Chap.5 : De la diversification des êtres vivants à l'évolution de la biodiversité (p72 à 75)
La biodiversité a été définie et présentée comme produit et étape de l'évolution.
Dans les classes précédentes, il a été montré que des individus porteurs de diverses combinaisons génétiques peuvent différer par
leurs potentiels reproducteurs (plus grande attirance sexuelle exercée sur le partenaire ; meilleure résistance à un facteur du milieu, aux
prédateurs ; meilleur accès à la nourriture, etc.). Cette influence, associée à la dérive génétique, conduit à une modification de la diversité
génétique des populations au cours du temps. Bilan : la biodiversité et sa modification.
Sous l'effet de la pression du milieu, de la concurrence entre êtres vivants et du hasard, la diversité des populations change au cours
des générations. L'évolution est la transformation des populations qui résulte de ces différences de survie et du nombre de descendants.
Objectifs et mots-clés. On insistera sur l'existence d'une survie différentielle et sur la diversité de l'effectif des descendants des
individus qui conduisent à une modification des populations. Sélection naturelle et dérive génétique sont replacées dans ce cadre globale
La diversité du vivant est en partie décrite comme une diversité d'espèces.
La définition de l'espèce est délicate et peut reposer sur des critères variés qui permettent d'apprécier le caractère plus ou moins distinct
de deux populations (critères phénotypiques, interfécondité, etc.). Le concept d'espèce s'est modifié au cours de l'histoire de la biologie. Une espèce
peut être considérée comme une population d'individus suffisamment isolés génétiquement des autres populations.
Une population d'individus identifiée comme constituant une espèce n'est définie que durant un laps de temps fini. On dit qu'une
espèce disparaît si l'ensemble des individus concernés disparaît ou cesse d'être isolé génétiquement. Une espèce supplémentaire est
définie si un nouvel ensemble s'individualise.
Objectifs et mots-clés. Dans la continuité de l'approche des classes précédentes, il convient de montrer que l'espèce est une réalité
statistique, collective et que c'est dans cette optique que la spéciation peut être envisagée.
Limites : Il ne s'agit pas de conduire à une définition incontestable de l'espèce ou de la spéciation, mais simplement de montrer que ce
concept dont on ne peut aujourd'hui se passer pour décrire le monde vivant est pourtant d'une nature très délicate.]
Comment évolue la diversité génétique des populations au fil des générations et quelles en sont les conséquences sur la biodiversité?
I. « Le » concept d’espèces, une notion qui évolue elle aussi (p 68/69)
Population + ses caractéristiques : effectif / surface territoriale / polyallélisme / fréquences alléliques /l’intensité flux de gènes.
Activité : travail de synthèse sur « la notion d’espèce » (article scientifique dans Pour La Sience)
2
ème
concept d’espèce
d’après mise en commun de vos recherches + 3
ème
concept d’espèce
= celui du programme
II. 2 forces évolutives majeures concourent à éroder la diversité génétique et la biodiversité
II.1. La
dérive génétique résulte d’un tri au hasard des allèles lors de la reproduction (p65 +67)
Activité : TP « m&m’s » volet sur la
dérive génétique (jeu de hasard à 6 joueurs)
Activité : passage du de la simulation analogique du « jeu de hasard » à la prédiction mathématique
(
Sur les graphiques logiciels, une courbe représente le suivi de la fréquence allélique pour une seule lignée (un joueur) pour une partie. La présence d’une 2
ème
courbe signifie qu’une partie a été rejouée
l’ensemble des courbes ne représentent donc PAS le suivi de tous les joueurs pour une partie !)
II.1.1. Le cas particulier de
l’effet fondateur
(voir encadré p 65 à savoir refaire)
Exemple de variations des fréq. alléliques pour les groupes sanguins des pop° humaines
II.1.2. Le cas particulier de
l’effet d’étranglement
Exemple effets chasse / météorite et dinosaure + oiseau érosion diversité génétique et biodiversité
Dérive génétique permanente sur tous types innovations / biais aléatoire d’échantillonnage des individus d’une pop° avec
causes multiples (savoir refaire le schéma « type bouteille »)
II.2. La
sélection naturelle doit être mesurée en termes de « succès reproductif » (p64 +66)
Activité : TP « m&m’s » volet sur la
dérive génétique +
Sélection Naturelle (jeu de « hasard truqué » à 18 joueurs)
+ Power point sur phalène du bouleau (p64) et paludisme
3 conditions pour existence sélection naturelle reproduction + variabilité des caractères héréditaires + différence
« aptitude » à se reproduire / notion de succès reproductif (= « fitness »)
Bien discerner quand et sur quel type de caractère génotypique/phénotypique s’exercent respectivement la dérive et/ou la SN
III. L’évolution des espèces aux cours du temps
III.1. L’isolement géographique peut engendrer des spéciations (p70)
Barrière géographique= aléatoires + imprévisibles isolement reproductif de 2 sous-populations = interruption des flux
génétiques évolution alors indépendante avec dérive + SN spéciation (Savoir refaire schéma type spécia.1)
III.2. Des spéciations peuvent s’opérer sans isolement géographique (p71)
Non reconnaissance des partenaires sexuels isolement reproductif de 2 sous-populations = interruption des flux génétiques
entre 2 populations évolution alors indépendante avec dérive + SN spéciation. + Pensez aux phénomènes de polyploïdisation
Savoir refaire le schéma bilan sur la spéciation sans oublier la notion de temps !
4
ème
et ultime déf du concept d’espèce avec en plus : reconnaissance comme partenaires sexuels / point de rupture du flux
généalogique / notion de durée.