
        Oraux : Electromagnétisme : statique et induction 
 
 
Extraits de rapports de jury : 
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Les  sujets  d’induction  donnent  lieu à  des  discussions  préalables  où  le  candidat  est  invité  à  envisager 
l’évolution  du  système  proposé.  Les  examinateurs  déplorent  la  pauvreté (voire  l’inexistence)  de  ces 
analyses préalables et les candidats ont de grosses difficultés  à respecter les conventions d’orientation 
(lorsqu’elles ont été définies) : ainsi, certains candidats ont défini i et e en sens inverse et ne savent pas 
que cela entraîne l’apparition d’un signe négatif dans la définition de la force de Laplace. La loi de Lenz 
est connue (quoique souvent énoncée de façon peu claire) mais son application aux situations exposées 
dans les énoncés est laborieuse. Les énoncés décrivant un couplage électromécanique donnent souvent 
lieu à une approche désordonnée, où des calculs s’enchaînent sans but explicite. 
 
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Pour la partie traitant de l'induction, le sens du courant induit ou le signe de la force électromotrice 
induite restent des données magiques pour les candidats. 
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En  induction,  l’étude  qualitative  avec  l’algébrisation  correspondante  est  toujours  aussi  folklorique  ! 
Souvent l’exercice se limite à l’établissement d’une équation électrique, et il n’y a aucune rigueur pour les 
orientations. 
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L’absence  d’orientation  des  surfaces  et  des  concours  pénalise  la  mise  en  équation  ;  la  cohérence  du 
résultat est alors aléatoire. Même en cas de résultat accidentellement correct, ce manque de rigueur est 
inévitablement sanctionné. La schématisation du circuit équivalent est indispensable avant de pouvoir, 
par exemple, écrire toute relation du genre e = Ri. 
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Beaucoup d'erreurs de signe qui donnent des équations différentielles aux solutions divergentes. 
 
Statique :  
 
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L’utilisation des propriétés de symétrie et d’invariance des distributions de charges pose encore beaucoup 
trop  de  problèmes.  Les  candidats  parviennent  à  identifier  les  symétries  des  distributions,  mais  les 
conséquences sur la structure spatiale des champs statiques ne sont pas maîtrisées.  
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Le  théorème de  Gauss, quand  il  est  énoncé,  n’est  que rarement bien  appliqué  :  l’identification d’une 
surface  de  Gauss  adaptée  aux  caractéristiques  de  la  distribution  et  le  calcul  du  flux  sortant  sont 
laborieux.  
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Les concepts fondamentaux de flux et de circulation sont méconnus d’environ un étudiant sur deux. A 
les  voir  faire,  le  sentiment  qui domine  est  celui  d’une  grande  loterie  alors  qu’il  s’agit  là  de  concepts 
fondamentaux pour l’ensemble de la physique macroscopique. 
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Une partie mal connue est celle des dipôles électrostatiques ou magnétiques : potentiel, champ, énergie, 
moment des forces appliquées.  
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Peu de candidats savent que M=iS et que dans un champ magnétique uniforme pour un circuit de taille 
quelconque 
ᴦ
 = M
ᴧ
B 
 
 
Induction : 
 
Exercice 1 : Rail de Laplace revisité 
 
Une tige de masse m est reliée à une masse M par le biais d'une poulie de masse nulle. Le fil est inextensible. La