LEA 3 CM Problèmes économiques internationaux Semestre 1
Dans le cadre international, si un tel
phénomène s’était produit, cela aurait
pu détruire le système commercial.
5/ Le rôle des facteurs de
production.
Pourquoi est ce que tel pays est plus
efficace qu’un autre dans tel domaine
de production ?
Théorème de Hecksher-Ohlin-
Samuelson.
Les pays vont se spécialiser dans les
productions qui utilisent les facteurs de
production qui sont relativement
abondants dans le pays. Chaque pays
a ses avantages.
Le paradoxe de Léontieff.
Il s’est intéressé à la structure du
commerce aux Etats-Unis. Ils a regardé
quelles étaient les ressources/les
facteurs de production utilisés
abondamment par les distributeurs
américains.
Aux Etats-Unis, il y a abondance de
terres, de sources d’énergie et de MP.
En revanche, il y a pénurie de main
d’œuvre. D’après le théorème H-O-S,
les Etats-Unis devraient donc, à cette
époque, exporter des produits
agricoles et de l’énergie. Mais Léontieff
constate qu’au contraire, les
exportations américaines incorporent
relativement beaucoup de travail.
Ce qu’ils ont trouvé, c’est que le travail
utilisé était un travail complexe. Dans
les 50’s, un concept s’est donc
développé : la notion de capital
humain. Le niveau d’étude de la
population américaine était l’un des
plus importants à l’époque (19è-20è).
On va faire des dépenses d’éducation
qui permettent de former les gens et
développer leurs capacités
intellectuelles. Il y avait donc une
relative abondance du capital humain
aux Etats-Unis.
En produisant du capital humain on
introduit en quelques sortes « le ver
dans le fruit du commerce
international ». Un pays peut mettre en
place un système
d’éducation/formation. Même si l’on a
une vision dynamique, il ne faut pas
accepter de figer une situation donnée.
6/ Le cycle de vie des produits.
Un produit nait, se dévoloppe, se
banalise et éventuellement disparait.
- Phase 1 : le lancement,
- Phase 2 : la croissance,
- Phase 3 : la banalisation,
- …et éventuellement phase 4 : le
déclin.
Dans la phase de lancement, on a un
produit cher, dont les caractéristiques
ne sont pas connus du grand public. Le
prix au lancement est relativement
élevé car le cout par unité est
important au départ. Dans la phase de
croissance, on assiste à une baisse
relative du prix du produit. Il peut y
avoir des baisses de prix relatives et
absolues. Au début on cherche à
amortir sur un nombre de pièces
relativement faible et au fur et a
mesure on peut se permettre de
pratiquer des prix plus bas. On entre
ensuite dans la production de masse.
Dans la phase de banalisation on a un
plafond car on atteindra le niveau des
ventes de placement, c’est-à-dire que
les consommateurs remplacent leurs
produits usagés.
Commerce international : Dans la
phase de lancement, on a un produit
qui est issu d’un pays. Dans la phase
de croissance, d’autres entreprises
vont introduire leur propre version de
ce produit, on a des produits
consurrents issus d’autres pays
industrialisés. Dans la phase de
stabilisation, les pays émergents
entrent en jeu.
II/ Les critiques du libre-échange.
1/ Les aspects géopolitiques.
A la fin du XVIII, les relations entre la
GB et le Portugal sont particulières. En
effet, la GB était une grande puissance
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