Cyrielle Thomas FC1 FICHE SYNTHESE L EMPIRE NAPOLEONIEN

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Cyrielle Thomas
FC1
FICHE SYNTHESE L EMPIRE NAPOLEONIEN – LA RESTAURATION ET LA MONARCHIE
DE JUILLET – LE SECOND EMPIRE
Présentation des éléments à connaître
I – L’Empire napoléonien :
A – Les campagnes de Napoléon
a) 1796-1797 : L’Italie : Alors que le Directoire tente de faire face à la crise
financière française et à la banqueroute, Napoléon Bonaparte, à la tête de l’armée, se dirige en
avril 1796 sur l’Italie du Nord. En mai, il entre à Milan, puis en novembre et janvier 1797, il
remporte les batailles d’Arcole et de Rivoli. Ces victoires débouchent ainsi sur l’élaboration
du Traité de Campoformio en octobre 1797, qui rend la France maîtresse de la Belgique, du
Milanais, de la Lombardie, des îles Ioniennes et de la rive gauche du Rhin jusqu’à Cologne.
b) 1798 : L’Egypte : Afin de couper la route des Indes aux Anglais, Napoléon décide
de conquérir l’Egypte et la Syrie. En juin 1798, il s’empare de l’île de Malte, s’illustre lors de
la bataille des pyramides, s’établit au Caire la même année et occupe en 1799 Gaza et Jaffa
malgré la défaite navale d’Aboukir.
B - Le consulat :
a) Le 10 novembre 1799 : coup d’Etat : Au printemps 1799, le Directoire est partagé
entre deux tendances, celle des révisionnistes et celle des néo-jacobins. Laissant ses troupes
dans le nord de l’Afrique, Napoléon revient en France et disperse en un moment les
Directeurs et le conseil des Cinq-Cents et établit une nouvelle Constitution.
b) La politique intérieure : La Constitution de 1799 donne le pouvoir exécutif à trois
consuls pour 10 ans en sachant que le pouvoir législatif est occupé par le Premier consul
(décide des projets de lois), du Conseil d’Etat (rédige les lois), du Tribunat (discute les lois),
et du Corps législatif (vote les lois). Mais en 1802, Napoléon Bonaparte instaure une autre
Constitution qui le nomme seul consul, élu à vie ; il met en place des réformes dans
l’administration, la justice, l’Eglise (Concordat : 1801), les finances et l’éducation.
c) La politique extérieure : la Campagne d’Italie : En mai 1800, Napoléon franchit les
Alpes afin de contre-attaquer l’armée autrichienne, qui occupe l’Italie du Nord ; il est
vainqueur en juin à Montebello et à Marengo et signe en 1801 la paix de Lunéville et en 1802
la paix d’Amiens.
C – Napoléon : empereur :
a) Troisième coalition 1804 – 1805 : Angleterre, Autriche, Naples, Suède et Russie :
En Décembre 1804, Napoléon se sacre empereur de l’empire français. Un an plus tard, il livre
bataille contre François II d’Autriche et Alexandre Ier de Russie à Austerlitz : bataille
victorieuse qui aboutit à la paix de Presbourg et à la création en 1806 de la Confédération du
Rhin.
b) Quatrième coalition 1806 – 1807 : Angleterre, Prusse, Suède, Russie : En février
1807, Napoléon écrase la Russie à Eylau et signe avec elle la paix et décide d’entamer le
blocus continental contre l’Angleterre.
c) Cinquième coalition 1808 – 1809 : Angleterre, Autriche : En 1807, alors que
Napoléon envahit le Portugal pour refus du blocus, Madrid, soutenu par les Anglais, se
soulève contre l’occupant français. En effet, l’empereur avait placé sur le trône de l’Espagne
l’un de ses frères après l’abdication de la famille royale. Napoléon doit donc faire face à la
fois à l’insurrection espagnole et aux attaques des coalisés ( bataille de Wagram en 1809).
d) 1812 : la campagne de Russie : En 1810, Alexandre Ier autorise la réouverture du
port de Riga afin de clore le blocus et s’allie à la Suède contre l’empire français, ce qui oblige
l’armée napoléonienne à se déplacer en Russie. Napoléon réussira à pénétrer à Moscou en
septembre 1812, mais devra quitter le pays en octobre ; cette retraite causera la mort de
380 000 soldats.
