Résumés des e-posters du congrès SFO 2017
Cataracte
Chirurgie de cataracte sur yeux vitrectomisés : étude rétrospective. A propos de 25 cas.
OULD HAMED MA*, ALSUBARI A, ZAOUI K, DAHI S, RYME A, REDA K, OUBAAZ A (Rabat, Maroc)
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Introduction : Les différentes étapes de la chirurgie de la cataracte par phaco-émulsification sont bien maîtrisées depuis de
nombreuses années avec un taux de complications de plus en plus faibles. Cependant, cette chirurgie bien standardisée peut
réserver des pièges sur un œil ayant bénéficié d’une vitrectomie.
Matériels et Méthodes : Etude rétrospective de deux ans (2013-2014) portant sur 25 yeux préalablement vitrectomisés opérés de
cataracte.
Résultats : l’âge moyen était de 57,8 ans avec une prédominance masculine 16 /9. Le délai moyen entre la vitrectomie et la
chirurgie de cataracte était de 10,3 mois.15 patients ont été opérés pour DDR, 7 pour HIV et 3 pour MEM avec 7 cas de
tamponnement par gaz (c3f8) et 3 par silicone. La cataracte était SCP et/ou nucléaire dans 21 cas et totale dans 4 cas. 24 patients
ont été opérés par PKE dont 23 implantés, et un cas opéré par une EIC sans implantation. Les complications per opératoires
rencontrées étaient des synéchies I-C dans 4 cas (avec utilisations des crochets à iris dans 2 cas), une fibrose capsulaire dans 2 cas
et une rupture capsulaire dans 2 cas. Les complications postopératoires sont une HTO dans 2 cas, un hyphéma dans 2 cas, une
cataracte secondaire dans 2 cas et un cas d’inflammation. L’AV postopératoire était limitée dans la majorité des cas par la
pathologie rétinienne sous-jacente.
Discussion : Nous comparons nos résultats avec des séries de la littérature, qui même si elles ne sont pas homogènes et que si pour
certains auteurs le taux de complications n’est pas plus élevé que sur un œil non vitrectomisé, la chirurgie de la cataracte sur un œil
vitrectomisé reste une situation à risque qui va obliger le chirurgien à adapter son discours et sa technique avant, pendant et après
l’intervention.
Conclusion : Les indications de vitrectomie chirurgicale ne cessant d’augmenter du fait des progrès techniques, le nombre de PKE
sur œil vitrectomisé va également croître, exposant le chirurgien à des complications qui deviennent exceptionnelles sur un œil
non vitrectomisé, et face auxquelles il devra adapter sa technique chirurgicale pour les éviter.
Cataract surgery on vitrectomized eyes. A retrospective study about 25 cases.
Virage ambulatoire : mise en place et évaluation de la prise en charge de soins de suite à domicile chez les patients opérés de la
cataracte au centre hospitalier de Versailles.
PASCAL ML*, BODIN S, BEAUJEUX P, KOCH E (Versailles)
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Introduction : Décrire la mise en place d’une prise en charge de soins de suite à domicile après une chirurgie ambulatoire de
cataracte à l’hôpital de Versailles chez des patients vivant seul. Evaluer leur satisfaction globale de cette prise en charge à l’aide
d’un questionnaire.
Matériels et Méthodes : Les patients inclus dans notre étude ont bénéficié d’une aide au retour à domicile dans les suites
postopératoires d’une chirurgie ambulatoire de cataracte. Cette prise en charge était subventionnée en accord avec la CPAM des
Yvelines pour des patients qui présentaient un isolement social et familial. Le service social de l’hôpital de Versailles a mis en place,
à l’aide d’une société de service d’aide à domicile, une téléalarme et un accompagnement par un(e) auxiliaire de vie le soir de
l’opération et le lendemain matin. Un questionnaire sur le vécu de l’anesthésie loco-régionale a permis d’évaluer la satisfaction des
patients.
Résultats : De mars 2015 à novembre 2016, le service social a été contacté pour mettre en place ce protocole chez 45 patients.
Finalement, 15 patients ont bénéficié de cette prise en charge (6 hommes et 9 femmes). Parmi eux, 9 patients ont répondu au
questionnaire. Le score global de satisfaction est de 84,8/100. Concernant la douleur et le confort postopératoire, le score moyen
est de 14/15 dans le service et 14,7/15 à domicile. Tous les patients sauf un ont répondu « pas du tout » à la question « ma sortie a
été trop rapide ».
