ÉDITORIAL
La Lettre du Gynécologue • N° 402 - mai-juin 2016 | 5
AVIS AUX LECTEURS
Les revues Edimark sont publiées en toute indépendance et sous l’unique et
entière responsabilité du directeur de la publication et du rédacteur en chef.
Le comité de rédaction est composé d’une dizaine de praticiens (chercheurs,
hospitaliers, universitaires et libéraux), installés partout en France, qui représentent,
dans leur diversité (lieu et mode d’exercice, domaine de prédilection, âge,etc.),
lapluralité de la discipline. L’équipe se réunit 2ou 3fois par an pour débattre
des sujets et des auteurs à publier.
La qualité des textes est garantie par la sollicitation systématique d’une relecture
scientifique en double aveugle, l’implication d’un service de rédaction/révision
insitu et la validation des épreuves par les auteurs et les rédacteurs en chef.
Notre publication répond aux critères d’exigence de la presse :
· accréditation par la CPPAP (Commission paritaire des publications et agences
de presse) réservée aux revues sur abonnements,
· adhésion au SPEPS (Syndicat de la presse et de l’édition des professions de santé),
· indexation dans la base de données internationale ICMJE (International
Committee of Medical Journal Editors), partenariat avec le GRIO (Groupe de
recherche et d’information sur les ostéoporoses)
· déclaration publique de liens d’intérêts demandée à nos auteurs,
· identification claire et transparente des espaces publicitaires et des publi-
rédactionnels en marge des articles scientifiques.
“
Rappelons que la loi du 7 juillet 2011 concerne : “toute personne
dont la fertilité risque d’être prématurément altérée, et qui peut bénéficier
du recueil et de la conservation de ses gamètes ou de ses tissus germinaux,
en vue de la préservation et de la restauration de sa fertilité”.
En gynécologie, certaines pathologies considérées comme bénignes,
comme l’endométriose, l’insuffisance ovarienne prématurée,
certaines chirurgies ovariennes itératives, vont désormais recourir
de plus en plus souvent à la préservation de la fertilité.
Mais, en dehors de la gynécologie, plusieurs autres spécialités médicales
sont aussi concernées par cette problématique, car certains traitements
qu’elles utilisent peuvent avoir un impact sur la fertilité (médecine interne,
rhumatologie, néphrologie, endocrinologie, etc.)
Enfin, en dehors de toute pathologie, l’élévation de l’âge de la femme
conduit inexorablement à une insuffisance de la fonction ovarienne
et, dans une société où l’égalité des sexes devient un dogme,
où l’allongement de l’espérance de vie est un but,
la préservation sociétale de la fertilité devient forcément
l’une de nos interrogations.
L’auteur déclare ne pas avoir
de liens d’intêrets.
0005_LGY 5 17/05/2016 14:12:07