L’Encéphale
(2012)
38,
360—368
D
i
spo
nible
en
ligne
sur
www.sciencedirect.com
j
o
ur
nal
homepage:
www.em-consulte.com/produit/ENCEP
MISE
AU
POINT
Stimulation
magnétique
transcrânienne
répétée
dans
la
prise
en
charge
des
épisodes
dépressifs
majeurs
:
facteurs
prédictifs
de
réponse
thérapeutique
Repetitive
transcranial
magnetic
stimulation
in
major
depression:
Response
factor
R.
Dumas,
R.
Padovani,
R.
Richieri,
C.
Lanc¸on
Pôle
universitaire
de
psychiatrie,
hôpital
Sainte-Marguerite,
270,
boulevard
Sainte-Marguerite,
13274
Marseille
cedex
09,
France
Rec¸u
le
21
septembre
2010
;
accepté
le
13
mai
2011
Disponible
sur
Internet
le
11
octobre
2011
MOTS
CLÉS
Stimulation
magnétique
transcrânienne
répétée
;
Facteurs
de
réponse
;
Dépression
;
Revue
Résumé
La
stimulation
magnétique
transcrânienne
répétée
(rTMS)
est
une
technique
d’utilisation
récente
en
psychiatrie.
L’intérêt
qui
lui
est
porté
ne
cesse
de
croître
et
la
question
des
facteurs
de
réponse
se
pose
de
plus
en
plus
souvent
au
clinicien.
Ce
travail
consiste
en
une
mise
au
point
sur
les
facteurs
de
réponse
à
la
rTMS
dans
la
prise
en
charge
des
troubles
dépressifs,
en
étudiant
l’apport
des
études
récentes
depuis
les
derniers
travaux
sur
le
sujet
réalisés
par
Brunelin
et
al.
et
Fregni
et
al.
Pour
cela,
les
études
s’intéressant
aux
facteurs
de
réponses
à
la
rTMS
et
celles
visant
à
prouver
son
efficacité
sont
recensées
dans
la
banque
de
données
informatisées
Medline.
Les
données
actuelles
indiquent
clairement
que
les
antécé-
dents
de
mauvaise
réponse
à
un
traitement
médicamenteux,
l’âge
élevé,
la
durée
d’évolution
longue
de
l’épisode
dépressif
et
la
présence
de
symptômes
psychotiques
constituent
des
fac-
teurs
de
mauvaise
réponse
à
la
stimulation
magnétique
transcrânienne
répétée.
Le
choix
des
paramètres
de
stimulation
est
déterminant.
Les
protocoles
optimaux
reposent
sur
l’intensité
du
champ
magnétique,
un
nombre
de
stimulations
par
séance
et
une
durée
totale
de
traitements
suffisants,
l’utilisation
de
la
neuronavigation.
Néanmoins,
il
est
de
plus
en
plus
évident
que
ces
paramètres
doivent
être
adaptés
aux
patients
traités,
notamment
en
fonction
de
leur
âge
ou
de
leur
degré
d’atrophie
corticale.
Ainsi,
la
place
de
la
rTMS
tend
à
se
préciser
au
sein
des
différentes
approches
thérapeutiques
de
la
dépression.
©
L’Encéphale,
Paris,
2011.
Auteur
correspondant.
Adresse
e-mail
:
(R.
Richieri).
0013-7006/$
see
front
matter
©
L’Encéphale,
Paris,
2011.
doi:10.1016/j.encep.2011.08.004
Facteurs
prédictifs
de
réponse
à
la
rTMS
dans
la
dépression
361
KEYWORDS
Repetitive
transcranial
magnetic
stimulation;
Predictor;
Depressive
Disorder;
Review
Summary
Objective.
Repetitive
transcranial
magnetic
stimulation
(rTMS)
is
a
brain
stimulation
tech-
nique
that
has
been
investigated
as
a
novel
treatment
for
psychiatric
disorders,
notably
in
major
depression,
and
has
shown
statistically
significant
effects.