Discussion : Il s’agit de la première étude évaluant une prise en charge d’aide au retour à domicile permettant aux patients seuls à
domicile le soir de l’intervention de bénéficier d’une chirurgie de cataracte. Ce service est dans l’ensemble très bien vécu par les
patients. Des résultats sur une plus grande cohorte et une comparaison avec un groupe témoin auraient une meilleure
significativité.
Conclusion : Cette prise en charge pourrait être proposée pour les autres chirurgies ophtalmologiques plus lourdes, telles que les
chirurgies rétino-vitréennes mais aussi pour des chirurgies d’autres spécialités dans le cadre du « virage ambulatoire ».
Ambulatory bend: implementation and evaluation of home postacute care after cataract surgery at Versailles’hospital.
Les dangers du sulcus.
GALLIOT F*, COCHENER B, ZAGNOLI C (Brest)
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But : L’implantation d’une lentille intra oculaire dans le sac capsulaire est la règle lors d’une chirurgie de la cataracte non
compliquée. En cas de rupture capsulaire, il devient impossible d’implanter dans le sac et il faut alors implanter dans le sulcus.
Description de cas : Nous rapportons 3 cas d’hypertonies secondaires à un syndrome de dispersion pigmentaire chez des patients
ayant bénéficiés d’une implantation d’un implant oculaire dans le sulcus.
Cas clinique : le premier cas est celui d’un homme, de 74 ans, adressé pour suspicion d’endophtalmie lente, à 6 mois de post
chirurgie de la cataracte de l’œil droit, compliquée de rupture capsulaire et mise en place d’un implant de sulcus 3 pièces (Acrysof®
MA60AC). Il présentait une hypertonie rebelle au traitement à 35 mmhg sous trithérapie, associée à un tyndall pigmenté à 2 +. A
l’examen, on retrouve une atrophie irienne temporale et la gonioscopie montre un encombrement pigmentaire du trabéculum sur
l’ensemble de sa circonférence. Après examen, nous concluons à un syndrome de dispersion pigmentaire compliquant une
implantation de sulcus. L’échographie UBM confirme notre diagnostic et retrouve un conflit iris implant à l’origine d’une dispersion
pigmentaire importante. Une trabéculectomie a été réalisée, ce qui a permis un bon contrôle tensionnel et une acuité visuelle
conservée à 10/10ème. Le second cas est celui d’un homme de 62 ans, présentant une hypertonie à 35mmhg, un tyndall pigmenté
3 + et une atrophie de l’iris en temporal à 8 jours d’une chirurgie de la cataracte de l’œil gauche, compliquée de rupture capsulaire,
avec mise en place d’un implant monobloc (Acrysof®SN60WF) dans le sulcus. A un mois, il présente toujours une hypertonie rebelle
au traitement médical à 38mmhg et la gonioscopie retrouve un trabéculum recouvert de pigment sur 360°. Nous concluons donc à
un syndrome de dispersion pigmentaire secondaire à une trabéculite liée au frottement des haptiques de l’implant sur l’iris. Le
patient bénéficiera également d’une trabéculectomie, ce qui permettra le contrôle tensionnel et le maintien de son acuité visuelle
à 10/10ème. Le troisième cas est celui de Mr P. 65 ans, opéré d’une cataracte compliquée d’un refend capsulaire à 6h. Il a bénéficié
d’une implantation dans le sac d’un implant monobloc (Acrysof®SN60WF). A 7 jours, il présente une hypertonie majeure à
60mmhg, associée à un tyndall pigmenté à 3+, et une accumulation de pigments iriens dans le trabéculum sur 360°. Une
échographie UBM est donc réalisée et retrouve un implant IN et OUT, avec un contact iris-haptique. L’hypertonie est bien contrôlée
par traitement médical seul (bithérapie). Le patient ne sera pas réopéré.
Discussion : Les complications d’une implantation d’une lentille intraoculaire monobloc dans le sulcus rapportée dans la littérature
sont nombreuses. Il peut s’agir de dispersion pigmentaire, comme nous le rapportons, de defects iriens, d’hypertonie,
d’hémorragie intraoculaire (hyphéma ou HIV), d’oedème maculaire cystoïde. Notre étude est en adéquation avec la littérature et
nous montre que malgré une implantation d’une lentille 3 pièces, les risques de conflits haptiques-iris ne sont malheureusement
pas éliminés. La trabéculectomie permet un bon contrôle tensionnel en cas d’hypertonie rebelle.