e) la fin de l’Empire : En 1813, Napoléon Ier connaît une grande défaite à Leipzig
causée par la coalition de l’Angleterre, l’Autriche, la Russie, la Prusse, la Suède et les Etats
conférés. Cet échec cuisant et l’occupation de la France par Alexandre Ier et le roi de Prusse
conduira l’Empereur déchu à abdiquer et à être exilé sur l’île d’Elbe en 1814, laissant la place
à Louis XVIII. Seulement, en mars 1815, Bonaparte parvient à s’échapper et à réunir ses
troupes, afin de contrer une dernière fois les coalisés à Waterloo. Vaincu, il doit abdiquer une
seconde fois et être exilé sur l’île Sainte-Hélène.
II – Le retour des rois
A - La Restauration 1814 - 1830
a) Louis XVIII : Le début de la Restauration est marqué par l’exil de Napoléon
Bonaparte sur l’île d’Elbe et le retour de Louis XVIII. Le frère de Louis XVI est, en effet,
placé sur le trône par le Tsar, non sans avoir dû signer la charte constitutionnelle qui garantit
un non-retour à une monarchie absolue. Après avoir provoqué le départ de l’occupant, le roi
s’entoure jusqu’en 1816, d’une chambre ultra-royaliste qui redonne le pouvoir à la noblesse et
au clergé, tandis que la Prusse s’installe le long du Rhin. Par la suite et ce jusqu’en 1820, la
politique menée par le ministre Decazes sera d’ordre libérale ; en 1821, et 1824, les élections
seront de nouveau remportées par les royalistes.
b) Charles X : Charles X et le parti royaliste vont décider de réformes en faveur du
clergé, des émigrés de la Révolution et réduire fortement la liberté de la presse. Ces décisions
se révèlent alors impopulaires et inutiles puisqu’en 1828, la veille de la révolution de juillet,
les Libéraux remportent les élections. Successivement, sont nommés ministres deux hommes
impopulaires : Martignac et Polignac. En 1830, Charles X dissout la chambre permettant aux
libéraux de reprendre le pouvoir ; alors le roi décidera d’appliquer l’article de la charte lui
valant le droit de gouverner par ordonnances. Ce choix provoque la révolte du peuple
parisien, et conduit aux trois glorieuses, journées d’émeutes. Impuissant, Charles X abdique et
son cousin, Louis-Philippe d’Orléans est proclamé « roi des Français »
B – Louis- Philippe d’Orléans
a) La monarchie de Juillet : Louis-Philippe d’Orléans s’installe au milieu des
républicains, bonapartistes et royalistes qui le voient tous comme un imposteur, tandis que le
peuple est mécontent des salaires, du prix des denrées et du chômage. Le « roi des Français »
établira une politique intérieure libérale, et une politique extérieure pacifique. Toujours en
1830, il signe la charte établissant l’abandon du droit divin, du droit de veto, l’élargissement
du suffrage censitaire, et le rejet de la religion catholique comme religion d’Etat. En 1831, le
roi et son ministre Périer font front aux émeutes de Lyon par des condamnations à mort.
Sous le règne de Louis-Philippe d’Orléans, la France entre dans la course à la
colonisation avec la guerre au Maroc en 1844, et celle contre le Mexique et la conquête de
l’Algérie. Mais l’esprit pacifiste du roi entrainera le pays à s’allier avec l’Angleterre,
l’Ethiopie, l’Espagne et le Portugal.
b) Industrialisation et troubles : Dès le début du XIXème siècle, la France connait une
grande croissance économique notamment dans le développement du chemin de fer, des
industries, des inventions et la transformation des villes et des campagnes. L’Education est
aussi touchée dans cet essor gigantesque, puisqu’en 1833, Guizot ouvre les écoles primaires,
et qu’en 1850, la loi Falloux établit la distinction entre école libre et école publique.
Mais ces nouveautés n’empêchent pas les insurrections des républicains (1834) et
celles des ouvriers déplorant les conditions de travail et la misère générale, sans oublier
l’épidémie de choléra et les catastrophes ouvrières et ferroviaires (1842). Toutes ces causes
occasionnent l’impopularité du souverain qui abdique en 1848 après une nouvelle révolution
de trois jours.
