Changements climatiques et biologie hivernale des trois plus importants défoliateurs du Québec du Québec Richard Berthiaume Consortium de recherche sur les insectes forestiers Université Laval Université Laval Les midis de la foresterie 5 Avril 2011 Le consortium iFor c’est : Regroupement de 14 chercheurs provenant de 11 institutions et oeuvrant en entomologie et en foresterie Le consortium iFor c’est : Plus de 20 étudiants gradués AXE 1: OUTILS D’AIDE À LA DÉCISION Thème 1 : Changements climatiques et biologie hivernale Thème 2 : Gestion des insectes xylophages après feu Changements climatiques et la biologie hivernale Arpenteuse de la pruche Dendroctone de l’épinette Telenomus coloradensis Livrée v ée des forêts o ês Tordeuse des bourgeons de l’épinette Pourquoi ces 3 insectes comme modèle? Importance économique Tordeuse des bourgeons de l’épinette Arpenteuse de la pruche 1er ravageur en importance Le défoliateur canadien Recrudescence des infestations depuis 200? Recrudescence des infestations depuis 200? L’ampleur des infestations (en terme de superficie) 2ième ravageur en importance Plusieurs infestations depuis 2000 Infestations répétées sur la Côte‐Nord Infestations répétées sur la Côte Nord Rapidité de la mortalité lors des infestations (1‐2 ans) Li é d f êt Livrée des forêts Plus important ravageur des forêts de feuillus Recrudescence des infestations depuis quelques années Érablières dans Lanaudière (production acéricole) Érablières dans Lanaudière (production acéricole) T d Tordeuse des bourgeons de l’épinette d b d l’é i tt 32 300 722 ha Pourquoi ces 3 insectes comme modèle? Importance économique Tordeuse des bourgeons de l’épinette Arpenteuse de la pruche 1er ravageur en importance Le défoliateur canadien Recrudescence des infestations depuis 200? Recrudescence des infestations depuis 200? L’ampleur des infestations (en terme de superficie) 2ième ravageur en importance Plusieurs infestations depuis 2000 Infestations répétées sur la Côte‐Nord Infestations répétées sur la Côte Nord Rapidité de la mortalité lors des infestations (1‐2 ans) Li é d f êt Livrée des forêts Plus important ravageur des forêts de feuillus Recrudescence des infestations depuis quelques années Érablières dans Lanaudière (production acéricole) Érablières dans Lanaudière (production acéricole) Épidémie récente: > 1 000 000 ha Pourquoi ces 3 insectes comme modèle? Importance économique Tordeuse des bourgeons de l’épinette Arpenteuse de la pruche 1er ravageur en importance Le défoliateur canadien Recrudescence des infestations depuis 200? Recrudescence des infestations depuis 200? L’ampleur des infestations (en terme de superficie) 2ième ravageur en importance Plusieurs infestations depuis 2000 Infestations répétées sur la Côte‐Nord Infestations répétées sur la Côte Nord Rapidité de la mortalité lors des infestations (1‐2 ans) Li é d f êt Livrée des forêts Plus important ravageur des forêts de feuillus Recrudescence des infestations depuis quelques années Érablières dans Lanaudière (production acéricole) Érablières dans Lanaudière (production acéricole) Historique des infestations de livrée des forêts au Québec q Q Année 2008 2009 2010 Superrficie (ha) 1 400 000 1 200 000 1 000 000 800 000 600 000 600 000 400 000 200 000 0 1980 1985 1990 1995 2000 Année 2005 2010 2015 Nb ha défolié 190 4100 8785 Pourquoi ces 3 insectes comme modèle? Gradient alimentaire Oligophage Conifères Polyphage Conifères & Feuillus Oligophage Feuillus Gradient au niveau des stades diapausants Oeufs Oeufs avec larves pharates Larves (L2) Cycle de vie de l’arpenteuse de la pruche Juin - Juillet Larve Août Chrysalide Biologie g hivernale 1e Oeufs (1 mm) Oeufs (1 mm) Octobre à Mai 2e 3e 4e ( ) Xe (dernier) Adulte Septembre - octobre Cycle de vie de la livrée des forêts Mai - Juin Larve Juillet Chrysalide Biologie Biologie hivernale Oeufs Août à Avril Ad lt Adultes Juillet - Août Les changements climatiques Le sujet retient tellement l’actualité qu’il faut inventer des nouveaux termes L’apparition des « climato‐sceptiques » et des « environnementeurs » Climato‐sceptiques: Personne qui n’est pas convaincue qu’il y ait un réchauffement climatique, ou que celui‐ci soit dû aux activités humaines. Les changements climatiques Le phénomène est reconnu et fait l’objet d’un large consensus Cependant nous oublions souvent que ce n’est pas le premier dans l’histoire de notre planète et probablement pas le dernier Phénomène directement relié à l’impact de l’espèce humaine à l’échelle planétaire Il y a des sceptiques (climato sceptiques) Il y a des sceptiques (climato‐sceptiques) Le consensus est moins fort L’effet potentiel des explosions solaires Malgré une certaine controverse autour des causes, il y a actuellement un réchauffement climatique Suppose que le processus est irréversible et qu’il n’y a plus rien à faire… LL’ampleur ampleur (amplitude) du phénomène reste difficile à prévoir dans le temps (amplitude) du phénomène reste difficile à prévoir dans le temps Nous devrons subir les effets Les modèles sont excessivement complexes et les marges d’erreurs sont p Vision très défaitiste g Vision très défaitiste parfois très variables Par analogie Il existe aussi beaucoup de variations entre les différents modèles (scénarios) Dans le dossier des algues bleues: Pour s’adapter nous porterons des D tels De t l modèles dèl peuventtscaphandriers êt être utiles til pour comprendre le fonctionnement d’un système, mais Pierre Dansereau: les réponses qu’ils donnent ne sont jamais Si l’homme Si l homme est responsable des estau responsable des meilleures que les paramètres introduits point changements climatiques, il peut faire de départ. quelques chose Les principaux impact du réchauffement climatique …le climat du Québec a évolué de façon significative. Les températures journalières moyennes dans le Sud du Québec ont augmenté de 0.2oC et 0.4oC par décennie…. D’une u e façon aço générale, gé é a e, lee cclimat at se réchauffera sur l’ensemble du territoire québécois, et de façon plus marquée en hiver q qu’en été. Élévation moyenne des températures La hausse des températures se manifeste aussi par un raccourcissement de la saison de gel, l’augmentation du nombre de degrés‐jours de croissance et la diminution du nombre de degrés‐jours de chauffage. Prolongement de la saison végétative L’impact du réchauffement climatique en entomologie Société d’entomologie du Québec il y a 8 ans (2003) Les modèles climatiques actuels prévoient : Un prolongement de la saison végétative et une élévation moyenne des températures Des épidémies plus grandes et plus fréquentes (Virtanen et al. 1998; Williams et Liebhold 1995) Des pertes économiques majeures Plus d’argent pour la recherche et les entomologistes Les modèles climatiques actuels prévoient : Un prolongement de la saison végétative Un prolongement de la saison végétative • La majorité des ravageurs forestiers dans l’Est du pays sont univoltins Arpenteuse de la pruche Tordeuse des bourgeons de l’épinette Arpenteuse de Bruce Spongieuse Livrée des forêts L’établissement d’une deuxième génération est difficile car la qualité du feuillage change et la majorité a besoin du jeune feuillage pour s’établir