- Bipennés (gastrocnémien)
- Multipennés (deltoïde)
Un muscle penné développe plus de force qu'un muscle fusiforme : il présente, pour une
même section transversale, plus de fibres qu'une muscle fusiforme :
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L'angle de pennation (angle entre la fibre musculaire et la fibre tendineuse) : plus l'angle
est fermé, plus la force développée est importante. L'angle de pennation n'excède pas 13°
au niveau du corps humain, et reste un aspect minoritaire, comparativement au nombre de
fibres dans une section transversale (car alors, pour un muscle fusiforme, l'angle de
pennation est nul...).
Plus un muscle est long, et plus sa vitesse de contraction sera grande (augmentation de
l'amplitude de raccourcissement).
Cet arrangement architectural du muscle influence les paramètres mécaniques qui décrivent la
contraction : paramètres cinétiques (force) et paramètres cinématiques (déplacement, vitesse
et accélération).
c. Mode d'insertion
La plupart des muscles de la motricité s'insèrent directement sur le squelette, et ce par
l'intermédiaire de tendons. La transmission de la force produite par le corps musculaire se fait
sans décrément : il y a continuité (les tissus conjonctifs se continuent dans le tendon) et
contiguïté (les fibres sont collées au tendon) de la jonction musculo-tendineuse.
Il existe une corrélation positive entre le diamètre du muscle et la force développée (5 à 10
kg/cm² de section). La faculté d'un tendon à supporter une tension est liée à sa section :
attention à l'hypertrophie trop rapide !
La rupture tendineuse intervient pour un allongement de 5% de la longueur initiale.
5- Les différents régimes de contraction
Isométrie
Anisométrie : le concentrique et l'excentrique. Ce régime de contraction peu également
être précisé :
- Contraction anisotonique ou isotonique (contraction à tension
intramusculaire variable ou constante).
- Contraction anisocinétique ou isocinétique (contraction à vitesse variable
ou constante).
IV. COMPORTEMENT MECANIQUE DU SYSTEME MUSCULAIRE
Fibre musculaire et muscle
Fig. 5 : la loi du tout ou rien, au niveau de la fibre musculaire, lorsque l'intensité du stimulus
augmente. Soit elle ne répond pas, soit elle répond (au maximum).
Fig. 6 : au niveau du muscle, la réponse est proportionnelle au nombre de fibres recrutées.
La secousse musculaire
C'est le résultat d'une stimulation brève que l'on applique sur le muscle. On a une phase sans
réponse du muscle, puis une phase ascendante et une phase descendante. Le temps de latence
correspond au temps nécessaire pour la mise en place de la contraction (libération du Ca2+).