UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR "C< "C< "c<,;I- "C<"C< FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES "c< "c< ,;I-"c< "c<,;I- THESE D"ETAT PRÉSEliTÉE PAR: Mamado(l SANGHfiRE Pour obtenir le grade de Docteur és-Scïences Mathématiques 50UTEliUE LE 17 DÉCEMBRE 1993 DEVAKT LA COMMI5510K D' EXRMEIi : MM. Souleymane NlANG Professeur A l'UCAD Akry KOULIBALy Professeur' l'Université de Ouagadougou ArttbanO MICALI Professeur A l'Université de Montpellier fi Doouda SANGARE Professeur à. l'Université d'Abidjan Chérif HADJI Professeur A l'U.C.A.D. Hamet SEYDJ Professeur A l'U.C.AD. Gérard LEVY Professeur A l'U.CAO. Richard EMILION Professeur A J'U.C.AD. Président Examinateurs TABLE DES MATIERES Pages INTRODUCTION . CHAPITRE 1 : Préliminaires . 3 . 14 CHAPIIRE Ill : Une caractérisation des anneaux commutatifs artiniens à idéaux principaux CHAPITRE III : Sur quelques classes d'anneaux liés au lemme de Fitting ". 28 CHAPITRE IV : Sur les Scanneaux dont les idéaux à gauche et les idéaux à droite sont bilatères................................................................. 39 CHAPITRE V : On S-duo-rings 51 CHAPITRE VI : Algèbres dont les modules vérifiant la propriété de Fiuing sont de longueur finie.......................................... .. 60 CHAPITRE VII: Sur les I-algèbres de groupes nilpotents 71 CHAPITRE VIII: Sous-anneaux des l-anneaux et des S-anneaux CHAPITRE IX : Sur 1'aniniété des Il- anneaux . 83 CHAPITRE X: I-anneaux er Scunneaux PROBLEMES OUVERTS .. 91 . 107 [ REMERCIEMENTS Je tiens à remercier sincèrement Monsieur le Professeur Souleymane NIANG pour l'intérêt qu'il a porté à mon travail et pour l'honneur qu'il me fait en acceptant de présider mon jury de thèse. Je liens à exprimer ma profonde gratitude à Monsieur le professeur Hamel SEYDI qui a accepté de diriger mes travaux ct dont les conseils el les encouragements m'ont conduit dans une voie favorable à mon épanouissement. Je suis très reconnaissant à Monsieur le Professeur Chérif BADJI pour J'aide qu'Il m'a apportée, pour l'intérêt qu'il a porté à mon travail et pour l'honneur qu'il me fait en faisant partie du jury de thèse. Je suis très reconnaissant à Monsieur le Professeur Arbibann MICALI pour l'intérêt qu'il a toujours parlé à mes activités de recherche. Il m'a toujours encouragé ct aidé plusieurs fois à exposer mes travaux à des congrès internationaux dc mathématiques. Qu'il soit remercié pour l'honneur qu'il mc fait d'être rapporteur el examinateur dans ce Jury. Je désire remercier très sincèrement Messieurs les Professeurs Akry KOULIBALY el Daouda SANGARE pour être rapporteurs el examinateurs dans ce jury de thèse. Mes remerciements vont à Monsieur le Professeur Gérard LEVY el à Monsieur le Professeur Richard EtvITLIüN pour J'honneur qu'ils mc lont en acceptant de raire partie du jury de thèse. Mes remerciements vont également aux Professeurs A. TOC"iNOU ct A. CARANTI qui m'ont bien accueilli dans l'équipe d' Algèbre el de Logique dl' lUnivcr sité de Trente pendant une longue période el m'ont permis à plusieurs reprises d'exposer mes Il travaux au Séminaire de cette équipe el facilité le déplacement pour participer à des colloques internationaux de Mathématiques organisés en Italie et ailleurs, C'et un grand plaisir pour moi que de pouvoir exprimer ma reconnaissance à Monsieur le Professeur A. M. KAIDI qui m'a Initié à la recherche, et m'a toujours témoigné son affection. Je remercie sincèrement tous les collègues du Département de Mathématiques. J'ai plaisir à remercier Mesdames MBA YEet NDIA YB secrétaires au Département de Mathématiques et Monsieur Omar GUEYE pour la diligence et le soin avec lesquels ils ont assuré la réalisation matérielle de ce travail, Ces remerciements seraient incomplets si je ne mentionnais pas l'aide morale de ma femme et la patience de nos enfants. IL n'est que justice de leur dédier ce travail. LISTE DES PUBLICATIONS [ 1] Une caractérisation des anneaux artiniens à idéaux principaux (en collaboration avec A. M. KAIDI). Lee. Notes in Math. Sprmger- Verlag (1988) p. 245-254. [2 ] Sur les S-anneaux dont les idéaux à gauche et les idéaux à droite sont bilatères (en collaboration avec A. M. KAIDI), Cahiers Math. Montpellier n" 39 (1992) p. 214-224. [3] Sur quelques classes d'anneaux liés au lemme de Fiülng, Rend. sem. Mat. Univ. Padova 87 (1992) p. 29·37. [4 1 [5] On S-duo-rings. Comm. in A1gebra 20(8) (1992) 2183 - 2189. Characterizations of Aigebras whose Modules with Finings properly arc of finite length, Exl. Math. 7(2) (1992). [6 1 Sur l'artiniété des II-aneaux, Afrika Matcmatika, Serie 3 Vol. 2 (1993) p. 33-37 (à paraître). 17 l Algèbres de groupes nilpotents sur lesquelles tout module véfifiant le lemme de Fiuing est de longueur finie. Afrika Matematika. Serie 3 Vol. (1993) p. 29-32 Cà paraître). [8 J Subrings of I-rings and S-rings (soumis à publication). [ 91 On !cft I-rings and leû S-rings (soumis à publication). -i INTRODUCTION Cette Thèse essentiellement est l'étude à un ensemble de des I-anneaux, travaux des consacrés S-anneaux et des F-anneaux. Soit A un anneau associatif non (nécessairement) commutatif possédant un élément unité l ± O. On dit qu'un A-module à gauche M vérifie la propriété (I) {resp. (S») si tout endomorphisme injectif (resp. surjectif) de M est un automorphisme de M, on dit que M vérif ie la propriété (F) si pour tout endomorphisme f de M il existe un entier 'fi 2: l tel que n. n M = Imf e Kerf On dit que l'anneau A est un I-anneau (resp. S-anneau, gauche resp. F-anneau) ( r j Lr esp . vérifiant gauche à (S), resp. si tout (F» A-module est à ar-t.Ln i en (resp. noethérien, resp. de longueur finie). Les notions de I-anneau et de pour la première I-anneaux fois dans commutatifs et le les S-anneau ont été introduites papier [1] Sr-e nnee ux paru en 1988 commutatifs où les ont été systématiquement étudiés et caractérisés. On pouvait déjà constater à partir des résultats établis dans classes d'anneaux représentation travers et leurs finie l'exemple et qui liens les y [1], avec anneaux été l'importance de ces deux de donné, comprendre la structure générale des les anneaux Koethe, toutes de mais les type de aussi, difficultés à de I-anneaux non commutatifs et des S-anneaux non commutatifs. On rappelle qu'un anneau A de type de représentation finie s'il est artinien à est dit gauche et à droite et possède un nombre fini de modules indécomposables de type fini. On dit A-module à qu'un gauche est équivalemment si A nous I somme est directe un de anneau de modules Koethe de type si tout fini ou constitue le Chapitre II de cette Thèse. rassemble utiliseront A est de dimension globale pure à gauche finie. L'article (1] Le Chapitre anneau dans des résultats classiques les Chapitres suivants. et récents Ces que résultats comprennent entre autres des résultats préliminaires que nous avons l établis sur les I-anneaux, les S-anneaux et les F-anneaux. Le Chapitre III F-anneaux dans étudie les I-anneaux, les S-anneaux et les les cas des anneaux commutatifs et des anneaux de groupes. Les Chapitres IV et V traitent des S-anneaux dont les idéaux à gauche et les idéaux à droite sont bilatères. On y établit différentes caractérisations de ces anneaux. Le Chapitre I-algèbres, contient S-algèbr~s des algébriquement VI c Lôs , on y et diverses des donne caractérisations F-algèbres aussi des sur un des corps caractérisations K des algèbres de groupes sur un corps algébriquement clôs qui sont des I-anneaux (resp. S-anneaux, resp. F-anneaux). Le Chapitre caractérisation VII est consacré I-algèbres des l'étude à et nilpotents de groupes des conditions à la et des suffisantes pour S-algèbres de groupes nilpotents. Le Chapitre VI r r donne qu'un sous-anneau d'un I-anneau r r e s p . S ' < a n n e a u soit un I-anneau ) (resp. S-anneau). Le Chapitre IX étudie l' artiniété des anneaux dont les modules vérifiant (1) Dans le Chapitre X gauche et propriétés des de anneaux locaux S-anneaux ces A anneaux Il a n n e au x (i. e les -r sont de longueur finie). on étudie le cas général des I-anneaux à à gauche. et On étudie y y le démontre cas plusieurs particulier A::; B + J somme B-modules) de la forme est le radical de Jacobson de A et B des où J un sous-anneau local de At dont l'idéal maximal est principal. (Il A.M. KAIDI et M. SANGHARE. Une caractérisation des anneaux artiniens à idéaux principaux. Lee. Notes in Math. 1328 Springer-verlag (1988) 245 - 254. 2 CHAPITRE Préliminaires mention Sauf sont considérés expresse supposés du associatifs commutatifs 1 et unitaires ct' élément uni té supposés être des tous contraire, modules a non l:f' 0 gauche les anneaux nécessairement ; les modules sont uni taires et les homomorphismes d'anneaux sont supposés transformer l'élément unité en l'élément unité. §l - NOTIONS DE l-ANNEAUX, ~. Définition Soit propriété DE S-ANNEAUX ET DE F-ANNEAUX. un A (resp. (I) surjectif) anneau de vérifie la propriété existe un entier n si (S» est M On un (F) ~ l dit qu'un tout A-module endomorphisme automorphisme de M injectif on M, si pour tout endomorphisme tel que M ~ Imf n 0 Kerf n vérifie la dit f (resp. que M M, i l de . Les résultats de la proposition suivaIlte sont bien connus Proposition : Soit ~l. A un anneau. a) Tout A-module artinien vérifie (1) b) Tout A-module noethérien vérifie (S) c) Tout A-module de longueur finie vérifie (F). Démonstration a) Soit M un A-module artinien, et f un endomorphisme injectif de M. La suite il existe n existe x E Soit surjectif de croissante, 2. f2(MJ 2. ••• fn(M) 2. 2. étant décroissante, _. tel que l'on ait fn(M) = fLn(M). Soit y 2n(x). M tel que fn(y) = f Il ell résulte que fn(y - fn(x» b) M [N* E = M 0, d'où y = fn(x) E A-module noethérien, e t. 2 ç M. La suite Kerf ç Kerf n E IN';- tel que .1 M, il rmf. un il existe E f un endomorphisme s Kerfnç étant n 2n. Kerf = Kel-f Soit x E M tel que f(x) = O. Comme = x, fn(y) fn est surjectif, il existe y E M tel que 2o(y)::: f fnCx) o. Or Kerf 2 n Kerf n, donc = on a alors = n xof(y)~O. c ) Soit une M endomorphisme de A-module de longueur finie, et un f Les deux suites M_ et Kerf Kerf 2 s:;: s;: s:;: Kerf n ç • tel que Kerf n = Kerf 2 n et étant stationnaires, il existe n E ~ 2 n. Imf n = Imf Soit x E M, il existe y E M tel que 2 n(y) n n f ::: fn(x), il en résulte que f ( x - f ( y ) ) ::: 0, d'où n n x E Kerf + Imf . n n fn{z) ::: 0, et i l existe Z E Imf ~ Kerf . On a alors t E M Soit n z = f tel que n zof(t)oO. fn(z) = 0, d'où Ct), donc Remarque .1 Les réciproques des résultats de la proposition 1.1 ne sont pas, en général, commutatif, Ln t èqr-e , de A fractions K et qui par s~ exemple, n'est pas un A corps, est alors un le est un A-module qui vérifie à la fois anneau corps des CI) (S ) cependant qu'il n'est ni artinien ni noethérien. (F) Définition Url tout vraies l.~ : anneau A-module noethérien) , A est dit vérifiant est A vérifiant (Fl I-anneau (I) dit lresp. Iresp. (S)) F-anneau a S-anneau) est gauche à gauche artinien si tout Sl (resp. A-module est de longueur finie. Exemnles 1) Les corps anneaux 2) (commutatifs ou non), semi-simples sont des et, plus généralement, exemples évidents de les I-anne à gauche, de S-anneaux à gauche et de F-anneaux à gauche. L'anneau l K est un K[X], où I r-anne e u x . ni de même que les anneaux de polynômes anneau commu t.a t.Lf . des S-dllneaux, ne nl. des F-anrleaux. 4 sont ni des Proposition 1.2 Soit un A I-anneau (resp. S-anneau, resp. F-anneaul à gauche. Alors A isomorphes. particulier En possède un nombre fini de A-modules simples non A possède un nombre fini d'idéaux primitifs. Démonstration Soit {Lj)jeJ un système complet de représentants des classes d'isomorphie des A-modules simples. Posons L .. Il es J clair que vérifie L Donc ( F) . si est A (resp. S-anneau, resp. F-anneaul à gauche, alors finie. Ce qui implique que Proposition J I-anneau un est de longueur L est fini. ~ L' image homomorphe d'un I-anneau (resp. S-anneau, resps. F-anneau) à gauche est un I-anneau (resp. S-anneau, resp. F-anneau} à gauche. Démonstration. Cette proposition l'image homomorphe A' résulte du fait d'un anneau A que tout module M sur est naturellement muni d'une structure de A-module de sorte que les A-homomorphismes de M et les A'-homomorphismes de M coïncident et que les A-sous-modules de coïncident avec les A'-sous modules de M M. Eroposition 1.4. Soit A ~ IT kEK resp. tout k F-anneaul E K, A k A Alors k. A est un I-anneau (resp. S-anneau, à gauche si et seulement si K est fini et, pour est un I-anneau (resp. S-anneau, resp. F-anneau) à gauche. Démonstration. Supposons que ~esp. A soit un F-anneaul à gauche. Alors les 5 L'-anne au (resp. S-anneau, A (k e K) sont des I-anneaux k t re sp . S-anneaux resp. homomorphes de A De plus, fini de comme, F-anneaux) gauche, à car images par les projections canoniques. d'après la proposition 1.2, A A-modules simples non isomorphes, possède un nombre l'ensemble K nécessairement fini. Réciproquement, supposons K fini, et les des I-anneaux (resp. S-anneaux, resp. F-anneaux) à gauche, et un A-module vérifiant (Il (resp. (S), resp. (F»). Comme M est A (kE k soit est une somme directe de A-modules Mk (k E K) tels que, pour tout k E K, Mk est aussi un Ak-module de sorte que l'on ait EndAM = End A Mk, k k il en résulte que M est artinien (r-e s p . noethérien, r-e sp . de une partie multiplicative de A longueur finie). Proposition 1.5. Soient A un anneau et D formée d'éléments réguliers. Supposons que A possède un anneau de fractions à gauche (resp. à droite) à dénominateurs dans D, D-IA (resp. AD resp. -1 ). Alors si F-anneau), A à gauche, est un I-anneau (resp. S-anneau, alors -1 D A {r-e ap . AD -1 ) est aussi un I-annea.u (resp. S-anneau, resp. F-anneau) à qaucbe . Démonstration. La proposition (resp. AD EndAM -1 = End -module) -1 M D A loS.résulte du t ei t que tout -,~A-module D M est un A-module de manière que (resp. EndAM = End _lM). AD §2. ANNEAUX SUR LESQUELS TOUT MODULE DE TYPE FINI VERIFIE (1) Déf ini tion 2. L. Un anneau A est dit rr-régulier à gauche (resp. à droite) si et seulement si pOur tout élément a de Ar il existe un élément b de A et un entier n ~ l tels que l'on ait ù a n = b a 11+1 (resp. a n = a n+ Théorème 2. l (F. DISCHINGER [3] Soit Les anneau. un A ). assertions suivantes sont équivalentes a) ~ Pour tout entier n l, l'anneau n x n à coefficients dans A Mn(A) est rr-régulier à gauche. Tout A-module de type fini vérifie b) des matrices (I) Démonstration. > a) bl produit Soit > fg (f,g) f ~ f B, E Identifions f( x+T) n/ A t T f(x) ~ ~ l tel que injectif. pour tout Comme An/ est n .i, l'élément f(u.)) - l al (l~i~n). :::--==> b) Ull T, donc f A. de un élément. de type fini, f est une base du A-module An, f k les e. ) (e [ f ( LI Soit . ~~:sn (x+T) il existe donc un entier t+l Ker s T. f est donc E tout = fk Donc x pour 0 d'abord. M idéal 5 gauche de l = fk endomorphisme inJectif de 1°) On suppose, sur (fk+l o g = .i, s, Il en résulte qu'il existe k Kerf, défini 8 ( l:si~n i . On a (g fk+l _ fk)(e) pour tout Soit A-module k E .i. de f (T) a 1f (l:si:sn) .i, par ~ • Soit (l~i:sn). .i, E l tel 9 = gle.1 .i, un il d'éléments de An tels que pour tout + T). .i, .i un (ui)l~i~n e . + T ~ f(u. (e. On An. E T A /T' Soit (e.i l existe une famille que X ~ O. D'où ft[f{x)] automorphisme de (l~i~n), t. Kerf f(x+T) ~ T. Alors f(x) E T, t.el que muni du B, de f + T ~ EndA(A ) gof. et T ~ v tel 0, induit un élément ~ n à u·l .) .i. 0 9 id)( e . ) - .i. e .] . ) .i. .i. Ù 9 M fk+l = f k un A-module de type fini, f un M. monogêrle et 011 pose M - A/D, où D est , Posons f(l + D) x + D. Alors pour tout entier k l on a ,k+ D. A étant Tf-régulier à gauche, i l existe y E A, fk(l + D) * t+l t et t E IN tels que x y x On a alors t+l t ft+l{y+Dl _ ft(l+DI + D + D y ft+l(l+Dl x y x ft+l(MI _ Soit (u + DI un élément ft(MI I l en résulte que ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ quelconque de M, il existe alors Cv + 0) E M tel que ft(u + 0) ~ ft+l(v + Dl, d'où, en vertu de l'injectivité de u + 0 f, f(v + 0). ~ n On suppose maintenant que M = LAUil 2). e: {n Le produit i~l n cartésien M = Mx ... x M (n facteurs) a une structure de Mn(A)-module monogène définie par le produit 0 a a " x a 'J '0 Y, t 1: a , J=l 0 x j J 0 a a tt a,n , J x , ~ Y., 1: ~ j" 1 a , x ] j 0 a a 0' a 0) 00 x y 0 0 U dont un générateur est l'élément M (AI (Mn) , 1: ~ 1 a x oi J -t [ j u, u End j 0 So~t [ * l'élément de 0 défini par n f* [ ~' ] ~ [ ~ (x, )] f * Cc' an j ec t i I _ Donc, f (x ) 0 d'après la), f * de I l est clair que 0 est surjectif, ce qui implique f. 8 l~ surjectivité Théorème ~ Soit (w. VASCONCELOS 1) • un anneau commutatif. Alors tout A-module de type A fini vérifie [6 (1) si et seulement si tout idéal premier de A est maximal. E. dans P. Armendariz, J. W. Fischer et L. Snider ont généralisé [1] (3] F. le théorèlne 2.2 aux anneaux à identité polynomiale. Dan Dischinger a prouvé que pour un anneau la rr-régularité à gauche et la rr-régularité à droite sont équivalentes. §3. ANNEAUX SUR LESQUELS TOUT MODULE DE TYPE FINI VERIFIE (S) Théroème 3.1 Soit A un anneau, limite inductive d'une famille d'anneaux tels que, pour tout jEJ, tout A. -modu Le de type fini (Aj)jeJ J (S ) . vérifie (S). Alors tout A-module de type fini vérifie Démonstration. n Soit = M I Ax. l un A-module de type fini, i::c l endomorphisme surjectif de M. Soit y E M tel que et soit f un f(y)::C O. Ecrivons 0 y = Ia .i > i x. l a. E A. Comme l f est surjectif, pour tout i, 1 {Ls i sn }. il existe f (y i) ::c xi· Pour tout i ( Ls i sn ) n écrivons ~aik yi::c x k ' a i k E A, et posons k=l n {3il E A. Comme A ::c l im -. les scalaire appartiennent a 9 A. A. -module Considérons le de f restriction f Jo Jo à applique Mo étant un o A.