Aenon, à ne pas confondre avec :
L’Ailante glanduleux et ses impacts
Modes de propagaon
Biologie et écologie
- Le Frêne commun (Fraxinus excelsior L.), espèce indigène et très commune, qui se disngue par ses bourgeons
noirs et ses feuilles opposées qui présentent 13 folioles au maximum.
- Les sumacs (Rhus typhina L. et Rhus glabra L.), autres plantes exoques envahissantes qui ne mesurent que
5-7 m de hauteur, possèdent des folioles dentées et produisent des eurs verdâtres qui forment par la suite des
infrutescences velues, de couleur bordeaux.
- Le Noyer du Caucase (Pterocarya fraxinifolia (Lam.) Spach), également exoque et envahissante, qui se disngue
par ses feuilles alternes, composées de 11 à 21 folioles nement dentées et dépourvues de glande.
L’Ailante glanduleux est une espèce dioïque : les individus sont soit des pieds mâles, soit des pieds femelles. Après
la pollinisaon au printemps, les arbres femelles produisent des samares (fruits ailés). Il peut coloniser un large
panel de milieux et s’installe voloners au niveau des friches, le long des voies ferrées et des routes. En contexte
plus naturel, on le retrouve au niveau des lisières ou dans les trouées foresères, sur les pelouses sablonneuses,
notamment dans les dunes du lioral, parfois dans les ripisylves. Il ne tolère pas les sols inondés mais montre une
bonne résistance aux sols pollués.
La producon de samares permet à l’espèce de se disséminer relavement à grande distance par le vent. Cee
reproducon sexuée est accompagnée d’une reproducon végétave à parr des racines : le drageonnement
qui about à la formaon de populaons clonales denses. L’arbre émet également au niveau de ses racines des
substances allèlopathiques qui limitent, voire empêchent la croissance et la germinaon des autres espèces.
Ces modes de reproducon performants et les substances émises aboussent à la formaon de boisements
monospéciques parfois très étendus.
Une intervenon rapide permet de restreindre les moyens mis en place pour contrôler l’Ailante glanduleux : plus un
foyer de colonisaon est traité rapidement, moins il faudra mobiliser de ressources pour le gérer.
Il est important d’éliminer la totalité de la plante, car chaque fragment de racine peut redonner naissance à un
nouvel individu.
Lorsque les individus sont stressés (taille, coupe, blessure…), ceux-ci rejeent vigoureusement à parr de la souche.
L’Ailante glanduleux forme des peuplements
monospéciques denses et entre en compéon avec
les espèces indigènes. Elle entraîne une baisse locale
de la biodiversité en provoquant la disparion directe
des autres plantes et occasionne des modicaons du
paysage et des habitats en les uniformisant.
L’Ailante glanduleux peut nuire aux acvités liées
à la sylviculture en freinant, voir en empêchant, la
régénéraon naturelle des ligneux. Il tend en eet
à former des peuplements denses, en parculier
au niveau de la strate inférieure des peuplements
foresers et en lisière. La plante peut dégrader les
infrastructures publiques grâce à sa capacité à germer
et à se développer dans les intersces des chaussées et
des trooirs. De même, son expansion sur les réseaux
et les dépendances ferroviaires peut entraîner des
coûts de geson non négligeables.
L’ailanne, molécule contenue dans la sève de l’arbre, est
suscepble de provoquer des irritaons cutanées lors de
l’élagage ou de la coupe de l’arbre.
Ce qu’il faut savoir avant toute intervenon
L’Ailante glanduleux
Sur la santé
Sur l’environnement Sur l’économie et
les acvités humaines