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LA BIODIVERSITE
La diversité des organismes doit être considérée a tous les niveaux depuis les variants génétiques
appartenant à la même espèce jusqu’aux gammes des espèces et aux gammes des genres, familles
et des catégories taxinomiques des plus hauts niveaux. Elle comprend également la diversité des
écosystèmes lesquels sont constitués à la fois de la communauté des organismes vivant au sein
d’habitats particuliers et de l’ensemble des conditions physiques qui y règnent. (E. Wilson).
La biodiversité comprend 3 niveaux :
- Variants génétiques (en dessous de l’espèce/infra-spécifique).
- Variabilité spécifique et niveaux taxonomiques supérieurs (espèce).
- Biodiversité des écosystèmes.
Conditionnent aux évolutions des espèces.
Définitions de l’écologie :
Par écologie nous entendons la science des rapports des organismes avec le monde extérieur,
dans lequel nous pouvons reconnaitre une façon plus large, les facteurs de la lutte pour
l’existence (Ernst Haekel 1866).
Voir naitre une réforme politique fondée sur la croissance scientifique des rapports de l’homme
avec le monde et sur le respect fondamental de la beauté et de l’ordre de la nature (Ernst Haekel
1907).
I/ La diversité génétique.
C’est la variabilité génétique des individus au sein d’une même espèce polymorphisme
spécifique.
Espèce Variété (race, souche) Forme cultivarclone variation infra-spécifique.
Plus la population est diversifiée, plus elle a de chances de survie, cela permet de voir plus loin que
la phénologie.
II/ La diversité spécifique.
1) La définition de l’espèce.
Différentes définitions :
- Morphologiques.
- Le terme « espèce » n’existe pas c’est un amas de polymorphisme génétique.
Plusieurs théories de l’évolution on conduit à différentes définitions de l’espèce.
Carl Von Linné (1707-1778):
- Inventeur de la classification binominale.
- Appartiennent à la même espèce tous les êtres vivants qui se ressemblent suffisamment
pour recevoir le même nom.
Georges-Louis Buffon (1707-1788):
- L’espèce n’est donc pas autre chose qu’une succession constante d’individus semblables et
qui se reproduisent.
- Introduction d’un lien de filiation entre les individus de même espèce.
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Darwin (1809-1882): appartiennent à la même espèce tous les individus, qui, prit deux à deux,
ont dans les conditions naturelles une probabilité non nulle d’engendrer, dans une génération
ultérieure, au moins un descendant commun fertile.
Plusieurs exemples ont amenés à ces définitions :
- L’âne et le cheval peuvent se reproduire mais donne un descendant (mulet) stérile.
- Le lion et le tigre donne un descendant fertile (tigron) mais cette association ne se fait jamais
dans les conditions naturelles.
- Les pouillots se reproduisent en fonction de la distance de leurs groupes, leurs chants ne se
comprennent pas entre les communautés il n’y a pas d’accouplements possibles.
- Les chiens ne se reproduisent plus entres races à cause de leurs physiques trop diversifiés.
Le caractère d’interfécondité joue un rôle fondamental dans la notion d’espèce.
2) Spéciation (formation d’espèce).
L’avenir d’une espèce est décliné en trois scénarios :
- Extinction : souvent due à un changement important du milieu.
- Anagenèse : division des espèces par modifications successives (isolement reproductif).
- Cladogenèse : l’espèce évolue dans le temps pour en donner plusieurs.
Les barrières naturelles représentent l’augmentation de la biodiversité des écosystèmes.
L’isolement reproducteur peut être :
- Prézygotique : empêche la rencontre des gamètes.
Pouillots : problèmes de compatibilité.
Chiens : contraintes mécaniques.
- Postzygotique : fécondation a lieu mais elle est stérile ou létale (ex : mulet).
Deux types de spéciation :
- Allopatrique : la plus commune, isolement reproductif lié à une barrière géographique
naturelle.
- Sympatrique : Concerne surtout les végétaux, au sein d’une population, isolement
reproductif (ex : 2n diploïde 4n polyploïde).
L’involution est la coupure des barrières naturelles entrainant une mondialisation des espèces.
3) Rythme de l’évolution.
CréationnismeTransformisme (Lamarck : 1802) théorie de l’évolution par sélection naturelle
(Darwin : 1858) théorie synthétique (sélection naturelle+ brassage).
Théorie de Lyssenko : Saut d’une espèce a l’autre sans passer par des transformations légères.
Vitesse d’évolution :
- Darwin : rythme de passage d’une espèce à l’autre est lent et régulier, mode gradualiste.
- Eldredge et Gould : présence de période de stase en équilibre climatique et naturelle, théorie
d’équilibres ponctués.
Une espèce vie entre 1Ma et 10Ma, les hommes risquent de vivre plus longtemps du a l’absence
d’isolement reproductif.
4) Durée de vie des espèces.
a) Disparitions naturelles :
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Il y a des disparitions naturelles d’espèces ; afin de contrecarrer cet effet les espèces doivent
évoluer sans cesse.