The
authors
found
it
necessary
to
propose
an
up-to-date
review
of
positive
predictors
for
antidepressive
response
to
repetitive
transcranial
magnetic
stimulation.
Method.
Based
on
an
exhaustive
consultation
of
Medline
data,
supplemented
by
a
manual
research,
only
works
evaluating
response
factors
of
rTMS
in
major
depression
were
retained.
Results.
Twenty-nine
studies
were
retained,
including
meta-analyses,
reviews,
randomized
controlled
trials
and
open
trials.
The
most
concordant
data
clearly
indicate
that
a
high
score
of
treatment
resistance,
a
long
duration
of
current
episode,
advanced
age,
and
psychotic
symp-
toms
are
negative
predictors
for
treatment
response
to
rTMS.
In
the
older
patients,
menopausal
women
are
especially
concerned.
However,
some
parameters
should
be
adapted
to
the
degree
of
cortical
atrophy
such
as
intensity
of
stimulation
or
total
number
of
rTMS
sessions.
Previous
response
to
rTMS
therapy
seems
to
be
a
good
predictor
contrary
to
non-response
to
electro-
convulsive
therapy.
Adjunctive
antidepressant
treatment
shows
greater
responsiveness
to
rTMS
contrary
to
benzodiazepine
or
anticonvulsant
treatment.
To
our
knowledge,
no
study
compares
unipolar
and
bipolar
depression,
the
profile
of
depression
is
not
established
yet.
Imaging
stu-
dies
show
that
TMS
antidepressant
responders
differed
from
non-responders
in
inferior
frontal
activity,
at
baseline,
and
even
more
so
following
treatment.
Furthermore,
reduced
baseline
cerebral
metabolism
in
cerebellar,
temporal,
anterior
cingulate
and
occipital
regions
of
the
brain
was
correlated
with
improvement
after
two
weeks
of
fast
(20
Hz)
left
dorsolateral
pre-
frontal
cortex
(DLPFC)
rTMS.
Additionally,
a
right
frontal
region
emerges
with
divergent
polarity
in
the
metabolic
prediction
of
response
to
low
rTMS.
Inhibiting
right
DLPFC
or
stimulating
DLPFC
shows
similar
results,
the
choice
on
the
side
of
stimulation
does
not
seem
determining.
Bila-
teral
stimulation
for
the
moment
does
not
seem
superior
to
unilateral
stimulation.
Parameters
of
stimulation
associated
with
effectiveness
of
rTMS
are
an
intensity
of
stimulation
higher
than
100%
of
the
motor
threshold,
a
number
of
stimulations
per
sessions
superior
to
1000,
and
a
full
number
of
days
of
treatment
greater
than
10.
Discussion.
Parameters
of
stimulation
must
be
adapted
according
to
the
treated
patients.
For
example,
older
patients
who
present
cortical
atrophy
need
higher
intensity
of
stimulation.
Other
criteria
could
influence
effectiveness
of
rTMS
in
the
same
way.
Would
it
be
necessary,
for
example,
to
adapt
the
duration
or
the
intensity
of
stimulation
according
to
the
severity
of
the
depressive
episode
or
its
duration
of
evolution?
Do
antecedents
of
resistance
to
a
pharmacologi-
cal
treatment
oblige
us
to
stimulate
differently?
Few
studies
exceed
10
days
of
treatment;
will
longer
duration
of
treatment
be
more
effective?
Also,
we
did
not
find
any
data
on
the
interest
of
maintenance
treatment
among
responders.
Should
the
characteristics
of
the
depressive
disor-
der
or
its
evolution
require
maintenance
treatment?
What
will
be
its
rhythm
and
its
duration?
Should
we
adapt
rTMS
parameters
to
abnormalities
highlighted
by
functional
neuroimagery?
The
prospects
for
work
remain
numerous.
©
L’Encéphale,
Paris,
2011.
