui-ci (échelle de Richter), son intensité : variable en un lieu donné selon sa distance au foyer ; elle mesure les dégâts provoqués en ce lieu (échelle MSK), la fréquence et la durée des vibrations : ces deux paramètres ont une incidence fondamentale sur les effets en surface, la faille provoquée (verticale ou inclinée) : elle peut se propager en surface. Dans la commune… La commune de Saxel est située en zone 1a (sismicité très faible) telle qu'elle est définie par le décret du 14/05/1991 - Carte BRGM de 1985. Les principaux séismes ressentis sur le département sont: • 11.04.1839 : localisé dans le secteur d’Annecy d’intensité VII MSK ; • 29.04.1905 : séisme important, d’intensité VIII MSK, accompagné de nombreux dégâts sur Chamonix et Argentière en particulier ; • 17.04.1936 : à proximité de Frangy et d’intensité VII MSK ; • 25.01.1946 : séisme du Valais d’intensité VI, particulièrement violent • • • • en Haute-Savoie notamment à SaintGervais-les-Bains ; 29.05.1975 : à proximité de Chaumont d’intensité V-VI ; 12.06.1988 : séisme IV-V dans les Aiguilles Rouges ressenti dans la vallée de Chamonix ; 14.12.1994 : séisme de magnitude 4,5 (intensité VI) avec épicentre à Entremont qui occasionna quelques dégâts dans la région de la Clusaz ; 15.07.1996 : séisme d’Epagny de magnitude 4,9 (intensité VII-VIII). 14 Mesures de prévention et de protection contre les risques prises sur le territoire de la commune de Saxel ? Le risque Mouvement de Terrain ________________ • • le repérage des zones exposées • (études préliminaires), la suppression et/ou la stabilisation des masses instables par drainage (glissement de Matravau) ou par des ouvrages de confortement et de soutènement (murets, gabions, … sur les talus routiers), • • l’interdiction de construire dans les zones les plus exposées (berges des cours d’eau), la surveillance très régulière des mouvements déclarés, l’information de la population par l’intermédiaire du Dossier Communal Synthétique : l’information préventive sur le risque de mouvement de terrain sera effectuée auprès de l’ensemble de la population. Le risque Inondation ___________________________ • • • • • • l’aménagement des cours d’eau et des bassins - les précautions à prendre lors des opérations d'entretien. versants : curage, …, le repérage des zones exposées (études préliminaires), la sauvegarde des zones humides (champs naturels d’expansion des crues), la réalisation de dispositifs de protection (enrochements) pour limiter l’affouillement des berges, la surveillance et l’entretien régulier des fossés des eaux de ruissellement, l’information de la population par l’intermédiaire du Dossier Communal Synthétique : l’information préventive sur le risque d’inondation sera effectuée auprès de l’ensemble de la population. Pour connaître vos obligations ou les réponses à vos questions, contacter : Mission inter-services de l’eau (MISE) de Haute Savoie - Cité administrative 7 rue Dupanloup - 74040 Annecy cedex • La Mission inter-services de l’eau (MISE) de Haute Savoie a réalisé une fiche technique sur ce thème. Cette fiche reprend notamment : - les enjeux de l’opération, - son cadre réglementaire, - le programme d’entretien pluriannuel (Plan Simple de Gestion), 15 Le risque Séisme _____________________________ L'analyse historique, l'observation et la surveillance de la sismicité locale permettent d'affirmer que la région est souvent exposée au phénomène tremblement de terre en particulier depuis les dix dernières années. Le zonage sismique de la région et la fréquence des séismes imposent l'application de règles de constructions parasismiques conformément au Document Technique unifié règles de constructions parasismiques 1969 révisées 1982 et annexés dit "PS 69/82". L'information des populations sur les risques encourus et les mesures de sauvegarde pour s’en protéger doit être effectuée dans la commune par le maire à partir du présent dossier qui lui a été notifié par le Préfet. L’organisation des secours pour permettre une intervention rapide : localisation de la région touchée (réseau national de surveillance sismique), alerte et mobilisation des moyens (plan O.R.S.E.C.), chaîne des secours (de la détection à la médicalisation)... Les documents d’urbanisme locaux comme le Plan Local d’Urbanisme (ex Plan d’Occupation des Sol (PLU) et le plan de prévention des risques (PPR), s’ils existent, rappellent les textes de référence en matière de règles de construction destinées à la prévention du risque sismique. Ils sont consultables en mairie et dans les services de la direction départementale de l’Equipement. La construction parasismique permet de renforcer la résistance des bâtiments et de réduire considérablement le nombre de victimes et est désormais obligatoire pour toute assurance sismique. Les règles de la construction parasismique … La loi n° 87-565 du 22 juillet 1987 fait référence à l’exposition au risque sismique; son article 41 renvoie à l’élaboration de règles parasismiques. Le décret n° 91-461 du 14 mai 1991 définit les dispositions applicables aux bâtiments, équipements et installations nouveaux. La loi n° 95-101 du 2 février 1995 renforce la prise en compte des risques naturels dans les plans d’urbanisme -PPR-, Plan de Prévention des Risques naturels prévisibles. L’arrêté interministériel du 29 mai 1997, abroge l’arrêté du 16 juillet 1992. 