III – Le Second empire 1852-1870
Après la chute de Louis-Philippe d’Orléans, s’ouvre la Seconde république. En 1848,
Louis Napoléon est élu président au suffrage universel grâce au soutien du parti de l’Ordre,
puis en 1852, après un coup d’Etat, il se proclame empereur et prend le titre de Napoléon III.
A- Objectifs de la politique de Napoléon III
a) politique intérieure : Au début de son règne impérial, Napoléon III applique une
politique autoritaire afin de déjouer tout soulèvement des partis politiques qui lui sont
opposés. Pourtant, jusqu’en 1858, année de la tentative d’assassinat contre la personne de
l’empereur, l’opposition reste silencieuse. Après 1859, l’empereur cherche à calmer les
tensions existantes en menant une politique plus libérale. Cette démarche plus ou moins
pacifique va en fait réveiller les tensions politiques en 1859 lors des élections du président du
Conseil qui sera un républicain.
b) politique extérieure : Fidèle à son ancêtre et véritable bonapartiste, Napoléon III
souhaite rendre à la France son essor politique et ses frontières de 1810. Il tente donc
d’étendre les limites du pays jusqu’au Sénégal et en Algérie ; en 1859, la France occupe
Saigon et un peu plus tard le Cambodge. L’empereur accepte même de s’allier à l’Angleterre
comme son prédécesseur pour repousser les Russes en Mer noire et défendre les Turcs.
B – Les expéditions
a) L’expédition de Crimée en 1854 : En 1854, la France gagne la bataille d’Alma
contre la Russie, et signe avec son allié anglais et la Russie vaincue, en 1856, le traité de Paris
dont l’Angleterre est le plus grand bénéficiaire.
b) Le Mexique : En 1860, le mexicain Juarez renverse la présidence du Mexique pour
prendre le pouvoir et massacre les ressortissants espagnols, français et anglais du pays. Ainsi,
les trois nations persécutées décident de former une grande alliance et attaquent Veracruz.
Toutefois, il semble que l’Angleterre et la France soient motivées par d’autres buts politiques
dans cette guerre : Napoléon III veut faire du Mexique un empire catholique pour contrer
l’essor du protestantisme aux Etats-Unis. En 1868, l’alliance ressort victorieuse de ce conflit
et fait du frère de l’empereur autrichien le dirigeant du Mexique.
c) Contre la Prusse : En 1870, le trône d’Espagne doit revenir à un parent du roi de
Prusse, Guillaume Ier, ce que refuse la France en déclarant la guerre à cet éternel ennemi.
Mais août de la même année, la France subit une terrible défaite à Sedan où sera fait
prisonnier l’empereur. La France est abandonnée à l’occupant prusse alors qu’est proclamée
la Troisième république.
C – Développement en France
a) Travaux : Sous le Second empire, Paris connaît de grandes transformations grâce en
particulier au génie du baron Haussmann qui élargit les avenues, reconstruit les maisons,
aménage de grands espaces verts. Les rues sont dorénavant éclairées, et un réseau de
canalisations pour l’eau et le gaz est crée. On voit aussi s’élever de terre l’Opéra Garnier,
le théâtre du Chatelet et les Halles de Baltard…
b) Investissement : L’essor du chemin de fer, les navires à vapeur, la construction du
canal de Suez sont de véritables tremplins pour l’économie commerciale de la France. La
croissance productive du pays révèle aussi le rendement financier des banques telles que
le Crédit Foncier, le crédit Lyonnais et la Société Générale.
Deux épisodes historiques :
- Le Concordat : Premier consul au pouvoir, Napoléon souhaite ramener l’ordre dans le pays,
et pour ce faire, il établit de nombreuses lois et réformes dans les domaines : éducatif,
financier, administratif, judiciaire et religieux. En 1801, il se penche sur les problèmes
religieux existants depuis la Révolution française lorsque le gouvernement avait promulgué la
Constitution civile du clergé et persécuté bon nombre de catholiques. Ainsi, cette année-là,
Bonaparte passe un accord avec le pape Pie VII : ce traité prend le titre de « Concordat ».
L’objectif principal est de réunifier le clergé et redonner un semblant de pouvoir à l’Eglise
catholique en France. En effet, la liberté religieuse est rendue aux citoyens, les diocèses sont
réorganisés, mais le Premier consul se garde le privilège de nommer lui-même les évêques, et
fait de l’Eglise un « corps de fonctionnaires » puisque les prêtres sont depuis rémunérés par
l’Etat.
