UE 10 – Système neurosensoriel
Dr Molho
Date : 29/04/2016 Plage horaire : 8h30-10h30
Promo : DFGSM3 Enseignant : Dr Molho
Ronéistes :
DELNARD Emilie
LAIGUILLON Âne-Gazelle
NEURORADIOLOGIE ( partie 1)
I. Techniquesd'exploration en neuroradiologie
1) Rx standard : Radiologie conventionnelle
2) Imagerie en coupes : etf/scanner/Irm
3) Imagerie 3D et de « projection »
4) Imagerie avncée ← Fin de la premiere partie
II. Séméiologie Radiologique : cerveau normal
III. Modifications élémentaires cerveau
IV. Pathologies : cas cliniques
V. SNC ; le rachis et la moelle : anat/ sémio/ patho
Petite introduction historique:
L'imagerie médicale à pris une place centrale concernant la prise en charge des patients. (>50% des
passages aux urgences. Parfois utilisé un peu trop, et prend malheureusement place sur un
interrogatoire complet)
La neuroradiologie a été révolutionné par l'arrivée du scanne à la fin des années 70.
Une brève revue historique de la radiographie médicale pourra vous éclairer afin de comprendre et
peut-être mieux appréhender les moyens diagnostics et thérapeutiques aujourd'hui à notre
disposition.
Depuis le Moyen-Age et même avant :
On s'interessait à l'imagerie du corps , se faisait
des dissection par des personnes telles que
Ambroise Paré qui le faisait en cachette à cause
des interdit religieux. On pense aussi à Léonardo
Da Vinci pour les représentations artistiques.
Depuis Roentgen, prix nobel en 1901 :
L'invention date à peine de plus de 100ans
. Utilisation foraine
. 1ère application médicale significative : durant la guerre de 14-18
. Puis développement exponentiel.
→ C'est ce que l'on appelle Imagerie de projections, avec utilisation des
produits de contraste, tomographie.
Début du 20ème siècle, la radiologie prend un essor considérable :
Imagerie de guerre avec la radiologie pulmonaire, digestive, ostéo articulaire,
gynécologique et rénale.
→ La neuroradiologie reste très acrobatique du fait de l'absence de contraste
naturel et de la difficulté d'opacifier les compartiments.
Depuis l'ordinateur ...années 70 :
Numérisation progressive des supports,
Diversification des sources physiques d'imagerie
Intégration du signal : transformées de Fourier, images
matricielles.
- Rayons X donnent le scanner,
- Les ultrasons : l'échographie,
- La résonance magnétique nucléaire : l'IRM
→ Début imagerie en coupe
Avec l'accélération des possibilités de calcul et le progrès
des techniques :
Les coupes fines autorisent le 3D : imagerie en coupes
reconstruites dans tous les plans
Imagerie « temps réel » Ultrasons puis TDM IRM
. Retour à l'imagerie de projection (moy, Mip, MiniP)
. Reconstructions surfaciques, découpés...
→ Début de l'imagerie volumique : multiplication des images,
besoin de les diffuser : PACS, angioscan, angioIRM
Toujours plus de possibilités :
L'imagerie de diffusion est à l'échelle moléculaire.
La résonance donne la spectro-IRM in vivo.
Le reflet de la consommation d'oxygène étudie la
fontion.
Injection de contraste ou traceurs et « temps réel » :
- Perfusion tissulaire
- Perméabilité
- Imagerie combinée : TEP, PET scanner, PET Irm
→ Imagerie fonctionnelle, imagerie « avancée »
On distingue donc 3 périodes:
avant le scanner
Imagerie en coupes
Imagerie volumique, et le début de l'imagerie avancée
Avec différentes problématiques :
tumoral
vasculaire
traumatique
inflammatoire
toxique et infectieux
métabolique
dégénératif
rachidien
I.Techniques d'exploration en neuroradiologie
1) Rx standard : Radiologie conventionnelle
Projection sur film ou capteur : Période avant le scanner.
Au niveau de l'absorption des rayons X : plus la matière est dense,
plus il y a d'absortion. L'électron excité (effet photoélectrique) va
« noircir » le film.
On distingue schématiquement 4 densités fondamentales source de
contraste en radiologie :
L'air
l'eau
la graisse
le métal (principalement en calcium)
L'intérêt d'un radiographie du thorax par exemple, est qu'il existe un
contraste naturel. Par exemple s'il y a une tumeur, elle va se silhouetter
(Signe de la Silhouette =deux structures de densité différente, si en
contacte, elles vont se silhouetter. Deux structures de densité identique en
contact, se confonde.)
L'idéale est de faire des images de plusieurs incidence pour avoir une
idée volumique.
Le cerveau est essentiellement hydrique. Tous les composants se
confondent, y compris les tumeurs (ex en rouge sur la radio) sauf s'il
y a calcifications ou destruction osseuse, elles pourraient être visible.
Le signe de la silhouette
Le contraste naturel
Radio de crâne de profil
Pour essayer d'améliorer les choses, on a fait la tomographie : qui consiste à créer du flux
cinétique.
C'est à dire que l'on garde un point fixe et on tourne la source et le film de façon conjointe. C'est a
dire que dans le plan, il y a toujours une continuité. En dehors du plan, les choses sont flous. Et
ainsi le flou va permettre d'effacer artificiellement les zones qui ne nous interessent pas et de
focaliser les informations sur la structure anatomique sans superpositions. C'est un peu l'ancêtre du
scanner.
Avec une radio classique on voit le contenant mais pas le contenu
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