-module f(MloM. dans M de type o 000 fini, donc, d'après l'hypothèse 0;\ faite sur A. , f Jo vérifie 0 = est bijective. Or l'élément y o ~ ~ ai xi E Mo i::l f(y) :: fo(Y)' un automorphisme de donc y :: 0, et il en résulte que f M. Nous remarquons que dans la démonstration de ce théorème nous sommes Ln sp i r de è est la démonstration donnée par P. Ribenboim nous ct' un v théorème de D. Z. Djokovic' [2]. On obtient comme corollaire Corollaire l Tout (Théorème de W. WASCONCELOS module de type fini sur un [5J i , anneau commutatif vérifie (s ) . Démonstration. Ce corollaire résulte du fait que tout anneau commutatif est limite inductive d'anneaux commutatifs noethériens. §4. ANNEAUX SUR LESQUELS TOUT MODULE DE TYPE FINI VERIFIE (F). Proposition .!...:..l.. Soit M un A-module. Les conditions suiva.ntes équivalentes al M vérifie b) L'anneau IF) EndA(M) est rr-rêgulier a gallche. Ir; sont Démonstration. b)=====> Soit End (M). I l existe deux éléments 9 A et h de EndA(M) et un entier n e 1 tels que fn = 9 0 f2n et 2noh fn = f 2nOh. L'égalité fn = f s'écrit fn 0 [id - fnoh] = 0, a) . f E n implique M:: Imf n n implique Imf n Kerf :: fol. ce qui a) soit > bl. Soit Imf. Alors XE f n Kerf , + E EndA(M) f(yl X:: où tel que y:: U Kerf. Ecrivons u:: f(w), w E M, on a 2 d'où Imf:: Imf (1). v E Soit maintenant E Les égalités à Irnf g of 1 0 (2) :: I l f· Comme Imf rn tel que x alors, pour tout [(id - g 0 f) 0 g1 E f)(x) avec u E Imf et x:: f(y) :: f(u) :: f 2(wl, +v b E Kerf n Imf. Ce qui implique (2). impliquent que la restriction est un automorphisme de Imf. Soit gE EndA(Ml D'où et (1) et Ecrivons z:: a + b où 0= f2(z) = f 2(bl. I l en résulte que 2 Kerf :: Kerf D'où Kerf, @ 2 Kerf n Imf :: [a}, d'où a E Kerf. M:: Imf Kerf . E b E Imf. Alors a E Kerf et f(b) Z l'égalité et gl EndA(Imf) E est un facteur direct de soit la restriction de g f de f o tel que M il existe a Imf. On a M, - f Lx ) (g of ) (f(x)] :: f(x) - f Lx l :: O. - , 0 f : : g o f2. Théorème.L.1.. Soit (Y. HIRANO [4]) A un anneau. Les assertions suivantes équivalentes a) Tout A-module de type fini vérifie ( 1 ) et ( S ) . b ) Toue A-module de type fini vérifie 11 ( F) . sont Démonstration. b l = > al L'implication M un A-module de type fini, a)~> est évidente. et soit f b). Soit E EndA(M). Considérons une suite exacte : h A n_-,,-_.,., M ---.,.) proj ectif, il existe f An de 0 f E EndA(A n) A-modules. tel que A Comme f h 0 ~ f n est h 0 An -: J. , " h M 1<: h .j, > f > 0 M n est rr-régulier à droite, Comme l'anneau EndA(A ) ( = Mn (A» n) (Th. 2.1 il existe 9 E EndA(A et il existe mEN • tels que f" f m ...m+l ~ f 0 g. On a alors donc fm(M) ~ {h ~ 0 f Ce qui prouve que Comme fm à par ~ m+l l g)(Anj s Lhof HAn)::" f m+ 0 h(A n m mtl m (M). Posons M' = f (M). f (M) = f m+l 0 )= M' est un A-module de type fini et que la restriction f' M' est un endomorphisme surjectif de hypothèse. Cela Imf alors que m m Imf rv implique m. 0 Kerf Kerf m ~ {O} !. Il 011 illjectlv~ alld M' , donc Ker f' ~ (0 de est BIBLIOGRAPHIE [lJ E.P. ARMENDARIZ, J.W. surjective FISHER and R.L. endomorphisms Algebra 6 (7) of SNIDER, finitely generated module~. COI~ (1978) 659 - 672. v [2] 0.2. DJOKOVIC' , Epimorphisms of Modules isomorphisms, Canad. Math. Bull. Vol 16(4) which (1973) rrlU~: 51"3 - l_:". be [3] F. DISCHINGER, (1976) (4] On strongly rr-regu1ar rings, C.R.A.S.S.283A , 571 - 573. Y. HIRANO, On Fitting's Lemma, Hiroshima Math. J9 (1979) 623 - 626. [5] W. VASCONCELOS, On finitely generated fIat modules, Trans. Amer. Math. Soc. 138 (1969), 505 - 512. fol W. VASCONCELOS, Injective endomorphisms of finitely generated modules, Proc. Amer. Math. Soc. 25 (1970) 900 - 901 .. , ., CHAPITRE Il CARACTERISATIONS DES ANNEAUX COMMUTATIFS ARTINIENS A IDEAUX PRINCIPAUX INTRODUCTION Dans ce Chapitre, différentes caractérisations des I-anneaux commutatifs et des S-anneaux commutatifs sont données, il y est démontré l' identi té de ces deux classes ct' anneaux commutatifs. Un exemple ne y est donné caractérisent pas pour les montrer que les conditions L'-anne aux non commutatifs. Le données Chapitre est clôturé par la présentation d'un exemple de A-module indécomposable de longueur infinie ne vérifiant pas (1), où A artinien quelconque possédant unidéalnon principal. est un anneau 89i:13021 13EI0 16AJ5 Kaîdi, El Amin Mokhtar (MRC-[JMV); Sanghare, Mamadou rMRC-UMV) Une caractérisation des anneaux artinîens à idéaux principaux. (English summary) rA characterization of Artinian rings with principal Ideals] Ring theory (Granada, 1986), 245-254, Lecture Notes in Malh, 1328, Springer, Berlin-New York, 1988. Ail of the rings under consideration have an identiry We know that, in an Artinian [Noetherian] module, every injective [surjective] endomorphism is an automorphism. We alsa know that the converse statemcrus are Ialse. According to the autbors a module is sa id ta satisfy property I [pra perty SI if evcry injective [surjective) endomorphism IS an automorphism. A nng A is ca lied an l-ring [Svring] if every -t-rnodule sausfying property l [property S] is Artinian [Noetbenan]. Their rnam rcsult is as follows: Let A be a commutative nng. Then the foltowing conditions are equivalent: (a) A IS an l-ring: (b) A is an Svruig: (c) A lS Arunian and every ideal of A IS principal On the other hand, thèse results do not hold for noncornmutative rings. Indeed the authors give an example of a leû Artinian ring, ail of whosc lcft ideals arc principal, that is not an Lring. One may note that in the commutative case l-rings [S-rings] are perfect in the sense of H. Bass [Traus Amer. Math. Soc. 95 (1960), 466-488; MR 28 # 1212J. {For the cntrre collection sec MR 89c: 16002 } M_ Djabali (Gif-sur-Yvette) 1 ~ illE CARACTERlSATllJI lIES A*EJWl AlITIKIEIIS A lllEAU1 PRIIICIPAIJX KAIDI El Amin Hokhr a r et SANGHARE Kamadou Let be A Abstract. {r e (S)) ap , if ring and M an A-Module. We say chat M satisfies the property(I) .il. ,,"-very injective (r e sp , surjective) A-endomorphism of M ts an aucoeo r- phism. le t s we Lk knovn chat ev e r y Artinian (re s p , Noe t he r Lan ) module s a c Ls t Les the p r op e r t y (I) (tep. (S). The converse 1s not nue (for e xamp Le the Z-module Q of rational numbers h a s r Lan , regarded as the p r op e r t Le s (1) and (S), but Q is neirher Artinian nor Noethe- Z-module). The main adtn of chis p ape r Ls r o gi .. e of commutative rings A with the pr-ope r r.y chat t'very A-module s a (S» t î a ch a t ac t e r s f y i ng (I) i za t i o n (re sp . 15 Artinian (r e sp . Noe t he r i an ) . \Je first show chat i f A is a non principal Ani- nian commutative ring, t h e n t he r e ex t s cs a non f i n i r e l y ge ne r a t ed A-module whos e endomorphislll ring E f s Loc a L and J2 c O. vher e J 7). This r e s u I t is the Jacobson radical of E (p r op . enab Le s us r o shcv c na r , for a commutarive ring A, the f o l Lov.i ng conditions arc eGuivalent c ) Ev e r v A-module s at i s I y i ng rhe p r ope r t y (i) i s Ar r r m an , b ) Avery A-module sa r Ls f v i ng the p r ope r r y (S) 'i s No r t h e r i a n . c) A i5 an Artinidn princi?al ideal ring (th. 9). Finally ve s h ov , by an ë:-:anple th .. t commu t a t i the r e s uf t above f e l j s in general if A i5 not ve • Ack nov Le d g em e n t lotI:"odu.ctiuu les Soit ë ~ u t e v r s r cme r c tenr le r e f r e e pour ses suggestions. un raodu l e uniraire 511r l'" a nne au unitaire. Il est bi c» connu que si H est a r t i n Le n Lr e s p , noethérien), alors tout endomorphisme injectif Lr es p . surjectif) de ~ est un automorphisme de M. La rêciproque n'a pas lieu (par e xemp Le , tout z e ndomo r ph i sme non nul du Z~modulc Q des nombres rationnels c s c un c 16 246 autolllorphisme, cependant que Q. considéré comme Z-module. n'est n1 art!n1e" ni nor thé r ten] , Nous dirons qu'un module H vérifie la propriété (l) (resp. (5)) ~1 tnu, endoeorpb Lsae injectif (resp. !Iurjecrif) de H est Un automorphisme de H. L'obj e c de cerre étude est de donller une c a r-ac r è r t.aac t on de la classe des anneaux cOllllllutatifl" A qui sont tels que r ou r A-module vérifiant la propriété (I) (resr. (S) est ar r In t.en (resp. nOfthérien). Nous mon r r on s que ces deu:o; cia5ses d'anneault SOnt Identl'lues à la classe des an""SUI( commutatifs artlnlens dont tous les idéaux sont pr Inc rp aux (rh. 91_ Ce résultar donne une nouvelle c a r ac r ê r i sat Ion de la classe des anneaux commutatifs A avaar la propriété que tour A-module est somme dlre.cte de sou modules c yc i Ique s , étudiée par wontrous 'pt, sur t,,\Jt anneau commutatif ~rtil\ien A possédaut au ...oins LIn idéal nor e xLs r c LIn A-module pr~nc1pal, A-end","orph:,",~' E ~ qui n'est pas de ()'pe fini et doat l'an"e.ll1 d~5 e s c un anne,~u loc"L dont l'idéal maximal J(f) cs c de carre nul {,,) rnoé.ule est indecompC'.c,able eL 'J";riti" les p,-opriéüs (l) cr (5) f l h. lil :'u.' .:"",(rOnS {'nfi"" .l'.'.h','" ,\ n'':'St S,'il ;., ur. J.C~.~,lL et t r e sp , sLlrJecrifj de' I-annea" Ire'ip, est art'inien ~ \ln "-''''{'",,,l(' 'l':': le théor~m<, "n'" pJ~ li,·, en p,l~ <"C'",c'''l,üif. un "'-mo<lule. ~ ,·~t 5-anne<~u) (re~p_ I".r un "'Hor.lorphisme Je 11. On d i r que l'anneau A e s : Tl .>;1 [,,"l A-module vè r Lf Lan t la p r op r t è t é (I) (resp. (5)) "oéthpr1eu). f'IIOPOSITIOli 1 (a) L' l111ap;e [1O",01l10I'phe d'un Le-au ne a u (resp. S-anneau) est un l-aunellu (resp_ S-aune,1u) . 17 247 (l,< 1 {: n ) est un I-anneau (re sp , Sc-anne au ) 51 et seu- · (b) Un produit d'anneaux Ai ~ .eeenc 51 chaque Ai (l 1 ~ n) est un I-anneau {re s p , S-anneau). · (a) résulte du fait que 51 B est image hoœoœo rpbe d'un anneau A et si H est un t-eodu Ie , alors H est un a-eodu te et tout B-endomorphisme de H est un A-endomorphisme le H. · (b ) résulte du fait que 51 un anneau A est un produit d t auneeux Ai "i .ou r A-module H est un produit de Ai -module ~ (1 ( i lue r ou t A-endOll1orphisme f de H soit un produit de Ai (I,< i..$ n ) alors n ] et inversement, de manlere <e nd orno r pb f sme fi de Hi ,l~i{n). z .fPlttE io[[ K Tout S-anneau int0gre est un corps d~s le curps fr~ctions 51(5 _ -1 l~ A-module K :(~ Ji'lll ~) 'KOPOS [Tl 0':1 ~ s -1 LI) af(J). ~ f( -1 .0) c v~rifie pr"rri~tf la Ull 1(.-,) Il en l"C.(lJf~ 'lu"" si (5). A-endo~orphi5me A-~odule du K. !'o.,! '" af(l). [(1) ~ o. (['mm~ (r c s p . Sc anne au ) . ,\l':H'; A e s t : Soit A' l'.Jnneau t or a I dl''> II est clair que A', c o n s i dé r .é ss [ a l o r s f est un a o t o-ao r ph r s r c . A est un S-aoneau, donc K est ~~ ) io i t A un Le ann e au ~I:ra[joo -1 de A et soit é ï a r t i n Le n . r ec r tcas de A. c cmmc ,i-[T,adule, vérifie la p rcp r Lé t (5), car tout A-endomorphisme de A' cs t é une multiplication par un (1) et la prorri,>é Lé rnen t de A', Jonc , Si .iI c s t un l e-a nne au , alors A' est u n A-module artinien, et, par c on s è q ce n t , A e s r Htin!en. 18 248 • Si A est un S-anne~u. alors A' est un A-module noéthérien. Ce qui implique que A est noethérien. Pour 1IIontrer, alors, Que A est ar r LnLen , il suffit de mo n r r r que tout idéal premier ë de A est eax iœa l , Or si p e s r un Idé a I p r em Le r l'anneau-quotient Integre Alp de A, l'sr aussi un s-anneau (prnp . 1. (a)), donc, d'après le lemme Z. Alp est un corps, d'où la maximaliré de p. Nous énonçons le lemme suivant. qui e s LEIII!IE Soit A Uil bien connu. t 4 anneau artinien possedant un arme au-quo r re n r B qui moins Jl: <::1 f d è a I non principal. Af.or s ,:,. local d' td.;;li ma x i ma I l'SC J tel quo> ]2 - dc",n (Ol et tel que J/J 2 soit un 8/J- espace vectoriel de dimension deux. Dé-ou.s l:ra t i on Comme ;., est un produit fini. p~s d'alllee'.iUx principal dall$ A, S est rl0tl l "anneau B = nif: .tr pr)Jl~il.l r rni e n s locaux. 0<1 Pl'lIC s up pn s e r A l\J)--_.~r",,· ,1:Jlls U. répond il 1,1 qu e s tion . En c omb i nan r. l c lem.ne ~~, l e s d cux t h o r ème s dL' Cobe n 1 2, è Soit A un anneau a r t Ln i.e n possédaOlt au mo Ln s un d i un ann .. au-quo r t e ru B = C CD bû , où C (OS[ è c ha p . IX J, "n obt r e n t a I non p r i nc i.p a I . AIG1-<; A ad nc uu s ou s-ee nne au de H, t [oca l d'id.:'a/ max ima l o. e C " 0 et où b ~ 0 avec" 1 Dé-:Jo.s; r T" r ion : Soit A un anne au a r-t Ln î en po s s èd an t lJn Idéal non p r Lnc Lp a L, D'après le l cœme 4, A admet un anneau-quotient B local d'idéal maximal J ~ x.B + bB, où x." 0 et b ~ 0 avec J2 ~ O. Comme li est ar t Ln Le n et Lcc al , d'après les deux tbéorèmes de Cohe n {2, chap.l~1 19 249 il existe un Gous-anneau C de B, local d'idéal maximal ae B - C + + tel que x ~ a. (xBG bB). On peut prendre En remarquant alors que Cee r0 aB, be - bE et que Cl'\bC - \0\. on obtient B - C (f) be. d'où le lemme 5. LEII.IIE 6: Soit C un anneau local d'idéal maximal ae , des fractions de l'anneau des polynômes C 0 avec a 2 tXl , O. Posons M l'anneau total et soit 6 le C-endomorphisme de H défini pour tout élément m de M par a: (rn) ~ aXm. Alors; ~ (i2 '" 0 al ao b) Si Fest nn Cc e nd cmo r ph i sme de H commutant av e c 6, alors ?"Ut tout mf:"l. ~ r(am) c) amF(l) (1) Tout Ce-end omo rpb d swe injectif (cu surjectif) de H c ornrno r arvt evec {f est un auto- morphisme de M. Dé.oru; t ra t i on (1:] ["rr.arquc d'abord qU'UR l?lfmpn( c' J" :.~ e s r l ',]11:1<,,1',. ir\'OC~',J'lll' d.1:1S ~I :'>1 Pt ",-,u1e- "."nt si "" <\.~:1. r l l'Hm)) C'est-il-dire ~[,lt ri F(aX'll) un e nr i e r ~ aXF(OlJ. ~l. Si l'on aciTl'l't mC:H, é ]"!g,l';['; ,,',;,,-: f(aX'lm) ~ "X J1 ~'r;;l) ' = T cst Cc-Li nè a i r e , p(;\lr roo r en c ter na rur eI ~ ::. ':1 el pour r ou t JI en résulte, compte tenu de L'<add i t pour tout mEM. F(am'lI1) 1-(TT tenu de ]',"f.";ir~ (2) vr du lait 0'" on obtient Alors, compte On e n déduit 1 "ége l t t (~l î vf r è de F, que pO.J~ cout m'\, am'FlmL Sçoir meiotcn a n t mtM e r ",lil tel que m' lIlE:C!X). On a alors, d'une part f(;:;l.'",'In.l) ~ arn'mF(J), 20 ll'{ ctx1 ct C lXl\"AC lX) car m'mfClJl). 250 m'te D'autre part F{am'lIl) .. am'F(m}, car (X\. Donc aw'F(w) .. 8lIl'amF(l). Ce qui impli- que aF(m) .. amF(l). car m'est inversible dans H. D'où l'égalité F(am) .. amF(I). c) So t r F un c-eedcecrpht see injectif (ou surjectif) de M ccœau r anr avec 6". Alors d'après l'égalité (1), F(I) est nécessairement inversible dans H. Par conséquent. pour t cu t è Lèœe nr m am. D'où F(aH) ., atI.(3). H, on F(amF(l)-I) .. amF(I)-l. F(l) - Supposons F injectif. et soit mEH. Il existe, d'après (3), un élément m'fI'! cel que Ham') '" am. Ce qui implique a(F(m') - m))~ O. tl e n résulte que (F(m)-mh:aH. Comme aMSlmF. d'après 0), on en d èdui c que rnflmf Il en résulte que F est un automor- phisme de ~\. - Supposons F s ur j e c r Lf , et soir un ln Lec-c n t non nul de M. 51 é d' après (1). on a F(m) - mF( 1). Ce qui ir-p Li que F(m) IL O. car F( 1) est inversible .; dans M. Si ma i nt enan r m{a.'1. alors a:r.f d~\ lO~, d'ou F(am) .; O. mo r p h t srne . Le Leeese ;:, est ainsi rll:r.;)lc~ec.è:1r dé eor- r r FmPOSITIO'J' é EaM. alors, Irone f est un aa r o-. • 1 Si A est uu auneau a r r i n rc n adm('ctant un i c e a J non principal, alors i L existe un A-module qu r n'est pas de t ypc fini e r G'Yll J'anneau anneau 10lJ.] ô cs e n dorno t pb i s œe s E es r un dont l'idp,ll ma x Lma I .J .. "~ ,'.' rer re nul. ~tTacion .,~ " anneau de A, local d'idp.]l m..lxim"l .:J',. iorn, ,\ C ., 8 hC, (lCl C c s t un sous- fi', cCX) Con s Ldé r on c l 'anneau t o r a I de-, f ra c t i on-, :-1 ri,' 1',11',,,,,,.,, des l'olYl10neS er soi t ~b de A, ou <.fO"} -oll po< d. • é tan t J ~S. " M M défini dans 1. lemm" 6, 1] , :l t-'P J ; " d , 'i n rl i dc n t Lt è dc M et esr f ,le 1 ! e d,' vrrifie r- que il' es[ 0<., Cf a€C S l, C -e n domo r ph i sme "" 1',()lI1'JmO r ph i sme d'anneaux qu r confère à .'1 une s t t-uct urc cl" Ar-module cr qu e , pour ce t t c s t r uc tu r e de A-module, les A-endomorphismes de '1 uon inversibles de E. Si F e s t un é ~,~)'.r l é ecn t d e Pat c orrsé que n r , compte t e uu de l' è g a l f r on a l es Ce-endomo rplit sme s de M qui c oœmur-e n r avec é : 2 \ 1) J. ,ilnr<; d t e p r ô s le Lemme b , f(l) du Jem.'llt' 6. pOlIr tout è est Lémcn t m de M, 251 aF(m) • F(am) • amFII) • O. Ce qui implique r(Ill)€' aH Soient maintenant F et G deux éléments de J et Il un élément oue Ic onque de E. C01lllIle F(H) CaM et G(!'!) falll, pour [out élèllCnt (il (aHF) (Ill) ( ii) (afH) (m) ( lii) (alF + !Il d .. H, on a aH [F(m») - aHm)H(l) ~ O. • ('IF) l (m) ~ "f(",) Cl) ~ F[aH(m)) ~ aH{m)F(l) Hlm)] + aG(lIl) ~ o. O. Uv} Il résulte alors de (i), è l éeent s d .. J, et de: t t v) A-module de type fini, (ii), (i,i) resp"covement qUl' HF, il réSulte que J2 il suffit de sl'U$-m,,<1ules nOn nuls oJ~ = (F + Cl FH et sùnt des O. Pour Voir qu",.'f n'est pas un remarquer que 11 contient la sorr.me directe infinie ~' n '~l TIl",..". Snj[ _~ 8 "n ""'llilu .1rt;n",,, l'U~''''~ ",; ~[raticm ';-_'x,j .. • " tent. (0=" E e'H '.ln :l""""" lm,,"~ , . ,1\lf de ~. Dans '. ,• l ';[',- , ~st ,i : , " '"C l ,i i "J, ,: , . ..:. ,:r~t -'~ , ,- " ;na" le,,, l ,in , d,,~ est , oi 1l'" - .. C"C'Hh . C-.' <:"-.'"'' , Le tbè o r éme 8 esl ainsi oi·",cnré. L 6, lelll/lle 2 1 on [jor.n" une :Il~lhC'(~~ G,' "''''' ...t r ur t l nn , "ur un a",,~"'U C0mmuratif artinl..,n nOn p,.-In~lpal, d'Un module lndé("TI'posabl .. qUl n'~s, pas de type finI. On r eœarque que le eodu Ie cons t r o rr pa,.- cene me[hod~ ne rüssède pas la p r op r té t 22 é (I). 1JIFIJRf)Œ 9 : Soit A un anneau. Les c ooo t c t.cns suivantes sont êquivalentes a) A est un I-anneau b) A est un Scanne a u cl A est ar r Ln Len et tout i dé a l de A est principal. Dé.oru;; t~ t ioo Les illlp l Lc a r ions .1) _ _ ) c) _ _) et b ) cl r~sultent imm':;diatement de la proposition 3 et du théorème 8. Supposons oa i ac cnao r que A soit un anneau a r t i ni e n d c n r tout i d é al e~c tout A-r.lod"l" ,,'est pas de l'SC p r i nc Lp a l . Alors, d'al-'ré~ somme directe de modu Lc , type fini, l e r h è or ème 7 de Cohe n-Ka p l a nss v {-] L\L"liq')p,... Donc s i ~ esc U:: ,,;-,,-.'