2. Il fixe les règles parasismique: de construction - règles PS applicables aux bâtiments, dites règles PS 92 ( NF P 06-013 -DTU règles PS 92), AFNOR, décembre 1995. - constructions parasismiques des maisons individuelles et des bâtiments assimilés - règles PS-MI 89 révisées 92 ( NF P 06-014 DTU règles PS-MI), CSTB, mars 1995. - règles parasismiques 1969 révisées 1982 et annexes (DTU règles 69/82), Eyrolles, 1984 ( à titre transitoire jusqu’au 1er juillet 1998 pour les bâtiments d’habitation collective dont la hauteur est inférieure ou égale à 28 mètres). 1. Il précise la répartition des bâtiments dans les 4 classes : CLASSE A B C D Bâtiments, équipements et installations répartis en fonction de l’importance de leur défaillance : Ceux ne présentant qu’un risque minime pour les personnes et l’activité économique. Ceux présentant un risque moyen pour les personnes. Ceux présentant un risque élevé pour les personnes et le même risque en raison du rôle socio – économique du bâtiment . Ceux présentant un risque très élevé du fait de leur fonctionnement indispensable pour la sécurité civile, la défense ou le maintien de l’ordre. Ces bâtiments correspondent à : des établissements sans activités humaines des maisons individuelles ou des établissements recevant du public des établissements recevant du public Centres de secours et de communication 16 Toute construction nouvelle, y compris les maisons individuelles, doit respecter les normes parasismiques. Si vous faites construire, quelques éléments peuvent vous permettre de vérifier la prise en compte de certaines de ces normes: • L'emplacement Eviter les implantations trop proches des zones à risque "chutes de pierres" et "glissement de terrain". • La forme du bâtiment Eviter les formes complexes sinon les décomposer en éléments de formes sensiblement rectangulaires séparés par un vide de 4 cm minimum. • Les fondations Il serait souhaitable qu’une étude de sol soit réalisée, ce qui permettrait de dimensionner les fondations. Vérifier que les fondations ont été ancrées dans le sol et liées par un chaînage et qu'il y a une continuité entre la fondation et le reste de la construction. • Le corps du bâtiment Vérifier que les chaînages horizontaux et verticaux sont prévus ou réalisés et qu'il existe des chaînages d'encadrement des ouvertures (portes et fenêtres); selon leurs dimensions ils seront reliés aux chaînages. Les cloisons intérieures en maçonnerie doivent comporter des chaînages à chaque extrémités même dans le cas où elles comportent un bord libre. Pour les planchers, vérifier les ancrages et appuis des poutrelles et prédalles et leur liaison au chaînage horizontal. Les charpentes doivent être efficacement contreventées pour assurer leur rigidité. 17 Les bons réflexes… Le risque Mouvement de terrain ______________ Avant • • Pendant s’informer des risques encourus • et des consignes de sauvegarde, • appliquer les consignes en cas d'évacuation éventuelle. • • fuir latéralement, • gagner au plus vite les hauteurs les plus proches, • ne pas revenir sur ses pas, • ne pas entrer dans un bâtiment endommagé. Après évaluer les dégâts et les dangers, informer les autorités, se mettre à disposition des secours. Le risque Inondation _______________________ Avant • • • • • • Pendant fermer portes et fenêtres, • couper le gaz et l’électricité, • mettre les produits au sec, • amarrer les cuves, faire une réserve d’eau potable, prévoir l’évacuation. s’informer de la montée des • eaux (radio, mairie...), • couper l’électricité, • n’évacuer qu’après en avoir reçu l’ordre. Après aérer et désinfecter les pièces, chauffer dès que possible, ne rétablir l’électricité que sur une installation sèche. Le risque Séisme ________________________ Avant • • • • • Pendant la première secousse : rester où l’on est s’informer des risques • encourus et des consignes de sauvegarde, privilégier les constructions parasismiques, • repérer les points de coupure de gaz, eau, électricité, fixer les appareils et meubles lourds, • repérer un endroit où l’on pourra se mettre à l’abri. à l’intérieur : se mettre à l’abri près • d’un mur, une colonne porteuse ou sous des meubles solides ; s’éloigner des fenêtres ; à l’extérieur : s’éloigner de ce qui peut s’effondrer (bâtiments, ponts, • fils électriques) ; à défaut s’abriter • sous un porche ; en voiture : s’arrêter si possible à • distance de constructions et de fils électriques et ne pas descendre avant la fin de la secousse. Après la première secousse couper l’eau, le gaz et l’électricité ; ne pas allumer de flamme et ne pas fumer. En cas de fuite, ouvrir les fenêtres et les portes et prévenir les autorités ; ne pas prendre l’ascenseur ; s’éloigner de tout ce qui peut s’effondrer et écouter la radio ; ne pas aller chercher ses enfants à l’école. 