Révolution demeurent toujours fermés et l’Etat maintient toujours autant sa mainmise sur
l’Eglise de France.
- La révolution de 1848 : A la suite de l’attentat perpétré contre Louis-Philippe d’Orléans
(1935), une grave crise économique et sociale enfle dans le pays : les batailles de rues, les
manifestations, le taux élevé du chômage, les conditions ouvrières, les différences sociales, et
enfin l’immobilisme du gouvernement Guizot sont l’annonce d’une nouvelle révolution
populaire.
En 1848, il était courant aux républicains de se réunir lors de banquets politiques, les réunions
étant interdites. Mi-février, Marrast appelle les Parisiens à manifester le 22 février avant de se
rétracter. Mais l’appel est lancé et intensifie le mécontentement général. Le 22 février, les
étudiants se joignent aux ouvriers comme convenu ; l’attroupement se met ensuite en marche
vers la Chambre des députés malgré les forces militaires présentes. Le lendemain, et contre
toute attente, la Garde nationale se place au côté du peuple. Le roi accepte la démission de son
ministre. La situation alors semble s’apaiser ; mais le 24 février a lieu une terrible fusillade
raffermissant la colère du peuple : les barricades se montent et les affrontements s’amplifient.
Au même moment, alors que le roi déchu s’exile, les révolutionnaires s’emparent du Palais-
Bourbon. Le jour suivant, la Seconde république est proclamée.
Biographies :
- Napoléon Ier : Avant de devenir Premier consul en 1800 puis empereur des Français en
1804, Napoléon Bonaparte est reconnu dans l’armée comme étant un génie militaire. Au
pouvoir il institutionnalisa de nombreuses réformes dont le Concordat en 1801, et le Code
civil en 1804. Il meurt en 1821 exilé après l’échec de sa dernière bataille contre les
coalisés, à Waterloo en juin 1815.
- Louis XVIII : Louis XVIII est le frère de Louis XVI et du futur Charles X qui lui
succédera sur le trône de France. Lors de la Révolution, en 1791, il part se réfugier
d’abord à Coblence, puis en Italie, en Russie et enfin en Angleterre d’où il sera rappelé
par les coalisés en 1814. Proclamé roi de France à la suite de la première abdication de
Napoléon Ier, il accepte le régime constitutionnel en signant la Charte. En 1815, il
s’exilera de nouveau à la réapparition de Bonaparte lors des Cent-jours puis remonte sur le
trône. Entouré de députés ultraroyalistes, bonapartistes et révolutionnaires, Louis XVIII
reste passif afin d’éviter tout conflit. Il laisse le trône à Charles X à sa mort en 1824.
- Charles X : Le Comte d’Artois est le dernier fils du dauphin et de Marie-Josèphe de
Saxe. A l’arrivée de son frère sur le trône de France, il se fait le chef des Ultras et souhaite
par-dessus tout le retour à l’Ancien Régime. Il devient roi en 1824 et doit accepter une
politique libérale. Mais en 1830, à la veille des « Trois glorieuses », et pour dissoudre la
Chambre en présence, il signe quatre ordonnances modifiant la Charte. Ce geste aura pour
conséquences ces trois jours de révolution et son abdication.
- Louis-Philippe Ier : Louis-Philippe d’Orléans est le fils du duc d’Orléans qui avait,
sous la Révolution, voté la mort de Louis XVI. Mis sur le trône à l’abdication de Charles
X, il devient le « roi des Français » et tente d’appliquer une politique plutôt libérale et
pacifique. En juillet 1830, il doit faire face à une insurrection légitimiste et républicaine.
En 1840, il décide de confier le pouvoir à son ministre Guizot ; mais en 1848, une
nouvelle insurrection éclate contre son gouvernement et il doit abdiquer le 24 février 1848
avant de s’exiler en Angleterre.