.Jduj<.' qu i alors comr:\l;' il e x rs r e s eu I .. ml',:1t un nomb r e fini c c Ar-raod ulc s i.ndèc-ompo s ab l e s c vc Lt qo e s non isomorphes. M po s s ède un f ac t e u r direct somme d l r e c r e d'un nornb r-e infini d,"nombrahle cie modules cycliques Lj(i ~ qu i ~ ~~'- l,l, ... ) deux il d"'JX i s orr.or p he s . l.r rt vo n s i ~ Lon s i d c ron-, l,,~ = l , .c: 1. i ~ 1 .I;'i,lic,lcion.,; Li ~ ----) fiS(li S J'. L, ---> ~ ou si L i l- l et "'Va le A-endpmGrphisne nul dl' LI' Il eSl r La i r 'lU\' ~est un A-endomor)Jhhn:<.' i nj e c t.Lf non surjectif de N et que't'est un A-~nJ0morphismc s u r j e r r f f de N. Donc L'<app l t c a r l o n 23 non t njcc c t I 253 N Œi T --) H <of (l() l\~n+t~--) est un A-endomorphisme injectif non N Œi T '" + \f'(n) s~rject1f d~ t H et l'application --) H est un A-endoDlorphisme surjectif non injectif de H. Il en r é su l r e que H ne possède ni la propriété (1) ni la propriété (5). D'où les i mpl tca r tons c) Combinant ce th€orème 9 avec le CDIOll..A..In =-) a) et c ) =) bj . r hé c r ème de Cohe n-Ka p l ans ky (·3.). on ob r r en r 10 Soit A un anneau. Le s c ond I t i co , è'lJh"..,otes Sool "qlliv;;]eCl[e,:> a) A est un b) A est un 5-anneau r) 'reve a-ecdu re est Somme df re c r e de s ouu-moda f e s c vclLqne s . l-anneau n'est pJ5 COm~ulJlil Hun ss sons le groupe ,.. (x,y)(x' ,,,'\ (xx'.',:.' ·;'rlllLl.Je- + ',';l. L'anneau A a i ns i c o n s t r u i t distinct d, A e c de e~l \((1,(1)) AI to~ xK vè r Lf i e \<1 proprit'·t.> '. .';-1 :~d<:\\ l"1 :-:~; (T) .'l 24 . ) " .( . :: ClOt q;, '.' . ) t:: ,~. i ,'" l ',1 , ntes r r,l~ '.' l "1 [ni 'Cd:' J t' ~K t' artill:< ~ V' 1 ~elll id\'~ l " !,,"uciw r rinc i pa I a F.;:> , "", - 254 BIBLiOGRAPHIE ;-'-1 E.P. é ruiand a r i z , J.W. Fischer and Rs L, Snid~r endceo rpb i sm of f i n i r e l y g ane r ar ed modules, comm. In : é On injective and su rjec t i.v e l gebr a . {,(7).659-672 (1978). ;-2-/ x, Bourbùi : Algèbre c orrcnu t a t i v e , c ha p . B et 9, Ed . ~3.SS0n (19S3;. Rings c vc l i c œo du l e s . : i C. Ea i t.h ~,H~. Zu i r s c h c . Bd. On Ko t he o r chi c h ev e r v l:!<.)dctL· r s "':',l-r2 S "i7-Jill Rings. -ta r h . Ann. 161" r i cjs . X.Hh. Ann . 18", )()O-]08 (1970). z . 12), 187-]92 (1972). 1 7 ! ï A. Ros cob c r g and D. Zc Li n s k y zc i cscb r . Bd. 70. S. 377-)80 (1959). 25 Il'!~'). 207-~1:' ('!Jb~). Exemple d' un module indécomposable de longueur finie ne vérifiant pas (I) sur un anneau artinien possédant un idéal non principal. On reprend ici R.B. Warfield. Jr S les mêmes notations que dans l'Article de [1]. désigne un anneau commutatif artinien local d'idéal maximal rn ::::: Sa + Sb, avec *' Sa {O} , Sb ~ {O} et a 2 ::::: b 2 ::::: ab : : : 0, désigne un produit direct infini dénombrable de copies de ~ désigne l'application S-linéaire de F dans F F S, définie comme suit : o F ------------) ~ F , ... ,) - - - - - - - - - ) ~(x) l,x 2 K = {ax - ber (x) 1 x e F}. x::::: (x et = (D,xl,x Z"") Avec ces notions on a les propriétés suivantes 1) 0- est injective 2} u n'est pas surjective 3) (V x Les propriétés x c K. ~(x)::::: alors 11 E K 2) et <=::::::::::c:::::c=:::::=> Il existe sont faciles cl vérifier. On y E F tel que ao-(y) - bo-[o-(y)], d'où x Réciproquement. Soit = (x , .•. l l,x 2 K. Alors il existe un élément ~(x) E que ~(x) K. XE montrer vù 3). la propriété Soit c tx ) F) E = ay x u(x) E - bo t y ) , K. F un élément de z ::::: et on a (z l' z 2' ... ) tel de :: az - bu(z). On a alors x - b2. , · .. ) , ... ) = (az 0."';2 - bz aZ l, l, 3 2 1,x 2 Ce qui implique les relations suivantes : (0, aZ l (11 :: 0 pour De 2 m (l ) et '1' b E (l ' ) a,Z = Xl bz. = X 1 1 , (2; _ zl E m. Par conséquent bZ l ( Z) , ona m. Donc d'après on déduit que = [D) aZ i + 1 i = 1,2, ... 1 = 2, 3, ... (2' ). = 0, car ~ue F tel Ce qui veut dire que à dire x E K. Il résulte des x = az' propriétés - hu(z'), 00 = 3) et 2) 1) , z' (z2,z3, ... l. C'est que l'application S-linéaire A = FI K x+K est - - - - - - - > A = FI K - - - - - - - - > o: ( x ) +K injective et n'est pas S-module A ne vérifie pas surjective. Ce qui (1). On démontre dans veut dire [1] que que A le est un S-module indécomposable de longueur infinie. Référence [1] R. B. WARFIELD ~ecompositions. Jr Rings Math. z. 125 27 who s e (1972) modules 187 - 192. have nice CHAPITRE D'AN~EAUX SUR QUELQUES CLASSES III LIEES AU LEMME DE FITTING RESUME On établit dans ce Chapitre les trois résultats suivants Théorème. Pour un anneau commutatif A, les conditions suivantes sont équivalentes a) A est un I-anneau b) A est un S-anneau c) A est un F-anneau d) A est artinien et tout idéal de A est principal. Proposition. Soit un K corps de caractéristique p>O, et G un m tel p-groupe fini_ Les conditions suivantes sont équivalentes est un I-anneau 2) K[G] K[G] 3) K[G] est un F-anneau 4) G est cyclique. 1) est un S-anneau Théorèru-e. Soit que AIm A un anneau commutatif local d'idéêl maximal soit de caractéristique po o , et soit G un p-groupe fini. Les conditions suivantes sont équivalentes : l ) A[G] est un I-anneau 2) A[G] est un S-annei'iu 3) A[G] est un F-anneau 4) a) m ou b ) m 0 *' [0 ) et [0), principdux. G G 0 est cyclique Il} et A est a r t i n i.en à Ldè aux Pour démontrer le premier résultat, on montre que, commutatif artinien possédant au moins un peut construire un module que, pour tout entier (S) et (FI. n ~ M sur un anneau idéal non principal, on qui n'est pas de longueur finie tel vérifie (1), l, le module Mn 29 REND. SEM. MAT. UN IV. PADOVA, Vol. 87 (1992) Sur quelques classes d'anneaux liées au lemme de Fitting.. MAMADOU SANGHARÉ (*) 1. Introduction. Soit A un anneau non nécessairement commutatif et M un A-module à gauche. On dit que M vérifie la propriété (1) si tout endomorphisme injectif de M est un automorphisme de M, on dit que M vérifie la propriété (8) si tout endomorphisme surjectif de M est un automorphisme de M et on dit que M vér-ifie la propriété (F) si, pour tout endomorphisme f de M, il existe un entier n;3 1 tel que l'on ait M == == lm [11 EB ker fil. 11 est claire que tout module artinien vérifie (1); que tout module noethérien vérifie (S) et que tout module de longueur finie vérifie Le but de cet article est l'étude des trois classes d'anneaux suivantes: (rr 1) les anneaux sur lesquels tout module vérifiant (1) est arti- men, 2) les anneaux sur lesquels tout module vérifiant (S) est noethéne n, 3) 1eR anneaux sur lesquels tout module vérifiant (F) est de longucur finie, Un anneau de la première classe sera appelée f-anneau à gauche; un anneau de la deuxième classe S-anneau à gauche, et un anneau de la troisième classe F-anneau à gauche. Dans tout cet article les anneaux considérés sont associatifs, unitaires; et les modules des modules à gauche, unita~s. (*) Adresse actuelle de l'auteur: Università degli Studi di Trente, Dipartimento di Matematica, :38050 Povo (Trentoj, Italie. 'Airesse permanenttde l'auteur: Université Ch. A.n .. Fac. Sciences, Dép. Maths., Dakar, Senegal. 30 Mamadou Sangharé 30 2. Caractérisation des j-anneaux, des S-anneaux et des neaux: cas des anneaux commutatifs. F-an~ Soit A un anneau ccmmutatif intègre. Si A est un 1-anneau ou un S-anneau ou un F-anneau, alors A est. un PROPOSITION 2.1. corps. Soit K le corps des fractions de A. Comme le Amodule K vérifie les propriétés (I), (S) et (F), il en résulte que si A est un f-anneau (resp. S-anneau, resp. F-anneau), alors le A-module K est artinien (resp. Noethèrien, resp. de longueur finie), d'où A = K. DÉMONSTRATION. COROLLAIRE 1. Soit A un anneau commutatif Si A est un f-anueau ou un S-anneau ou un F-anneau, alors tout idéal premier- de A est maximal. DÉMONSTRATION. Soit P un idéal premier de A. Si A est un f-anneau (reep. S-anneau, resp. F-anneau), alors l'anneau-quotient AI P est un 1-anneau (resp, S-anneau, resp. F-anneau), donc AI P est un corps. Soit A un anneau commutatif Si A est un 1anneau ou un S-mmeau ou tln F-anneau alors A est artinien. PROPOSITION 2.2. Posons S J'ensemble des éléments réguliers de A, et AS -1 l'anneau total des fractions de A. Si.f est un endomorphisme du A-module AS -\ pour tout élément as - 1 E AS-l, on a DÉMONSTRATIOK. d'où Il en résulte que tout endomorphisme du A-module AS - j est une multiplication par un élément de AS -} par conséquent le A-module AS -1 vérifies les propriétés (/), et (S). Donc - Si A est un r-anneau, alors le A-module AS -1 est artinien, et doncA est artinien. A-S' - Si A est un S-anneau, alors le A-module\.est noethérien, et, par conséquent, A est noethérien. Comme tout idéal premier de A est maximal, Corollaire 1, donce A est artinien. - 31 - Sur quelques classes d'anneaux lieés au lemme de Fitting :31 Supposon maintenant que A soit un F-anneau. Comme tout idéal premier de A est maximal, Corollaire 1, donc tout A-module de type fini vèrifié la propriété (l) [1]. Comme A est un anneau commutatif, tout A -module de type fini vérifié la propriété (S) [1]. Il en résult donc, d'après [4J, que tout A-module de type fini vérifié la propriété (F). Par conséquent le A-module A vérifié la propriété (F), donc le A-module A est de longuer finie. La Proposition 2.2 permet de restreindre l'étude des [-anneaux, Sanneaux et F-anneaux commutatifs aux cas des anneaux commutatifs artiniens locaux. On va reprendre ici les notations de (5]. Soit A un anneau commutatif local artinien tel que A ~ C EI7 bC (somme directe de C-modules), où C est un sous-anneau de A, artinien local d'idéal maximal aC;r {ü}, avec a2~ab~b2~O etb;rO. On pose M l'anneau total des fractions de l'anneau des polynomes C[,l'] à coefficients dans C, et note par o l'endomorphisme du C-module M, défini, pour tout mE M, par a(m) = axm. Posons ~ l'homomorphisme d'anneaux de A dans l'anneau EndcM des C-endomorphismes du C-module M, défini, pour tout 0.: + {jb E A, où 0.:, {j E C, par ~(o.: + ,Bb) = 0.: idM + ;ki. On considère sur M la structure de A-module définie par C'est à dire: pour tout 0.: + /3b E A et pour tout ni E /V!, on Pc-c ç; (c + (jb) 171 = ~(7. + Il'jb)(rn) = (0.: idM + /:ki)(m) = 7./11 + ,!:JaXlfi . Dans la suite de ce paragraphe la structure de A-module de M est cr-ile dèflnie par ç,. Ainsi les A-endomorphisme du A-module M sont les Cendomorphismes de M qui commutent avec a, On notera que A1 est un anneau local d'idéal maximal a JI et que (aM)2 ~ {O}. Ce qui confère à aM une structure de k ~ M/aM-espace vectoriel de dimension 1 dont une base est {a}. Avec l'es notations on <1: PROPO:'iITION 2.3, La restriction à aA1 de tout A-endolnm7Jhi,,,me Ir/II A ilwdli/c M est une multiplication par un élément de M. ii) Pour toul entier n ~ 1. le Asmodulc /11" d,ti/ie (j), i) iii) Pour tout entier n ~ 1, le A-module M" l'~r~(ie (8). iv) Four tout entier n ~ l, le A-module ;V1" ll~rUïe (F). v) Le A-rrwdnle M n'pst pas de lcnou er - 32 - timc. 32 Mamadou Sangharé DÉMONSTRATION. i) Soit mE M. De la relation ftbm) = b}\m) on a f(oxm) (1) Comme f est aussi C-Iinèaire on (2) ~ f(o.x'lll) ~ oxf(m.). a ,,(am). car n e C. De (1) et de (2) il résulte que, pour tout" (3) .tiahm) ~ ohf(m) ~ E C[x], on a hf(am). Donc en écrivant m ~ c / d, où c, dE C[x] et d ~ aC[x] et an appliquant (3) avec h :::: d., on obtient f(ad",) = odf(m.) ~ dl\am). Ce qui implique floc) ~ dflaln). Donc acf(l) ~ dl(om), .nalll) c-:- a1f1fO). d'où nu A-module Soit f un A-enctomol'phitime /11". On 0/:::: U;, J )1 ,,; i, l '" JI' où les /.) sont des éléments de EnnA Al. Posons f' la restriction OP f a .!i:w,M JI, on a f' :::: (f,:) l ,;: i. l " II où fi! est la restriction de};J(wJV1 a wU. Donc, d'après iJ.f'=U~j(l»)l"'I,)""i' Comme chaque fi~ (l ~ i. j ~ n) est aussi un endomorphism de a.M, al\1 etant considéré comme l: :::: Al/aM-espace vectoriel, il en résulte que f' peut être considéré comme èlément de End, (aAI 1/). Si f est injectif. alors est injectif. Par consequence f' est un automorphisme de c.M" car dim~uMIi = n < x, Soit maintenant y e M". Il existe z e Mn tel que .!iu::) = ay. Ce qui implique r "I/(z) - yi ~ Il. On a donc [(z) - U E (lM Il = lm f'et, pail' suite, .II e lm.!; d'où ii). r iii) Si [e::;t surjectif, alors f' est surjectif et, pal' consequent est un automorphisme de (lA1", car oiru, alv!" = 1/ < x. Soit y un èlément non nul de i.H >1. Si y e (ul1/1, alors f( y) :-= t" (fj) ;z" 0, Si !J ft «M", alors a.lf est un élément non nul dl..' 0.11/1 et on a of(.II) =f'(ayl:;;é. 0 d'oùf(y);z" O. Soit 'fil E M ", Comme 0.1,1" r-st un ê-espace vectoriel de dimension finie - 33 - Sur quelques classes d'anneaux lieés au lemme de Fitting 33 n et que f' est un endomorphisme du k-espace vectoriel aM 71, il existe un entir q ~ 1 tel que aM" (4) ~ lm .f 'q El) Ker .f '", Soit rn e Mil, Il existe ml' mz E j\1.11 tels que avec t" (am.:J (5) La relation afq (m-l ) = fq (am"2) d'après (4), ZI. ca E Mil tel que =.-: = O. 0 entrainantj " (m2 ) E cM", il existe (6) avec l'/(az'!.) = o. Ce qui implique /,1 Il'l (111,) -l'I (az, ~Iq(az,) ~ l) o. Et On a (7) d'où mz or aM" = E aZ1 +- Ker fzq lm .f 'lq +- Ker .f '21, donc il existe Yi' Yz (8) avec E F" (ay1. J = o. D'après (7) et (S), on peut écrire (9) 1l/1. En remplaçant =.1-• "'1 Irl!l1) +- 1/1., par .r'-'/ IUYI 1 YI ) +- lll' dan:'. l'èoualitc (llil o""f'i(l1li1]) +- (1111.) on obient Ecrivons finalement (U1I 1 :::FIIU;I"I) ct On <1 alors Ce qui implique - 34 - + a.l'~ /11/1 tels que ;-1\'('(' /'/(ru:C):o,O. Mamadou Sangharé [1 en résulte que a[m -f 2q (x , ) - y;] ~ O. C'est à dire (m - .("(x 1 ) - 'y') 1 e aôâ" lm f'2, + Ker ~ .('2'. Ce qui implique »z e lm j2 q + Ker F", car f 2q (y ; ) ~ o. D'où Mn ~ lm f'" + Ker f Soit sz e lm i" n Ker 2q • j2 Q , On a alors n Ker r«. am e lm f'2q Ce qui implique U'iYl = 0, et par conséquent »t e Mn. Soi m'eM" tel que m =f,q(m'). On a a{2q(m') ~ Donc al'l<m') am = Il = donc f'(am') e lm f'q 0, et par conséquent rn aM" ~ = n Ker f" f'I(m:) E lm f" EB Ker j », f~'/I./ll') =.f2'I(Œmj'). = HI Comme »ze 0.14" et f'2 1 ( D'où I" (am]') E lm .f~q. pn) = f?<"(m) = '" e lm l'2 q n Ker 0, on a f"" = {Il}. Donc lm i" n Ker ï" ~ {n}. d'où ,\1 ... = J111. ( " " '8 ' K fr, " (2q . {Il}. eM.", Comme on peut ècrire et, on a, alors ~ D'où iv). Sur quelques classes d'anneaux lieés au lemme de Fitting 35 THÉORÈME 2.4. Soit A un anneau commutatif Les conditions suiumtes sont équivalentes 1) A est un l-cnmecnc, 2) A est un Ssomnecu, 3) A est un Fscnneau, 4) A est artinien et tout idéal de A est principal. DÉMONSTRATION. Soit A un anneau commutatif. Si A est un f-anneau, ou un S-anneau, ou un F -anneau, alors d'après la Proposition 2.2, A est artinien. Comme tout anneau commutatif artinien admettant un idèal non principal posséda, d'après [2. chap.û], un anneau-quotient B de la forme B :::: e EB be, où C est un sous-anneau de B, artimen local d'ideal maximal aC '" {O} avec a 2 ~ ab ~ b 2 = 0 et b '" 0, donc tout anneau commutatif artinien admettant un idéal non principal posséde, d'après la Proposition 2.3, un module qui n'est pas de longuer finie et qui vérifie le propriétés (I), (S) et (F). D'où les implications: et 1) => 4), 3=>4). Supposons maintenant que A soit artinian et que tout idéal de A soit principal. Comme il n'existe qu'un nombre fini de classes d'isomorphie de A-modules cycliques, tout A-module M qui n'est pas de longuer finie possede un facteur direct N qui est somme directe d'un membre infini de copies d'un module cyclique [:3]. Il est clair qui un tel A-module N ne verifie aucune des propriétés (I), (S) et (F). D'où les implications 4) => 1), 4)=>2), et 4=>3). :1. Etude d'un cas d'anneaux de groupes. P'WPOSlTJO:-J 3.1. Soit K un corps de caractéristique p > p-groupe fini Les conditions euiumtes sontèquivalent-eS: 1) K[G] est un I-arnœnu, 0 et G lin 2) K[G] pst un S-anrwau, ;)) K[G] pst tttt F-anneau. ~) (; e..st. cyclique. IJE\ll";STRATlOl\. Si G n'est pas cyclique; il existe un sous-groupe normal Ji rie G tel que l'on ait G/ Il ~ (x) EIJ Cïi) où et - 36 - -rz l ' -1' .t ~y -v L. Mamadou Sangharé 36 Il en résulte que l'anneau artinien K[G / H] est commutatif et posséde un idéal non principal, par exemple J ~ K[G](l - x) (fIK[G](I - YJ. D'où, d'après le Théorème 2.3, les implications et 1) ~4), 3 ~4). Si G est cyclique, alors K[G] est un anneau de type de representation finie d'après [7], d'où les implications 4)~1, et 4) ~ 2), 4)~3). THÉORÈME 3.2. Soit A un anneau commutatif local d'idëol maximal m tel que le corps A / m soit de caractéristique p > 0 et soit G un pgroupe, fini. Les conditions suivantes sont équivalentes: 1) A[G] est un l-anneau, 2) A[G] est un S-anneau, 3) A[G] est un F-anneau, 4) al m ~ {O} et G est eye!ique, artinien à idéaux principaux. aù b) m '" {O} et G ~ {1} et A cet DÉMONSTRATION. Les implications 4) ~'" 1), 4) ~ 2) et 4) ~ 3) rèsul- tent du Théorème 2.3 et de la Proposition 3.1. Supposons maintenant que A[G] soit un f-anneau (resp. un S-anneau, resp. un F-anneau). Posons l'idéal d'augmentation de A[G]. De l'isomorphisme d'anneaux A ss A[GJIL, il résulte que l'anneau A est un f-anneau (resp. S-anneau, resp. F-anneau), donc, d'après le Théorème 2.3, A est artinien et tout idéal de A est principal. D'autre part comme l'anneau AI m[G] est image homomorphe de J'anneau Ar G] (par exemple par l'homomorphisme d'anneaux: AIG] ~A!IIIIG 1 - 37 - Sur quelques classes d'anneaux ëeés au Jemme de Fitting 37 surjection canonique de A sur A 1m), il en résusIte que A Int,( G] est un f-anneau (resp. S-anneau, resp. F-anneau), donc, d'après la Proposition 3.1, G est cyclique. On vient de démontrer, donc, que si A(Gl est un f-anneau (resp. S-anneau, rcsp. F-anneau), alors A est artinien à idéaux principaux et G est cyclique. Ce qui implique que l'anneau A[G] est commutatif, et par conséquent urtinien à idéaux principaux, d'après le Théorème 2.:J. D'où les implications l) =4),2 =4), et 3) =4). Remerciements. Cet ar-ticle a é-té écrit quand l'auteur séjournait à T'rente dans le cadre des relations de copér-ation et d'échange entre la Université de Trente et celle de Dakar, financés par le Ministère Italien des Relations Extérieures. L'auteur remercie le Département de Mathématique de l'Université de 'l'renta pour l'hospitalité dont il a été l'obje"" BIBLIOGRAPHIE flJ E. P. ARME:NDAHI7. . J. W. F'IBHER - R. L. SNLDEH, On ncjectue and surjectilie endcmorphisms 0" jï'nitely çeneraieâ modulee. Comm. Algobras, 6 (7) (1978), pp. 659-672. [2} N. 