Par la suite, le Concordat ne fut pas accepté par tous puisqu’il réduisit bon
nombre de diocèses, supprima le Tribunat et le Corps des idéologues, et mécontenta certains
catholiques, anciens prêtres émigrés. De plus, les ordres monastiques supprimés à la
Révolution demeurent toujours fermés et l’Etat maintient toujours autant sa mainmise sur
l’Eglise de France.
- La révolution de 1848 : A la suite de l’attentat perpétré contre Louis-Philippe d’Orléans
(1935), une grave crise économique et sociale enfle dans le pays : les batailles de rues, les
manifestations, le taux élevé du chômage, les conditions ouvrières, les différences sociales, et
enfin l’immobilisme du gouvernement Guizot sont l’annonce d’une nouvelle révolution
populaire.
En 1848, il était courant aux républicains de se réunir lors de banquets politiques, les réunions
étant interdites. Mi-février, Marrast appelle les Parisiens à manifester le 22 février avant de se
rétracter. Mais l’appel est lancé et intensifie le mécontentement général. Le 22 février, les
étudiants se joignent aux ouvriers comme convenu ; l’attroupement se met ensuite en marche
vers la Chambre des députés malgré les forces militaires présentes. Le lendemain, et contre
toute attente, la Garde nationale se place au côté du peuple. Le roi accepte la démission de son
ministre. La situation alors semble s’apaiser ; mais le 24 février a lieu une terrible fusillade
raffermissant la colère du peuple : les barricades se montent et les affrontements s’amplifient.
Au même moment, alors que le roi déchu s’exile, les révolutionnaires s’emparent du PalaisBourbon. Le jour suivant, la Seconde république est proclamée.
Biographies :
- Napoléon Ier : Avant de devenir Premier consul en 1800 puis empereur des Français en
1804, Napoléon Bonaparte est reconnu dans l’armée comme étant un génie militaire. Au
pouvoir il institutionnalisa de nombreuses réformes dont le Concordat en 1801, et le Code
civil en 1804. Il meurt en 1821 exilé après l’échec de sa dernière bataille contre les
coalisés, à Waterloo en juin 1815.
- Louis XVIII : Louis XVIII est le frère de Louis XVI et du futur Charles X qui lui
succédera sur le trône de France. Lors de la Révolution, en 1791, il part se réfugier
d’abord à Coblence, puis en Italie, en Russie et enfin en Angleterre d’où il sera rappelé
par les coalisés en 1814. Proclamé roi de France à la suite de la première abdication de
Napoléon Ier, il accepte le régime constitutionnel en signant la Charte. En 1815, il
s’exilera de nouveau à la réapparition de Bonaparte lors des Cent-jours puis remonte sur le
trône. Entouré de députés ultraroyalistes, bonapartistes et révolutionnaires, Louis XVIII
reste passif afin d’éviter tout conflit. Il laisse le trône à Charles X à sa mort en 1824.
- Charles X : Le Comte d’Artois est le dernier fils du dauphin et de Marie-Josèphe de
Saxe. A l’arrivée de son frère sur le trône de France, il se fait le chef des Ultras et souhaite
par-dessus tout le retour à l’Ancien Régime. Il devient roi en 1824 et doit accepter une
politique libérale. Mais en 1830, à la veille des « Trois glorieuses », et pour dissoudre la
Chambre en présence, il signe quatre ordonnances modifiant la Charte. Ce geste aura pour
conséquences ces trois jours de révolution et son abdication.
- Louis-Philippe Ier : Louis-Philippe d’Orléans est le fils du duc d’Orléans qui avait,
sous la Révolution, voté la mort de Louis XVI. Mis sur le trône à l’abdication de Charles
X, il devient le « roi des Français » et tente d’appliquer une politique plutôt libérale et
pacifique. En juillet 1830, il doit faire face à une insurrection légitimiste et républicaine.
En 1840, il décide de confier le pouvoir à son ministre Guizot ; mais en 1848, une
nouvelle insurrection éclate contre son gouvernement et il doit abdiquer le 24 février 1848
avant de s’exiler en Angleterre.
