Bulbe olfactif

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UE5 – Physiologie – Chapitre XVI
Pr Macron
17/12/12
Physiologie de l’olfaction et de la gustation
 Ce sont des sens négligés chez l’homme par rapport a chez l’animal
 ce sont des sens chimiques
I.






olfaction
ce sont des mlc ds l’air et solubles ds l’eau
l’olfaction donne des comportements alimentaires, des comportements sociaux, reproduction
système trigéminal : s’occupe des irritations (poivre)
On a un épithélium olfactif
Au dessus de cet ép olf : bulbe olfactif qui va projeter sur le cortex olfactif primaire
puis il projette sur les structures des comportements liées a l’olfaction
o ca passe par l’hippocampe pour la mise en mémoire des odeurs
o ca induit un comportement agressif ou un comportement de peur
o modification du SNV via l’hypothalamus
o ttt intellectuel des odeurs via le thalamus vers le cortex
frontal
A. La muq olfactive
 3 types de cellules
o neurorécepteurs
o cellules de soutien
o cellules basales
 la muq nasale se situe au toit du cornée sup
 l’ép olfactif forme une tache jaunâtre en haut des fosses nasales
: 3 cm2 cz l’homme, 20cm2 cz le chat
 les cell neuroréceptrices ont leur axone qui
part ds la lame criblée
 le bulbe olfactif est ds la cavité crânienne juste
sous le lobe frontal
 les cell ont une vésicule avec des cils olfactif a
leur extrémité ds la tache jaune  multiplie la
surface de contact
 ces cils baignent ds du mucus
 les mlc olfactives elles, baignent ds l’air puis
doivent se solubiliser ds le mucus
 ds la cell réceptrice ont aura le phénomène de
transduction
 entre les cell réceptrices on a des cell de
soutien qui les isolent les unes des autres
 les cell basales sont des cell embryonnaires
qui vont se diviser et se différentier en cell
neuro-réceptive
 la muqueuse olfactive est très fragile et se
renouvelle avec une périodicité de 30j
 les cell neuro-réceptives font relais au niv du bulbe olfactif
Muqueuse O
B. Transmission des mlc odorantes au neuro-ép
 il faut que les mlc odorantes soient capables d’être solubles au niv du mucus produit par les glandes
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de Bowman qui sont dans la muqueuse épithéliale du nez
 l’intensité de la stim odorante dép de 3 fact
o concentration des mlc odorantes ds l’air
o débit aérien : augm la qté de mlc odorantes dans les FN (exemple d’un chien qui renifle)
o solubilité des mlc ds le mucus
 odeur arrive par deux voies au niv du neuro-ép : voies rétro- et orthonasale
 qd on parle du gout des aliments, c’est en fait leur odeur
 cause freq d’anosmie : trauma cran frontal : la lame de l’éthmoïde est le point de faiblesse  cisaille
les filets nerveux
C. Physio de la muqueuse
 transduction : transfo d’un stim naturel (odeur) en un message nerveux (PA)
 on a un codage
o qualitatif : le cx code les différences, la nature de l’odeur
o quantitatif : intensité
 pcipe de la transduction : on a une cell avec la vésicule olfactive. Les récepteurs sont situés sur les
cils, ce sont des r a 7 domaines transmbR : chaine polypeptidique qui traverse la membrane 7 fois 
ca forme des boucles internes et externes pour fixer des mlc et activer la prt G
 le message induit une dépolarisation de la cell  qd ca atteint un seuil  PA
 qd le potentiel de récepteur est assez intense  déclenche un PA dont la freq proportionnel a
l’intensité de la stim
 expérience :
o si on met une odeur au niv de la vésicule  dépolarisation
o si on met une odeur au niv du corps cell  il ne se passe rien
 r a 7 domaines  2 voies possibles dans la cellule
o adényl cyclase
 mlc se fixe sur récepteur  active prt G  AMPc  ouvre canal  rentrée de Ca
o PLC
1. Codage qttt
 Ce codage n’a besoin que d’une seule cell réceptrice
 Plus la concentration est forte, plus la durée des PA augm et plus la freq des PA augm
 Le nb de PA passe par un max et redescend si on augm encore la freq
 Gènes des r
o 1500 cz la souris
o 950 cz l’homme