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Soit A un anneau dont les idéaux à gauche et les idéaux à droite sont bilatères. Les conditions suivantes sont équivalentes 1) A est un 8-anneau à gauche 2) A est artinien et toutldéal à gauche de A est principal 3) tout A-module est somme directe de modules cycliques 4) A est un S-anneau à droite; et on en déduit que Corollaire Si A est un 8-anneau à gauche dont tout idéal à gauche ou à droite est bilatère, alors A droite. 3\ est un I-anneau a gauche et à '" SUR LES S-ANNEAUX DONT LES IDEAUX A GAUCHE ET LES IDEA UX A DROITE SONT BILA TERES A. KAlDl UIliVenÎle MQhammed V Faculté des Sciences. Département de Millhém..3liques et Infonnatique B.P. 1014· RABAl (MAROC) M. SANGHARE Uo.versnc Cbcick Anla DIOP Faculté des Sciences, Dépancmcmde MaÙl&n3Liques DAKAR-FAN DAKAR (SENEGAL) 1. Introduction. Soient A un e nne ëu unitaire non nicessaireQleoc c::oamnJcatif et A-module à gauche; on dit que morphisme surjectif de t~ un M satisfait 3 la condition (5) si tout e no o- M est Url automorphisme de M. l'anneau A est dit S-anr:eB;U à gauche Iii tout A-lllOdule à gauche 5atÏ6flliS8nt à la condition (S) est noechoirieD.. Ll.f.eude des S-anneaux c:otnll\lJta~ifs est faite dans [?:] où. sont données plusieurs carec cêr i s at iO[]5 des S-anneaUJ( C01IlllIU tatifs, panni Le equc Iles. celle affirmant que les s-enne ecx coceu c e r i e son r les anne aux coeeucar cr s .H- ï t i.n iens dont tout idéal est principal ou équivalemment let; anneaux commutatifs sur Ie s que Ls -t ou t; module es c le généralisons ici directe de sous-modules cycliques. Nous SOt:lDle résultat de [2J au cas de s Sc-anneaux à gauche non né- ce s s a i remenr commutatifs dont Les i.déeux à gauche et les Idaau x il c r o i te s on c bilatères. 2. Définition6 et notations Soit A c cnd Lt Lon (5) un anneau. On dit qu'un A-module à gauche si tout endo\llOrphi.sme surjectif de H ; l'anneau A sant 11 la peop r i .. ê t ê ~ la e s t un au t cœor ph i srnc de H e s c noethérien. On dit que (S) N nP .. A A est d i e t r i.buc i I si le e s r discdbutif c'est-a-dirc si l'on a N(\Q que Ls que eo ienc les idéaux b i l a r e r e s N. P el. Q de J s ac i.s t a i r est dit S-anneau à gauche si tout A-module à gauche s ac i s I ai-, r re i I L'is des idéaux bilatères ce N ('\ (P + Q) li désignera le radical de JACOBSON dc A. -et. si H. E est un II-moùule à gcuchc , déno~br&ble désîgnera une somme directe d'un nombre infini du A-module E. Les éléments de la base c ancn.i qce du A-cnodule libre é;'j "• ) (iG:r..-).où . {al si J '" si j of i 1 • Un id 'Al bilatère ete r si la relation r.L ç P implique idéaux bilatères et 3. A( • seront nocê s ave c de copies l L de Ic;.P ou P l.~p. de A est dit pte- quels que so te nr Lee A. CarActérisation des S-anneaux. Th~orèmc 1. Soit A un S-anneau à gauche local ct artinien. ALors l'anneau est distributif. Th~orëme 2. Pour un anneau A dont 1e6 idëaux à gauche et les idéaux à droite sont bilatères. les conditions Guivantes sont équivalentes al A est un S-anneau à gauche b) A e st, a r t Lei.en à gauche et tout idéal .il gauche de c) Tout A-module b 8au~he a') A e a t, un s-eone ec à A est principal est une somme directe de sous-œodulcs cyclique droite b') A eat ar t i n ien A droite e t, tout idéal .il. droite de A ut princi~al c') TQut A-l!1odule à droite est une somme d i re c t;e de sous-œoduke s cyclique Démonstration du tt'orème 2. Les idéaux i gauche et les idéaux à droite de étant bilJl.tères, l'équivalence b) <J""'7 ul ) est évidente. A Nous allons donc démontrer le théorème 2 en i~ablissant les implications a) -> bj , Supposons A un S-anneau à g~uche. Comme le A-module ti~fait ~ la condition· (S), A est noe~hErien. Soit A. Comme l'anneau de int~8r~ Afp dule de noe~hérien. K d'ou A. On en déduit que ~ A/ p • K de A/ p esr Gui entraîne que corp~ Al p - module à gau- un P A s a-. est un idEe1 premier (5), il en résulte que Ce gauche est un 5-anneau à gauche eL que le des fractions à gauche (et à droite) che s at i sfa i s anc à III condition P a K est un Al p - mo- est un idéal maximal A est artinien à gauche (et â droite). Par conliiéqu~nt A est un produit direct d'un nQmbre fini de S-enneau à gauche locaux et art Ai' ()"i"n). Par le théorètne ',pour tout i (l~i~n). l'anneau in iene Ji eGt distributif, où donc de [G ] désigne l'idéal maximal de AJ J~ , que les anneaux et. par suite, les anneaux à idéaux à gauche ptincipaux. Oonc le, idéaux à gauche de b) -:> c ï , D'après [1 J . sur Ai- Il résulte Ai sont A sont principaux. un anneau artinien ;A gauche et à droite er principal à gauche et A droite, tout A-lnodule à gauche (et tout A-module à droite) est une somme directe de sous-modules cyçliques_ c ) -> a). Supposons [rJ A v~-'rifi6c. du théorw. 2. Alors, d 'sprèt> est nêce ss a i re aent artinien à gauche (et li. ërot ce ) e c pr Lnc f pa I â gauche (et à droite). Soit de sous-modules cycliques Si 1. conditi.on c ) H.. €> il;l H. un A-module à gauche somme directe 1- , M.(i~t). H n'est pas noethérien, alors, l'en6eœble des classes d'isomorphie A-modules cycliques êtan[ fini, il exiate une sous-famille infinie '" 4c des dé~o~br~ble constituée <le sous-modules cycliques de (M~)nG~ à deux isomorphes. Posons t'our tout n "1 su r M' c l'Bpplication nulle de 4i .. cation cette sous-famille. soit 1 L $n deux If dans n-' M' • Il est clair '" N 11' n n>O ,et soit ~ue l'appli- e6t endo~orphi.'lme surjectif non injectif du "-modu1.e .il n gauche N. COIWDe est un facteur d i r ec r; de N H. il en résulte que ne M sat.isfait pas à la cond i t i.on (S). Le t.nëo r êec 2 est. ainsi ccmp Lê tenenc dèmon t ré , Pour dëecnc ree le théorème l , nOUS allons établir d'abord quelques r êsu Lcc t s qui ROUt> ee ceuc ucih:M. Soit A un anneau er r in ien local d'idéal maxillLa1. J. On SUppoSe A non disc-ributif. Il existe alors deux idéaux ,et. {O) bilatères nOn nuls et. distincts tels que soient. isomorphes en tant que on supposera que A-bi1lKldules de Li Soit "I , ( ç(x) e . • e t. lIn 12 c ens x ei + 1 A-bimodules (voir • (0 ) 7' , " l' C • • A(~ ) 0 i ec r- p. 25 ] ) . Dans la su i r.e l'isomorphisme de on nor.e r a L • x " 11) la surjection canonique de n e< on riotera l, . Pour tout / G. , L. >~l " A(li •)/ M. un endomorphisme surjectif du A-œodule à gauche M --->M Avec ces notations on a les ré5ultDCs suivants : Le~ 1. Il tel que exist~ f -> L endomorphisme du A-llIodlJle M. 218 n 0 T f [(A (l'l ) 0) *) li 0 + L A (~ diagra~~ Démonstration. Considerons le 1 17 *) suivant n 11 • A(~~" 11~ Co_ A(1'lIl) 0 est un A-module projectif, il existe un endomorphisme te 1 que TI 0 F f 0 on a f(A(N P.emarque • Soit • L~A(1'I) .. * ))+ x co il,.~ 1 s . e . 1 composante non nulle de nit cl' une man i.ê re unique " "', Notation ct r(_t)", 5i .,. 1 Pour tout i un f(L) ë Ç·L. De plus. evec la suriecr Ivi.eê de l.êeenc de L. Si [(c n) e '0 la (0 rme EOOUS o <; li * 1 on écrit f(e.) co l LellJll:le 2. On a 6· 1. alors nécessairement X, J(li •) do li. De cette relation, il résulte que I. f • pour tout n " r ] 1< * o.~ >..l J est la première 219 Dêmon s t r a t Lon , La relation Ce qui contredit le 3<1) J(V *) *~ du lemme 1. Il exïste donc * no 51 et seulement si " *) f(e + ) ~ J (" l1 relation J n' 1 O. J au moins d" composantes te 1 que (n (j:>.. l) c , li de ) équivaut <Cen- 1) " di TC' q", l'uf.c e" inversible dans local). Et cela équivaut à dire que, pour tout élément est A nul de Il" xf(en'i"\) 1:': L. d'après la r-c mn t-qu e ; Or pour x c I l ' on o (lcnunc Donc la relation relation x t(e ~quivaut n' 1) ~ L f(e ) à n équivaut â /'ti *) ~ i Lemme 3. Si o k est la pree i 0 ê re coœpo s ao r e inven;ible dan!: A ·i +1 alors c: 0 e s c la première composante Lnve r s i.b Ie dans hl Et, de plus. On ~lDOn5tr_Btion. De la relation J B o 0 k+, Soit X e. J A , 0 + J. k un élélDl'r1t non nul de z: (x ) 1]0 • on c:ibciQot i .. 1 i Ct,O i .. 1 a x cr . 0 e, , L.. J J , , " , * • pour tout A (car Te enr r aînc les Pour terminer 1<1 démonstration du Iensnc nous allons mon r r c r q"e En effet ~ c D LÇ/~ * ) re Lae i ons ~ • pour LOUL de 1). J( non 220 o Camllle ( 0 ( 0 ) j , k_' i x O. 0 e, i~ + J J r- 1 i +1 J ~ k. on a alors • pour tout . , i ... 1 x (ç (x) 0," J 0, 0 c )e, J J ( L ) i "'1 1. relation H ,(x) c i 0 k + ek ( 1) a, -x I l résulte de 10 remarque que 0 , 0 J d ev ient alors .. , i (,(x) 0 0 i x 0 + 1 0 h' , ( ) ek+ 1 (, (x) a ,(x a o ) k Il résulte encore de 10 remarque que i x x i i k (0 0 Le~ 0 0 0 0 o X k .. , . hl 4. Pour tout n ~ 0 d'où ~ • n Q. Si , 0, appartenait à e, de f(e ) ) n a i i 0 k +, ,+, ) . 0 • 0 ., k" " J • est la preed re composante inversible dans a, 1 est la pre- la relation survam {compos an t e n)~ J. pour tout Donc 1 J Par conséquent J. alors, d'après le leDlllle 3, fait que x " J {(el)' appartiendrait à Lemme S. Pour tout a,o " )e . c i Démonstration. D'après le lemme J, il scf f i.t de démontrer que ê - x ê n mi re composante inversible de i 0 ,, i +, 0 ,(x o • i J J~+2 i Ce qui im.plique j..;: k, pOUT 1. Ce qui contredit le est inversible. t(x) c l i~p L i 'lue :x c L. L 221 c Démonstration. Soir. x L L i'" 1 pas â L. On ,Suppose dans A (:N ) (soit pa!" exempte '1 ) t(x) ~ L. L'Un au moins des el de f(x) inversible est un élément de Cette composante est donc inversible. Par conséquent DE'u)(i~rne cas: Si G J. pour tout disti~gue La compo e ant;e suivant 2, qui n' appartient pas à f(x) b) 6 (1 ~ i,f;: i [(x) ~ L. cL alors [roiS situations a) 6 J ~ 1 ~ 1 2, e, de [(x) ftant alOTS il résulte de la reœa c qoc que L. 1 G 1 2 • 52 G I l e t Les composantes de SUiVBrlt • (car est A. Alors la composante suivant On n 1 appe e te ncru. 1>1 '" O•. Nous allons mOntrer que Premier cas • un élément de 'Si e i • 1 (-52 Cl 1 ) 01 6 1 1 Ql ~ J Q} • '2 sour alors r e spe c r ivceera • • Leœme J). Par ccnsêquenc 47 Ue l'hypothèse Ux) '" L. On peut alors décomposer x X" xl (l) + >::2 • Où x J Comme f(X 1) G l . x la décomposition 'i f(x ) 2 f(e ) l ~ L, • , ,. ( car toutes 2" 1 j >-1 .. 'i e i] L. ~ revient à montret que les situations 2 Si G I z) f(x) ~ t • roOntrer que quitte à répéter pout donc li=J (sIe, C Donc si l'on ecarte pour [(X sous la fonne a) et b ) , (2), que on peut supposer, est de la [orme On obtient alocs , Q , e . ), COJro\e J J composantes de s.i, a.i , r 0 f (X ) ,,. c e r qu' • '2 ., sont dans 2 I ne sont pas toutes nulles. Lemme 6. Le A-module à gauche M satisfait.il la c ond i t l , 2, J, " et 5 satisfait à la condition i.on (s) et n'est pa<: noethérien. Démonstration. D'après les t.eœae s (s). Pour voir que M n'est pas H noethé[i~n. il suffit de remarquer que M n'eat pas un A-module de type fini, Démonstration du théorème 1. Soit L'anneau quotient AI 2 J A un S-anneau à gauche local et artinien. est aussi un S-anneau à gauche local 'et ar t i n i en, Il résulte donc dell lemmes 1,2, J, ".5 c e s s a i t eme n t. d i s t r i.bu t i.f , Le théorème Soient A d i c i on (I) er 6 qu e est ainsi 48 H l'St né- complQte~ent un anneau. On dit qu'un A-module à gauche s i tout endomorphisme Lnj e c t i f de A,52 H démontré. satisfait à la con- est un au r omo r ph i sme de 11. 223 On d i t que A est un !-8:nne.au à 13 condicion (I) gauche 51 tout A-illodule a gauche s a t i s f a i s an t â est ar r LnLen , On a le corollaire s u î v an r; du r h êo r-êœe 2. COI-ollaire. Si est. en S-.anneau dont les idéaux à gauche el les idé.a.u:.: :, A droite sont b i La t èr-e s , alors Dêmon s t ra r Lon , Soit sait qu'alors t1 edee t un ë ~ Il e s t clair que à la ï n 1. Boi t n N. 1'1 n'est pas a'r t Ln i.e n , on ft) H' n~1 n qui est sonsae directe 'f n 11 H. on en déduit que l1 deux d H~ un isomorphisme de est un e ndoeo r ph i sœe i.nj e c t i t non est un facteur direct de c cnc i t Lcn l-anneau (à gauche et J droite). ec c eo r direct y n'I N I1n énoeb r ab Ie de sous-œodc Ie s cycliques de deux isomorphes. Pour cout Comme est un A-lDod:J1e à g aucbe , Si H. d'une famille infinie A ë sur r.'n< 1 u r j e c t Lf de N. ne s er i s j a i e pas (I). Dans neau si et seulement 51. [!] A on montre qU'U:1 anneau e s t; un est un $-an- les idéaux .J. gauche et les idéaux nou s conjecturons que pour cette c e r n i d'anneaux l'équivalence a lieu. A Lc.anne au , Nous ne savons pas si, en général, cette équivalence a lieu pour les anneaux dcn t à droite 50nt bilatères COlLllT\.lLatif è r e c Las s e 224 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES -:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-ô- [ IJ C. FAtTtI [2J A.H. KAIDt et l'l. 5A.NGIlARE : Une caractérisation des ann e aux On Kdt e rings. !'!at~. Ann , J64 207 - 2J2 (1966) artiniens à idéaux principaux. Lecture No t e s ill :-'ar.hemLltics. nO lJ28 (1988). 245-254. Alg~bre non coeseu t.a t i.ve , Gau r h i e r-cv i l La r-s (1975). [3J G. RENAtJl:r [4J R,S. PIERCe; [5J M. 5ANGHARE : SUl une classe de modules et c ' anne aux liés i1UX Algeàr~Hi. Spdng<,,--Verlag. conditions de chaîne, Thèse de Jème cyc Le _ Fecul té [6J Associative ce 6 Sciences de ilabat. P. VAHJS : hniLely ceoc r a e e d Antinien And Distributif Module Are Cyclic, Bull. London Math. Soc. Sc IG( 1978) 287 - 288. CHAPITRE ON V S-OUO RINGS RESUME. Ce Chapitre est une étude plus approfondie que le Chapitre IV sur les Sr-e n ne au x dont les idéaux à gauche les et idéaux à droite sont bilatères. On y montre le résulta~ suivant Théorème." Soit R un anneau local artinien non suppose que le carré du radical de Jacobson de il existe un R-module qui n'est pas de t.yupe distributif. On est nul. Alors R tini et qui vérifie ( S) . Ce qui permet d'obtenir Théorème. Soit R un anneau dont les Ldéeux a gauche et les idéaux a droite sont bilatères. Les conditions suivantes sont équivalentes est un S-anneau à gauche 1) R 2) R e s t artinien et tout idéal à qau cue èe R 3) 4) R e~l t re s p . Cl droite) princip~l est un S-anneau a drolte tout R-module a gauche t r e sp . a droite) est somme directe de mocules cycliques. On y construit tout idéal à un exemple d e nne au t gauche est b i Lat.è r e S-anneau à gauche. et .l oc e I e r t r ni e n principal, qUL à gauche dont n'est pas un SEP 1 7 1992 MATHEMATICAl REVIEWS 1 ALG 16P20 656 CMP 92: 15 eré, Mamadou (l-TRNT) f- RI REVIEW'ER: Please gi~ 5-d1ar<lCI~r ctassificauoms) acconling \0 Ihe 1991 Mathemalics Subjcct Classif";..alion. (Set ll.e 1990 MR AnnuaJ Subjecl rndex-) ---- LG EZ duo rings. r.Algebra2Q (1992), no. 8, 2183-2189. LG U~O 0 - - ver: Weim:n Xue o (1-IA) Con'l'l:nlions (use cojored peneil): Greek German rraklur Scnpl lIolMa"" : : : . underline m red primor type roman Jellcr, underline in gr""1l prim or type rQman leller, eocucte in blue underiLn• .....,th" ""''"Y blue II ne Do nol undcrlmc for nenes. (teuers used aulomallcally ilallcW:d by our pnnler.) 3.1 mathcmaliçal svmtou He ~- PLEASE TYPE WITH EXTRA SPACE BETWEEN UNES Let R be a ring with identity. A left (right) R'1i module M is sa id ta have p roperty (5) if every surjective endomorphism of M is an is omorphism, the ring R is called a left (right) S-ring if eve ry left (right) R-module with property (S) is noetherian • and R is called distributive f I~ -' L !':: -.L ,., , il' the lattice of aIl two-sid ed ideals of R is distributive. The authar proved that if R is a non-distributive artinia 1 k, local ring with square Jac obson radical zero then there '"- exists a non-noetherian le ft R-module with praperty (5) , L __ i.e., Ris not a left S-rl ng. The ring R is called left (right) duo if every left (right) ideal of R is two-sided If R is bath le ft and righ t duo, the author showed that t following six statements a re equvalent: ( 1) R lS a e left (right) S-ring; (2) R .i s a n a r t i.n i a n left (right) prlnclp l ideal ring; and (3) every left ( right) R-module lS a dire t sum of cyclic sul)modules. Then the author constructed a ring R that is ieft duo, lett artlnlan, and left prlnclpa~ but R is not a left S-ring. 1 Reviewerts remark: At the end of the paper, the auth r asked if left duo left S-rings are necessarily S-duo ring We answer this in the negative as follows: Let R be a loc l ring with the radical J such that J2 dim(JR/J) = = 0, dim(R/JJ) 1, 2, and R/J is commutative. Then R is left duo but not right duo. According to the results in Dlab and Ringel [A class of balanced non-uniserial rings, Math. An ~_95(1972) 1 279-291J, the ring R is of finite representati n type. Hence R must be a left and right S-ring. E-mtllf: [Pleasc provrdc Ir availahle) Professer WCim111 Alle Departmcnt of Mathcmauc, University of Iowa Iowa City, lA 522~2 '1'''''·;'11,. 1h,. "(Hl' nes l,,:~n çüO''l)' .,;,,,ord for LOclu non ln M An~[MA lICAL REVIf' ""'S. '" ,u~<l\-'"nl rom- 52 IIIIIIIIIIIII!' IIIH l' Iif li III fi J!! Il '"ll rll pd, lL(,n\ ur rr' le...... 11) ~n·Ol <1. 'Je>: "1 [il '11; Irrms or Scn,o n '01 (,1' il,,, CÙI"'n~hl Ael or lU7G Ail TL~~',j '1) lil" ""'~" ,ndLJél",r CDI':.",&hL. 1...