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UE8 De lagent infectieux à lhôte
Date : 30/01/2017 Plage horaire : 16h15-18h15
Promo : P2 2016-2017 Enseignant : Dr Lugagne
Ronéistes :
GAMBLIN Pierre-Louis
LEMEE Audrenn
Accidents d’exposition au sang ( et aux liquides biologiques) :
AES
I. Introduction
II. AES au Bloc
III. La pvention des AES
IV. AES : soyons vigilants !
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I. Introduction.
Quelles sont les professions les plus à risque d’accident du travail ?
Nombre
d’ acci dents
du
travail
en
France
par
branche
(pour
100
salariés
)
Données 2000-2001
Qu’est-ce quun accident exposant au sang (AES) ?
Tout contact accidentel :
- Effraction cutanée (piqûre, coupure, égratignure)
-Projection : sur muqueuses (œil, bouche) ou sur peau lésée (dermatose, plaie…)
Avec :
-du sang
-un liquide biologique potentiellement contaminant
Principaux agents en cause :
Les trois principaux
Autres cas recensés
VIH
Paludisme
VHC
Syphilis
VHB
Fièvres hémorragiques
Spécificité des risques infectieux professionnels dans les établissements de soins :
Le risque infectieux professionnel fait partie intégrante du risque nosocomial
Patient
Soignant Patient
3
Morsures,
griffures
3%
TRANSMISSION SOIGNANT / SOIGNE DU VHB :
50 cas publiés : 36 chirurgiens, 9 dentistes 1 cas récent français : 1 IDE-> 500 patients contaminés
Infection active, charge virale élevée
Souvent méconnue, parfois masquée par une vaccination :
-1 chirurgien contamine 1 patient en 1998
Vacciné en 1985 -> non répondeur -> doses additionnelles -> ac anti- HBs < 10 Ui/l
ADNVHB > 109 copies/ml
-1 chirurgien contamine 3 patients en 2001
Vacciné en 1990 non répondeur -> doses additionnelles -> Acanti-
HBs = 232 Ui/l
ADNVHB > 106 copies/ml
Les risques :
Tuberculose :
Transmission par aérosols de particules infectieuses
Mycobactéries
Contagiosité majorée par :
-toux , kiné , expectorations ,éternuements
-Excavation pulmonaire
-Promiscuité
-Facteurs individuels de risque
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INFECTIONS PROFESSIONNELLES PAR LE VIH DANS LE MONDE : TOUS LES CAS
RAPPORTÉS, PAR CORPS DE MÉTIER (2001) :
VIRUS de l’HEPATITE C :
Le virus est retrouvé principalement dans le sang.
Cependant, l’ARN du VHC a été retrouvé en faible quantité dans d’autres liquides biologiques : salive,
liquide d’acite, sperme, LCR.
ATTENTION !!!
Le virus survivrait plusieurs semaines à lexrieur de l’hôte, dans du sangché (transmission épimiques
décrites en hémodialyse).
INFECTIONS VHC PROFESSIONNELLES SELON LA PROFESSION (France
01.01.2006) :
TRAITEMENT HEPATITE C :
PAS DE TRAITEMENT PROPHYLACTIQUE
LE DIAGNOSTIC DE PRIMO INFECTION se fait par détection de l’ARN virale, confirmé par 2 tests
successifs
TRAITEMENT PRECOCE EST POSSIBLE (par interferon associé éventuellement à la Ribavirine si la
PCR se positive et/ou les ALAT augmentent et/ou hépatite aigu
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Évolution de la sécurité (GERES 1990-2000) :
Il existe des progs...
prélèvements intraveineux (divisé par 4)
les perfusions (divisé par 4)
prélèvements capillaires
hémocultures (grâce au mariel de sécurité +++)
Mais...
•Stabilité sur les prélèvements artériels
Le risque infectieux nest jamais nul.
Facteurs de risque de transmission d’un virus :
Aiguille creuse contenant du sang
Profondeur de la blessure
Quantité de virus circulant chez le patient source
Quantité de sang contaminé inoculée : 3 VIH : 0,1 ml ; Hépatite : 0,00004 ml
Absence de protection (port de gants).
Enquête du GERES 1990-1992 :
1 / 17 100%
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