RAPPORT DU CONSEIL DU COMMERCE ET DU DÉVELOPPEMENT NATIONS UNIES Volume II

TD/B/45/13(Vol.II)
CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES
SUR LE COMMERCE ET LE DÉVELOPPEMENT
RAPPORT DU CONSEIL DU COMMERCE ET DU DÉVELOPPEMENT
SUR SA QUARANTE-CINQUIÈME SESSION
tenue au Palais des Nations, à Genève,
du 12 au 23 octobre 1998
Volume IIVolume II
Résumé des débatsRésumé des débats
NATIONS UNIES
GE.99n50332 (F)
Distr.
GÉNÉRALE
TD/B/45/13(Vol.II)
29 janvier 1999
FRANÇAIS
Original : ANGLAIS
RAPPORT DU CONSEIL DU COMMERCE ET DU DÉVELOPPEMENTRAPPORT DU CONSEIL DU COMMERCE ET DU DÉVELOPPEMENT
SUR SA QUARANTE-CINQUIÈME SESSIONSUR SA QUARANTE-CINQUIÈME SESSION
tenue au Palais des Nations, à Genève,
du 12 au 23 octobre 1998
Volume IIVolume II
Résumé des débatsRésumé des débats
n 3 n
Préface
Le présent volume (Vol.II) du rapport du Conseil du commerce et
du développement sur sa quarante-cinquième session contient le résumé des
déclarations faites au cours de la session.
Toutes les autres questions relatives à la quarante-cinquième session
du Conseil sont consignées dans le volume I du rapport, intitulé Rapport à
l'Assemblée générale des Nations Unies */. Il s'agit notamment des décisions
du Conseil, des questions de procédure et des questions institutionnelles, et
de diverses annexes.
*/ Voir TD/B/45/13(Vol.I).
n 4 n
TABLE DES MATIÈRES
Chapitre Paragraphes
INTRODUCTION .......................................... 1 n 27
I. EXAMEN DE HAUT NIVEAU À MInPARCOURS ................... 28 n 84
II. INTERDÉPENDANCE ET QUESTIONS ÉCONOMIQUES MONDIALES
DANS LA PERSPECTIVE DU COMMERCE ET DU DÉVELOPPEMENT :
LES CAUSES, LA GESTION ET LA PRÉVENTION DES CRISES
FINANCIÈRES (Point 4 de l'ordre du jour) .............. 85 n 179
III. EXAMEN DES PROGRÈS DE L'APPLICATION DU PROGRAMME
D'ACTION POUR LES ANNÉES 90 EN FAVEUR DES PAYS
LES MOINS AVANCÉS : a) LE COMMERCE ET L'INVESTISSEMENT
DANS LES PMA : POSSIBILITÉS ET CONTRAINTES DU SYSTÈME
COMMERCIAL MULTILATÉRAL; b) CONTRIBUTION DU CONSEIL
À L'EXAMEN PAR L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
À SA CINQUANTEnTROISIÈME SESSION, DE LA QUESTION DES
DATES, DE LA DURÉE, DU LIEU ET DES PRÉPARATIFS DE
LA TROISIÈME CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES SUR LES
PAYS LES MOINS AVANCÉS (Point 5 de l'ordre du jour) ... 180 n 242
IV. CONTRIBUTION DE LA CNUCED À L'APPLICATION DU NOUVEAU
PROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR LE DÉVELOPPEMENT DE
L'AFRIQUE DANS LES ANNÉES 90 : PERSPECTIVES POUR
L'AGRICULTURE, LE COMMERCE ET L'INDUSTRIALISATION
(Point 6 de l'ordre du jour) .......................... 243 n 361
V. EXAMEN DES ACTIVITÉS DE COOPÉRATION TECHNIQUE DE
LA CNUCED CONFORMÉMENT AU PARAGRAPHE 96 D'"UN
PARTENARIAT POUR LA CROISSANCE ET LE DÉVELOPPEMENT
(Point 7 de l'ordre du jour) .......................... 362 n 412
VI. AUTRES QUESTIONS RELATIVES AU COMMERCE ET AU
DÉVELOPPEMENT : DÉVELOPPEMENT PROGRESSIF DU DROIT
COMMERCIAL INTERNATIONAL : TRENTE ET UNIÈME RAPPORT
ANNUEL DE LA COMMISSION DES NATIONS UNIES POUR
LE DROIT COMMERCIAL INTERNATIONAL
(Point 8 de l'ordre du jour) .......................... 413 n 423
VII. DÉCLARATIONS PRONONCÉES À LA SÉANCE PLÉNIÈRE DE
CLÔTURE LE 23 OCTOBRE 1998 ............................ 424 n 425
Annexe
Participation
n 5 n
INTRODUCTION
Déclarations liminaires