-10"& 10 Il)e AmC""-~1\ ~I"lh,·m"ILl·al :'oc,e:'. COHHUNlCAilONS lN ALGEBRA, 20(8), 2163-2189 (1992) On S -DUO RiNGS by Mamadou Sengharé Université degli Stud; Ji Trenro Dipartimento di Marernatica 38050 Povo, Trente (!TALlA) ABSTRACT. A unilaJ Jeft R·module endomorphism o( RM Rli1 is an automorphisrn, the ring js. sa.id Ris (0 have propeny (5) c atled left (t1ghl) 5 nng .r ever y surjec uve I( cve r y lefv (nght) R·module wùh prope-ty (5) is Noetherian , Ris catlcd S-ring if il i~ both " iert and a rielll S'-ring. ln th;:; noIe w," ~how that a duo ring i s a. lcrt S-rÎng if and only if Il is \dl Ar tuuao lI·fL principal Ideal ring. To do this ....c shall coustruct on every non distributive ÀrLinran loc al flTlg with radical square zero a non-finit.ely gener atec module wit h p ro per ty (5). And we gjvc ail e"~nlpl,' ur l"fl. duo ldt Artlnian leû, priucipal ideal rillS which i.~ flot 11. Idt S-rÎng. shov...ing the nccessity cf the Ting 10 he '~'!O in :h c abovc rcsult , 1. Introduction. It is weil known Lhat every surjective endomorplusm of rian module is an automorpbism. The converse is deal Wltl-l Ilot il Noethc- true. ln this present pé\.per wc shall rings for which the converse is true in the part.icular case of duo rings, {hat is, rings ail of whosc oncsided ideals are two sided. The main rcsult of this paper is the construction over a non-distributive Artinian local riug with radic;ù s qua re v.ercs of a finitcly gcnerat ed module for which every surjective endomorplusm IS 1100- monic. (th.L.!). This result gives as corollary the fact that on everr non-uniscriai Art.inian duo Ling there cxists a non-Noetherian mocuie for which ever y surjective eudcmcrpbism l'; an »utomorphism, (coroliery 2.1). And this gives a characterization of duo rings ovcr which oaly Nocthcrian modules have the propcrt.y that every surjective endomorphisru is monic as thosc which are Artinian, left (and so right) principal ideals rings (th,2.2) W'-~ end the popcr by an exemple which shows that condition on the ring to be only oncsidcd duo is not scfficicnt for the truthîulness of theorem 2.2. Throughout this note rings will be assumed to have a non zero idelltity, and modules will be assumed unital modules. 2183 Copyright © 1992 by Marcel Decker, me, 2184 5ANGHARE 2" 5 - DUO RINGS A left (right) R-rnodule RM(.~1R) is said Basic definitions 2.1 LeI. R be a ring. to have property (5) if evcry surjective endomorphism of RM(M R ) is an automor phisrn, the ring R is callcd lcfr (right) S-ring if cvery left (r-igbt} R~modu1e wirh propcrty (5) is Noetberian. Ris called S-ring if it is both a left and right S-ring. We recall tha a rmg R is said to be distributive if the Iat tice of all two sided ideals of R is distributive. that is. for every Ideal A,B,C of R the equality: hclds. T'Heo re rn 2.1. Let R /)(' a Ilon-dist.,ibutive ArtinJ3TJ Jocal radical zero. ThefJ the,"? ('~ü~rs lIJlg \\"lt/J square Jacobian a non-Noctbcrien H-modufe witl) propcrtv (5) Pr-oof Let us denote by J the Jacobson radical of R By assu mpt.i on . Wl.· have l' ;: O. Smce R is non-distributive, there exist two distinct ideals Il and 12 of R, and aR-bimodule Il/I] nJ-;. onto f 2 / I 1 nI2 (seeja , P.25]). We assume, wit hout Joss of generality, t hat f] n f:. = 0 Let us considcr the R-IIlodule isomorphism r from RRUI,"), direct surn of infinite dcncmbreble copies of RR indexcd by the set N° of nonzero r 1 if i = J n atu ra] numbcrs. For cverv i EN" let e, =0: (o'j)}ET\'" witlJ 0,) = 0 and L the J l N" generated by elements of t he f-u-rn r(x)e, R-submodule of RR· and i E N', Let us no» set RA1 :: RtN°) /1. ifl fi, J: f,;-l wherc l E II V\it; shall show t hat the R module RA1 rs nol noetherian and has property (5). The Fact rhar R.M is nol noetherian is obvious, because it is not finit ely gencr ated Let us new show th at RM h as proper ty (5): Let il. surjective endomorphism of RA1_ To prove that Le mrna 201. Let if J is marrie be the canonical surjection of RR iN ° ) Wl" J)~oJc~Joc 2)J!LiÇL 3) f(RRIN",)+ L ~ RRlèl"' Proof. Let us considcr the diagram: o 54 he necd so-ne Lernmas. onto RM- Tlvere existe End(RR(N·)) such tbat. f f E S-DUO RINGS Since 2185 f is projective, rherc exist s an endomorphisme RR(N") of RR(N") sueh that r.of=j01r. ç It follows from this relation that f(L) L. Moreover , si nec j is surjective, we have Remark 2.1. Let "'" _. L",I." '>1 be an element of L {ei/i E N-} of li s'c IIR{N·). i~ the rirsT llnrl~(~II> c-omponcnl, then necessarily s. s: and Il .)'0+\ of r in the rnnonical base c an he writtcn Hl a unique way in the for-rn wilh the corrciitions , f wdJ 1)(' Notation 2.1. For i E N°, the image of c. by f(',) " ),,',..';"' ~ J? w ritten ll"l" v,' 1 Lemma 2.2. For cverj- n E N°, weJJ:l\ï;I(e,,) r,!. J TI [(1.,'1.'") Proof. li for every Tl E N' wc havc f(':,,1 (.~ J n n(W), thcn wc obt ain: in contradiction with Icmma 2 1 Thus thcrc cxist s 71 b (: N" sueh that f( c".) r:f- J . /1 Ri .",. '. Now to cstabilish lcrnma 2.2 il is enough to cst abilish the equivalence: The relation f(c.n+d r:f- J. (j > 1) is mvcr tiblc ill R, ponents o;+J one of the 0'7+ Ilu(f\'i l'ci cqurv;,l':llt. 1 , 5 IS to lh~~ f'art that al lcast one of the corn- BilL by Reuiark 2.1, the fact that at lcast invcrtiblc in Ris equivalent to that for a nonzcro element ::rf(cn+d f{ L. Sirice for a nonzero elcnicnt x c fi \\'V T of Il> have: r(x)f(e n) - x f(e,,;,) '- fl'ü)e" - TC,,;,) E L (by lemma 2.1), t heu the relation If ( e., + 1 ) '1- L is c qu i valen l ln ,( 7 ) f (c ,,) t/- L , for ::r E JI' Sincc J~ = {Dl. the relation r{::r)f(cn.J ~ L, for sorne ICI] i~:; equivalent tc f(c,,) f{ J proves the lemma. llR{W) This 2186 SANGHARE Lernrna 2.3. For every ! E N°, jf 0:1. is the tirst mvertibfe component (in R) of f(c;), then O~:ll is the tirst invertibJe component of f(c'+1 J. And in this case we have al + J E Proof. Let z be a nonzer o clement of fi. From tlH' relation: r(r).f(c,) - zf(c,+d F L ( 1 ), it follows. bv writmg f((';,)=LO~(.] /(e,..,.I) and =: ) 2. ) that I:o-~+ll;), .2: l J L r(T)(}~I'; + L L(l~+II·J (2) E ]~I ).2:1 Sirice Q~ is the first inver ublc cornponcnt of f(c,), wc have r(x)a~ E P - {O}. for ever y j < k. and thcn (2) becomcs /;-1 ,<, \,~ --j- LLO) i- l Dy rernark 2.1, ZQ~+I I: H')o; - Ia ,'+11 c ) E L 13) )'2,1; 0, for n'cry] ;; k. So the relation (3) becorncs: = r(I)a~ek + (r(r)Ql~ 1 - IQ~'~II)eJ.:~ I..L L (r(I)a~ - Ia~+l )c; ;;:: L. (.1). ] ~1; .... 2 Applying again remar k 2.1 V' relation (4), IO:' + J. isomorphism wc bave h ence '+1 0.1:+1 E • 0.1: := W(' have: r(Ia k ) = r(za~~\). Si!:!"'!'" l.S an xa~:\. This eoualit.y irnplies t.hat x(a~ - Qk~\) ,a~ Lemma 2.4. For everv n E N' 0: E 0, and is the fi.rs[ invcrnble comportent of f(c,,) Proof. Following lemma 2.3, i t is cnough tc prove that of contradiction that 0'::' J, and let .r Qi is invert.iblc. Assume br way a nonzcro element of Il. From the Iact that ('(1)f(ej)- z fie,)) E L, il follows by writing f(C1) = I: ajc], j ~1 and f(e.?)=I:a~c)l )~l that By rernark 2.1, wc have then ai E J. Dy induction using remark 2.1 and lcmma 2.3, it follows that (}'~ E J, for ever y Tl E N°. This conclusion implies tb at in contradiction with 3) of lemma 2.1 el cf- f(nR(N')) -+ L- s-DUO RINGS 2187 Lemma 2.5. For every Proof. Let .51 1- O, 7 E R(N"), the rcluuon J(7) EL jmpljcs 7 1 = be an clement of R 2:::i==1 S,l', (N") 7 EL. such that x (j. L. Wc may assume tbal VVe shall provc t hat J(x) (j. L. To do this we consider two cases: Case L Wc assume that al lcast one of the s , of J(I) rclatively La S {says bclongs , by lemme 2.4, Lo CI SI) SIG: is not in J T'ben the compouent + J. Since sucu component does not belong ta J, thcn J(7) (j. L {by remark 2.1). We assume that ail the Case 2. Situation 1. '~I (j. 1-2 Thcn J(7), then, by remark 2 1, J(I) 5,,5 are in J, and we dist.inguish three situations: E 1] 51U: Sincc SI a: is the first nonzcro cornponent of f/ L Situation 2 S1 E h,52 E /1 and r(-s2) =J:. ,>1 ln this situation the components of J(I) relntiveiy to c r and C2 atc If>sp,;ctively .1 1 2 S· 1 1 23 2 , aflU51G2+S2(l2InU~,))' enun a ,,°'2"=° + J , th en S2G22 = 5 2 ' J ,] · .jjÜ; 1 50 S] ai +510~ and bence J(T) '~l '= ni +.~2Q:, Sirice by hypot.hesis r( --52) #- 51 thcu l( -S'l(j:) 1 .'>] ù l, ri- L. Situation 3. 51 C 17 and 52 </. Let s' E f l such LII;d d,5') = XI fi' 51· \Ve cau decompose 7 into the Iorru ';'è!l ~ L, and = (5)'.'1 - T2 -l = I\~} ,/)<,:.,. ')- s,c,] (j L ~ ,=:.1 Sirice J(xJ) E LfLcnuu.r 2,1), ln show that J(x) </. L lt is cnough to show tlul JlLl) tf- L \Ve C;)Jl now appl y <q.','Ull the abovc iHi;'Ulllents ta X2; we end up \\'lth L'! = .)'C" wlwrc.s, is a »onzero elcrncut of Tl ln tbis cast> we have !(x,) ~ ,,J(,.,) ~ $'(~ ù;',) ) ~l Since S,G: i 0 (0:: i" lllvertible) and ail the coruponr-nts of J(I) belong to th en hy remark 2] f(X2) ri hAS ArtJnliUl non-princip ai jdeal Uwn tJJCre exists aSSUIl1" rings, Silice R is duo, IL Iollcws obviously from lcmmas 2 1, 2.2, 2.3 propcrty (S). Thus theorem Corolle r y 2.1. Let R be an Pr oof. \Ve mal' Il duo rlflg ~ 1 is complctely provcd. I\,/th radjcal SqUdTC ,1 non-finuclj- generet.ed R-module aero. If R bas a with propertj' (S) lhal R is local, since R is a product of Iiuitc number of local rcsuhs from IG] that R !IdS il non-principal ideal if is distributif And the corulLu; rcsult thcn [rom theorcm 2,1. 'I'heore m 2.2. For 5, E f 2 ) L The end of the proof of t heo reui 2.1. and 2.4 thut FlAI r 2 (as ft dlJi) lïJJf, R rhl.' fol/awinE; conditions ar,' equivalent: 1) ff is a lcft S -J'mL: 2) Ris J\rtiHiaJJ ldt pJUlcipéd idcaJ l'jll,~ S7 lUI,) only if R SANGHARE Z188 3) Every tett R-moduJe is a direct sum of cycJic sub-modules 1 ') R is a rjght S-n'ng 2') R is Artinian right principal ideel ring 3') Every right R-modllJe is a direct Proof. SUIn of cy clic eub-modutes Since Ris duo, the equivalence 2)-2') is evident. 50 we shall estabilish oulv the implications: 1) :::::> 2), 2) ::=} 3) and 3) :::::} 1). 1) => 2). Assume rhat R is a Ieft S-ring. SIOCC RR salîmes propcrt y (S). tbcn RR IS Noethcrian. Let new p be a prime ideal of R The ring Rlfl is aise a duo lcft 5-flllZ:, without zero diviscrs. Let us denote by A: the field of quotients of Rlp. It is clear iha; the left Rlp-module R1pJ\ has propcrty (5), so Rlp!\- is Noe therian and hencc nU' = [,' ThIS equality implies Lhat p is maximal, so R is Arrinian. Sirice a duo Artinian ring a direct product of a fini te nurnber of duo local Arti nian ring" we ma)' assume th,n n local. Then by corollary 2.1 RI}7 end hcncc R are id!. principal Ideal rings 2) => 3). Following [ZJ, on an Artinian principal id('al duo ring C\'er;' ldt·nl'_'!lil·~ i, ,Ct direct sum of cyclic submcdule.s. 3) => 1). If condition 3) is satisfled , theo following [21 H is nccessarily Ar tuuau left principal ideal ring. Let new nA any left R-mod\lle a.'1cl We can crue RA = .::- RA l' 1 .;: ; -vberc the RA"s are cyrlir. Assume that RA is numbcr Ilot Nocthe rian. Sincc th('r'~ of non isomorphic cvolic left R-mod u k 3, t hcrr- is an Infinite t-; onlv .. f1n.:·> <':\Jnt.:llJl,~ :,JL':"m:i': (RA~)~EN of the Iamily (RA')'E! such that any two R-modules of the fam.lv (R;·f"j".:· arc isomorphic. For ever y 11 EN" let 'fJn be an isomorphism from A~_ ouro A~~ 'Po he the zero ecdomorphism of t1~. It is clear rhat the map op = L.,>o <.('., is il cndomorpuism of RA'::= \Il HAn, which is not bjjectivc . Sincp HA' is a rurect 1 allé! 1·-, surj-cuv:;l1ll\:T1;1r~'; n>O of RA t hcn A docs nat have proper ty (5). T'hus thcorem 2,2 IS proved Exemple (of ring which is left duo lcft Ar tinian lcft principal ideal ring, and rl',t l-i: y-ring ). ut K be a field and fan isomorphism from K int o a subficld J{' the dimension of K regarded as vector spacc over K' is infini t e. \/-/e definc on the set R::= K x J{ of J( sucb rhet fi. rinl; st ruct u--: by the oper at.ions; (I, y) + (r' , y') = (r + r', y + y' ) and (r,y)(r',y') = (xx', 'i + y/rI')), The only non zero proper lcft Ideal of 17.. is } ::= {O} (I, y),(I,y') E n for X J(, which is generated by t lu- elcm-:il (0.1). So R is a local Ar timan [cft duo lcft principal ideal ring. We shall sho-v th.rt RI:, not a left S-ring. Let us consider the injective hull nD of the Icft simple R-modulcr,J It is shown in [5] that RD is not Noetherian. Let y be a surjective endornorphisrn Since RR is an osscntial extension of RJ, wc have RR ex.sts r E RD sucb thar. g(x) = 1. Sille!" n· T n 58 R} "" ç 0: HD. By the surjcctivity of ':1 tO) tue-re exist s l' il J), ~h,:~(> E 17.. sllch tlra', r, S-DUO RINGS 2189 is a. nonzero element of RJ, we have then g(rx) = rg(x) = t- i- Q. Thus g(RJ):J. {O} and so 9 is injective. This exemple shows that the condition on the ring R ta be left and right duo is necessary for the validiry of thcorcrn 2.2. We do not know if left duo leH S-rings are necessarily S-duü rings. ACKNOWLEDGEMENT The author i s grateful to Direzione Generale Coopcr aaione allo Svîluppo di M.A.E. for financial support and to the Mathematical Depar tmeut of the University of Trente for generous bospitality during the preparation of this papcr. REfERENCES [I] R.C. Couner Finite dimcnsional rlF',bL duo algebras arc duo, Proc. Amer. 1I..I ath. Soc., 84 (1982), 107-IGI 121 C. Faith: On Kotc rings, Malb. 1\1111. [31 A.M. Kaidi et M. Sangbaré: Une car~\ctr'ri'>ati()fl des 10·1 (l9GG), 207-212 anneaux art.inieus i idéaux princi- paux, Ring Tbccry, Procccdings , Cr"II;,(h (1986) Lee. Notes in R1;,~h. 1328 Spriugcl Verlag 245-254. (4\ R.S. Pierce: Associative rJl;cbl'il:;, Spriunct- Verlag. 151 A. Rosenberg and D Zelinsk y: Finucncss of the injective hull, Math. Zeit schr I3d.7Ü,S (1951) 372-380. 1.6) P. vamos • Finit ely gcncrated Artilliali nutl distributive modules arc cyclic, Bull. LOJldon MalI.. Soc. 10 (1978) 287-2Sk Pl W.Xue· Artinian duo rings and '>r:lf duality, Proc. Amer. Math. Soc. l05(.l!l89), 309-313 Re c e i ve d r June 1991 CHAPITRE VI ALGEBRES DONT LES MODULES VERIFIANT LA PROPRIETE DE FITTING SONT DE LONGUEUR FINIE Pour faciliter la lecture de la note qui constitue ce Chapitre nous développons dans les paragraphes suivants les notions et résultats qui y sont utilisés. §l - LA CATEGORIE DE FONCTEURS V~ Notations 1.1. Soit A un anneau. On désigne par A-Mod la catégorie des A-modules à gauche ; et par mod-A la catégor Le des A-modules à droi te de présentation finie, dire «A-module de catégorie des désigne la l'abréviation présentation foncteurs "p. f. finie», additifs A-module" V(A) de mod-A catégorie Z-Mod des groupes abéliens. On rappelle que une catégorie abélienne dont les noyaux, se calculent "point par point". on peut consulter Si M et N N, ~ et foncteurs AiM,Ni) ~ foncteur de ~n éléments [X,-lA [X,-J =' S'(X) , D(A). Poue tout objet engendré par les ':}(X), Sx , X E mod-A, de X de mod-A. On montce que si 60 ~ y ':} sont les A-module à de D(A), il e n VIA). Soit'} X de mod-A, de V(A) un p.f. est un objet projectif de le plus petit sOUS-follcteur tout est de , pour tout foncteur sous-ensemble (éventuellement vide) de A. : représentables la forme [X,-lA ' résulte que VIA) le groupe additif des A-homomorphismes de où X A droite. D'après le lemme de Yoneda on a : HomD(A)( est les images et les conoyaux Pour d'autres propriétés de désigne l'anneau opposé de foncteurs de V(A) la [2J. Rappels de quelques résultats Les dans sont des A-modules a droite (resp à gauche) on note (resp. M dans [1) veut soit Sx un un le s ou s f cnc t.eu r r '~ est défini comme étant tel que Sx C J(Y.}, est un objet de mad-A, pour alors §,(Y) est le sous-groupede ~(X) constitué de toutes les sommes finies de la forme X.ES l Le foncteur [X,X1 A = End [,-lA étant engendré par l'élément identité lx X . . l de XA' un foncteur est de type fini si et seulement si il est le quotient d'un foncteur représentable. Proposition 1.2.1. Un foncteur de est représentable si et seulement si rl V(A) est projectif et de type fini. Démonstration. Elle résulte de l'isomorphisme d'anneaux Définition 1.2.1. ~ Un foncteur de V(A) est dit cohérent s'il est quotient d'un foncteur représentable par un sous-foncteur de type fini. Proposition 1.2.~_ Tout sous-foncteur de type fini d'un foncteur cohérent est cohérent. Démonstration. Il suffit représentables. de démontrer Soit la propos i t ion un foncteur [X,-lA pour les foncteurs représentable de TJIA). est représenté par une Un sous-foncteur de type fini de transformation naturelle f , or une telle transformation de A-modules à droite 0:: f : est déterminée par un homomo r ph i sme X ) (:. : Y. Soit ( K, P ) a. On a alors la suite exacte. le conoyau de f::a* [Z,-lA - - - ) 0---> [Y,-J - - - ) [X,-lA A D'où le résultat. Soit EndX A, Si m un p.f. A-module à droite, J X on définit le sous-foncteur J[X,-lA de est un idéal à gauche maximal de f = X ,m / X ,m x,-lA par End X on pose A, [X - J m'A Proposition 1.2.3. Tout foncteur simple de .f un idéal à gauche de est isomorphe à 'D (A) un certain • Démonstration. ~ Soit un sous-foncteur de [X,-lA' J End X et ona ~ A est un sous-foncteur propre de [X, - ]A à gauche de l'anneau propre de End X A. sont les idéal maximal de ~ x " J :: ~(X) [X,-lA ' ç alors est un idéal si de plus ~ est un idéal J Il en résulte que les sous-foncteurs maximaux de foncteurs de la for nie End X Y A ' donc x ,m est un est simple. Réciproquement Sl où m est un foncteur simpJe, alors il existe un p.f. A-module 101 tel que {0 ) Soit ~(X) E '0 avec x o $. O. On a la Suite exacte ox [X ou o ) s , - 1A . est défini pour tout -----) 0 - : > Px 'r' E mod - A par J t Y) (YI o a m le E Eue 'F(a){x "r. / gauche maxinlal de End X et A' O:-J }(O)(ï. o ) o :: ) Dl la suite exacte m est un idéal a 0, - - - - - >ml X, - d'où ']' Soit !f ~ ']' - 1A - - - - > ' ] ' - - - - > 0, X,m foncteur. un seulement J A - - - - ) [ X, On sait que où 51 est ~ (A) exact est muni à de d r o i te si e sa structure canonique de A-module a gauche, et or} peut vérifier facilement que Hom (- pour M à A-modules deux gauche DIA) quelconques N. et M Proposition 1.2.4. est cohérent, Si A-module à gauche alors , Ext (:J, ~ c M) 0 pour tout M. Démonstrations ..:... Le foncteur 'j- possède une résolution projective f 0--) donc Ext l t z , -] A - - - - - > [Y, -1 A - - - - > lx, -] A - - - > ']'----) 0 peut se calculer comme la cohomologie du complexe Hom ([ x, - ] A DIA) - ~ M ) - - > Hom ([y,-J DIA) - .,) M) A, ----- > Ham ( [Z 1 DIA) -] ,- A AM) qui est isomorphe a la suite exacte x ~ > M Y :;., M-------) Z  M, d'où le résultat. §2- MODULES ALGEBRIQU~MEN3. ÇOMPACTS. Sous-groupes de dé f in i t i on 1.inie 2.I. Définition 2.1.1. Soit M un A-module a gauche, E 1 Co . ) 1J (l,J 1 e I x.J une matrice à coefficients dans A et a un nombrF' fir.i de colonnes. 