- Napoléon III : Neveu de Napoléon Ier, Charles-Louis Napoléon se fait connaître pour
diverses conspirations révolutionnaires avant de se présenter en 1848 aux élections
présidentielles, qu’il remporte avec succès. Ne pouvant modifier la Constitution de la
Seconde république, il décide de faire un coup d’Etat en décembre 1851, et prolonge son
mandat de six ans. En 1852, il devient Napoléon III. Malgré l’expansion économique
française, il doit faire face à des mouvements grévistes importants jusqu’en 1870 puis à la
guerre contre la Prusse. En 1870, il est fait prisonnier à Sedan puis s’exile.
Dates :
- 1799 – 1804 : Le Consulat : Napoléon Bonaparte est nommé Premier consul
après le coup d’Etat mené contre le Directoire, puis seul Consul à vie.
- 1801 : Signature du Concordat avec le pape Pie VII
- 1804 : Sacre de Napoléon Ier ; début de l’Empire
- 1815 : Ultime coalition menée contre Napoléon Ier / bataille de Waterloo /
chute définitive de l’Empereur Napoléon Ier
- 1814 – 1830 : La Restauration avec Louis XVIII puis Charles X
- juillet 1830 : les Trois glorieuses
- 1830 – 1848 : Règne de Louis-Philippe d’Orléans, le roi des Français.
- 1848 : Révolution qui marque la fin de la monarchie constitutionnelle
- 1852 – 1870 : Le Second Empire avec Napoléon III
- 1870 : Guerre contre la Prusse qui finit par occuper la France / abdication de
l’Empereur Napoléon III / proclamation de la Troisième république.
L’art :
- le Néoclassicisme : Le mouvement artistique du néoclassicisme se développe en
France entre 1750 et 1830, après avoir débuté principalement en Italie. Ces
caractéristiques sont l’équilibre, la pureté et la clarté des traits et la construction
géométrique des corps. Après l’art baroque, les artistes souhaitent retrouver dans leurs
œuvres la simplicité des œuvres antiques que cela soit en peinture, architecture, sculpture
et littérature.
Les plus célèbres peintres qui marquent ce style sont : Jacques-Louis David (Le serment
des Horace), François Gérard, Antoine-Jean Gros ( La bataille d’Eylau) et Jean-Auguste
Ingres ( La baigneuse). Leurs peintures sont marquées par des scènes antiques et
héroïques.
S’inspirant de l’art antique gréco-romain, l’architecture et la sculpture se veulent témoins
de la grandeur des derniers rois et de l’Empereur Napoléon Ier. Les plus grandes œuvres
sont l’Arc du Triomphe du Carrousel, l’Eglise de la Madeleine, la colonne de la place
Vendôme… Le mobilier de l’Empire exprime aussi clairement la grandeur de Napoléon
Ier par sa recherche de la simplicité et de l’authenticité. Percier et Fontaine décorèrent
sous son ordre : le palais de Saint-Cloud, Versailles, Fontainebleau, Rambouillet,
Compiègne, Malmaison…
- Le romantisme : Ce mouvement prend naissance en Allemagne dès le début du
XIXème et gagne toute l’Europe. Il touche fortement la littérature, la peinture et la
musique. Son style se veut très sombre, mélancolique, nostalgique et passionnel.
La vague d’écrivains romantiques est immense et est accentuée par le pouvoir de Madame
de Staël. On y retrouve Hugo ( Notre-Dame de Paris), Musset ( Les Nuits), Chateaubriand
(René), Lamartine (Méditations poétiques), et Vigny (Les destinées). Leurs textes livrent
leur moi profond et les émotions refoulées, les pensées mélancoliques teintées de
noirceur ; les décors et les personnages sont parfois fantomatiques, surnaturels, mystérieux
et légendaires.
La peinture romantique est aussi touchée par ce désir de mélancolie et de profondeur,
notamment dans les œuvres de Géricault ( Le radeau de la Méduse) et de Delacroix (Les
Barricades).
Ces mêmes caractéristiques touchent la musique et l’opéra : la symphonie prend une part
importante chez Beethoven, Schubert, Schuman, Brahms et Berlioz ; et la mise en scène
de Carmen bouleverse l’opéra.
Bibliographie :
- Historiquement correct de Sevillia
- Généalogie des rois de France de Wencler
- Histoire de la France et des Français Tome X Castelot et Decaux
- Wikipédia
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