Le programme d’alimentation pédiatrique de L'Hôpital de Montréal
pour enfants est un tout nouveau programme qui s’articule autour
de la Clinique des troubles alimentaires, de la Clinique de dysphagie
et de l’Unité intensive d’alimentation. Le programme utilise une
approche interdisciplinaire pour évaluer et traiter les troubles
d’alimentation, de déglutition et de croissance. Son caractère
unique réside dans la variété de ses services, dont certains sont
disponibles depuis plus de 20 ans, tandis que d’autres en sont à
leurs premiers balbutiements.
L’évaluation clinique fait l’historique alimentaire complet, l’examen
des problèmes médicaux et des développementaux connexes,
l’évaluation des interactions lors des repas ainsi que des examens
vidéofluoroscopiques au besoin. L’approche thérapeutique se pré-
sente sous forme de conseils éducatifs et nutritionnels, jumelés à
des thérapies comportementales, sensorimotrices et de soutien.
L’équipe, dirigée par la DreMaria Ramsay, comprend des spécia-
listes de la psychologie, de la nutrition, de l’ergothérapie et de la
pédiatrie. L’approche de l’équipe est axée sur la famille, et tous les in-
tervenants travaillent avec les parents pour fixer des objectifs précis
afin d’améliorer les aptitudes alimentaires et le comportement de
l’enfant lors des repas, objectifs qui pourront ensuite être super-
visés par les parents à la maison et dans d’autres environnements.
Les services du programme d’alimentation pédiatrique sont offerts
principalement aux enfants de moins de 6 ans, mais ils peuvent aussi
être dispensés à des enfants plus âgés. Un continuum de soins clini-
ques est assuré par des services de consultation internes et externes.
« Nos objectifs consistent à limiter l’alimentation par sonde, les
visites à l’hôpital et les comportements problématiques aux repas,
pour arriver à améliorer la qualité de vie des enfants et des
familles », explique la DreRamsay.
Pour en savoir plus sur le
Programme d’alimentation pédiatrique
composez le 514-412-4400, poste 22334
Télécopieur : 514-412-4280
Vous pouvez également lire l’histoire d’une enfant qui a réussi
à surmonter ses problèmes alimentaires, en vous rendant au
www.hopitalpourenfants.com/fr/patients/temoignages.aspx?sLg=1&id=100
L’équipe du DrJanusz Rak de l’Institut de recherche de L’Hôpital de
Montréal pour enfants du Centre universitaire de santé McGill
(CUSM), qui comprend le DrKhalid Al-Nedawi et Brian Meehan,
a récemment mis en évidence un nouveau mécanisme par lequel
les tumeurs stimulent la croissance des vaisseaux sanguins qui
les alimentent. Les chercheurs ont aussi proposé une nouvelle
approche pour contrôler ce processus, qui pourrait mener à de
nouveaux espoirs thérapeutiques dans le futur.
Selon les chercheurs, les cellules tumorales peuvent libérer des
« bulles », appelées microvésicules, qui leur permettent de commu-
niquer avec les cellules endothéliales des vaisseaux sanguins
et d’induire un changement de leur comportement. Quand ces
vésicules quittent la tumeur, elles emportent certaines protéines
cancéreuses; lors de leur arrivée dans les cellules endothéliales,
ces protéines peuvent déclencher des mécanismes qui favorisent
la formation anormale de nouveaux vaisseaux sanguins. Ceux-ci
vont croître vers la tumeur et lui apporter les nutriments dont elle
a besoin pour se développer.
« Nous avions déjà mis en évidence l’existence de ces vésicules
ainsi que leur importance dans le processus de communication
entre les cellules cancéreuses et leur environnement. Mais cette
découverte est beau-
coup plus ciblée et
représente une nou-
velle direction pour
la recherche thérapeu-
tique », affirme le DrRak.
En fait, une famille de molécules
dérivées de l’annexine V semble efficace pour lutter contre ce
processus et aider éventuellement à « affamer » la tumeur.
« La molécule que nous avons utilisée est aussi efficace in vitro
que in vivo. Elle empêche la formation de nouveaux vaisseaux
sanguins chez des souris atteintes de cancer et limite ainsi très
fortement l’expansion de la tumeur », explique le DrRak.
Cette molécule, appelée Diannexine, permet de bloquer la fusion
des vésicules et des cellules endothéliales in vitro. Chez les souris
atteintes d’un cancer, la Diannexine permet de freiner le développe-
ment des vaisseaux sanguins vers la tumeur, et entraîne ainsi une
régression du cancer. Ce résultat est d’autant plus important que
le traitement a été appliqué seul, sans chimiothérapie. S’il était
combiné à d’autres médicaments, ce nouveau traitement pourrait
s’avérer encore plus efficace.
Programme d’alimentation
Instauration d’un programme d’alimentation pédiatrique
NOUVELLES DE PRATIQUE CLINIQUE
Recherche sur le cancer
Mécanisme innovant pour affamer les tumeurs
NOUVELLES DE RECHERCHE