1e me (E, i ) M dans Soit 1 E I. La i Pl~OJ ect ion M de l'ensemble o o 0 l b. x. = 0, j E J des solutions dans M du système d'équations,I 1 lEI 1] est appelée sous-groupe de définition de (B, Si ; ..L o )M lm 0 est J / 3 m.: 0 1 ( fini, on m. ) 1 0 dira E M" M. En d'autres termes li 0 } m. = b .. 1) que 0 V j 1 est un E J) sous-groupe de définition finie. On rappelle qu'un sous-groupe de définition d'un A-module M, mais c'est un sous - pas en général un sous-A-module de module de M n'est End MA M. Proposition 2.1.1. Soit de M un A-module à gauche. Pour un sous-groupe additif N M les conditions suivantes sont équivalentes : l ) N 2) I l existe N est un sous-groupe de définition finie de M un p. f . A-module à droite x E X tel que soit le noyau de l'homomorphisme de groupes - - - > X j( M M m-----) x e 3) et X fi Il existe un p.t. A-module à gauche Y, et y E Y tels que N soit l'image de l'homomorphisme de groupes A[Y' MJ----> > u M u(y) Démonstration At--->X--->O Soit et [ tel que E Il est clair que M N ~ (::::~::::~~) ]] :: X. M - ----) x e rn Ce quJ. montre l'équivalence l ) représentation est le ]"loyau de l'application ) X m [ une 3) 1) <::::::::::==::) 2). L'équivalence se démontre de la même manière. de X Théorème ~l. Pour une suite exacte de A-modules à gauche 0 - - - ) M' - - - - ) M -----> M" - - - - ) o. Les conditions suivantes sont équivalentes (il Pour tout o p. f. A-module a gauche X, la suite induite est )A[X,M' J - - - ) A[X,MJ---> A[X,M"J---> 0 est exacte. ( ii ) Tout système filli d'équations linéaires x.,m~EM', ] Ci,jlelxJ r. qui possède une solution (x.) ] dans <M,)J. ( ii i l X dans possède aussi une solution Pour tout A-module à droite (resp. p. A-module à droite) f. la suite induite o > 1\ X 1\ M'-----) X Démonstration. (Voir [2] ) 1\ -) X M est exacte. M"----) 0 - Définition 2.1.2. exacte Une suite si l'une satisfaite. exacte des A-modules de trois Un sous-module pur si la suite exac:te a conditions N d'un > 0-- N gauche du A-module --> est di te théorème M est dit 2.1.1 est sous-module MI ----) M ---) pu r emen t M 0 est purement exacte. Modules algébriouerrlerlt compacts 2.2 Théorème 2.2.1 Pour un x -modo j e a gauche 1'1 12s conditions suivantes s on t équivalentes : u (i ) Pour toute SUl te pu r-eme nr. exacte 0---) X·_--) v y---) Z la suite -au o ---, A [Z , M ] ------ ~ ! J' - ov 1 l'~ J » ( X , [·1 ] - ->0 est exacte. -)0 , ( ii) Toute suite purement exacte est scindée. (iii) Pour tous ensembles d'indice l d'équations linéaires (*) (i oG a .. E A, et pour tout lJ Le système d'équations (*) 0---> M----> N----> L ----> 0 € a .. x. = m. lJ {L l J et pour tout système I) a. sont presque tous nuls. lJ J possède une solution (x ) dans M j l' de l, le système admet une solution dans l') E J les lEI dès que pour tout sous-ensemble fini l et i€J (i v) Le foncteur Démonstration. Définition - ~ (Voir M est un objet injectif de 2). ~~ Un A-module est dit algébriquement compact (ou purement M injectif) s'il vérifie l'une Définition V{A). des 2_~~ Un A-module est dit M somme directe de copies de M quatre conditions du théor-ème 2 I- algébriquement compact si toute est algébriquement compact. Théorème 2.2.2. Pour A-module un M, conditions les suivantes sont êqu i valen tes. L'ensemble des sous-groupes de définition finie de H directe de satisfait à la conditioll de chaine descendante IZ) M est (3) Tout I - algébriquement compact produit modules de copies indécomposables sont locaux de dont M les est une anneaux somme d'endomorphismes (4) Tout produit modules de copies de indécomposables M dont égaux à Max (No' card Al. Démonstration (Voir [2] OIJ [3] §3 - est les une somme cardinaux directe sont au de plus ). MODULES DE LONGUEUR FINIE SUR LEURS ANNEAUX D'ENDOMORPHISMES Modules de longueur finie sur leurs anneaux d'endomorphismes Proposition ~ ~l.l. Un A-module M est de longueur finie considéré Comme EndAM - module, si et seulement définition finie de M si l'ensemble des sous-groupes de satisfait à la condition de chaîne descendante et à la condition de chaîne ascendante. Proposition 3.1.2. Soit M un A-module, B EndAM. Si ~ est un B-module de M alors le radical de Jacobson de l'anneau longueur finie, B est M est nilpotent. Démonstration. Elle résulte du lemme de Nakayam. Proposition 3.1.3. Soit M un A-module indécomposable, un B-module de longueur finie, On rappelle qu'un A-module si tout endomorphisme automorphisme de endomorphisme f M. de M n est local. B tr e sp . de Ker f 0 EndAM. Si (1) dit est ~ est dit vérifier surjectif) vérifier n E IN* il existe M, Imf M alors l'anneau injectif M B n 1F ) Iresp. M est pour Sl (SI) un tout tel que . Proposition 3.1.4. M Si longueur finie, (I), (SI et est A-module indécomposable, considéré comme EndAM-module, et si alors (F) Démonstration. Elle réSlllte (je la propositi.on 3.1.3. M est de M vér if ie BIBLIOGRAPHIE [l] W.W. GRAWLEY - BOEVEY, Modules of finite length ove.r their endomorphism rings, preprint. [2] C.U. JENSEN and H. LENZING, Model theoretic Algebra Gordon and Breach, Amsterdam [31 B. ZIMMERMANN (1989) HUISGEN and ZIMMERMANN, Algebraically Compact Rinigs and Modules, Math. Z. 161, 81693 (1973) [4J W. ZIMMERMANN, J. pure. Appl. Algebra r 23 algebraic compactness of Rings 319 6 328 (1982). EXTRACfA MATHEMATICAE Vol. 7, NL1m. 2, 1-2 (1992) Characterizations of Algebras whose Modules with Fitting's Property are of Finite Length MAr-.1AOOU SANGHARE Département de Mathématique. Faculté des Sciences. u. C. A. D,. Dakar. AMS Subjecr Ctass. (1980): 16A30. 16A35, 16A27 Let R be a ring. A left R + Sénégal Received module M is said ra satisfy property (1) (resp. (S)) if every injective (resp. surjective) endomorphism of Mis an automorphism. M is said ra satisfy Fitting's property (for short Property (F)) if for every endomorphism f of M there cxists n E N such that : M = rmj?Z œ Ker j?Z. The object of this paper is tc report the following result. THEOREM. For a finùe dimensional algebra R over an algebraically closedfield K, che following conditions are equivalent, 1) Every left R - module with properry (l) is Aniniun. 2) Every left R - module ',,:il}, propcrty (S) is Noeihcrian, 3) Every left R - module . .vuh property (F) is offinite Ü:nRlh 4) Every left R - module is a direct sum offinilely gencrated left R - modules Proof. We show thal if one of the conditions 1), 21 or 3) holds thcn cvcry indecomposable left R - module M of infinite lcngth is also of Infinite lcngth considered as rignt End M - module, and this lasr condition implies that R is of finite representation R type (sec [3D. Thus we obtain 1) ~ -1), 2) ~ 4), 3) ~ -l). The implications -1) ~ 1). -l) ~ 2) and 4) ~ 3) result from [he fact thal, on condition 4) Ris of Iinire representation Lype (see [3]). For more informations on rings with one of the l'our conditions of the above theorern one may see \51.[(11. [SI and [91. COROLLARY 1. Let R he a fimrc dimcnsional algebra ()t·a ùn alsrbraically ctosed field K. The [ollow.. ing condition, ure equivatcni. a) Every It'fl R· module \\ilh [Jro[!l'ny Noctherian. resp, of finiu: lellglftj, (1) (rcsp, IS). rnp rFJJ is Artinian (resn, 2 b) Every rignt R - module wirh property (I) resp. (S), resp, (F») ts Artinian (resp. Noetherian, resp, offinùe length}, COROLLARY 2. Lee K P # he an algebraically closed field of characterlstic 0, and G a finite group. The following conditions are equivalent, 1) Every lefi K [C} - module withproperry (1) (resp. (S), resp. (F)l is Artinian (resp. Noetherian, resp, offinite length], 2) The sylow p. subgroups oJG are cyctic. 3) Every lef: R ~ module is a direct SUIn offinilely generared Ieft R - modules. REFERENCES 1. AUSLANDER, M.; Prepreseruauon tbcory of artin algcbrus Ill. Comm. Aigebra 3 (1975), 239·294, 2 CRAWLEY-HOEVEY. W. W., Tamc algcbras and gcncnc modules, [0 appcar in Proc. Lond. Main.. Soc. 3. CRAWLEY-BOEVEY, W. W .. Modules of flnitc lcngth ovcr thctr cndoruorptusm rings. prcprint. 4. HULLINGER, H, L., Stable equivalence and rings whose module, arc a drrcci sum of finitclv gencrated modules, 1. Pure Arpl, Algcbra 16 (1980), 265-273, S, KAlDI, A, M: SA1'iGHARE, ~L Une caractcrisauon des anneau,'. uninicns à ideaux principaux. Procecdings of the Imcrnauona! Mccung in Ring Them) (Cranada 1986), Lect. ~'(JlC' III Math Vol. 1328 Springcr-vcrtag. J. L. Bm."O, P. Jara. B. Torrccilla-, (EJ'I B<,r1ln. H':lck1Ix:rg. 198~, pp. 245-254. 6. KAIDI, A. M., SA:\GHARE, \-1. Sur k, S, ;]1111':'111\ Joni k.' idc.tu-, à ccucbc ct les idéaux j droite sont bilatères, Cah, Mùlll stonpcllicr J9 (1991), "21-1-22-1. 7 PIERCE, R. S., "ASSOClallVC algc-t'>rJf', Spnngcr.vcrtag New York, 14:-:2. 8. SANGHARE, ;'\1., Sur quelque- cb_,,,-,~ 1l'a.llneJlU nées au knHTI<' de fuung , Reno. Sem. \Ial Leiv. Padova 87 (1992), 29-37. 9. SANGHARE, M .. On S - duo f1n~s, Cernm il! Ifl A.h't'Or(J 20 (81 (jl)4:',;, :!!,,,'.l'·:fSV CHAPITRE VII SUR LES I-ALGEBRES DE GROUPES NILPOTENTS On démontre dans ce Chapitre le résultat suivant : Soient 1") K un corps (commutatif) et Si la caractéristique de K G est nulle, un groupe nilpotent. alo~s I-algèbre (resp S-algèbre) si et seulement si Si la caractéristique de K est p>O, alors I-algèbre (resp. S-dlgèbre) si et seulement si K[GJ G est une est fini. K[G] est une est fini G et le p-sous-groupe de Sylow de G est cyclique. Préliminaire. l Définition 1.1. Un groupe est G nilpotent dit s'il possède une suite normale : ~ (e ) s ... ';Gn::G. soit contenu dans telles que le centre de G/ G pour tout i 1. 7 0 ~ i s 0-1. Etant Une telle suite est appelée suite centrale. donné un groupe on peut G, construire la suite de sous-groupes : G :: GO :J G(ll • ou pour i e i , :> G(2) G (il ~ -, [G(i-l) nilpotent ::;i et seulement si, i l , {e) . Le sous-groupe GD) G ( C) il sera noté GI- existe On montre que , n E ~ tel que est le sous-groupe dérivé de G' . On montre que l'application 7 \ G est G, ~i : V' x G/ G .- - - - - - - > G(i+1)/G('+2) • G(i)/ G (.,. II .i. (aG ( est i.li, - - - - - - > [ a , g ] G(,+2) gG') Z -bilinéaire. Elle induit donc un ~-homomorphisme Théorème ([1] Robinson). Soit un groupe à opérateurs de domaine d' opé r e eu r s G Alors pour tout Démonstration. .i , <Pi n. est un O-homomorphisme surjectif. (voir [Il). Corollaire. Soi t <P une propr iété de théor ie des groupes qui se conserve par passage aux images et aux extensions. Si G est un groupe nilpotent tel que véritie vérifie <P, alors G '.P. Démonstration. (voir [1]). Référence [l J D.J.S. ROBINSON, Springer-Verlag, Berlin. A course cn the Theory of Groups Afrika Matematika Série 3 Vol. 2 (1993) ALGEBRES DE GROUPES NILPOPENTS SUR LESQUELLES TOUT MODULE VERIFIANT LA PROPRIETE DE FITTING EST DE LONGUEUR FINIE Marnadou SANGHARE Département de Mathématiques et Informatique Faculté des Sciences U CA. D. Dakar. SENEGAL L I.\TRODLCTI()~ Cl'[ article est une conunu.uion Je [61 el dt: 17]. On montre ICI que lc s trors classes d'algèbres Je groupes nilpotents SUiV;llUL":; som idcnuques IL:, J-algèbres Je groupes nilpotents. les S- algèbres de groupes uilpotents el les F-algèhres de groupes nilpotrrus.Et on ks cnructérise. 2, DEFI.\'1TIO:'\'S Soit.-4 une algèbre sur un corps commutatif 1\". On du qu'un -l-module à g<llIdlè _',1 verifie LI prorr:lté (!) tre sp. la propriété (S)si [ou! endomorphisme injectif (resp. sllrjcl"lin de .H est Lin automorphisme dl.' .\1. 011 du que .H vt~riliè 1:t propriété de Fining t cn :lhr~~é, propnétc (1:1) si pour que .\1 = I!lll" F- algèbre ù tout 1'>1/" On dit que g,\Lli."he '-1 IlHJl -l-modulc endomorpur-mc f de .il. il existe un enlier l'alg~hrt: n g.urchc ·1 l>';[ Il ~ l Id une 1-al~0bn: cresp. S'-algèbre, resp. vcririnnt (1,1 Irl'sp (SI. re sp. (F)J est artinie n cre-p. nocthéricn. 10p. Je longueur linlè)_ Dans toute LI <une IL 1'.1\\[ module. xanx aucune autre mention. d~\i~l1è Lill Jll()Jll~l" ;1 .\.é;lll!.:h~ unitaire. 73 3D Marnadou SANGHARE 3. CARACTERISATIONS DES I-ALGEBRES DES S-ALGEBRES ET DES FALGEBRES. THÉORtME 1. - Soient C un groupe nilpotent et J{ un corps de caractéristique O. Les conditions suivantes sont équivalentes: 1) I<[G] est une 1- algèbre à gauche 2) K[G] est Une S-algèbre à gauche 3) I<[G] est une F-algèbre à gauche 4) G est fini Démonstration. Supposons que h" [Cl soit une! - algèbre à gauche (revp. une S~algèbre à gauche, resp. une F- algèbre à gauche). En posant G ' le sous-groupe dérivé de C, l'algèbre commutative J,'[GIC'] est aussi une J-algèbre (resp. S-algèbre, resp. F-algèbre). Il résulte donc de (6] que l'anneau commutatif J{[GIG'J esc aninien, ce qui implique, d'après [4J, que GIG' est fini, et il en résulte que G est fini [5]. D'où les implications 1) ~ 4); 2) ~ er S] =:> 4). Les irnplicarions 4) =:> 1);4) =:> 2);et4) - ' ôt resuuent du fait que 4); !\'rc~ est alors un anneau serni-sirnple. LC~,I~.:E. Soient G - lUt J\' un corps de carocur.snçvc l' > O. groupe fini, el H un p-sous-groupe distingué dans G. Si J\' [C] est une J -algèbrc (rl.'sp S-I.l!gl!hrc. resp, F -atgèbrev à gauche, a/on' J\'[H] l'es! aussi. Démonstration. Supposons le contraire. IL existe alors. d'après 16). qui n'est ni aninien ni ncethérien tel que pour tour entier vérine simultanément les prcpriétes (I), (S) et (F). Soit T = gauche (et à li ~ IIll !\'~jj:- bimodule .H 1 i Il, ! !" .. , :. un trunsvcrsul droite) de H dans G. Considérons le !\:!G]·moduk. y=- .H :..t ." , 1\",1 l'isomorphisme de !\'[ H]-modules ; '" .\l' Il en resulte que le J\"[Hj-module.Y vérifie (I), (S) Cl (Pj.donc le !\((;j-I\1UJliit': _\' qui »tcs. ni aninien ni noethérien vérine (1), (S) el (F). Coruradictio» avec le f:J1! J.,":(,. est une j-algèbre (resp. S-algèbre, rcsp. F·algèbre) à gauche. TI!L~OJu"'::dl'; Les conditions 2. - Soient G IWWlnrC,\' .\fJll( lUI gUJIl[J" flj/[Jii/OH. equivalentes 74 Cl !\' l/ll corps de caractensuoue l' ,,' (J, 31 ALGEBRE DE GROUPES NILPOTENTS 1) ]{[C] est une l-algèbre à gauche 2) A-[G] est une Ssalgèbre à gauche 3) I\[G] est une Fvalgébre à gauche 4) G est fini et le p-sous-groupe de Sylow de G esc cyclique. Démonstration. Supposons que R[G] soit une l-algèbre (resp. 5-algèbre, resp. F- algèbre) à gauche. Alors l'algèbre commutative 1{[GjG'] est aussi une l-algèbre (resp. 5-algèbre, resp. F·algèbre), donc, d'après [6], I\[G/G'J est une algèbre artinienne, il résulte alors de [4] que GIG' est un groupe fini, d'où la finitude du groupe G. Comme lep-sous-groupe de Sylow H de G est un facteur direct de G, donc d'après le lemme précédent K[H] est une l-algèbre (resp. S-algèbre. resp. F-algèbre) à gauche, d'où d'après l6J, H est cyclique. On a ainsi démontré les implications 1) =::;. 4), 2) =::;. 4) el 3) =::;. 4). Les implications 4) =::;. 1), 4) =::;. 2) er 4) =::;. 3) résultent du fait que l\-[G] es! alors une algèbre de type de représentation finie. COROLLAIRE. - Soit J\' un corps, G' un groupe nilpotent. Les conditions suivantes sont equivalentes : al l\-[G] est une l-otgèbre (resp Svalgèbre, resp F-algehreJ a gauche. b) /\-[G] es! une l-otgèbre tresp, 5-alltèbr~, resp. F·a!KJbre) ci droite. C) rollt J\[G]-module d) tout J\[G]-modulc Q gat/che CSI somme directe de modules de type fini. v droite eSI somme directe de modutcs de type filli. c) J\'[G] est de type de rcpréscntauonfinie. Supposons que tout l':[G]-moduk SOI! somme directe de modules de type fini. Alors 1\-[G] est une algèbre de type de représentation finie. Par ccnséqueru le p-sous-groupe de G est cyclique [3J. On a uinsi les équivaie nce s : 0,; <=> (J, Il) Q fol. cl ~ (0) et d) <=> el. l'anneau J\'[G] est artinien [31. il en resulte alors que G est fini [41. Donc, d'après ltl. nlBLlOGRAPIIIE [ 1] M. Auslander, "Reprè sentanon The ory of artin ulgebra III", Comm. in aigcbra 3 (1975) 239-294 [21 K.R. Fuller, "On rings Whose left modules are direct <umx of finitely generatcd modules", Proc Amer. Marli. Soc. Sol (!976) 39---4.:1 [JI D.G. Higrnun. "Indecomposable representations 7 (19j4) 377-3.11. 75 al Ch;lr~IL[çri"lil fi"', Duke Math. Journal 32 MJmadJu SAmHARE [4] G. Renault, "Sur les anneaux de groupes", Colloquia mathematica societatis Ja 'nos Bolyai (1971) 391-395. [5J D.J.S. ROBINSON, A Course in the theory of Groups, Springer Verlag (1982). [6) M. SANGHARE, "Sur quelques classes d'anneaux: liées au lemme de Fitting". Rend. Sem. Mat Univ. Padova 87 (1992) 29-37. [7] M. SANGHARE, "Characcerizauons of algebras whose modules with Fitting's property are of flnite Ienght" Extracta Mathemoticae vol. 7 n° 2 (to appear). 