Pourrait être bénéfique pour les ravageurs multivoltins Les modèles climatiques actuels prévoient : Une élévation moyenne des températures • Augmentation de la vitesse de développement et une meilleure survie Augmentation de la vitesse de développement et une meilleure survie • Favorable pour les populations de ravageurs forestiers? Découle des modèles de croissance fonction de la température Régnière 1987 Développement rapide ≠ Fécondité supérieure ou Meilleur "Fitness" ill " i " en terme de descendants pour la prochaine génération pour la prochaine génération Exemple: Arpenteuse de la pruche Augmentation de la To entraîne une augmentation de la vitesse du développement et une réduction de la fécondité Nord Renards Baie-Trinité Rimouski Québec Sawyerville 250 Fécond dité 200 150 100 * 50 0 10 15 20 25 30 Température oC ► Optimum de la fécondité près de 18oC ► Réduction de la fécondité à 24 et 28oC 35 Modèle conceptuel de l’impact potentiel du réchauffement ‐ Prolongement de la saison végétative Prolongement de la saison végétative ‐ Élévation moyenne des températures Développemen nt d’une pop pulation Saison de croissance p pré‐diapause p hiver printemps été automne hiver Pour faire face à ces importantes modifications environnementales, les espèces devront être capables de s’adapter les espèces devront être capables de s adapter La variabilité au sein d’une même espèce est fondamentale espèce est fondamentale Selon Ruffié (1986) Schilthui en (2001): Schilthuizen (2001) et Le polymorphisme génétique et la variabilité ont permis l’évolution. Sans variabilité, i bilité le l monde d vivant i t aurait it été condamné à l’immobilisme. La variabilité permet ll’adaptation adaptation des populations La vitesse d’adaptation est‐elle suffisamment grande pour faire face à ce nouveau défi? face à ce nouveau défi? Pour contrer l’impact du réchauffement climatique ‐ Prolongement de la saison végétative Prolongement de la saison végétative ‐ Élévation moyenne des températures Développemen nt d’une pop pulation Saison de croissance p pré‐diapause p hiver printemps été automne hiver Il existe une certaine variabilité pour compenser les effets potentiellement négatifs durant la saison de croissance ‐ Éclosion retardée des œufs Éclosion retardée des œufs ‐ Réduction du développement larvaire et pupal des individus Arpenteuse de la pruche Date d’éclosion des œufs après des conditions hivernales identiques Date d’éclosion des œufs après des conditions hivernales identiques Variation possible 10 jours D Début de l’é éclosion (jo our julien) 156 y = -0.5796x + 134.87 R2 = 0.9727 Sawyerville 154 St-Jacques-de-Leeds Québec 152 St-Aubert 150 Rimouski Forestville Rivière-aux-Renards 148 Baie-Trinité M t Matamec 146 Nathasquan North of Nathasquan 144 142 45 46 47 48 49 Latitude Gradient Sud ‐ Nord 50 51 52 Arpenteuse de la pruche Vitesse du développement larvaire sous une température constante Vitesse du développement larvaire sous une température constante 4 stades larvaires 5 stades larvaires 50 y = -2.9131x + 179.35 R2 = 0.89 Variation possible 17 jours Duréée (jours)) 45 40 35 30 25 20 45 46 47 48 49 Latitude Gradient Sud - Nord 50 51 52 Il existe donc certains mécanismes capables de contrebalancer l Il existe donc certains mécanismes capables de contrebalancer l’effet effet potentiel du réchauffement climatique au courant de la saison de croissance Implique un déplacement ou une redistribution des populations au niveau continental principalement une migration vers le nord Toutefois, pour que les communautés forestières soient capables de «suivre» la vitesse