Introduction
La
dépression
est
une
affection
psychiatrique
fréquente.
Sa
prévalence
sur
la
vie
entière
est
estimée
entre
15
et
20
%.
Selon
l’Organisation
mondiale
de
la
santé
(OMS),
la
dépres-
sion
deviendra,
en
2020,
la
deuxième
cause
d’invalidité
dans
le
monde
(après
les
troubles
cardiovasculaires).
Soixante
à
70
%
des
sujets
dépressifs
sont
améliorés
par
les
traitements
psychotropes,
1/3
présente
une
résistance
pharmacologique
[8].
L’électroconvulsivo-thérapie
(ECT)
a
longtemps
été
la
seule
alternative
thérapeutique
possible.
Son
indication
est
maintenant
bien
connue
et
repose
sur
des
critères
de
résistance
ou
de
sévérité.
Certains
patients
ne
bénéficient
pas
d’une
réponse
satisfaisante
à
ces
traitements,
d’autres
les
tolèrent
mal
[20].
La
stimulation
magnétique
transcrâ-
nienne
répétée
(rTMS)
est
un
traitement
dont
l’efficacité
est
reconnue
pour
la
prise
en
charge
des
épisodes
dépres-
sifs
majeurs.
Il
s’agit
d’un
outil
thérapeutique
relativement
récent
en
psychiatrie,
non
invasif
et
avec
peu
d’effets
secon-
daires,
notamment
cognitifs
[33].
Son
principe
repose
sur
la
stimulation
des
réseaux
corticaux
par
l’intermédiaire
d’un
champ
magnétique
appliqué
sur
le
crâne.
L’identification
des
facteurs
de
réponse
à
ce
nouveau
traitement
constitue,
pour
les
professionnels,
une
ques-
tion
cruciale
puisqu’il
va
s’intégrer
au
sein
de
différentes
options
thérapeutiques.
Plusieurs
auteurs
se
sont
attachés
à
identifier
ces
facteurs
de
réponse.
En
2006,
Fregni
et
al.
[12]
réalisent
une
méta-analyse
dont
l’objectif
spécifique
est
d’identifier
les
facteurs
de
réponse.
Les
résultats
sont
d’autant
plus
intéressants
que
de
nombreux
paramètres
ont
été
pris
en
compte,
mais
ne
portent
que
sur
des
études
d’une
durée
de
deux
semaines.
Brunelin
et
al.
[5]
publient
362
R.
Dumas
et
al.
en
2007
une
revue
de
la
littérature
regroupant
12
études
ouvertes
et
18
études
contrôlées
et
randomisées.
Même
si
l’objectif
principal
de
leur
travail
est
d’étudier
l’efficacité
de
la
rTMS
dans
le
traitement
de
la
dépression,
les
fac-
teurs
de
réponse
sont
également
étudiés.
Dans
ces
travaux,
les
données
rapportées
sur
les
facteurs
prédictifs
cliniques
et
techniques
portent
essentiellement
sur
les
variables
de
l’âge
et
des
paramètres
de
réglage.
Des
données
nouvelles
sont
apparues
dans
la
littérature
scientifique,
il
semble
donc
intéressant
de
se
pencher
sur
la
totalité
des
paramètres
pou-
vant
être
prédictifs
dans
la
réponse
des
épisodes
dépressifs
majeurs
à
la
rTMS,
en
analysant
ces
résultats
en
fonction
des
protocoles
des
études
recensées.
Méthodologie
Une
revue
de
littérature
sans
limite
temporelle
a
été
réalisée
par
l’utilisation
de
la
banque
de
données
infor-
matisée
Medline
(http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/).
L’utilisation
des
mots
clés
Depression,
Response
Factor
et
Transcranial
Magnetic
Stimulation
a
permis
le
recensement
de
29
études
[2—4,6—19,21—30,32,35].
Parmi
celles-ci,
dix
sont
postérieures
aux
travaux
de
Fregni
et
al.
[12].