76 COMMENTAIRE La propriété pour une algèbre de groupe K [G] d'être un I-anneau (resp. S-anneau) n'est pas en général transmissible par extension. C'est à dire si K est un corps, G un groupe et H un sous-groupe distingué de G tels que K [H) et K [G/Hl soient des I-anneaux (resp. S-anneaux), il n'en résulte pas nécessairement que K [G] est un I-anneau (resp. S-anneau). Par exemple en prenant K ~ Z/pZ, où P est un entier premier strictement supérieur à 1 et G ~ H1 x H2, avec H1 ::- H2 2' Z/pZ (isomorphismes de groupes), airas, d'après le théoréme 9 du chapitre Il, les anneaux commutatifs K [H1 J et K [G/H11 sont des I-anneaux (resp. S-anneaux), alors que, d'après le même théoréme, K [G] ne l'est pas. -77 - CHAPITRE VIII CONDITIONS POUR QU'UN SOUS-ANNEAU D'UN I-ANNEAU SOlT UN I-ANNEAU RESUME On démontre que si t re sp . Sr-annee u ) à qcucne centre Z(A) de type fini, alors A, B b A et que ea t tel que 2°) A un sous-anneau 10 l B d'un T-anneau soit contenu dans le soit un B-module projectif de est un I-anneau (resp. S-anneau). SUBRINGS OF I-RINGS AND S-RINGS HAHADQU SANGHARE Département de Mathématiques et d'Informatique Faculté des Sciences UCAD DAKAR (SENEGAL) ABSTRACT. Let R be a non commutative associative ring with identity l~O, if a left R-module M i5 said ta satisfy property (1) (resp.(S» every injective (resp. surjective) endomorphism of M is an automorphism of M, the ring R ls called 1eft I-ring (resp. S-ring) if every 1eft R-module whi th property (1) (resp.Noetherian). (resp. (5) is Artinian It is known that a subring B of a 1eft I-ring (resp.S-ring )R is not in general a 1eft I-ring (resp.S-ring) even when R is a finitely generated a-module, for exemple the ring MJ(K) of 3 K 3 matrices over a field K is a 1eft I-ring (resp.S-ring), but its subring B " (resp. S-ring) condition for a (see 1 [~ ~ ~] [2]) / «.n. y Our subring of a E K purpose 1 is La not; a left I-ring ta left I-ring (resp. give sufficient S-ring) ta be a le f t I-ring (resp. S-ring). We recal1 that the class of left I-rings (resp. S-rings) contains the class of rings of fini te representation type. In the case of commutative rings, or finite dimensional algebras over algebraically closed field, the classes of left I-rings, a~ left S-rings and rings of finite representation type are the same (see [2J, [4]. and [5]). KEY WORDS AND PHRASES. Left I-ring, le f t S-ring. 1988 MATHEMATICS SUBJECT CLASSIFICATION CODES. Primary 16 A 35 secondary 16 A 48 79 2 1. THE MAIN RESULT THEOREM. Left R be a le ft I-ring (resp. S-ring), and B a subring of R contained in the center Z(R) of R. Suppose that R 15 a finitely generated projective B-module. Then B 15 an I-ring (resp. S-ring). Ta prove this theorem we need sorne results. In what follows we use the symbole RM (resp. MR ) ta outline that M is a letE R-module (resp. right R-module) Lemma 1. Let Pl and P2 be two prime Ideals of a ring R if p, (~(R/Pl), contained in P2 then Hom, Praof. Let f R(R/P j f(1+P 1 ) := t+P2' set in R, we have P2 Thus xRt ç Pz, ::= ) ---? ) {O}. Il(R/P,) be an R-homomorphism, whe r'e tER. f(xr+P 1 Il(R/P l » ) = = Let x i5 not EPj\P 1 1 and r and any element xrt+P2 Since P2 15 prime, we have tEP2' and hence f= O. Lemma 2. Let R be a prime ring whit polynomial identity. If R Ls a left I-ring (resp. 5-ring), Proof. Let R' be the total ring of fractions of R (3]. It is Known that R' (resp.(S)). then R is simple A r-t.f n Lan . is simple Artinian [3], thell pR'satisfies (1) Since R .i s a le ft I-ring ( r-e s p . S-ring), then ,R' lS Artinian (resp. Noetherianl and hence R'= R. Lemma 3. Let R be a aem i p r i rne ring w i th polynomial identi ty. J f R is a le ft I-ring lresp. 5-1-ing), then R is semi Silllple Artiniafl. Proof. Let {P1)lEL be a family of pairwice distinct nli!limal prjme np~ = {O}. Since the quotient rings R/P 1 lEL (lEL) are left I-rings (resp. S-ringsl with polynomial idcntity, it ideals of R s uch that follows from Lemma 2 that the rings R/P, (IEL) are simple Ar t i n.i.en , 50 the Le t t R-modules following Lemma l, Hom" left avmodu Le HM lB satisfie H(R/P 1) (~(R/P,), r;(R/P,) .(RIP,,)) = satisfics (I) HL 80 (1) (resp. 0, for 1""1' Lr-e s p c t g ). (5)), but 50 the 3 Sinee R 15 a 1eft I-ring (resp. S-ring), then !lM is Artinian. But !IR is isomorphic ta a submodule of the semisimple Artinian 1eft Rmodule !lM, hence R ls sem! simple Artinian. PROPOSITION. Let R be a ring with polynomial identity. If R is a 1eft S-ring (rep. I-ring), then R i5 1eft Artinian. Proof. Suppose that R be a quotient ring R/ r a d (R)' 1eft S-ring (resp. I-ring) then the where rad (R) is the prime radical of R, Ls a 1eft S-ring (resp.I-ring), 50 following Lemma 3 the ring R/ r .. d( ll ) Le simisimple Artinian, this implies that R is semiperfect and = hence radeR) J(R), where J(R) is the Jacobson radical of R. Let e be a primitive idempotent of R, the rings isomorphism eRe2 End !l(Re) shows that the 1eft R-module II(Re) satisfies (S) (resp. (1», it f0110w that R(Re) is Noetherian (resp. Artinian). Since RR is a direct sum of fini te1y many 1eft R-modules of the form R(Re), whez-e e is a primitive idempotent of R, then RR is Noetherian (resp. Artinian). Let now f be a prime ideal of R, since the prime ring RI? is simple in virtue of Lemma 2, then R is left Artinian. Proof of the main theorem. Since R is a finitely generated Z(R)module, then R satisfies a polynomial identity, proposition R is a left Artinian ring. Thus by [1] Artinian Suppose that 8 is not an l-ring (resp. so by the the ring B is S-ring). Then by [4], since B is commutative, there exist aB-module BM of infinite length such that, for every integer n~l, the B-module BMn (product of n copies of aM) satisfies (1) (resp.(SJ J. Set then RM'= Rr!li BR, it is obvious that RM' is of infinite length. 8 Let us show that RM' satisfies (1) (resp. (S)). Let f be an injective (resp. surjective) endomorphism of RM', Let sEN*, and BE be aB-module such that B~ and '" BRffiEE. we have the B-modu1es isomorphisms BW BM0Bs 8 where (BM@BR)ffi(BMffiBE) BM'ffibD, 8 D=BM @ BE. Consider the endomorphism 9 8 8 1 fffil: of the B-module 4 BM&. Since f is injective (resp. surjective), then 9 18 injective (resp. surjective) and hence 9 ls an automorphism of an automorphism of pM', SO RM' satisfies (Il M~. (resp.(S)), Thus f ls and this contradicts the fact that R 18 a 1eft I-ring (resp. S-ring). CORROLARY 1. Let R be a 1eft I-ring (resp. finitely generated projective module ove r Z(R) is an l-ring (resp. CORROLARY 2. If R=Z(R) (resp. œ S-ring). its center If R 18 a Z(R), then S~ring). Let R be a le f t J-ring (resp. S-ring). N as Z(R)-module, then Z(R) 18 an I-rillg S-ring). We remarq that s eve r e I characterisations of commutative I-rings and S-rings can be found in [2] and [4J. REFERENCES 1. EISENBUD, E. Subrings of Artinian and Noetherian rings, Math. Ann. 185, 247-249 (1970) 2. KAIDI, A.M, artiniens a SANGHARE, M. Une caractérisation des anneaux idéaux principaux, Lee. Notes in Math vol 1328 springer-verlag, Berlin p7.45-254 (1988). 3. POSNER,E,C. Prime rings saUsfyng a po j ynom ia I idcntity. Proc. Amer. Math. Soc. 4. SANGHARE, M. Sur Fitting, Il, IBO-183 (1960). quelqu~s classes d'anneaux liées au lemme de Rend. Senl. Math. Univ. Padova 87. 29-37 (1992). 5. SANGHAIŒ. M. Characterizattions of Algebras whosc Modules wi, th Fitting's property are of finitc Jength, Extr. Math, (ta appearl. 82 CHAPITRE SUR IX UES L'ARTINI~TE ~l-ANNEAUX RESUME. On répond affirmativement, pour certaines classes d'anneaux, à la question suivante : Si A est un anneau tel que tout A-module à gauche vérifiant soit de longueur finie, (1) est-il nécessairement artinien à alors A gauche ? On montre que si vérifiant (1) A est soit de un anneau longueur tel que tout finie, A-module à alors A çauc he est a r t i.n i en son radical a gauche dans chacun des CdS suiVants al A est. à identité polynomiale modulo Jacobson h) A est déncmbrab:e modulo son radical de Jaccbson c) A est semi-parfait. 81 de Afrika Matemauka Série 3 Vol. 2 (1993) SUR L'ARTINIETE DES t, -ANNEAUX Mamadou SANGHARE Département de Mathématiques et Informatique Faculté des Sciences U. C. A. D. Dakar ,SENEGAL 1. INTRODUCTION On sait que tout -l-mcdule à gauche .11 de longueur finie vérine la propriété suivante: (i) : Tout endomorphisme injectif de JI est un automorphisme de JI. En général, pour un anneau quelconque, il peut exister de .. modules qui ne sont pas de longueur finie et LjUI vérifient Jo. propriété (1), le ê-mcdclc Q en est un exemple trivial La classe des anneaux .-1. tels que (Ou! -l-module J gauche vérifiant 0) soit de longueur finie conucur une tr~~ large gamme d'anneaux : les corps (commutatifs ou non), les anneaux semi-simples, et, plus généralement. les anneaux de type de repré sentatioo finie. Dans [1] on dérnomrc que. pour l] TOUl '~}.-l. Url anneaux cornrnutatif .-1., les conditions suivantes sont équivalentes, -l-module vérifiant (l) ext de longueur finie est anirucn el tOUI idéal de .-1. est principale On construit dan .. II)uf1 anneau, non commuutif. urtinien J gauche. dom tous les idéaux il gauche: som principaux, el qui possède un module à gauche de longueur infinie vérifiant Cet exemple montre que la condition 2) Ids que tout -l-rnodule vériti.nu Il) Ile caractérise est de longueur finie JJ P;IS (i). les anneaux ,·1 non commutatifs 34 Mamadou SANGHARE Nous donnons dans cet article des réponses panielles à la quesrion suivante: Soit A un anneau non (nécessairement) commutatif tel que tour A-module à gauche vérifiant (1) est de longueur finie. A est-il nécessairement aninien à gauche? 2_ DEFINITIONS ET NOTATIONS Sauf mention expresse du conrraire, tous les anneaux considérés sont associatifs. unitaires, i- O. et non d'élément unité 1 nécessairement commutatifs; et les modules sont des modules à gauche unitaires. Définition 2.1. Soient A un anneau et M un .t-module. On dit que .AI vérifie la propriété (1) si tour endomorphisme injectif de AI est un automorphisme de .AI; on dit que l'unneau c-l est un il-anneau à gauche si tout A-module vérifiant (I) est de longueur finie. Notation 2.1 Si A est un anneau, .-:1, désigne l'ensemble .-1 muni de sa structure canonique de A-module à gauche; J(.4) désigne le radical de Jacobson de .-1; 2(AI désigne le centre de A, Jvfod(A) désigne la catégorie des A-modules à gauche. et EndA.H lanneau des A.-endomorphismes de M. Définition 2.2. On dit qu'un anneau .-J. vérifie une identité polynomiale s'il existe un enlier n 2: 2, et un polynôme non nul P(X\,X2 •....• y"J en les n indéterminées -\l'X:!,, .Y, ne commutant pas encre elles, à coefficients dans 2(A), el possédant au moins un monôme ayant un coefficient inversible, tels que .1i",=O. 3. ETUDE DE L-ARTI:\IETE DES [,-A:\NEAlJX A C.\CCHE PHOPO:-;lTlON 3.1. - Si .-1. est lin I ç-onneau il gal/che. parfait. alors .-1 est urfl'IU'11 Démonstration. D'uprès [31. .-1., vérifie PIIOI'OSITIO." 3.1. - (1). II en résulte que .-1. ~S[ arunicn. Soit .-1. un Il-anne(/u li gill/clic. Ai.,r-; :\ I)Os.II'de lin nombre )~nI de Avmodules simples !',lm isomorphes deux li duce En narticuticr JL ni.lre !III nombre fini d' idéaux primitifs dis liners Jeter: ci deux. Démonstration. Soit (S, IlE LI un système complet de rcprésc.u.uus des d'isomorphisme des -l-modulcs simples. Comme le ,·1-11l\ldllk S _. EB'':::i ,'.- l'ensemble L esr nécexs.uremcnt ûni 65 .' Ci:ISSCS vérifie (1:. donc 35 SUR L'ARTlNIETE DES Il-ANNEAUX PROPOSITION Si A est un Il -anneau à gauche, alors J (A.) est nilpotent. 3.3. - Démonstration. Supposons que A.. soit un Il-anneau à gauche. Alors, d'après la proposition 3.2, A possède un nombre fini de A-modules simples non isomorphes. Comme tour module injectif indécomposable vérifie (1), il en résulte que l'enveloppe injective de tout A.-module simple est de longueur finie, donc J(A) est nilpotent d'après [5J. PROPOSITION 3.3. - Soit .4 un anneau primitif vérifiant une identité polynomiale. Les conditions suivantes sont équivalentes : a) A. es! un Il -anneau à gauche b) A es! arünien. Démonstration : L'implication b) ::=:> a) est évidente. a) =::::} b). D'après [4J• .4 admet un anneau tarai des fractions L qui est un anneau simple. f un A-endomorphisme du A-module L et soit S-l a un élément de L. Les egalites : 1 3f(3- a ) = [(.'33- 1a ) = f(a) = af(l), montrent que End ..,L = EnrlLL~, Comme L est un Soir anneau artinien, il en resulte que L, considéré comme A-module, vérifie (1). Donc L est un -l-module de longueur finie, er. par conséquent, A est aninien. PHOPOSITlO(.< 3.4. - Soir A un anneau scmi-primiuf vérifiant une idetuné polynomiale. Les conditions sui vanres sont éoui . . alentes : ;1) .-l e::;I un l v-anneuu à gal/che L:, .-\ est arunien. Démonstration. L'unpucation hl =::> J) est évidente. n n aJ=' t». Il existe un nombre fini d'idéaux prirniufx PL. Pc- - . ,0" l~h que = .--l./ I\. A 2 P, = {O}, ''''''1 = A/ ,02, .-1 e\( donc un produit sous-direct des II·anne:J.ux J. gauche .-\ 1 .-\." = ..1./ ,0". Or les Il-anneaux J. gauche primitifs AI . ..1.-". . .-\." Sarl, artiniens (proposition 3.J.) Il en résulte que A est artinien. TII(UI-;i::;-..\r: cas 35. - Soit A e,\'r Iv-anneau il gauche. Afor:-;.-\. est artùurn dans chacun des SIIIVilllf.\" J:I .--1 est scmi-parfuit .--l/.J( A) vénJic IUle idcntiu: potvnomialc 3) .-1/'.J'A)esrr!àlnmlirahle. 86 36 Mamadou SANGHARE Démonstration. D'après la proposition 3.1., il suffit de montrer que dans chacun de ces cas A est parfait. 1) Comme J(.4) est nilpotent, A est donc parfait. 2) AI J( A) est alors un ft -anneau à gauche, semi-primitif, vérifiant une identité polynomiale, il résulte donc de la proposition 3.4 que AjJ(A) est artinien. et, comme J(.4) est nilpotent, A est parfait. 3) Soient 5 1,52 " " el Sn les seuls .-l.jJ(A)-modules simples, et soient 5 1,51 , ... ,5 n leurs enveloppes injectives. Posons 5 = 5\ ffi s~ EB ... EB 5\H S est un cogénérateur injectif de AIod(04/J (A)). Les SI (1 .::; i ::; n) étant de longueur finie, 5 est aussi de longueur finie. Comme AI J(A) est dénombrable, 5 est dénombrable. Il résulte alors de [2J que 5 est 1:-injecüf. Donc l'anneau COROLLAIRE. - AIJ(--1) est artinien, et on en déduit que A est parfait. Soit A un Il -anneau â gauche. Alors .4 est arrinien Jans chacun des cas suivarus : 1) .4 est un module de type fini sur Jon centre. 2) A est démontrable. Le résultat suivant montre que I'érude de laruniété des I I-anneaux:1 uauchc se réduit à l'étude de l'nrtiniété des Il-algèbre à gauche primitives et centrales : THÉORt:-.rE 3,6. - Les aJsenwns suivantes sont équivalentes 1) tolll Li-anneau à gauche est aninicn 2) fOUle Il-algèbre à gauche primitive cr centrale est amnicnnc Démonstration. a) ::- b) est évidente. b) =::;.. a). Supposons vraie l'assertion b), et soit A un I,-~lnncau J guucnc. D'après la proposition 3.1 il suffit de montrer que A est parfait. Pour cela. J Ai étant nilpotent (proposition 3.3), il suffit de montrer que le Il-Jnneau J gauche scmi-parfait .-1/.11 AI est artinien. Or .--l././(A) est un produit sous-direct J'un nombre tini de 11-;lnl1t';lll.\ li. gauche primitif'), on aura donc montre que .--l/./(.4) e st urtinien si lon montre ql!': tOUI Il-anneau li. gauche primitif est aninien. Soir il un 1 j -anneau li. gauche primu if. Considerons l'anneau C des fractions de Il li. dénominateurs dans J'ensemble des éléments centraux non nuls dç il C est Url I j -anneau 11 gauche. De plus C eSI une algèbre pruuitivc ccnu.ue xur le corps I,: de s fractions du centre de B. Il en résulte que C, considéré comme JJ-nlUJl:\c vcriue (1) Donc C est un il-moJule artimeu. Puisque B, es! lin sous-n-lllnJulL' dt' (",01] L'Il deduit que artinicn Le théorème 3.6 e'il ainsi complèterncnt démrunré 87 n est SUR L'ARTlNIETE DES I,·ANNEAUX 37 BIBLIOGRAPHIE [1] A. M. KAIDI et M. SANGHARE, "Une caractérisation des anneaux artiniens à idéaux principaux", L. N. M. 1328 (1988) 245-254. [2] C. MEGIBBEN, "Countable injective modules are sigma injective", Proe. Amer. Math. Soc. 84 (1) (1982) &-10. [3] M. ORZECH, "Ontc endomorphisms are isomorphisrns". Amer. Maths. Monthly 78 (1971) 357-362. [4] E. C. POSNER, "Prime rings satisfyings .1 polynomial idenrity", Proc. Amer. Math. Soc. 11 (1960) 18Cl-183. [5J A. ROSENBERG and D. ZALlNSKY, "Pinitencss of injective hull", Math. Z. 70 (1959) 372-380. 88 COMMENTAIRE Comme toute algèbre primitive (en général tout anneau primitif) est un sous-anneau dense (pour la topologie finie) de l'anneau des endomorphismes d'un espace vectoriel sur un corps non nécessairement commutatif, il devient normal, en vertu du théoréme 3-6 de ce chapitre, de se poser la question suivante : Soit L l'anneau des endomorphismes d'un espace vectoriel sur un corps (non nécessairement communtatif), et A un sous-anneau primitif dense dans L. Si A est un 11-anneau, celà entraine-t-il que L est un f1-anneau? De manière plus précise: Peut-on réduire l'étude de l'artiniété des l,-algèbres primitives centrales à celle des 11-anneaux qui sont des anneaux d'endornorphismes d'un espace vectoriel? Nous n'avons pas pu répondre à cette question. Mais elle nous a poussé à étudier les Iranneaux qui sont des anneaux des endomorphismes d'un espace vectoriel et nous avons prouvé le résultat suivant: Proposition: Soit A l'anneau des endomorphismes d'un espace vectoriel V sur un N. corps K de cardinal inférieur ou égal à 2·(par exemple un corps fini ou l':l oulR ou 11:). Alors les conditions suivantes sont équivalentes. a) A est un ij-anneau à gauche b) V est de K-dimension finie c) A est artinien ·89 Démonstration: Les implications b)=>a); b)~>c) et c)=>b) sont évidentes, elles résultent du fait que A est alors simple. Montrons l'implication a)~ >b). Soit:r l'ensemble des éléments de A dont le rang est strictement inférieur à la dimension de V sur K. ~ est un idéal bilatère de A. Si A est un Iranneau à gauche, alors l'anneau- quotient B = N~ est aussi un '1-anneau à gauche. Il en résulte que B admet seulement un nombre fini de modules simples non isomorphes deux à deux. Ce qui implique (d'aprèsd'exercice 4 du paragraphe 5 du chapitre B du livre algèbre Il de Bourbaki) que V est de K-dimension finie. Le résuftat de cette proposition reste vrai si l'on remplace le mot "11-anneau à gauche" par "I-anneau à gauche". La démonstration reste la même. - 90- CHAPITRE I-ANNEAUX ET X S-ANNEAUX 1- INTRODUCTION. 