18 La garantie contre les catastrophes naturelles e préambule de 1946 à la Constitution de 1958, consacre le principe de la solidarité et de l'égalité de tous les citoyens devant les charges qui résultent des calamités nationales. Le dispositif juridique instauré par la loi du 13 juillet 1982 a rationalisé la procédure de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle, offrant aux sinistrés une véritable garantie de protection contre les dommages matériels dus aux forces de la nature faisant appel à la fois aux sociétés d'assurance et aux pouvoirs publics, son application repose sur une procédure dérogatoire du droit commun de l'assurance. Les événements couverts Sont couverts les événements naturels non- assurables tels que : inondations et coulées de boue, séismes, mouvements de terrain, subsidence, raz-demarée, ruissellements d'eau, de boue ou de lave, avalanches, cyclones uniquement dans les DOM... (liste non-limitative). Les événements non couverts Sont exclus les dommages dus au vent (tempêtes), à la grêle et au poids de la neige sur les toitures, puisqu'ils sont assurables en fonction des garanties contractuelles ordinaires. LA PROCEDURE DE RECONNAISSANCE l'état de catastrophe naturelle. De même, il doit leur être conseillé de déclarer dès que possible l'étendue du sinistre à leur assureur. L Elle est largement détaillée par la circulaire du 19 mai 1998. La demande Dès la survenance d'un sinistre, les administrés doivent être informés le plus rapidement possible par voie de presse ou d'affichage du droit à la reconnaissance de LE PRINCIPE D'INDEMNISATION Après publication de l'arrêté interministériel au Journal Officiel, l'indemnisation est effectuée par l'assureur du sinistré sur la base du contrat couvrant ordinairement les biens touchés. Les assurés disposent d'un délai de 10 jours au maximum après publication de l'arrêté pour faire parvenir à leur compagnie d'assurance un état estimatif Une large diffusion des principes gouvernant ce système par tous les acteurs de la procédure de reconnaissance et d'indemnisation des catastrophes naturelles, qu'ils soient maires, préfets ou assureurs, conditionne son L'étendue de la garantie Juridique : la garantie couvre le coût des dommages matériels Les services municipaux rassemblent les demandes des sinistrés et constituent un dossier qui comprend : - la demande communale de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle, précisant la date et la nature de leurs pertes, s'ils ne l'ont pas fait dès la survenance des dégâts. L'assureur doit procéder à l'indemnisation dans les 3 mois consécutifs à cette déclaration (ou à la publication de l'arrêté si elle est postérieure). Les franchises s'élèvent à 380 € par événement pour les biens privés sauf en ce qui concerne les dommages imputables aux mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et/ou à la efficacité à l'égard des victimes. Cette démarche doit avoir pour but d'expliquer le champ d'application du régime, la procédure de reconnaissance et le principe d'indemnisation. LE CHAMP D'APPLICATION DU REGIME Le système garantit les dommages matériels directs non assurables et les pertes directs subis par les biens à concurrence de leur valeur fixée au contrat et dans les limites et conditions prévues par ce contrat. Géographique : - la France métropolitaine ; - les départements d'Outre-Mer ; - St-Pierre-et-Miquelon, Mayotte, Wallis et Futuna. de l'événement, les dommages subis, les mesures de prévention prises, les arrêtés antérieurs de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle; - dans le cas d'une demande de reconnaissance pour des mouvements de terrain liés à la sécheresse, une étude géotechnique faisant état de la nature du sol, de la date d'apparition des désordres, de réhydratation des sols, pour lesquels le montant de la franchise est fixé à 1 520 € et à 10% du montant des dommages matériels directs (1140 € minimum) par événement et par établissement pour les biens professionnels sauf en ce qui concerne les dommages imputables aux mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et/ou à la réhydratation des d'exploitation ayant eu pour cause déterminante l'intensité anormale d'un agent naturel, lorsque les mesures à prendre pour prévenir ces dommages n'ont pu empêcher leur survenance ou n'ont pu être prises. Les biens sinistrés doivent être couverts par un contrat d'assurance " dommages aux biens ", et il doit