Conclusion : l’implantation dans le sulcus d’une lentille 3 pièces reste la méthode de choix en cas de rupture capsulaire, mais n’est
pas sans dangers…Le recours à l’imagerie intraoculaire permet d’identifier les conflits anatomiques source des complications et de
guider la prise en charge.
The dangers of the sulcus.
Endophtalmie à Candida parapsilosis après chirurgie de la cataracte : à propos d'un cas.
HAMMENI P* (Tours), ZAHI M, DANAN-HUSSON A (Blois), PISELLA PJ (Tours), OGIELSKA M (Blois), TARFAOUI N (Tours)
388
Introduction : Post-operative cataract surgery endophthalmitis is rare and occurs in 0.023 – 0.26%. Candida parapsilosis is a very
rare cause of late-onset type post-operative endophthalmitis and can be associated with a poor visual outcome because of delayed
diagnosis and the absence of consensual management.
Matériels et Méthodes : A 71- year-old patient presented a chronic panuveitis resistant to topical and intravitreal antibiotic therapy
7 months after uncomplicated cataract surgery. The best uncorrected distance visual acuity was limited to perception of finger
count to 1 meter. Diagnosis was etablished on clinical presentation on biomicroscopic examination and aqueous humor sample
culture. Treatment was based on medico-surgical management wich associated systemic antifungal therapy by fluconazole
400mg/day for three mounth, three intravitreal instillations of amphotericine B 5µg/0,1ml and pars plana vitrectomy.
Résultats : The best uncorrected distance visual acuity at three months after antifungal therapy initiation was 20/400 on ETDRS
scale.
Discussion : Post-operative late-onset fungal endophthalmitis after cataract surgery is rare and is associated with high rate of visual
loss. The typical presentation is patent panuveitis with whitish capsular bag’s exudates on biomicroscopy and no-clinical response
to endophthalmitis’s usual antibiotic therapy. Microbiological analyses of intra-ocular media have to be systematically performed
to prove the diagnosis. Aqueous humor cultures are easy but have less efficiency compared with vitreous cultures (30-50% against
60% for vitreous culture). PCR testing could have been a rapid and highly sensitive test to differentiate between fungal and slow-
growing bacterial infection. A harsh medico-surgical management which associate vitrectomy with a systemic adapted antifungal
therapy and intravitreal instillation of 5 to 10µg of amphotericine B should be done. Some authors recommend performing an
extensive vitrectomy associated with intra-ocular lens and capsular bag removal to eradicate fungus in intraocular dead-spaces
where antifungal therapy cannot diffuse but this procedure would increase a risk of post-operative retinal detachment.
Conclusion : Post-operative late-onset fungal endophthalmitis is rare and can hardly affect vision. So this diagnosis must be taken
into account in cases of post-operative patent panuveitis with no response to antibiotic therapy and have to performed intra-
ocular media samples for culture and PCR. The clinical management associate systemic and intraocular anti-fungal therapy with
pars plana vitrectomy. Prognosis depends on presenting visual acuity, presence of centrally located fungal lesions and quickly
infection’s medico-surgical management.
Candida parapsilosis endophthalmitis after cataract surgery: a case report.
Faut-il avoir (encore) recours à une consultation pré anesthésique lors de la chirurgie de la cataracte en topique.
QUINIOU PY*, VALERO B, BOURNIQUEL M, ALMON M (Toulon)
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Introduction : En mai 1995, lors de la Conférence de consensus sur l’opération de la cataracte de l’adulte, le jury ne pouvait se
prononcer sur l’obligation de cette visite pré anesthésique en cas d’anesthésie locale. Depuis, devant l’évolution démographique
de la population générale et celle des médecins anesthésistes, cette chirurgie s’est développée représentant près de 600 000
interventions en France chaque année avec un net intérêt pour l’anesthésie topique. L’objectif de cette étude observationnelle est
d’évaluer la fréquence du recours à l’anesthésiste lors de cette chirurgie pratiquée sous anesthésie topique.
Matériels et Méthodes : Nous avons consulté les dossiers des patients opérés de chirurgie de cataracte entre 2014 et 2016 sous
anesthésie topique dans l'unité de chirurgie ambulatoire de l'Hôpital d'Instruction des Armées Sainte Anne de Toulon. Les
antécédents généraux, ophtalmologiques et les traitements ont été colligés. Nous avons recherché les patients pour lesquels un
recours à un acte complémentaire per opératoire (anxiolyse, poussée d'hypertension artérielle,...) a été nécessaire.
