connaîtront pas forcément le contexte anxieux du patient et qui du coup vue
l’importance des symptômes en nombre, enverra faire des E.C.). On dénombre 15 fois
plus de femmes que d’hommes.
!
❖Prise en charge
!
Le traitement de fond est la psychothérapie (il a dit psychiatrique + haut) mais il est difficile
de la faire accepter par le patient.
Toute la thérapie va être basée en premier sur mettre le doute dans l’idée de la personne, que
tout ça n’est p-ê pas si grave que ça et p-ê naturel (trop de grains : gaz, trop de piments : mal
au ventre !) une fois qu’il y a un doute, on leur demande de trouver une explication à leur
pbm, qu’ils ne trouveront pas sur internet, et une fois que c’est intégré, c’est un tout nouveau
schéma de pensée qu’on doit leur faire adopter en fait. Utiliser l’intelligence du patient … ➔
théorie cognitive !
La théorie comportementale : ça va être de changer de comportements, sur l’action ++, p.ex,
si on a peur des araignées, de nous mettre en contact avec les araignées, pour qu’on change
de comportement.
Il est important de faire cesser le vagabondage médical et la multiplication des
interventions possiblement iatrogènes (attention aux rayonnements abusifs !). Il faut donc
proposer un suivi par un somaticien de référence, le médecin traitant.
Un simple prélèvement sanguin => on peut avoir la veine qui éclate, une infection localisée
voire une septicémie … ! Les gestes ne sont pas anodins ! Scan ++ encore.
De plus, un suivi psychologique sera mieux accepté au sein d’une structure de prise en
charge de la douleur et sera toujours parallèle à un suivi somatique. Le patient doit
reconnaître, verbaliser ses émotions avec une prise de conscience des liens entre le vécu
corporel et émotionnel.
!
Reconnaître la douleur, la souffrance du patient va aider à installer la confiance et
l’alliance médecin/patient et à la prise en charge ! Mais que pour autant ce n’est pas
forcément aussi grave/important.
Et surtout il va falloir essayer de comprendre ce qui est à l’origine du stress qui fait parler
ce corps en souffrance. Rechercher les émotions qui expliquent d’où vient l’anxiété : ne
pas oublier le lien entre le corps, les émotions, le système de pensée, tout est lié !
Parce que pour accepter d’entendre ce diag, c’est aussi reconnaître qu’on est à l’origine de
ces troubles et que c’est nous qui pilotons notre corps et nous faisons mal nous-même par
l’intermédiaire d’une situation de stress.
!
Le Pr. John Kabat-Zinn, un américain qui a beaucoup travaillé sur le stress a dit : finalement les
situations de vie font que c’est comme si la vie nous envoyait une 1ère flèche (d’essai), celle là c’est
comme ça c’est la vie, et la 2e : c’est nous qui nous l’envoyons nous-même, par nos interprétations de
la 1e flèche…