Juliette : Aïe, c’est chaud !
Nermeen : Nous ne risquons rien tant que nous ne dépassons pas une hausse de 2
degrés !
Juliette : Ca reste un risque non-négligeable !
Nermeen : Oui, toutefois, pour l’instant, la fonte des glaces polaires, la montée de l’eau et
le réchauffement des océans ne sont pas trop “graves”, étant donné qu’ils peuvent
certainement s’aggraver encore plus dans les années à venir, menaçant ainsi des espèces
dans le monde entier: ours, phoques, poissons, coraux, faunes et flores des régions
côtières, donc pour l’instant, on n’est pas encore trop mal.
Juliette : Ainsi le réchauffement climatique menace des miliers d'espèces dans le monde
entier, non ?
Nermeen : Oui, mais en plus de menacer des milliers d’espèces dans le monde entier, la
hausse des températures qui fait fondre les glaces polaires, qui réchauffe les océans et qui
fait monter le niveau des mers, menacent maintenant les îles et les zones côtières.
Malheureusement ce sont la plupart des pays pauvres qui sont touchés.
Juliette : C'est grave comme problème...
Nermeen : Oui, c'est même très grave, parce que la mer, dont le niveau s’élève, peut
envahir les habitations, saliniser les réserves naturelles d’eau douce, perturber la pêche,
l’agriculture ou le tourisme et quasiment anéantir l’économie d’une région. Si les
prévisions d’une montée des eaux de 30 à 50 cm d’ici à 2050 se réalisent, des millions de
personnes devront être déplacées. Il faudra alors que les habitants des régions concernées
s’entendent avec les autres pour partager l’espace et les ressources: ainsi à partir de ce
moment, ces personnes seront maintenant catégoriser comme des réfugiés climatiques.
Juliette : C'est quoi un réfugié climatique ? C'est quelqu'un qui fuit le climat ?
Nermeen : Oui, on peut dire ca.. Mais la définition « complète » est que ce sont des
personnes qui ont été obligées de quitter sa région ou son pays à cause d’événements liés
au climat, mais ta définition est bien aussi.
Juliette : D'accord ! Mais bon, c’est hallucinant de penser à tout ce que le réchauffement
climatique nous fait perdre.
Nermeen : Oui, je sais et si juste ca pouvait s'arrêter là... En plus de la montée des mers, il
y aussi des sécheresses très sévères et longues dans des régions chaudes comme le
Maghreb ou l’Asie centrale. Celles-ci pourraient mettre en péril la végétation des zones
humides et favoriser la prolifération d’insectes ravageurs, comme les sauterelles qui font
en partie étendre la désertification.
Juliette : Oui, j'en ai entendu parler ! Elles deviennent de plus en plus fréquentes, non ?
Nermeen : Oui, c'est vrai, mais ces sécheresses, en plus d’être devenus de plus en plus
fréquentes, sont aussi devenues de plus en plus intenses, détruisant des cultures,
affaiblissant les sols et menaçant aussi les animaux d’élevage. Au final, toutes les espèces
vivantes, humains compris, devront s’adapter à des changements dont personne
aujourd’hui ne peut prédire l’ampleur.