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Sommaire
Les écosystèmes ne consistent pas seulement en un assemblage d’espèces (biocénose) vivant
dans un milieu physico-chimique (biotope). Ces espèces interagissent continuellement et ces
relations sont une force de cohésion entre toutes les parties de la biocénose. Les relations
plante-animal font parties de ces forces et facteurs ayant une influence sur l’écologie et
l’évolution. Elles se déclinent sous plusieurs formes et offrent une grande opportunité de
découvertes. Chez les plantes, les angiospermes sont la division végétale la plus associée aux
animaux et de très nombreux insectes et vertébrés sont liés aux plantes, soit en tant
qu’herbivore ou dans une relation symbiotique. Les adaptations que présentent les acteurs
dans ces relations sont parfois issues du processus de coévolution. Dans ce processus, ce n’est
pas un des deux acteurs qui s’adapte aux caractéristiques déjà présentes de son partenaire, il
s’agit plutôt de changements évolutifs qui s’alternent, l’un répondant à l’autre et vice-versa, ce
qui les mène à un certain degré de spécialisation l’un pour l’autre. Les structures physiques
des organismes, leur comportement, leur biochimie, sont des éléments pouvant être modulés
par la coévolution. Ce processus ne prend pas toujours place entre deux espèces, mais peut se
dérouler entre deux guildes incluant plusieurs espèces de chaque côté (coévolution diffuse).
La biodiversité, et par conséquent la santé des écosystèmes aussi, dépend grandement des
interactions plante-animal. Ce sont bien souvent des processus clés dont l’altération ou
l’interruption ont des effets difficilement prévisibles, certainement nuisibles et potentiellement
dévastateurs. Les populations humaines obtiennent des services des écosystèmes qui, lorsque
évalués, ont une valeur immense. Le maintien de ces services passe par la protection et la
gestion des écosystèmes et de leur biodiversité. À cette raison utilitariste s’ajoutent la valeur
intrinsèque de la biodiversité, l’attachement à la nature et à ses processus caractéristiques et le
plaisir d’explorer et de comprendre ces interactions. Plusieurs activités et phénomènes
menacent les relations plantes-animaux, soit en interférant directement ou en affectant un autre
élément de la communauté qui éventuellement viendra à affecter les interactions. La meilleure