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GC/54/3 Conseil de Direction
Page 2 Rapport du Directeur
l’Admission de nouveaux Etats participants, qui s’est réuni en octobre 2011. A cet égard, le
Directeur a visité le Brésil, en décembre 2011, et rencontré le ministre de la Santé, Dr Alexander
Padilha, ainsi que le directeur de l’Institut national du Cancer, Dr Luiz Santini. Le ministre a fait
part du désir de son pays de rejoindre le CIRC en tant qu’Etat participant, dès que possible. Un
protocole d’accord a également été signé avec l’Institut national du Cancer d’Argentine, l’un des
points d’entente portant notamment sur l’étude de la possibilité pour l’Argentine de rejoindre le
CIRC. Le Centre poursuit sa recherche de contacts avec d’autres Etats participants potentiels.
6. En ce qui concerne de nouveaux partenariats, le Centre a organisé la Réunion de
Collaboration CIRC-Amérique latine (I-LAC pour
IARC-Latin America Collaboration
), à laquelle ont
assisté les directeurs de quinze Instituts nationaux du Cancer dans la Région, ainsi que des
représentants de l’OMS, de l’Union internationale contre le Cancer (UICC), du
National Cancer
Institute
des Etats-Unis (NCI), du
Center for Global Health
et de l’organisation panaméricaine de la
Santé (OPS). A l’occasion de cette réunion, qui a eu lieu les 26 et 27 mars 2012 à Lyon, toute une
série de domaines hautement prioritaires ont été identifiés, notamment : le dépistage et
l’enregistrement du cancer, l’étiologie et la prévention du cancer (en particulier pour les cancers du
sein, de la tête et du cou), ainsi que la formation à la recherche sur le cancer. Il a également été
convenu que le CIRC travaillerait en étroite collaboration avec le Réseau des Instituts nationaux du
Cancer (RINC) de la Région.
7. L’approche ci-dessus consistant à établir des partenariats prouve la capacité du Centre à
jouer un rôle essentiel dans la promotion de la collaboration internationale au sein d’un
environnement en constante évolution. La réunion I-LAC s’est révélée un succès, dans la mesure
où elle a permis d’identifier des domaines de priorités communes dans une région géographique
définie et de placer le CIRC au cœur des réseaux régionaux. L’objectif est donc d’étendre ce
processus à d’autres régions, notamment au Moyen-Orient, à l’Asie du Sud-est et à l’Afrique.
8. De tels partenariats reflètent l’évolution de la communauté mondiale de la recherche sur le
cancer. Le CIRC s’est ainsi constitué un énorme réservoir de collaborateurs au cours de ces
45 années d’existence. La création du Groupe des anciens du CIRC permet également d’entretenir
les contacts avec les ex membres du personnel, les stagiaires et les chercheurs invités, dont bon
nombre d’entre eux travaillent aujourd’hui dans des régions du monde où la recherche sur le
cancer fait de plus en plus figure de priorité. Ainsi, tout en établissant des partenariats de haut
niveau permettant au CIRC de jouer un rôle directeur dans l’effort international de lutte contre le
cancer, nous nous appuyons aussi sur la bonne volonté de chercheurs individuels, partout dans le
monde, pour profiter de toutes les opportunités de collaboration.
Classement international
9. Le Rapport du Directeur présente une série d’indicateurs de performance (IP) pour l’année
2011, qui permettent d’analyser les tendances sur une période de quatre ans.
10. Une approche complémentaire consiste à utiliser des systèmes d’analyse qui donnent un
classement des organismes de recherche. Pour l’instant, ces systèmes concernent essentiellement
des universités ou des établissements d’enseignement supérieur (EES). Toutefois, au cours des
trois dernières années, une analyse s’est intéressée non seulement aux EES, mais aussi à d’autres
organismes de recherche (système de santé, organisations gouvernementales, fondations privées