Carrefour des transitions - 9 mars 2017 Saint Malo
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chercheurs/porteurs de projet/ citoyens) a été mis en évidence. Il faut que les citoyens
s’approprient le sujet et qu’une politique cohérente soit menée à long terme.
La gestion de l’eau est un enjeu majeur, la solidarité entre les territoires sera importante, il y a
nécessité à mutualiser la politique de gestion de l’eau.
Depuis Xynthia le risque de submersion semble mieux pris en compte dans les documents de
planification urbaine (PPRI, PAPI). L’urbanisation du littoral est une question importante pour la
Bretagne. Il faut éviter la concentration des populations sur le littoral et délimiter des zones
exposées à un risque de submersion.
Pour l’agriculture : les variétés cultivées sont adaptées afin de réduire la vulnérabilité des
plantations aux changements climatiques. Mais il est nécessaire d’aller plus loin en poursuivant
l’adaptation des systèmes en renforçant notamment la fonctionnalité des sols (ex : couverture
permanente des sols). En développant de nouveaux systèmes (ex : agrosylvopastoralisme) dans
l’optique de recombiner les systèmes de cultures et d’élevages. Dans ce contexte la formation des
jeunes agriculteurs, sur les effets du changement climatique est importante.
II- Synthèse des fiches enjeux produites par table
a) Au regard des enjeux thématiques liés au changement climatique en Bretagne,
de ses vulnérabilités, comment s’adapter ? Comment rendre la Bretagne plus
résiliente.
Il est nécessaire d’avoir une réflexion à long terme sur cette thématique, pour mener une politique
volontariste et faire en sorte d’activer les bons leviers. Il faudra prendre en compte les effets du
changement dans la planification du territoire (traiter cette question dans les SCOT et les PLUi)
Mobilisation des citoyens : sensibilisation de la population au sujet, favoriser l’appropriation
collective (tout le monde est responsable), le partage du savoir à tous les niveaux, participation
citoyenne, changement des modes de consommation.
Evolution des systèmes agricoles et forestiers pour les rendre plus résilients, travail sur le foncier,
recréation du bocage (régulation quantitative et qualitative de l’eau),
Volet énergie : diminution de la consommation énergétique, développement des énergies
renouvelables.
Gestion des déchets : agir en amont (réduire le gaspillage), accroître la valorisation.
Eau : optimisation de la gestion de l’eau (ex : création de réserve)
Préserver la biodiversité pour augmenter la résilience : restaurer les écosystèmes pour qu’ils
soient en bon état, préserver les corridors écologiques, favoriser la nature en ville.
Un approfondissement des connaissances scientifiques sur le changement climatique et un
encouragement à la vulgarisation pour développer les actions les plus pertinentes.
b) Selon vous, quelles mesures prendre ? Peut-on prioriser ces mesures ?
Citoyenneté
- Développer la concertation, mieux associer la société civile
- Diffusion et partage des connaissances pour sensibiliser la population, toutes les
générations, tous les acteurs économiques et politiques
- Adaptation des modes de consommation (ex : réduction du suremballage, emploi d’éco-
matériaux, développement des circuits courts)
Agriculture
- Cultiver et gérer les terres en prenant en compte le manque d’eau
- Encourager les couverts végétaux permanents
- Consommer localement des produits issus de l’agriculture paysanne
- Intégrer la qualité agronomique des sols dans l’élaboration des documents de planification
afin par exemple de ne pas construire sur les meilleures terres.
- Favoriser le stockage du carbone dans les systèmes de production