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


on a une activité de fond des cell ce qui fait qu’on peut avr des PA
qd on a fixation de mlc odorantes : PA avec un retard car la concentration est faible
qd on augmente cette concentration : réponse plus rapide et augm de la freq de PA
plus la concentration de mlc est élevée plus on aura de PA pdt des durées prolongées
2. codage qualitatif
ce codage a besoin de population de cell réceptrice
on fait sentir a l’animal une odeur par narines  la cartographie d’activation sur la muq n’est pas la
mm  chq odeur dessine une image olfactive sur la muq  le SN travaille avec des images
si on sent les deux odeurs ensembles : superposition des images  nouvelle image
pour comprendre le codage de l’odeur il faut prendre en compte des populations de cell
au niv du bulbe olf on retrouve les images mais de façon plus concentrées
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D. Bulbe olfactif
 6 couches
 5 types de cell
o 2 types de deutoneurones : transmettent l’info
des cell sensorielles vers le cx
 cell mitrales
 cell a panache
o 3 types d’interneurone qui traite l’info
 les cell neurosensorielles envoient leur axone sur les
glomérules
 ds les glomérules : arrivée des axones et dendrites des
cell mitrales
 ds un glomérule arrive 25000 axones et ressort bcp moins
de cell mitrales  concentration de l’info
 cell mitrale envoie des dendrites vers les axones des cell
neuroréceptrices
 cell mitrale envoie son axone vers le SNC
 pls milliers de cell neuro-r arrive et il n’en ressort qu’un
seul axone
 cell sensoriel  cell mitrale  SNC
 on a des interconnexions avec des interneurones 
o auto-inh° : la cell mitrale s’autoinhibe : maintien une activité stable ds la cell stimulée car une
cell code la quantification  limite le codage qttt pour privilégier le codage qual
o phénomène imp : inhibition latérale : qd une cell mitrale est très activée  elle va inhiber les
cell mitrales des glomérules voisins  ca renforce les contours de l’image  les images au
niv du bulbe sont mieux définies que ds le neuro-ép
 les cell mitrales activent les cell a panache de chq coté et inh les autres cell mitrales
  ca permet de ne garder que les cell les plus activées
E. Les centres olfactifs
 les cell a panache véhiculent surtt l’intensité  noy olfactif aR  cortex piriforme (cortex primaire
olf) ds le lobe temporal face interne
 la qualité est véhiculée par les cell mitrales vers le cortex piriforme
 puis ca va ds les struct associées : noyau du thalamus, aire sensorielle IIre, cx frontale  permet de
donner un nom a une odeur
 on a aussi des ttt émotionnels qui passent par le sys limbique et
l’hypothalamus  modifie les comportements : sexuels, agressifs
II.
La gustation
Ce qu’on appelle le gout ds le langage courant comprend une info olfactive, ca
comprend les récepteurs gustatifs : sucré salé amer acide
+ information somesthésique par le V : permet de juger de la consistance
+ info thermique (V)
+ info nociceptive dlrse (ex lors de piment) (V)
A. Les récepteurs
1. Papilles
 La langue est couverte de papilles, différentes selon la z
 sur les papilles on a les bourgeons du gout
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2. Bourgeons du gout
 au font ou au sommet des papilles
 formation ouverte  tonneau  cell
o cell sensorielles
 a leur extrémités on retrouve des microvillosités pour multiplier la surface 
récepteur
o cell de soutien
o cell souches
B. la transduction
 assuré par les cell neurosensorielles
 2 types de récepteurs
o ionotropiques
o métabotropiques
 2 types de stimulus
o ioniques
 agit sur les récepteurs ionotropiques
 Na+ : salé
 H+ : acide
o Organiques
 Sur les récepteurs métabotropiques
 Les oses
 Amer (substance amiloride utilisée pour les tests)
 Les cell du gout ont les deux types de récepteurs
o Ionique : H+ : vont bloquer des canaux qui fait que le Na+ va passer
  Concentration de charges positives ds la cell  dépol : c’est le potentiel de
récepteur, son amplitude est fonction de l’intensité de la stim
 Qd le potentiel récepteur est assez important  ouvre des prt canales Na voltage
dépendant
 On crée des PA  vont ouvrir des vésicules synaptiques qui transmettent l’info ds
l’axone de la cell suivante
o Organique
 R métabotropique : prt G  voie du Ca ou voie de l’adenylcyclase  utilise un 2e
messager  ouvre des canaux  accumulation de charge positives, qd le 2e
messager est le Ca : ouvre le RE  augm le Ca intracell  mobilise les vésicules
synaptiques en favorisant l’accolement des vésicules synaptiques a la paroi
C. Organisation des voies gustatives
1. Innervation périph
 3 nerfs :
o VII : gustation des 2/3 ant de la langue
 Le nerf linguale passe ds le V et ds la corde du ty : passe par le contingent du VII VII
et IX sont les 2 gds n gustatifs de la langue
o IX : 1/3 post de la langue
o X : innerve l’arrière gorge (car on a qq récepteurs gustatifs)
 Paralysie faciale : si trouble gustatif : localise le niveau de l’atteinte
o Atteinte prox du nerf : on aura une paralysie + des troubles gustatifs
o Atteinte au niv de la parotide : après recevoir la corde du ty  paralysie faciale ms pas de tb
gustatifs
2. Voies ascendantes
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 les 3 n rentrent ds le TC et se terminent ds le noy du faisceau solitaire  infos passent par pls
voies vers : thal, hypothalamus, amygdale (lobe temporal)
 info du noy du fsx solitaire  thal  cortex gustatif au niv de l’insula, au fond de la scissure de
Sylvius
o cx gustatif : lobe pariétal et frontal : insula pariétale et insula frontale
o c’est l’info gustative consciente
 toutes les infos vers l’HT et l’amygdale passent ds le sys limbique  utilisé pour les modif
neurovégétatives et les émotions qui peuvent accompagner les émotions gustatives et peut
déclencher des souvenirs
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