Les grandes extinctions sont dues à des cataclysmes planétaires :
- Fin de l’ordovicien (440Ma) 85% des espèces : glaciation.
- Dévonien supérieur (365Ma) 85% des espèces : réchauffement.
- Fin Permien (245Ma) 96% des espèces : dérive des continents (Pangée) forces telluriques.
- Triasique supérieur (195Ma) 20% des familles animales : météorite ou volcanisme.
- Crétacé (65Ma) : météorite au Yucatan et volcanisme des trapps du Deccan.
Une espèce de mammifère disparait tous les 400ans et pour les oiseaux tous les 200ans.
b) Disparitions anthropiques :
Les espèces disparus à cause de l’homme:
Chasse.
Braconnage.
Destruction habitat.
Introduction d’espèces invasives.
6ème extinction due à l’homme depuis 20 siècles.
5) Inventaire des espèces.
On connait environ 1,850,000 espèces sur la planète cela vient du fait que :
- Certains groupes d’espèces sont très durs à identifier.
- Peu de chercheurs sur le sujet.
La plupart des espèces sont des invertébrés, des insectes (50000invertébrés contre 980vertébrés en
France).
a) Les bactéries :
Pour les bactéries (la famille la plus inconnue) on recense 6500 espèces de bactéries dont 750 sont des
archées.
- Difficulté a les nommés car dures à :
Cultiver.
Extraire de leur milieu.
- Expérience du gramme de terre permet d’en identifier 90 000 000 dont quelques milliers
d’espèces de bactéries (toutes bactéries confondues donnent une couche d’1,50m).
Séquençage du génome de la bactérie qui obtient un numéro dans la banque de données.
b) Les champignons (69000):
Pour les champignons on recense 69000 espèces car la plupart restent sous forme de micelle on
utilise l’identification génétique pour les différencier (action pharmaceutique).
c) Les insectes (750000):
On a identifié 750 000 espèces d’insectes, ce chiffre est largement sous-esti(espèces).
1 arbre163 coléoptères50000 arbres8,15M coléoptères30M d’insectes.
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d) Les nématodes :
On estime que dans 1m² d’herbe tropicale, on arrive à dénombrer 32M d’individus.
e) Les plantes (350000):
On a retrouvé 350 000 espèces de végétaux mais une découverte récente montre la présence de
végétaux microscopiques : le picoplancton.
III/ Biodiversité des écosystèmes (biocénose + biotope).
Le biotope : représente le milieu avec toutes ses propriétés physicochimiques.
La biocénose : l’ensemble des espèces contenu dans le biotope.
Des problèmes apparaissent dans la définition de l’écosystème :
- Absence d’échelle.
- Inventaire des espèces spécifiques ou non à l’écosystème.
- Abondance de la biomasse et des espèces présentent.
- Fonctionnalité des groupes présents (carnivore, herbivore…).
IV/ Conservation de la biodiversité.
1) Mesures et niveaux de protection.
L’UICN a classifié les niveaux de menaces sur certaines espèces :
- Eteints (Ex): taxon plus observé depuis 50ans.
- En danger (E) : taxon menacé d’extinction dont la survie est problématique si on n’agit pas
sur la cause de cette disparition.
- Vulnérable (V) : taxon qui risque d’entrée dans (E) si les facteurs défavorables sont toujours
présents.
- Rare (R) : taxon dont la population est peu nombreuse sans être menacé par l’homme.
- Indéterminé (I) : Taxon visiblement en petit nombre de cause indéterminée.
Menacé est le terme regroupant tous les niveaux vus précédemment.
2) Structures de protection.
a) Parcs nationaux.
7 parcs en France dont 3 en Paca (gérer par l’état):
- Mercantour (plus de biodiversité végétale qu’en Angleterre).
- Ecrins.
- Port-Cros.
Protège un espace de grande surface ou la nature y est particulièrement riche.
b) Parcs naturels régionaux.
46 en France (gérer par la région et les communes et peu par l’état):
- Verdon.
- Lubéron.
- Queyras.
- Camargue.
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- Alpilles.
Conservation de la nature et garder les activités traditionnelles.
c) Réserves naturelles.
Surfaces restreintes, où l’homme est exclu, par rapports aux parcs nationaux et régionaux régies
par beaucoup de restrictions environ 120 (ex : cœur de la Camargue où les oiseaux migrateurs se posent).
d) Arrêtés de biotope.
Dépendant d’un parc national ou régional régit par des restrictions de passages et de
constructions.
e) Natura 2000.
Zones européennes où l’on protège des espèces uniques en Europe.
Délimitation d’un biotope ou biocénose et formation d’un comité qui définit un document
d’objectifs.
L’Europe donne le label mais c’est l’état qui finance.
f) ZNIEFF.
Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique qui n’ont aucune règles et servent
juste de zones intéressantes par les scientifiques.
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