des changements climatiques, cela impliquerait une vitesse de migration d’environ 10 km par an. Dans les faits, la vitesse de migration des arbres est beaucoup plus l lente, l t atteignant tt i t des d vitesses it d 10 km de k à 45 km k par siècle (Davis 1981; Birks 1983). Chez les insectes: la vitesse Chez les insectes: la vitesse pourra‐t‐elle atteindre ce fameux 10 km par année? C Ce sont des mécanismes à long terme td é i àl t Pour mesurer l’effet du réchauffement climatique ‐ Prolongement de la saison végétative ‐ Élévation moyenne des températures Développement d’u une population Saison de croissance pré‐diapause hiver printemps été automne hiver Les stades hivernants sont exposés plus longtemps à des températures supérieures Existe‐t‐il une variabilité ou un mécanisme permettant une forme d’adaptation? Impact possible sur la survie hivernale via une réduction des réserves énergétiques L’exemple de la tordeuse des bourgeons de l’épinette Chez la tordeuse des bourgeons de l’épinette Chez la tordeuse des bourgeons de l épinette Des pertes importantes des réserves de lipides et de glycogène étaient reliées à l’intensité de l’exposition à de hautes températures durant la période pré‐hivernale (Han et Bauce 1998) μ g / 100 larvae 1500 1250 Triglycerides a a a a 1000 c 750 b a a 500 250 July 0 August 600 μ g / 100 larv vae En général, de longues expositions à de hautes températures durant les premiers stades de la diapause augmentent l’intensité de celle‐ci et réduisent la survie des larves de la tordeuse des bourgeons de l’épinette (Han et Bauce 1997) 500 b a c Glycogen c b September October b 400 300 c a 200 100 0 Beginning of diapause End of October Fig. 2. Changes in energy reserves before the winter season, from beginning of diapause to the end of October, in four groups of larvae that entered diapause at a different time of year as indicated by the graph legend. Mean values followed by the same letter are not Significantly different (ANOVA, (ANOVA followed by Tukey-test, Tukey-test P > 0.05). 0 05) Chez les deux autres espèces Chez les deux autres espèces En 2009 et 2010 : Hiver excessivement doux Mortalité élevée lors de la génération des cohortes afin d’induire d induire un allongement de l un allongement de l’exposition exposition du stade diapausant du stade diapausant En 2010 et 2011: Les expérimentations sont en cours p Générer des scénarios climatiques Générer des hausses de températures automnales ¾ Chambre de croissance avec variation graduelle de la température Températures moyennes observées à la station météorologique de Ste‐Foy (Environnement Canada, 2010) ¾ Périodes de chaleur: canicules (juillet) et étés indiens (octobre) é d d h l l ( ll ) é é d ( b ) durant cinq jours Livrée des forêts ‐ Températures journalières maximales 40 26‐36°C T1 (Témoin) T2 T3 T4 22‐32 °C T5 T6 T7 T8 22‐32°C 35 30 18 28°C 18‐28°C 14‐22°C 10‐18°C 25 20 15 10 14 24°C 14‐24°C 13‐23°C 10‐18°C 7 ‐17°C 7 ‐17 C 6‐14°C 5 0 2 ‐10°C Arpenteuse de la pruche ‐ Températures journalières maximales 40 35 30 25 20 15 10 5 0 T1 (Témoin) T2 T3 T4 14‐22°C 13‐23°C 10‐18°C 7 ‐17°C 6‐14°C 2 ‐10°C Août Septembre Octobre Pour chaque traitement et espèce ¾ Périodes (Septembre et Novembre 2010; Janvier et Mars 2011) ¾ Évaluation du contenu des principaux polyols et sucres en lien avec la résistance au froid lien avec la résistance au froid ¾ Glycogène, tréhalose, glucose, glycérol, sorbitol et mannitol g p p q p ( ) ¾ Chromatographie en phase liquide à haute performance (HPLC) ¾ Point de surfusion (passage de l’état liquide à solide + émission de chaleur) (p g