Synthèse
de
la
litterature
Les
résultats
sont
synthétisés
dans
le
Tableau
1
.
Place
de
l’âge
et
du
sexe
comme
facteurs
prédictifs
de
réponse
Fregni
et
al.
[12]
réalisent
une
méta-analyse
comprenant
cinq
études
randomisées
et
en
double
insu
et
une
étude
ouverte.
Ils
regroupent
ainsi
195
patients
au
total
dont
ils
analysent
les
caractéristiques
sociodémographiques
(âge
et
sexe),
les
caractéristiques
du
trouble
dépressif
(durée,
Hamilton
Depression
Rating
Scale
[HDRS]),
les
traitements
mis
en
œuvre
(réponse
aux
traitements
médicamenteux
antérieurement
prescrits,
co-prescription
médicamenteuse
pendant
le
traitement
par
rTMS),
les
antécédents
personnels
de
troubles
psychiatriques
et
les
paramètres
de
réglage
des
stimulations
(fréquence,
nombre
de
pulses,
durée,
inten-
sité).
Les
facteurs
confondants
(sites
des
études,
étude
ouverte)
sont
pris
en
compte
dans
l’analyse
statistique.
Les
résultats
de
l’étude
indiquent
que
parmi
les
per-
sonnes
traitées
par
rTMS,
les
plus
âgées
répondent
moins
favorablement
que
les
sujets
jeunes.
Concernant
cette
moins
bonne
réponse,
l’auteur
avance
les
hypothèses
sui-
vantes
:
les
sujets
âgés
présentent
une
atrophie
frontale,
ainsi
le
cortex
préfrontal
serait
moins
accessible
à
la
stimulation
;
les
sujets
âgés
répondent
moins
favorablement
aux
trai-
tements
antidépresseurs
(ATD)
en
général
;
les
erreurs
diagnostiques
sont
plus
fréquentes
chez
les
sujets
âgés
(diagnostics
différentiels
des
troubles
dépres-
sifs
de
la
personne
âgée)
;
l’évaluation
des
résultats
de
cette
méta-analyse,
à
deux
semaines
de
traitement,
est
peut-être
trop
précoce.
Il
se
pourrait
que
la
réponse
thérapeutique
soit
plus
longue
à
obtenir
chez
le
sujet
âgé.
Partant
de
l’hypothèse
de
l’atrophie
corticale
comme
responsable
d’une
moins
bonne
réponse,
Nahas
et
al.
[29]
montrent,
dans
une
étude
ouverte,
une
amélioration
signifi-
cative
des
scores
de
dépression
en
ajustant
l’intensité
de
la
stimulation
(107
à
141
%
du
seuil
moteur)
au
degré
d’atrophie
corticale
mesurée
sur
IRM
chez
18
patients
de
55
à
75
ans.
Pour
Huang
et
al.,
la
diminution
d’efficacité
liée
à
l’âge
n’est
retrouvée
que
chez
les
sujets
féminins
[18].
Les
mauvais
résultats
retrouvés
dans
les
études
d’efficacité
antérieures
[22,26]
pourraient
être
alors
liés
à
la
grande
proportion
de
femmes
parmi
les
sujets
inclus.
Dans
leur
étude
comparant
30
femmes,
dont
13
ménopausées
sans
traitement
hormonal
substitutif
et
16
hommes,
les
auteurs
retrouvent
une
différence
significative
entre
les
taux
de
répondeurs
chez
les
patientes
ménopausées
(0
%)
par
rapport
aux
patientes
non
ménopausées
et
les
patients
mas-
culins
(taux
respectivement
de
68,8
%
et
70,6
%).
Les
taux
d’hormones
plasmatiques
semblent
aussi
intervenir.
Toute-
fois,
le
nombre
de
séances
de
stimulation
étant
faible
(tout
juste
une
dizaine)
ces
résultats
doivent
être
confirmés.
