LIMITES D’UN INSTRUMENT ASTRONOMIQUE
A partir des caractéristiques d’un instrument on peut faire un certain nombre de calculs qui donneront des
indications sur les limites et donc sur les performances d’un instrument.
Le grossissement maximum d’un instrument :
C’est le grossissement maximum théorique d’un instrument pour lequel l’image reste nette. Il correspond à 2 fois le
Ø de l’instrument.
Gmax = 2xD
Ex pour un T200/1000 Gmax = 2x200 = 400, on peut théoriquement grossir jusqu’à 400 fois.
Dans la pratique, le grossissement max est lié à la qualité de l’instrument, et aux conditions d’observation
(turbulence, transparence…). En fait avec un instrument de qualité on peut grossir au-delà de Gmax, l’image sera
juste plus sombre, et semblera un peu floue.
Le grossissement résolvant d’un instrument :
C’est le grossissement théorique à partir duquel tous les détails de l’image sont visibles. Grossir au-delà donnera une
image certes plus grosse mais pas de détails supplémentaires visibles. Il dépend de la qualité de l’œil de
l’observateur à percevoir les détails.
Si le pouvoir de résolution de l’œil est 1’ (œil performant) alors Gres = D/2
Si le pouvoir de résolution de l’œil est 2’ (œil moins performant) alors Gres = D
Ex pour un T200/1000
Un observateur ayant un œil performant aura besoin de grossir 200/2 = 100 fois pour voir tous les détails.
Un observateur ayant un œil moins performant aura besoin de grossir 200 fois pour voir tous les détails.
Le grossissement équipupillaire d’un instrument :
C’est le grossissement pour lequel la pupille de sortie sera égale à la pupille de sortie de l’observateur. Ce calcul
permet de choisir le meilleur oculaire par rapport à la pupille de sortie max de l’observateur.
Gequi = D/pupille max
Ex pour un T200/1000
Pour un observateur ayant une Ps = 6, le Gequi = 200/6 = 33, l’observateur optera pour un oculaire qui
grossira 33 fois.
Pour un observateur ayant une Ps = 5, le Gequi = 200/5 = 40, l’observateur optera pour un oculaire qui
grossira 40 fois.