AMERICAN
PSYCHIATRIC
ASSOCIATION
MANUEL DIAGNOSTIQUE
ET STATISTIQUE
DES TROUBLES MENTAUX
QI:ATRIEME
ÉDITION
TEXTE RÉVISE
VERSION
INTERNATIONALE
AvEc
. Lis
Conrs
CI1M-10
Coordination générale de la traduction française
Julien Daniel
GUELFI
et Marc-Antoine
CROCQ
Directeurs de l'équipe de la traduction française
P.
BOYER,J.-D
.
GUELFI
, C.-B. PULL, M.-C. PULL
Équipe de la traduction française du
DSM-IV
S.
BENOIT-IAMY
, 1.-C.
BISSERBE
, M.
BOUVARD
, G.
CHAILLET
, M.-A.
CROCQ
, J.-F.
DREYFIJS
,
M.
DUGAS
, M. FLAMENT
, V.
GAILLAC
, B.
GRANGER, B.
HANIN
, P.
KOWAL
, M.
LEBOYER
,
Y.
LECRUBIER
, J.-P.
LEPINE
,
M.-L.
PAILLERE-MARTINOT
, G.
PARMENTIER
, J. PELLET, L. STANER
,
V.
VIOT-BIANC
, L.
WAINTRAUB
Équipe de traduction française du texte révisé du
DSM-IV
S.
ARBAB7ADEH
, G.
CHAILLET
, M.A.
CROCQ
, M.
FLAMENT
, B.
GRANGER
,
J.-D
.
GUELFI
,
B.
HANIN, T.
HERGUETA
,
M.L
.
PAILLÈRE-MARTINOT
, A.
PELISSOLO
, C.B. PULL,
M.C
. PULL,
L.
STANER
, L.
WAINTRAUB
Conseiller à la traduction
N.
SARTORIUS
Coordination générale des traductions française, italienne et espagnole
Pierre
PICHOT
Ancien Président de l'Association mondiale de psychiatrie
Membre de l'Académie de médecine
Hl
MASSON
Directeurs de l'équipe de la traduction française du
DSM-IV
P.
BOYFR,
Professeur de Neurosciences, ancien
CCA
, chargé de recherches, INSERM, Paris
j.-D
.
GUELFI
, professeur de psychiatrie Paris V, chef de service, clinique des maladies mentales
et rie l'encéphale, hôpital Sainte-Anne, Paris
C.-B. PULL, professeur de psychiatrie, Luxembourg
M.-C. PI
ILL
, docteur en psychologie, Luxembourg
Équipe de la traduction française du
DSM-IV
S.
BENOIT-LAMY
, ancien interne des hôpitaux, Paris
J.-C.
BISSERBE
, chargé de recherches, INSERM, Paris
M.
BOUVARD
, praticien hospitalier, Paris
G.
CHAILLET
, praticien hospitalier, Luxembourg
M.-A.
CROCQ , praticien hospitalier,
Rouffach
J.-F
.
DREYFUS
, ancien interne des hôpitaux, Paris
M.
DUGAS
, professeur de psychiatrie, Paris
M.
FLAMENT
, professeur de psychiatrie, Toronto, Canada
V.
GAILLAC
, praticien hospitalier, Paris
B.
GRANGER
, professeur de psychiatrie. Paris
B.
HANIN
, psychanalyste, Paris
P.
KOWAL
, ancien interne des hôpitaux, Paris
M.
LEBOYER
, praticien hospitalo-universitaire, Paris
Y.
LECRUBIER
, directeur de recherches, INSERM, Paris
J.-P
.
LEPINE
, professeur de psychiatrie, Paris
M.-L
.
PAILLERE-MARTINOT
, praticien hospitalier, Paris
G.
PARMENTIER
, praticien hospitalier, Albi
J. PELLET, professeur de
psychiatrie, Saint-Étienne
L.
STANER
, praticien hospitalier, Luxembourg
V.
VIOT-BLANC
, ancien interne des hôpitaux, Paris
I..
