Y. Marouan/2005-06
2
La figure (FigV.1) représente l’arrivée d’une onde incidente plane sur l’interface de deux milieux
diélectriques d’indice
1
n
et
2
n
. D’une façon générale une partie de l’onde est réfléchie et l’autre
partie est transmise. Dans la figure nous avons représenté les fronts d’ondes et les rayons lumineux :
les fronts d’ondes sont des plans perpendiculaires à la direction de propagation. Le rayon lumineux qui
correspond à la normale au front d’onde est donc, dans un milieu isotrope, colinéaire la direction de
propagation.
Pour qu’une relation entre les amplitudes de ces trois ondes puisse exister, en tout point
de
l’interface et à tout instant
, il est nécéssaire que les termes de phases soient égaux. Par conséquent :
r
t
kr
r
kr
i
k... ==
ce qui entraine, si l’on désigne par
N
la normale à la surface de séparation,
Nckk
ri
)(
1
=−
et
Nckk
ti
)(
2
=−
21
et cc
étant deux réels. Comme ii
unkk
10
=
, rr
unkk
10
=
et t
t
t
unkk
0
=
nous retrouvons les loi
de Descartes vues en optique géométrique :
Nauun
ir 11
)( =−
et
Naunun
it 212
)( =−
♦ La première loi de réflexion : le plan de réflexion
Nu
r
,
est le même que le plan d’incidence
Nu
i
,
.
♦ La deuxième loi de réflexion : En projetant sur la surface de séparation, on obtient :
ri
θθ
−=
♦ La première loi de réfraction : le plan de réfraction
Nu
t
,
est le même que le plan d’incidence
Nu
i
,
.
♦ La deuxième loi de réfraction : En projetant sur la surface de séparation, on obtient :
ti
nn
θθ
sinsin
21
=
(5-1)
♦
♦♦
♦ La réflexion totale
Si le milieu incident est moins réfringent, c’est à dire
21
nn p
, la loi de réfraction (4-1) est
toujours vérifiée. Dans le cas où
21
nn f
, cette relation n’est vérifiée que si
li
i
p
θ
où
l
i est
défini par :
1
2
sin n
n
i
l
=
(5-2)
au de la de cette limite il n y a pas de réfraction et l’onde est totalement réfléchie