'ï'oua les anneaux considérés dans ce Chapitre sont associatifs, unitaires non (nécessairement) commutatifs et non réduits à 0 ; tous les modules sont des modules à gauche unitaires. Nous étudions certaines propriétés des caract~risons et en 2- DEFINITIONS I-anneaux et des S-anneaux quelques classes. GENERALITES et Définition .hl.- Soit propriété A (I) surjectif) de un anneau. (resp. M (S)) On dit qu'un A-module si tout endomorphisme est un endomorphisme de vérifie M La (r-e s p . injectif M. Définition .L.L_ On dit qu'un gauche si t.out; allneau A-module A Qst un vérifiant (1) I-an~eau ( r e s p . (resp. S-anneau) à (S)) e s t a r ti n i . e n (resp. noethérien). Pl-oposi tiün ~ L'image homomorphe ct' un I-anneau (resp _ Sr-an ne au ) a q auche est un I-anneau (resp. S-anneau) à gauche. ProposiLion ~ n (l~ i ~ A : : . TT d'anneClux est un produit fini i:::-l n), alors A ~st un I-anneau (resp. S-anneaul à gallche si et Si seulement si chaque A. l est un I-anneau (resp_ S-anneau) q J ~ çauc~le_ 3- PROPRIETES ~ Théorème Soient A un anneau et e un idempotent de un I-anneau (resp. $-anneau) à gauche, A. Si l'anneau eAe alor~ A est est un I-anneau (r8sp. S-anneau) à gauche. Démonstratior.. A) est un I-anneau à ga.uche. Cas où A Soit M Considérons le A-module A-endomorphisme l'isomorphisme restri ct .ion g de du eAe-rncdule Donc eM M l M. ~ Soit X • y Img, car élément de un ~ un ~ ae ® x Le A-module Ml M. Sous-A-modu~e em ale(e ?osons la forme y f un En vertu de (I) . ae e x, où ~ , ey = A. L i eM' l M' • Il que M [fi e Ml i au I te Ln a E A, et a Imf c Imf. Par conséquent sous-module 1 em cM' l . par l'ensemble et em sous-A-module propre de r~sulte :: A, t-è ~ a lmg M' D'autre part, i ~ aM Soi t engend~é E eA ~ x)] donc la propriétê (1). X de ou i ® art in ien. ~l' :: eX :: M' . _ e(eX) il en vérifie la propriété de Ml véri~ie A-module eAe -mcdu Le Dunc M soit On a M y est ~ (I ) . eM a f propriété • l< 5 M, la l Me est un endomorphisme injectif eAe-modules de M, ~ Aee~e A-module injectif la et vérifiant eAe-rnodule un soit et eX. prupre QI\ M' l a en écrivant s':" on ,L eÀ.(em) .1 ::. de ~ cette Ml' et comme es: un eAe-module eAe(eXl égalité Ml ~ M' Mi est un que est L.11 A-module artinien artinie~. B) Cas où Soit A est un S-anneau à gauche. un M eAe-lOodule Considérons le A-moduloe Ml vérifiant Mo ~ {m E Ml / eam = 0, pour tout un sous-module du propriété ( S) . a E A}. Il est clair que Mo est = Aee~eM A-module Ml la , et posons et l'on a I ' Ls omor-ph i sme de eAe-modules e(Ml/M ) e;; M. Soit f un endomorphisme sur j ec t Lf du o A-module Ml/M. La restriction h de f à e(Ml/M ) = M est un o o un endomorphisme surjectif du eAe-module M. Comme M vérifie la (S ) , propriété est un automorphisme du h un élément non nul de avec Ml/M m 0 que eam est • 0, injectif. vérifie donc ,1 existe Ml' Il la en propriété M' Le O. • a 0, Soit , fi tel car h A-module conséquent un sous-module propre du Y = {m Posons Par (S). ~ f(m) résulte que M. • et on a alors eaf (fi) = f (e em ) = h (eam) A-modclle noethérien. Soit eAe-module M. • eAe-rnodule E 1 erne M'}, M1/M e; soit M: le o sous-module du A-module MIl M ' engendré par eY::: M' o eM' 2 e(eY) = eY = M'. d :.)0 l So.i t et J Il en n ou À n E A y, on a alors E r maintenant ê s u I te que sous-module propre du eM~ M' • " Ce A-~odule ~l/M. montre Comme que 1"1 ; Est ',1 n est un A-modu:e M1/M o noethérien, on en déduit que théorème 2.4. M e s t; un eAe-module noethérien. est ainsi complètement dêmont.r 93 é • Le Théorème 3. 2,. Soient A un anneau et n un entier supérieur ou égal à 1. l\.lors A est un T-anneau (resp. S-anneau) à gauche si et seulement si l'anneau MnCA) des matrices carrées 11 x n à coefficients dans A est un I-anneau (resp, s-anneau) à gauche. Avant de démontrer le théorème on 3.2., va montrer le résultat suivant e .. Cl ~ i, j ~ n) l'élément de Mn(A) dont toutes les 1J conposantes sont nulles, sauf celle gui occupe lù i-ème ligne et la Posons j-ème colonne, ct qui est égale à 1. Théorème 3. 3 . Soient d'ordre pst un endomorphisme un endomorphisme plus si ~ M coefficients dans à 11 un anneau, A W (u~ique) n et A du du l'anneau des matrices carrées (A) M A-module M (Al un e. n . M, alor ~OlO Mn(A)-module M, est injectif(resp. surjectif), alors - module. Si il existe prolongeant De ~. west injectif (resp. surjectif). Démonstration, PO$or.s c'est à dire n si m E M, Ild rn ) _. j=1 I e .. ~(e . . m l Ll. A-I i.né a i re . DO:1C pour est v c La i r .l.a] )1 0 montrer que est suffit de montrer qUG \lJ:ektml = e k i lJJI:ml, pour t.ou t k et e (1 ~ k,,c"' n} . que est e.. 1> J1 a Or on a n -z. d~l ek t e rp(e di o i dm) a n = = M est Donc n • rp supp oson s "a' ] I/J (/II) Et inje ctif, et soit il est clai r m tel que FM l/J(m) ::: impl ique la eiKm ::: 0, pour tout K:::' l, ... , n o eMkm = e ki a O. Alor s o. = inje ctif) . Donc , pour tout I/J est que n ) / on a O. Donc pour tout = <pIe . . m ) qui ki <pIe. dm) "O 0 à = Ce e (Al- linéa ire. W restr ictio n de [ ~=1 e d i ek l (c o r est k ~ l, ... ,n (eiKm ) ::: 0, d'où a est donc injQ ctif. "'Sup poson s i l exis te rp m. J surj ectif , E M et soit heM . POIJr tout poson s tel que 95 J _ l, . . . , n, 0 m = j~i m. e .. 00 ) )lO a 0 ~ (m ) = kt eki <pee. km) l 0 0 n = kt eki /p[e i 0 0 n ~ Ji e ki rp(e 0 i (jL k) 0 k 0 i e )l m) ] 0 J m 0 n ~ kt eki e. l a 0 k h 0 ~ ~ ~ ekkh h. est donc injectif. l/J : Unicité de iJ ' kt (rn 1 iJ' ~ [Ji Soit !/J' un prolongemerlt de à M. On a 0 e., (e .. ro>] J~o p = ~oJ Jti e. )e ~' (e. l 0 oJ ml 0 ~ Donc ~' = J~leJlOrp{el 0) ml Suppo aona Lr-e sp . et !/J(rn) . ~. Démonstration du théOLème gauche, = que soit M A un ~ soit un I-anneau Mn(A)-module vè ri f i an r; (S)). D'après le théorème 2.6, pour tout est un A-module vérifiant ( r esp . noe t hé r i en ) (i.:: (T) Lr e s p . l, . . . .n I . (resp. (S)). Donc la l::: e .. 1'1 H à 5-anlleauJ propriété l, est .,n, (1) e .. H n a r t in i e n Il en rê s u Lt.e que le A-moclule M : ellM 0 ennM 0 conséquent M est un est Mn (A)-module Inversement supposons que à gauche, et soit ( r-es.p . N [a F ( e .. N') F si de F = ï r-e sp . z a surjectif), alors la restriction n le (resp. (5)). Mn(A)-module tels que N l ç est N' Nlet deux N2 artinien sous-modules du N2, Alors N' 2 n que théorème 3.2 Corollaire on 11 sont des sous-modules du résul te (l::o;:i~n), i est un automorphisme du A-module e .. N', ce qui noethérien) .Soient {l tou t est bijectif, On en déduit que le M (A)-module N' conséquent A-module N pour 11 vérifie la propriété (Il Lr e sp . e.;.; N ' . Or , A-module e .. N' iOl:N. 11 implique que Mn(A)-module N'. Pour tout ..L..L e .. N' à F ç est injectif F x nn n on a II l'isomorphisme de l +a un endomorphisme du e .. F ( N') ::. II N' (resp.noethérien). est un Mn(A)-module pour le ] nn M, et pour tout i Donc Par soit un I-anneau (resp. S-anneau) EN}. N' xn xl"'" · .... a nl Soit X E artinien noethérien). un A-module vérifiant la propriété (1) r l l . · · .. aln produit Par Mn(A) (resp. (S». Posons / Fi artinien est N un M (A)-module N' n vérifiant A-module artinien (resp. 2, ri en noethérien) . Le Ni Ç N est ainsi complètement démontré. Ll Soient A et deux anneaux .' 7 équivalents au sens de Morita. Alors A B seulement si (resp. S-anneau) à gauche si et est un r-anneau est un I-anneau (resp. S-anneau) à gauche. Démonstration. Si et A sont équivalents au sens de Morita, B existe deux entiers n 9 Soit A o.L • A(~ ) = . = l, , L fEM(A), et n = 2 = mA (O) • Notons Ac. e .i. iEIN • et li. k= L , éléments de S-ANNEAUX LOCAUX. • un anneau local d'idéal maximal On suppose que L et l-ANNEAUX 4 - et deux idempotents m tels que l'on ait les isomorphismes d'anneaux: M (BI m E et alors il E = L , ou, pour k si 0, {O} . mA le (A,A)-bimodule libre ~ i < 1, c. .i. = Soient a. (oi,k )kEI1/ et "1 cr 2 End LA (l'anneau des endomorphismes avec les deux du A-module à droite L), définis comme suit: L ------) L { = L si i =- l si i~2 .. - - - Soit ma un élément non nul de (ou tout simplement i\l) et les élements de l' appl Le at. ion simplement identi té i\2) le i\l-module de a L. id L, Posa n s sous-anneau de (resp. mA" Posons le sous-anneau de la forme éléments de la forme de o aid E où a E et désigne L i\ (A,mo'O"z) (ou tout engendré par Il est clair que L, i\2-modulel a gauche 98 engendré par mou l E A en f in i\(A,mo'O"I) L et id mou 2 a une que et les structure pour cette structure les Al-endomorphismes sont les A-endomorphismes de m0 0' 2 (z-eap . A2-endomorphismes) qui commutent avec de f commutant avec moO'l un A-endomorphisme injectif du A-module à gauche AL moO'l' Avec ces notations on a : un A-endomocphisme injectif du A-module à gauche f L ) . Soit Soit AL (resp. commutant avec moO'l. Alors Lemme 4.1. Pour = M(A), tout n E IN •, ma f o. Démonstration. Ce lemme t.r adu Lt. le fait que t c n- 1)' où l'on pose et f eux. Pour tout fIc) n où rl E IN •, f(c = i~n r C.a. ~ ~,n n c n a n,n + est inversible dalls a n,n s'écrit ) A, et + k~'1 Ckffik,n ~ mk ,n E "»: ( . ) pour tout k>n. Démonstration. où Ecrivons çar f est injectif. Or d'après le lemme Il en césulte que, = pour tout o. Ce 4.J, on Ct lC = 0_ \ m a kj-l 0 k , k 1 k>l, on a ak.l~ IliA- qu a implique 9? que ():1, l Par conséquent est inve r s i.b Le dans A. Supposons que pour un entier = où L ô.a i<n-l a n-l,n-l J. J.,n- est + 1 n>l l'on ait + ') c m a n-l n-l,n-l k'5'n-l k k,n-l ô inversible dans A et pour tout k>n-l. Alors de la relation mo~l[f(Cn)] ~ m f ( ô _ ) ~) E ma + E m ex n-1 0 n-1,n-l n 1 o itn-l J. 0 .i s n-r L f{E est nécessairement de la forme On déduit que n) =itn ') ô.a. J. J.,n avec a n,n + ô + ') c m a n n,n k'5'n k k,n inversible dans A et m k,n E mA pour tout k>n. Lemme 4.3 Pour tout n c Imf. ri * , mA ô n E Démonstration . D'après le lemme 4.2, on peut écrire est inversible dans A et où pour [(rrll:i -1 l , lC l i<n, ~ mal l'on ait un élément de -1 , l [(El) ~ mal , l(Ela l Soit rnAEi f(c)~fôa n. J.J.,n l m -1 ! mAclc lmf. 0'00 k>l. Soit + n C ô n -1 c) n,o n ~rna -1 n,n On a alors l une entier >1. Supposons que pour tout lmf. Ecrivons où a n n,n (k>n).Soit f t mc mA. f(c) n On a alors -f . l n l ma-n,n a.l,n C.L 11~ C' + a n,n est inversible ( Comme i = [ f ~ n ma fmœ -1 c .) e lmf l,n l -1 (par hypothèse), donc a. n/n ( c) n/n n . 1 ~ ma n -1 a. c.) l,n l n, n ] lmf. E D'où le lemme 4.3. Lemme 4.4. Pour tout n € ~ • C lmf. E n Démonstration. Ecrivons f([:l) inversible et les mk,l clal,l-+-k~l[:k,lmk,ll :: des éléments de i~n et les = [f + a c. a. lin l m k ,n (a -1 c (ko n n/n n ) ) - [: n,n n dans ) a -1 a. < n, l'on ait + € ) m e k,n k k~n [:. 1 E avec lmf. Ecrivons a n,n inversible On a alors mA. n,n l,n i~n a.l,n c] 1 On a alors mA' lmE. Soit n un entier> 1. E Supposons que, pour tout i :: ) al , lest lmf, car, d'après le lemme 5.3, € ) a~ll m lC k] [ k~l' k, où c . - )' a - 1 k~n 1 n,n Imf, car lmf, d'après l'hypothèse de récurrence et Lemme 4.5. Le Al-module à gauche A L n'est pas 1 1CI 2Irt~nlen_ Démonstration. (L) * où pour n E lN * 1 L ::; li) c.m n nE~ n i>n ~ A suite strictement décroissante de sous Al-modules de L. La suite Des lemmes 4.1, 4.3, et 4.4, on obtient le résultat suivant 4.2, A L Proposition 4.1. est une vérifie (r ). 1 Soit maintenant f un A-endomorphisme surjectif du A-module à gauche AL, commutant avec m lf . On a les résultats suivants: o 2 Lemme 4.1'. Démonstration. lemme Ce est une traduction fait du que f et commutent entre eux. Lemme .!..:..L. Pour tout n où a n,n E lN * 1 f ( c ) : : ; c a n n,n n est inversible dans +~c.a. . l l,n j, n (** ) A. _Démonstration. Soit k un entier ~ 1. Supposons que d'un coe f f .i c.i en t. .i nve r s ible, Alors de ne peut dans El ne figure pas, (** ) la décompos i tion ITI11!:.i de la relation m lf il résulte que cl ) 1 ::; mof(c + k l), o 2[f(E k pas figurer, mu n t ct' un coefficient inversible, dans la décomposition (**) nécessairement, muni de f(c + l)· On en k d'un coefficient décomposition (**) déduit que cl inversible, sinan on aurait cl ~ figure dans la Imf. Soit n un entier> 1. Supposons que l'on ait = c a n-1 n-l,n-l +~ c:a , - l' ·lll ,n l n- 1C' 2 avec a n-l,n-1 inversible dans A. Des relations = mo 0'2 l f (c n- 1) 1 = L n m0 a n-l,n-l + ma. 1. J.,n- )' i~n-l 0 est nécessairement de la forme C a n ntn m" o n- l +)' i~n C.a. J. J.,n a avec , inversible n,n dans At car 4.2') de , n-: l ' O. Lemme 4.3'. Si L k figure dans la décomposition (Lemme ( * *) muni d'un coefficient inversible dans A, alors L + figure, k l i), muni d'un coefficient inversible, dans la décomposition (**) de f{C f(c i +l ) · Démonstration. + Si dans A, L . a. J J, ., avec "k , l . l inversible alors des relations = il résulte que f(c + i l) +)' f A )' C, j~k J+ l avec c.a·· j'1'k+l J inversible dans + ma . . a J,l est de la forme = Lemme 4.4'. Ok T l ma "k, l. J,l+ l ak+l,i+l d'oQ le lemme 5.3'. est injectif. Démonstration. Soit ou l y un élément non nul de est une partie de ~ • 1 MI A). Ecrivons y = non vide et finie, ) n ~, L C.a. iEr J. J. et pour tout i E l, a..i. un élément non nul de A. Soit (~n k(n ) soit o figure,muni (**) d'un f (c de et pour tout no i le plus r. un anneau local, D'après entiers inversible, le lemme f(y) j dans 4.2' , tels que f (y) et c j décomposition la pour tout entier f~k Ln ) o (H: ) est est donc de la forme + résulte que Lemme des E = f(y) grand coefficient ). o le plus grand entier de l figure dans la décomposition I\(n o}' cl avec un coefficient non iversible dans A. Comme A f(c.) de ) o n )' i~(n c·I3·, )1 o. avec Il en 1 o O. Dr où le lemme 4.4'. 'le- ~. Le A à gauche A L 2-module n'est pas noethérien. 2 Démonstration. Pour (H) n nelN * tout est une n IN E suite * n soi t H :: 0 n i::l strictement c.m " croissante est Il A 1 clair sous-A de que 2-mod ules de A L. 2 Avec les lemmes 4.1' Proposition ~ 4.2', A L 4.3' vérifie et 4. 4 ' on a (S). 2 Théorème ~ Soit idéaux à B droite un anneau local sont bilatères, dont les idéaux à d'idéal maximal gauche ms 'le- et [al les avec 2 _ m B {ol. On suppose qu'il existe un sous-anneau local A de B tel que B:: A + ms (somme de (A,A)-bimodulesL Alors si B ~ A, il existe un B-module à gauche qui n'est pas artinien (resp. qU1 n'est pas noethérien) et qui vérifie (Il t r e sp . (S)). Démonstration. à Quitte supposer que mB ~ ~1 Am o Œ B = A quotienter B par un est de la forme B ~ idéal A Œ convenable, AmI ,où ~ mA on Am peut o' AmI· Considérons alors les deux applications 0 Am > "'1 = A(A,mo'O'l) > aid + bm0"1 1 a + bm 1 et ~2 B = A e AmI > "'2 = A(A,mo ' 0' 2 ) > aid + bm0"1 a + bm 1 Il est clair que sont des homomorphismes surjectifs et /P /Pl 2 d'anneaux. Le théorème résulte alors des propositions 4.4 et 4.4' et des lemmes 4.5 et 4.5'. Notation.Si A est un anneau, J(A) désigne le radical de Jacobson de A. Corollaire. Soit droite B un anneau dont les idéaux a gauche et les idéaux à sont bilatères. fini sur son centre On suppose que Z(B) algèbre séparable. sont équivalentes : et que est B un module de type B/J(B)est une Z(B)/J(Z(B)iles conditions suivantes Alors 11 B est un I-anneau à gauche 2) B est un S-anneau a gauche 3) B est artinien et tout jdéal de A est principal. Démonstration. L'équivalence L'implication [5], B est 2) 2)=~=> <==~) ] ) est 1) est démontrée dans artinien. Comme tout démontrée l)~~~> [2]. idempotent de d'après [lJ, donc on peut supposer 8 local. Si B non principal, alors qUllte à quotieJlt par un serait de la forme U ~ I~ dans B [4 3). D'après est central possédait un idéal idéal convenable. (sCmITle directe de A-modules) l est un sous-anneau local de 3 d'idéal ITlaxj.mal A Arn : '-' ~, J. B oG A Arno * {a} avec ml * a et mOm l serait absurde d'après le théorème (voir 13]) . Ce qui REFERENCES [Il R.C. COURTER, Finite dimension al right duo algebras are duo, Proc. Amer. Math. Soc . , 84 (1982), 157 - 161. [2] A. KAIDI et M. SANGHARE, Sur les S-anneaux dont les idéaux à gauche et les idéaux à droite sont bilatères, Cahiers Math. Montpellier n° 39 (1992), 214 - 224. [31 H.C. POP, On the Structure of Artinian rings Comm. in Algebra 15 (11) (1987), [4] M. SANGHARE, On S-Duo-Rings, Comm. in Algebra 20 (8) [5] 2327 - 2348. (19921, 2183 - 2189. M. SANGHARE, Subrings of I-rings and S-rings (soumis à publication). [6J C.T. TSAI, Report on injective Modules, Queen's papers in pure and Applied Mathematics n " 6. (1965). (A.J. COLEMAN, P. RIBENBOIM editorsl. Queen's UniversiLY, Kingston, Ontario. 1 il (. PROBLEMES OUVERTS Les résultats obtenus dans cette Thèse confirment l'intérêt qu'il y a de poursuivre l'investigation dans l'étude des I-anneaux et des Svarmeaux afin de trouver une réponse à certains problèmes qui restent ouverts el de généraliser éventuellement certains résultats déjà établis. Nous laissons ouverts les problèmes suivants : PROBLEME 1: Un l-anneau à gauche est-il nécessairement artinien à gauche? Estil nécessairement de dimension globale pure à gauche finie? PROBLEME Il , Les notions de I-anneaux et de S-anneaux sont-elles équivalentes en général ?Un I-anneau (S-anneau) à gauche est-il un I-anneau (Sanneau) à droite? PROBLEME III: Un I-anneau (resp. S-anneau) aninien (à gauche et à droite) est-il de type de représentation finie 7 A notre avis une réponse à l'un de ces problèmes pourrait donner des précisions sur ce problème ouvert: un anneau sur lequel LoU( module à gauche est somme directe de modules de type fini est-il de type de représentation finie? 107