Lisanby
et
al.
ne
retrouvent
pas
de
diminution
d’efficacité
chez
les
sujets
âgés
dans
une
étude
incluant
entres
autres
une
centaine
de
sujet
âgé
de
plus
de
55
ans
[24].
Ils
attribuent
ces
résultats
à
deux
variables
:
la
durée
de
traitement
plus
long
(quatre
semaines)
et
une
forte
inten-
sité
de
stimulation
(120
%
du
seuil
moteur).
Toutefois,
aucun
patient
âgé
de
plus
de
70
ans
n’a
été
inclus.
Place
des
antécédents
de
réponse
aux
traitements
antidépresseurs
antérieurs
Une
réponse
thérapeutique
quel
que
soit
le
traitement
uti-
lisé
est
généralement
définie
comme
une
diminution
d’au
moins
50
%
des
symptômes
initiaux
mesurés
à
partir
d’une
échelle
psychométrique.
La
résistance
pharmacologique
est
l’échec
de
deux
traitements
ATD
prescrits
à
dose
et
sur
une
durée
suffisantes.
Fregni
et
al.
[12]
indiquent
que
parmi
les
personnes
traitées
par
rTMS
pour
la
prise
en
charge
d’un
EDM,
celles
ayant
des
antécédents
de
résistance
à
des
trai-
tements
ATD
ou
des
ECT
répondent
moins
favorablement.
A
contrario,
les
sujets
ayant
mieux
répondu
par
le
passé
à
des
traitements
ATD
sont
de
meilleurs
répondeurs.
Ces
résul-
tats
sont
confirmés
par
des
travaux
ultérieurs
[3,24].
Dannon
et
al.
[6]
précisent
que
d’avoir
déjà
répondu
favorablement
à
un
traitement
par
rTMS
constitue
un
facteur
prédictif
de
bonne
réponse.
Place
des
traitements
antidépresseurs
en
association
L’association
rTMS
à
un
traitement
ATD
médicamenteux
est
un
facteur
prédictif
de
bonne
réponse
[12].
Pour
Herrmann
et
al.
[14],
sur
l’analyse
des
résultats
d’une
méta-analyse
de
33
études
regroupant
877
sujets,
la
co-prescription
d’un
traitement
ATD
médicamenteux
constitue
également
un
fac-
teur
prédictif
de
bonne
réponse.
La
co-prescription
d’un
traitement
antiépileptique
ou
de
benzodiazépines
est,
en
Facteurs
prédictifs
de
réponse
à
la
rTMS
dans
la
dépression
363
Tableau
1
Études
recensées
s’intéressant
aux
facteurs
de
réponse
à
la
stimulation
magnétique
transcrânienne
répétée
dans
la
prise
en
charge
des
épisodes
dépressifs
majeurs.
1er auteur
Année Type
d’étude
Nombre
de
sujet
Site
de
stimulation
Freq.
(Hz)
Intensité
(%
MT)
Nb
stimu
Durée Résultats Facteurs
de
réponses
Kimbrell
et
al.
[21]
1999 Randomisée,
double
insu,
en
cross-over,
13 CPFG 1
ou
20 80 800/j 10j Stimulation
à
20
Hz
:
Réduction
HDRS
de
-4
%.
Taux
de
répondeur
de
0
%.
Stimulation
à
1
Hz
:
Réduction
HDRS
de
20
%.
Taux
de
répondeur
de
10
%.
Stimulation
à
20
Hz
:
hypométabolisme
cérébelleux,
cortex
occipital,
temporal
et
cingulaire
antérieur.
Stimulation
à
1
Hz
:
hypermétabolisme
cortical
préfrontal
droit.
Teneback
et
al.
[35]
1999 Randomisée,
double
insu
vs
placebo
22 CPFDLG 5
ou
20 100 1600/j 10j Taux
de
répondeur
HDRS
de
46
%
dans
le
groupe
TMS
active
et
0
%
dans
le
groupe
placebo.
Hyperperfusion
relative
du
cortex
frontal
inférieur.