1. Le Président du Conseil du commerce et du développement à sa
quarantennquatrième session (Président sortant) a dit que sa présidence
du Conseil avait été une expérience enrichissante, qui avait renforcé l'estime
qu'il portait à la CNUCED en tant qu'institution, ainsi qu'à sa mission.
Depuis la quarantenquatrième session, l'organisation avait eu une année active
et productive, mais ce qui était remarquable, c'était la rapidité des
changements qui s'étaient produits sur la scène économique et sociale
internationale. La mondialisation était entrée dans une phase critique,
et les craintes d'une implosion économique globale étaient générales.
La mondialisation était un processus inévitable qui offrait d'importantes
opportunités à tous, mais les bénéfices en restaient inégalement répartis dans
et entre les pays. Le protectionnisme n'était pas une réponse valable, et la
question fondamentale était celle de la gestion de la mondialisation. Il était
impératif de définir une perspective commune de croissance universelle et de
développement et de repenser le développement afin d'y intégrer des valeurs
sociales, éthiques et culturelles essentielles. Il ne pourrait y avoir de
croissance durable sans démocratie et sans une répartition des avantages entre
tous les pays et tous les individus. Les problèmes mondiaux appelaient des
réponses mondiales, mais parce qu'on n'avait guère le temps de remodeler
les institutions, l'attitude et la politique suivies par chaque institution
prenaient une importance cruciale. La CNUCED devait apporter sa propre
contribution, et elle devait bénéficier du soutien sans réserve de la
communauté internationale pour être efficace.
2. Le Président du Conseil du commerce et du développement à sa
quarantenncinquième session a dit que la session du Conseil se tenait à un
moment où le monde était confronté aux conséquences d'une crise financière
mondiale et à ses implications systémiques. La rapidité avec laquelle les
turbulences financières en Asie de l'Est s'étaient propagées à d'autres
régions du monde avait été tout à fait inattendue. Les prédictions faites par
le secrétariat de la CNUCED en 1990 concernant les effets déstabilisants
inhérents à la mondialisation des marchés financiers et la vulnérabilité de
tous les pays aux crises financières avaient malheureusement été confirmées
par les faits. Cela conduisait aujourd'hui à remettre fondamentalement
en question le principe de la liberté des marchés et les avantages de la
libéralisation du commerce. Toutefois, revenir sur la mondialisation n'était
plus une option réaliste compte tenu de l'interdépendance croissante de
l'économie mondiale.
3. Jamais auparavant les institutions internationales n'avaient été
confrontées à des situations simultanées de panique économique et de
quasineffondrement social. Il fallait d'urgence lutter contre les effets
de contagion d'une crise financière mondiale qui aurait de profondes
répercussions sur les prix des produits de base, la restructuration de la
dette et la nécessité d'accroître les capacités de production des pays en
développement. La CNUCED avait la mission et la capacité d'être le lieu de
discussions multilatérales permettant de parvenir à un consensus sur ce qui
pouvait être fait et de fixer les orientations pour l'avenir. C'était là une
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