q ) ¾ Évaluation de la survie hivernale (avril 2011) Points de surfusion – Livrée des forêts (Saguenay) Septembre °C novembre janvier ‐25 T1 (Témoin) T2 T3 Canicules (Juillet) T4 ‐30 T5 Étés indiens T6 ((Octobre)) T7 T8 Combinaison ‐35 ‐40 40 * * ‐45 45 Canicules effet à court terme (Septembre) : Augmentation point de surfusion Été i di Étés indiens effet à plus long terme (Septembre) : Réduction point de surfusion ff t à l l t (S t b ) Réd ti i td f i Janvier : Aucun effet Points de surfusion – Ap Sawyerville‐ Bouleau blanc °C Septembre Novembre Janvier ‐25 ‐30 T1 T2 T3 Étés indiens (Octobre) T4 ‐35 ‐40 * * ‐45 Étés indiens : Réduction du point de surfusion Pour mesurer l’effet du réchauffement climatique Saison de croissance L La fameu use ssaison morte Développement d’u une population ‐ Prolongement de la saison végétative ‐ Élévation moyenne des températures hiver pré‐diapause printemps été LLa fameuse f saison morte automne hiver Les stades hivernants sont exposés moins longtemps à des températures plus clémentes Pour comprendre l’effet potentiel sur la biologie hivernale, il faut: Comprendre le fonctionnement Comprendre les mécanismes impliqués Mesurer le niveau de variation entre les populations Pour mieux comprendre la biologie hivernale des 3 espèces Pour mieux comprendre la biologie hivernale des 3 espèces Travaux de laboratoire Taux de survie à différentes températures Taux de survie avec scénarios climatiques Taux de survie avec scénarios climatiques Point de surfusion (supercooling point) Mesurer les métabolites (glycérol, glucose, etc.) Travaux de terrain Gradient altitudinal SAB Arpenteuse de la pruche 3 populations p p 3 essences Point de surfusion Absence de variation entre les populations Métabolites Sucre dominant tréhalose Glycérol pratiquement absent EPB BOP Peuplier faux‐trembles Livrée des forêts ‐30 2 populations 2 essences Absence de variation entre les populations Métabolites Le glycérol est dominant Le glycérol est dominant Décembre 2009 Janvier 2010 ‐40 Tem mpérature en °C (m moyenne ±± SE) Point de surfusion Point de surfusion Octobre 2009 Bouleau blanc Saguenay ‐50 ‐30 ‐40 ‐50 Outaouais Épinette blanche ‐30 Tordeuse des bourgeons de l’épinette de l épinette Point de surfusion Absence de variation b d i i entre les populations Métabolites Mixte de 3 composés Glycérol Glucose Tréhalose Décembre 2009 Janvier 2010 ‐40 Tempéraature en °C C (moyen nne ± SE) 2 populations 2 essences Octobre 2009 Sapin baumier ‐50 Saguenay ‐30 30 ‐40 40 ‐50 50 Baie‐Comeau Arpenteuse de la pruche Taux de survie à différentes températures et expositions p p La population sudiste (Sawyerville) est moins résistante que les autres La population sudiste (Sawyerville) est moins résistante que les autres Effet de la taille des oeufs??? Augmentation de la taille des œufs en fonction de la latitude gg 0.30 A Arpenteuse de la pruche t d l h Volumee (mm3) Berthiaume 2007 y = 0.0123x - 0.374 R2 = 0.8374 0.25 0.20 0.15 45 46 47 48 49 50 51 52 Latitude Phénomène connu chez de nombreuses espèces 0.22 Tordeuse des bourgeons de l’épinette Harvey 1983 0.20 Ei 0.18 0.16 0 14 0.14 40 45 50 55 60 DEGREES NORTH LATITUDE 65 Peu d’étude ont démontré un lien direct avec une augmentation de la survie Étudier l’impact de la température sur la survie hi hivernale l de d différentes diffé t populations l ti lle llong d’ d’un gradient altitudinal 850 m Microclimat avec sapinière 700 m 550 m 550 m 400 m 250 m 80 m 80 m o de latitude Une élévation de 107 mètres équivaut à 1 q Altitude: 735 mètres Altitude: 300 mètres Arpenteuse de la pruche Québec 90 Rivière‐Ouelle