y1, y2=−3±i√15,
d’o`u
3
r4±4i
9√15 = −1±i√15
3,(1.3.3.4)
mais il n’est pas possible de d´eduire (1.3.3.4) sans avoir d´ej`a trouv´e les racines (1.3.3.2).
En g´en´eral, si p, q ∈Q, on peut ´ecrire les racines cubiques dans (1.3.2.6) sous la forme simplifi´ee a+√b
(avec a, b ∈Q) si et seulement si l’´equation (1.3.2.1) admet une racine rationnelle x1∈Q. La m´ethode
suivante nous permetra de trouver toutes les racines rationnelles.
(1.3.4) Proposition. Soit α=a
bune racine du polynˆome f(x) = a0xn+a1xn−1+···+an, o`u a, b, a0, . . . , an
∈Z,a0b6= 0,pgcd(a, b)=1. Alors b|a0(bdivise a0) et a|an. En particulier, si a0= 1, alors on a α∈Zet
α|an.
Preuve. On d´eduit de l’´egalit´e
0 = bnfa
b=a0an+a1an−1b+··· +an−1abn−1+anbn
que
adivise −a(a0an−1+a1an−2b+··· +an−1bn−1) = anbn
bdivise −b(a1an−1+··· +an−1abn−2+anbn−1) = a0an.
Il en r´esulte que adivise anet bdivise a0, car pgcd(a, bn) = pgcd(b, an) = 1.
(1.3.5) Corollaire. Soient c, n ∈Zdes entiers, n≥1. Alors on a:
n
√c∈Q⇐⇒ n
√c∈Z(⇐⇒ il existe a∈Ztel que c=an).
Preuve. On applique 1.3.4 au polynˆome f(x) = xn−c.
(1.3.6) Exemple : √2,√5,3
√26∈ Q.
(1.4) ´
Equations de degr´e 4
(1.4.1) Il faut r´esoudre l’´equation
x4+a1x3+a2x2+a3x+a4= 0.
Par la substitution x7→ x+a1/4 on se ram`ene au cas a1= 0, c’est-`a-dire `a l’´equation
x4+px2+qx +r= 0,(1.4.1.1)
pour laquelle
σ1= 0, σ2=p, σ3=−q, σ4=r. (1.4.1.2)
En g´en´eralisant (1.3.1.3), consid´erons le comportement des expressions lin´eaires
x1+ix2−x3−ix4, x1−x2+x3−x4, x1−ix2−x3+ix4
par rapport aux changements de variables
x1←→ x2, x2←→ x3, x3←→ x4.(1.4.1.3)
Il est facile de voir que l’ensemble de polynˆomes lin´eaires
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