y avoir un lien direct entre l'événement et les dommages subis. La tarification A compter du 1er septembre 1999, le taux de la surprime obligatoire appliquée aux contrats " dommages " et " pertes d'exploitation " est passée de 9 à 12 % pour tous les biens, à l'exception des véhicules terrestres à moteur pour lesquels le taux reste à 6 % (arrêté du 3 août 1999, J.O du 13 août 1999). leur description et de l'ampleur des dommages. Le dossier est ensuite adressé à la préfecture du département qui regroupe l'ensemble des demandes, contrôle leur forme et leur pertinence pour éviter des retards préjudiciables aux sinistrés, sollicite des rapports techniques complémentaires, et transmet les dossiers pour instruction au ministère de l'Intérieur. sols, pour lesquels ce minimum est fixé à 3 050 €. Des franchises spécifiques sont prévues pour les dommages consécutifs à la sécheresse. De plus, un mécanisme de modulation des franchises s’applique quand un même risque a entraîné plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle sans qu’un plan de prévention des risques ait été élaboré. 19 LES EXCLUSIONS Même après reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle, ne sont pas indemnisables : - Les dommages corporels - Les récoltes non engrangées, cultures, sols, cheptel vif hors bâtiment, ainsi que les corps de véhicules aériens, maritimes, lacustres, fluviaux et marchandises transportées (article 7 de la loi du 13 juillet 1982). - Les biens exclus par l'assureur, par autorisation du bureau central de tarification (article 5 de la loi du 13 juillet 1982). - Les biens non assurés ou généralement exclus des contrats d'assurance dommages (terrains, plantations, sépultures, voirie, ouvrages de génie civil...). - Les dommages indirectement liés à la catastrophe (contenu des congélateurs...) ou frais annexes (pertes de loyers, remboursement d'honoraires d'experts...). LES TEXTES RELATIFS AU RÉGIME DES CATASTROPHES NATURELLES - Loi n° 82-600 du 13 juillet 1982 : relative à l'indemnisation des victimes de catastrophes naturelles, codifiée dans les articles L. 125-1 et suivants du code des assurances ; - Loi n° 90-509 du 25 juin 1990 : modifiant le code des assurances et portant extension du régime d'indemnisation des catastrophes naturelles aux départements d'Outre-mer et aux collectivités territoriales de Mayotte et Saint-Pierre-et-Miquelon (art. L. 122-7 du code des assurances) ; - Loi n° 92-665 du 16 juillet 1992 (article 34) : modifiant l'article L. 125-1 du code des assurances ; - Loi du 2 février 1995 : relative au renforcement et à la protection de l'environnement ; - Ordonnance n° 2000-352 du 19 avril 2000 relative à l'indemnisation des victimes de catastrophes naturelle dans les îles de Wallis et Futuna ; - Loi n° 2000-1207 du 13 décembre 2000 d'orientation pour l’outremer (art. L. 122-7 du code des assurances) ; - Décret n° 82-706 du 10 août 1982 (art. L. 431-9 du code des assurances) ; - Décret n° 92-1241 du 27 novembre 1992 (art. L. 125-6 du code des assurances) ; - Circulaire n° NOR/INT/E/98/111 du 19 mai 1998 relative à la constitution des dossiers concernant des demandes de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle; - Arrêté du 3 août 1999 relatif à la garantie contre les risques de catastrophes naturelles ; - Arrêtés du 5 septembre 2000 (JO du 12 septembre 2000), du ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, portant modification des articles A. 125-1 et A. 125-2, du code des assurances. - Arrêtés du 4 août 2003 (JO du 19 août 2003), du ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, portant modification de l’article A. 125-1 du code des assurances. - Arrêtés du 10 septembre 2003 (JO du 18 septembre 2003), du ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, portant modification des articles A. 125-1 et A. 125-2, du code des assurances. 20 Le tableau ci-dessous indique, pour la commune, la liste des événements ayant fait l’objet d’un arrêté « catastrophe naturelle » publié au Journal Officiel. Date Nature de l’événement Date de l’arrêté Publication au J.O. du 07/06/1990 au 08/06/1990 du 15/07/1996 au 23/07/1996 Inondations et coulées de boue 16/10/1992 17/10/1992 Séisme 01/10/1996 17/10/1996 21 POUR EN SAVOIR PLUS Vous pouvez consulter les brochures, ouvrages ou sites internet suivants : Dossier départemental des risques majeurs – édition 2003 consultable en mairie et en préfecture Brochure « Le risque sismique en Haute-Savoie » - édition 2000 consultable en mairie et en préfecture www. haute-savoie.pref.gouv.fr Rubrique sécurité, puis sécurité civile www.environnement.gouv.fr Site du ministère de l’écologie et du développement durable www. prim.net Site consacré à la prévention des risques majeurs www. anena.org Site de l’association nationale pour l’étude de la neige et des avalanches www.meteo.fr Site de Météo-France 22