Sawyerville y 80 Effet microclimatique Taux de survie (%) 70 60 50 40 30 20 10 0 80 250 550 700 850 Altitude Effet de l’altitude (climat) sur la survie des oeufs La population sudiste (Sawyerville) est moins résistante que les autres La population sudiste (Sawyerville) est moins résistante que les autres Effet de la taille des oeufs??? Livrée des forêts Outaouais Saguenay 100 90 Tauxx de survie (%) 80 70 60 50 40 30 20 10 0 80 250 550 Altitude Effet de l’altitude (climat) sur la survie des larves pharates Pas d’effet de la population Pas d’effet de la population 700 Tordeuse des bourgeons de l’épinette Baie Comeau Baie‐Comeau Drumondville Saguenay 90 Taux de e survie (%) 80 70 60 50 40 30 20 10 0 80 250 550 Altitude Effet de l’altitude (climat) sur la survie des larves de stade 2 Pas d’effet Pas d effet de la population de la population 700 Conclusions Il existe des mécanismes pour contrebalancer les effets potentiellement négatifs des changements climatiques au niveau du développement des Lépidoptères La vitesse d’adaptation sera‐t‐elle suffisante pour contrebalancer les effets potentiellement négatifs des changements climatiques L allongement de la période précédant la diapause (pré‐diapause) L’allongement (pré diapause) a un effet négatif sur la survie hivernale Il n’existe pas de différence au niveau des points de surfusion et des métabolites de réserve entre les différentes populations pour les 3 espèces p Il existe des différences dans les taux de survie entre les diffé différentes populations l i ( ff de (effet d la l taille ill des d oeufs???) f ???) Des prédictions pour le futur Il existe à la fois des éléments climatiques qui favorisent et qui nuisent à la dynamique des populations des principaux défoliateurs Les raisons expliquant le déclenchement des infestations restent eencore co e nébuleuses ébu euses et ce dans da s u un systè systèmee sa sanss réchauffement éc au e e t climatique Il y aura des problèmes mais lesquels? ? Réflexions Devant la cheminée d’usine, crachant en permanence des colonnes de fumée dans la campagne… j’ai ressenti indignation et colère. Pourtant du haut de notre confort et de notre sensibilité ibilité écologique, é l i nous oublions bli f il facilement t l’envers de la médaille. L’usine fait vivre le village qu’elle inonde de sa suie. Pendant les grandes famines médiévales, le ciel était propre et la campagne non polluée (Reeves 1990). C’est la première fois dans la jeune histoire de notre planète, qu’un ravageur est conscient de l’impact d ses propres actions. de ti Remerciements Laboratoire d’entomologie forestière Sophie Rochefort Sophie Rochefort Rosemarie Vallières Éric Bauce Martin Charest Martin Charest Paule Huron Étudiants IIsabelle Mercier b ll M i Francis Desjardins Marie‐Ly Fontaine Julie Poulin Julie Poulin Catherine Dion Francis Grenier Mathilde Maïsano Mathilde Maïsano Laurence Saucier Obstinations et révision Nathalie Desrosiers Claudette Bernier MRNF Guy Rhéaume Louis Morneau Louis Morneau Jocelyn Lebel Louis Harvey Lisette Durocher Lisette Durocher Yvon Therrien Ressources naturelles Canada ‐CFL Christian Hébert Christian Hébert Yves Dubuc SOPFIM Alain Dupont l AAC Yves Castonguay Annick Bertrand Pour plus d’information consulter: www.consortiumifor.ulaval.ca Lambdina athasaria: Changements climatiques? Écologie saisonnière Écologie saisonnière Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Livrée des forêts Janv. Fév. Mars Avr. Larves pharates Tordeuse des bourgeons de l’épinette Larves de deuxième stade (L2) Arpenteuse de la pruche Oeufs Larves Chrysalides Adultes Œufs