TS3 Révisions du 20/05 (thème : nombres complexes) Année 2010/2011 E XERCICE 1 p p p 3π 3π 2 2 2 3π 3π 1. On a (−1 + i) = − +i = cos + i sin = e 4 , donc f a pour écriture complexe z ′ = e 4 z. 2 2 2 4 4 3π . La transformation f est donc la rotation de centre O et d’angle 4 2. (a) Pour tout entier naturek n, notons P n la proposition : "‘z n = ei la proposition est vraie pour tout entier naturel n : ¡ 3×0π ¢ • Initialisation : z 0 = 1 = ei 4 ¡ 3nπ ¢ 4 "’ Montrons, par récurrence sur n, que : P 0 est vraie. i • Supposons qu’il existe un naturel k tel que P k soit vraie, c’est-à-dire : z k = e i 3π 4 i ³ 3kπ 4 ´ i ³ 3(k+1)π 4 ´ ³ 3kπ 4 ´ . Alors z k+1 = e × e =e : P k+1 est vraie. La propriété est héréditaire. Conclusion : on a démontré par récurrence que quel que soit n ∈ N, ¡ 3nπ ¢ z n = ei 4 . (b) Voir la figure plus bas. 3nπ ; 4 3(n + 8)π M n+8 a pour affixe z n+8 dont un argument est . 4 3(n + 8)π (3n + 24)π 3nπ 24π 3nπ Or = = + = + 6π. 4 4 4 4 4 On a donc arg(z n ) = arg (z n+8 ) [2π] Comme z n et z n+8 ont le même module et un même argument, les points M n et M n+8 sont confondus. (c) M n a pour affixe z n dont un argument est 3. Par la rotation f , le triangle M 7 M 0 M 1 a pour image le triangle M 8 M 1 M 2 , soit d’après la question précédente (puisque M 8 = M 0 ) le triangle M 0 M 1 M 2 . Comme la rotation est une isométrie, elle conserve les longueurs, donc les aires : les triangles M 0 M 1 M 2 et M 7 M 0 M 1 ont la même aire. Ã p p ! 2 2 . ; Le point M 1 a pour coordonnées − 2 2 p p 2 On a donc M 1 M 7 = 2 et la hauteur du triangle M 7 M 0 M 1 issue de M 0 a pour longueur 1 + . 2 Ã p ! p 2 2× 1+ p 2 1+ 2 L’aire de ce triangle est donc égale à : = . 2 2 M1 b b M3 → − v M4 b b → − u O −1 b M7 −1 b M2 Page 1/2 M0 TS3 Révisions du 20/05 (thème : nombres complexes) Année 2010/2011 E XERCICE 2 1. (a) On a I(0 ; 1) et A ´ ³p ´2 ³p 3 ; 2 ; donc IA2 = 3 + (2 − 1)2 = 3 + 1 = 4 = 22 ⇒ IA = 2. Le point A appartient au cercle Γ de centre le point I et de rayon 2 Pour construire le point A, il suffit de tracer la droite d’équation y = 2, contenant le point (0 ; 2), qui coupe le cercle Γ de centre I, de rayon 2. A est le point d’abscisse positive. π (b) Par définition un point M d’affixe z a pour image M ′ d’affixe z ′ tel que z ′ − z I = ei 2 (z − z I ) soit z − i = i(z − i) ⇐⇒ ³z = iz + ´1 + i. ³p ´ p p Donc z B = i 3 + 2i + 1 + i = i 3 − 2 + 1 + i = −1 + i 3 + 1 . La rotation est une isométrie, donc IA = IB = 2, d’après la question 1. a. Le point B appartient donc au cercle Γ. p p xA + xC 3 + xC soit 0 = ⇐⇒ x C = − 3. (c) Par définition du milieu x I = 2 2 yA + yC 2 + yC De même y I = soit 1 = ⇐⇒ y C = 0. 2p 2 Conclusion z C = − 3. Remarque : on aurait pu dire que C est l’image de B par la rotation r (d) Par définition de la rotation (BI) est perpendiculaire à (IA). D’autre part [AC] est un diamètre de Γ. Le triangle ABC est inscrit dans le cercle Γ dont un de ses côtés est un diamètre ; il est donc rectangle en B et (BI) étant à la fois hauteur et médiane, le triangle ABC est isocèle en B. Le triangle ABC est rectangle isocèle en B. 2. Il semble que (BF) et (CE) sont perpendiculaires. Démonstration : −→ − → −→ − → −→ −→ De AE = IB et FA = IB , on déduit que FA = AE , c’est-à-dire que A est le milieu de [EF]. D’autre part BI = IA = 2 = EA = AF : donc le triangle EIF est inscrit dans le cercle de diamètre [EF] : il est donc rectangle en I. −→ − → De plus (BI) ⊥ (AC) et AE = IB entraîne que (AE) et (IB) sont parallèles, donc (AC) est perpendiculaire à (AE). Dans le triangle EIF la droite (IA) est à la fois hauteur et médiane : ce triangle est donc rectangle isocèle en I. Par la rotation r : - B a pour image C - F a pour image E π Par définition de r rotation d’angle , la droite (BF) a pour image la droite perpendiculaire (CE). 2 + E + B A + + 2 + −4 O F + C → − I v → − u −4 Page 2/2