Communiqué de presse
Bruxelles, le 17 juin 2014
Publication dans Nature Communications : le risque d'infection par le virus H7N9 est
cartographié en Asie
Emmenés par Marius Gilbert – Ecole Interfacultaire de Bioingénieurs, Université libre de
Bruxelles - une équipe internationale de chercheurs cartographie le risque d'infection de
marchés par le virus de la grippe aviaire H7N9 en Asie. L'identification de régions à haut
risque doit permettre de limiter la propagation de cette nouvelle maladie.
Depuis 2013, la Chine a subi deux vagues épidémiques de la nouvelle grippe aviaire H7N9,
qui a causé près de 400 cas humains avec un taux de mortalité de près de 30%, mais qui
heureusement ne se transmet pas d'homme à homme. La très grande majorité des cas
humains sont pour le moment liés à des contacts avec de la volaille dans les marchés, là où
vendeurs et acheteurs sont en contact avec les animaux vivants. Mais quels sont les
facteurs qui rendent certains de ces marchés plus à risque que d'autres ? Et quelles sonts
les régions d'Asie qui pourraient potentiellement être favorables à la maladie ?
A ces questions, Marius Gilbert, Chercheur qualifié du FNRS – Laboratoire de Lutte
biologique et Ecologie spatiale (LUBIES), Ecole Interfacultaire de Bioingénieurs (EIB),
Université libre de Bruxelles et ses collègues de l'Université d'Oxford, du "International
Livestock Research Institute" (ILRI) et du centre des contrôles des maladie de Chine (CDC
China) ont tenté de fournir une réponse. Ils publient cette semaines dans la revue Nature
Communications une étude qui précise ces facteurs de risques et permet de cartographier
en Asie les zones favorables à l'établissement de ce nouveau virus.
L'équipe de chercheurs s'est basée sur l'analyse spatiale des marchés infectés par le H7N9
en 2013 et 2014 en Chine pour construire un modèle statistique qu'ils ont ensuite extrapolé à
l'Asie du sud et du sud-est. La densité de marchés à volaille vivante (nombre de marchés par
km
2
dans un rayon de 70 km) est le facteur de risque principal qu'ils ont pu identifier, aux
côtés d'autres variables prédictives comme la densité de volailles (poulets et canards) élevés
en systèmes intensif et extensif, la présence de zones humides ou la densité de population
humaine.
Les zones identifiées comme étant les plus favorable au virus en cas d'introduction sont une
série de zones urbaines de Chine où le virus ne s'est pas encore propagé, une large zone au
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