Mottaghy
et
al.
[27]
2002 Ouverte 17 CPFDLG 10 90 1600/j 10j Réduction
HDRS
de
28
%
(p
<
0,002).
Taux
de
répondeur
de
29
%.
Hyperperfusion
du
cortex
péri-insulaire
droit.
Fitzgerald
et
al.
[10]
2003 Randomisée,
double
insu
vs
placebo
60
CPFDLG
10
100
1000/j
10j Réduction
MADRS
de
13,5
%
dans
le
groupe
CPFDLG,
de
15
%
dans
le
groupe
CPFDLD,
et
de
0,76
%
dans
le
groupe
placebo.
Différence
significative
entre
groupes
actifs
vs
placebo
(p
=
0,004).
Pas
de
différence
significative
entre
les
deux
groupes
TMS
active.
Niveau
d’agitation
élevée
pour
le
groupe
CPFDLD.
CPFDLD 1 100
300/j
10j
Holtzheimer
et
al.
[16]
2004
Randomisée,
double
insu,
vs
placebo
15
CPFDLG
10
110
1600/j
10j
Réduction
HDRS
de
32
%
dans
le
groupe
TMS
active
et
de
28
%
dans
le
groupe
placebo
(NS).
Durée
de
l’épisode
inférieur
à
quatre
ans.
Nahas
et
al.
[29]
2004
Ouverte
18
CPFDLG
5
103
à
141
1600/j
15j
Réduction
HDRS
de
35
%
(p
=
0001).
Taux
de
répondeur
de
28
%.
Taux
de
rémission
de
22
%.
Adaptation
de
l’intensité
de
stimulation
au
degré
d’atrophie
corticale
chez
les
sujets
âgés.
364
R.
Dumas
et
al.
Tableau
1
(Suite)
1er auteur
Année
Type
d’étude
Nombre
de
sujet
Site
de
stimulation
Freq.
(Hz)
Intensité
(%
MT)
Nb
stimu
Durée
Résultats
Facteurs
de
réponses
Langguth
et
al.
[23]
2007
Ouverte
24
CFPDLG
10
110
500/j
10j
Réduction
HDRS
de
31
%.
Taux
de
répondeurs
de
37,5
%.
Hyperperfusion
cingulaire
antérieure
droite.
Résistance
faible
au
traitement
antidépresseur
antérieur.
Brakemeier
et
al.
[3]
2007
Ouverte
70
CPFDLG
20
100
2000/j
10j
Réduction
HDRS
de
19,3
%
(p
<
0,001).
Taux
de
répondeur
de
21,4
%.
Durée
de
l’épisode
inférieur
à
5
mois.
Résistance
faible
au
traitement
antidépresseur
antérieur.
Trouble
du
sommeil
plus
prononcé
sur
HDRS.
Brakemeier
et
al.
[4]
2008
Ouverte
48
CPFDLG
10
100
1500/j
10j Réduction
HDRS
de
26,2
%
(p
<
0,001).
Taux
de
répondeurs
de
34,2
%.
Aucun
résultat
significatif.
31
CPFDLG
20
100
2000/j
10j
Huang
et
al.
[18]
2008
Ouverte
46
CPFDLG
5
100
1600/j
10j
Réduction
HDRS
de
46,6
%
(p
<
0,001).
Taux
de
répondeurs
de
48,9
%.
Femme
non
ménopausée.
Rapport
estrogène/progestérone
élevé.
Taux
plasmatique
faible
de
FSH
Sexe
masculin.
Baeken
et
al.
[2]
2009
Ouverte
21
CPFDLG
10
110
1560/j
10j
Taux
de
répondeurs
HDRS
de
43
%
(p
<
0,01).
Hypermétabolisme
dans
le
CPFDL
et
le
cortex
cingulaire
antérieur.
Changements
métaboliques
au
niveau
des
subdivisions
du
cingulum
antérieur
(aires
de
Broadmann
24
et
32).
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