
TD/367
page 5
affaires économiques et du commerce et sont pour tous les pays synonymes de
nouvelles perspectives, mais aussi de nouveaux enjeux. Les difficultés
apparaissent particulièrement grandes pour les pays en développement qui sont
des acteurs relativement faibles dans ce processus, et les plus faibles
d'entre eux sont exposés à un risque de marginalisation. Bien qu'un grand
nombre de pays en développement aient engagé des réformes économiques et pris
des mesures d'ajustement structurel, le déclin ou la stagnation a été le lot
de beaucoup d'entre eux. Le revenu par habitant a diminué dans les pays les
moins avancés (PMA) ces dernières années, et le nombre de ces pays est passé
de 36 en 1981 à 48 à l'heure actuelle. La capacité des pays en développement
en particulier et de la communauté internationale en général de s'adapter à
ces forces et de les exploiter pour résoudre les problèmes de développement
est l'une des plus importantes questions auxquelles doivent faire face les
décideurs.]
[1 bis. La Conférence réaffirme que la CNUCED devrait rester l'élément central
au sein du système des Nations Unies pour le traitement intégré des questions
de développement et des questions connexes dans les domaines du commerce, du
financement, de la technologie, de l'investissement, des services et du
développement durable. La CNUCED doit être le lieu d'un dialogue général et de
la formation de consensus sur des questions intéressant les pays en
développement, en vue de contribuer à l'élaboration de politiques économiques
globales et de proposer des moyens et des idées pour promouvoir le
développement. Il est réaffirmé que le rôle central de la CNUCED doit rester
celui d'une instance universelle de délibérations et de négociations
intergouvernementales, de renforcement de la confiance et de formation de
consensus, de formulation d'orientations générales, de propositions de
différents modes possibles de développement, de surveillance de la mise en
oeuvre et du suivi, et de coopération technique. La formation de consensus ne
devrait toutefois pas être préjudiciable aux besoins et aux objectifs en
matière de développement des pays en développement.]
2. A Carthagène, en 1992, la Conférence, à sa huitième session, [avait
privilégié] [avait décidé d'établir] la notion nouvelle de partenariat et de
coopération pour le développement. Le partenariat s'était construit moins à
partir d'une plate-forme théorique - quelque plan de travail ou programme
d'action adopté par les gouvernements pour restructurer les relations
économiques -, qu'en réponse aux exigences imposées par une réalité complexe
en cours de formation. [A Carthagène, il y a aussi eu convergence de vues pour
reconnaître l'importance de la démocratie et du respect des droits de l'homme,
non seulement en tant qu'impératifs moraux, mais aussi en tant qu'importants
facteurs de développement (par. 21 de l'Engagement de Carthagène). Depuis, la
problématique du développement s'est enrichie de la contribution des
Conférences des Nations Unies sur l'environnement, la population, le