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INTRODUCTION
0.1. ETAT DE LA QUESTION
Il est vrai que l’industrie congolaise du livre et du multimédia
existe et produit un certain nombre de produits culturels mais ceux-ci
connaissent une faible consommation. A ce propos, l’enquête effectuée
par Mabiala Seda montre qu’il y a amenuisement certain d’intérêt
pour la lecture chez les intellectuels congolais. Ainsi, pour lui, la
lecture en tant que moyen privilégié de formation personnelle et
d’information mérite une redynamisation. Car, son déclin n’est pas de
nature à favoriser le développement du pays.
De même, en Occident, Chantal Horrellou-La Farge et
Monique Segré constatent que la lecture est en perte de vitesse, elle
perd de sa légitimité et elle est en diminution, et ce depuis la fin du
siècle passé.
Nous constatons donc qu’en général les gens perdent de
plus en plus le goût de la lecture du livre au profit notamment de
nouvelles technologies de l’information dont principalement
l’audiovisuel.
0.2. PROBLEMATIQUE
Aujourd’hui plus que hier, malgré l’invasion des technologies
de l’information et de la communication, dans tous les domaines de la
vie, l’écrit occupe une place importante et particulièrement dans le
secteur de la recherche en tant qu’expression culturelle. Il demeure un
important outil de communication sociale.
Par l’écrit, il est fait allusion aux inscriptions contenues dans
des différentes sortes de documents: livres, dictionnaires, revues,
affiches, encyclopédies, brochures et différents documents disponibles
sur le marché. Pour cette étude, l’attention sera portée
particulièrement sur le « livre » et autres supports audiovisuels.
Mabiala Seda « Le livre et la lecture en milieu intellectuel congolais » in supplément au Potentiel du samedi
25 Novembre 2006, n° « 3886, p. 17
H, La Farge et M, serge, Sociologie de la lecture, édition la Découverte, Paris, 2003, p. 70