WAINTRAUB
, praticien hospitalier, Paris
Équipe de la traduction française du texte révisé du
DSM-IV
Coordination générale : J.-D. Guelfi et M.-A.
Crocq
S.
ARBABZADEH
,
ancien chef de clinique, assistant des hôpitaux, Paris
G.
CHAILLET
,
praticien hospitalier, Luxembourg
M.-A.
CROCQ
,
praticien hospitalier,
Rouffach
M.
FLAMENT
,
professeur de psychiatrie, Toronto, Canada
B.
GRANGER
,
professeur de psychiatrie, Paris
J.
-
D.
GUELFI
,
professeur de psychiatrie, Paris V, hôpital Sainte-Anne
B.
HANIN
,
psychanalyste, Paris
T.
HERGUETA
,
psychologue, hôpital Salpêtrière, Paris
M.
-
L.
PAILLÈRE
-
MARTINOT
,
praticien hospitalier, Paris
A.
PELISSOLO
.
praticien hospitalo
-
universitaire, Paris
C.
-
B. PULL,
professeur de psychiatrie, Luxembourg
M.
-
C. PULL,
psychologue, Luxembourg
L.
STANER
,
praticien hospitalier, Luxembourg
L.
WAINTRAUB
,
praticien hospitalier, Paris
To
Melvin
Sabshin
,
a man for all
seasons
Avant-propos
de la traduction française
du
DSM-IV
L'équipe de traduction du
DSM-N
en français a observé les mêmes règles générales que
celles qu'elle avait adoptées lors de la traduction du
DSM-III
publié aux États-Unis en 1980
puis du
DSM-III
révisé (1987). Nous avons délibérément choisi de rester le plus proche
possible du texte américain, jugeant qu'il était plus hasardeux d'adapter que de traduire.
Nous avons aussi tenu le plus grand compte clans notre travail de la dixième révision de
la classification internationale des maladies (1992), traduite en français en 1993.
La tâche du lecteur désirant comparer les deux systèmes,
DSM
et
CIM
, est facilitée
d'une part grâce aux codes indiqués selon les deux systèmes de référence, d'autre part,
grâce aux paragraphes du
DSM-IV
donnant des précisions sur les procédures d'enregis-
trement et sur les relations qui existent entre les cieux séries de critères diagnostiques.
Aucun des principes généraux retenus dans le
DSM-III
: approche clinique pure-
ment descriptive, modèle médical de type catégoriel, diagnostics reposant sur des listes
de critères et évaluations
multi-axiales
, n'a été abandonné dans le
DSM-IV
.
Néanmoins cette quatrième édition du manuel contient de nombreuses innovations.
L'éventualité selon laquelle de nouvelles recherches autoriseront des descriptions
cliniques dimensionnelles est clairement mentionnée. Une description tridimensionnelle
de la schizophrénie avec les pâles
«
psychotique
»,
«
négatif» et de « désorganisation
»
est d'ailleurs proposée, en annexe pour l'instant.
Sur le plan conceptuel, le
DSM-IV
mentionne la volonté de se libérer du dualisme
corps-esprit et de ré-envisager sous un jour nouveau les relations entre troubles
mentaux et troubles physiques. Ainsi, est-il affirmé qu'il n'y a pas de
«
distinction fon-
damentale à établir entre troubles mentaux et affections médicales générales ».
Le
DSM-1V
ne représente plus seulement le consensus d'experts qu'était fondamen-
talement le
DSM-III
. Il est le résultat du regroupement d'un nombre considérable de
données empiriques : revues de la littérature, ré-analyses de données cliniques, résultats
d'études sur le terrain centrées sur des points litigieux de la classification. L'apport de
données nouvelles est particulièrement sensible dans le domaine de l'épidémiologie.
Une autre innovation du
DSM-IV
concerne, à côté des critères diagnostiques pro-
prement dits, des critères de spécification permettant de délimiter de nombreuses
formes cliniques, chaque fois qu'un nombre suffisant d'arguments justifie ces distinc-
tions. Le plus souvent, ceux-ci sont d'ordre pronostique ou ressortissent d'une réactivité
thérapeutique différentielle.
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