Résultats : Les premiers résultats montrent que, pour la majorité des patients, la réalisation d'une consultation pre anesthésique
n'aurait pas modifié la prise en charge au bloc opératoire. Les situations les plus courantes pour lesquelles une intervention de
l'infirmier anesthésiste diplômé d'état sont la survenue d'une crise d'angoisse ou une poussée d'hypertension artérielle per
opératoires.
Discussion : Devant le nombre important d'actes de chirurgie de cataracte réalisée en France et la démographie médicale,
notamment celle des anesthésistes, le recours systématique à cette consultation peut être contournée par la réalisation de
protocoles sous contrôle du médecin anesthésiste. L'implication des unités de chirurgie ambulatoire est majeure afin de vérifier le
dossier avant.
Conclusion : Dans la plupart des cas, la chirurgie de la cataracte peut être réalisée sous anesthésie topique en unité de chirurgie
ambulatoire. Le recours systématique à la consultation pre anesthésique n'apporte pas la plupart du temps de plus-value au
patient ni pour le chirurgien lors de l'acte opératoire.
Should have (yet) use of pre anesthetic consultation in the cataract surgery with topical anesthesia.
Les freins au développement de la chirurgie ambulatoire de la cataracte au CHU de Toulouse en 2015.
NGUYEN G*, SUAREZ C, SENTIS V, TOLOU C, LAJOIE J, MALECAZE F, SOLER V (Toulouse)
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Introduction : La chirurgie de la cataracte est la plus pratiquée en France, elle est la candidate parfaite à une pratique ambulatoire.
En 2015, au CHU de Toulouse, le taux de chirurgie ambulatoire concernant la phacoémulsification était de 86,5%. Le but de notre
étude est d’identifier les obstacles au développement de la pratique ambulatoire de la chirurgie de la cataracte dans notre
établissement.
Matériels et Méthodes : Pour cette étude rétrospective, mono-centrique, les critères d’inclusion sont les patients opérés pour
phacoémulsification en hospitalisation traditionnelle au cours de l’année 2015 (code CCAM : BFGA004), réalisée au CHU de
Toulouse. Nous avons exclu les séjours pour lesquels les dossiers médicaux, infirmiers et anesthésiques, ainsi que les fiches
correspondantes de programmation opératoire, étaient incomplets. Les séjours ont été classés selon les indications
d’hospitalisation traditionnelle et selon le type de chirurgie, cataracte simple ou cataracte geste combiné. L’analyse des résultats a
été menée sur l’ensemble des patients opérés avec une analyse en sous-groupes des différents motifs d’hospitalisation.
Résultats : Notre étude a porté sur 186 séjours avec un âge moyen des patients de 68,3±11.6 ans et un sex-ratio homme/femme de
0,55. L’hospitalisation traditionnelle basée sur des critères sociaux, chirurgicaux et anesthésiques était pratiquée dans les
proportions respectives suivantes : 44, 20 et 9 % des cas. L’isolement social représentait 71% (n=91) des motifs sociaux. Les échecs
de la prise en charge en ambulatoire représentaient 12% des cas.
Discussion : Nous avons mené une étude similaire au sein du CHU de Toulouse en 2013. La comparaison des résultats de 2013 et
2015 montre une nette augmentation du taux de chirurgie ambulatoire pour l’ensemble de la chirurgie ophtalmologique d’une
part (58% vs 74,4%) et de la chirurgie de la cataracte d‘autre part (75,3 vs 86,5 %) en 2015. Nos chirurgiens posent moins
l’indication de l’hospitalisation traditionnelle pour une chirurgie de cataracte, comparé à 2013 (20,4% vs 34%). Par ailleurs, le
pourcentage de patients hospitalisés pour des motifs sociaux est comparable entre les deux études mais l’isolement social a
diminué depuis 2013 (71% vs 89 %), et représente le motif principal d’hospitalisation traditionnelle. Ces patients isolés ont un âge
moyen plus élevé que celui de l’ensemble des patients opérés. L’hospitalisation pour motif social représente ainsi une perte de
recettes non négligeable pour les services hospitaliers.
Conclusion : L’isolement social des patients seniors est une situation fréquente impliquant une prise en charge adaptée, il
concerne tous les acteurs de la filière de soin.
What were the obstacles to the development of outpatient cataract surgery in Toulouse University Hospital in 2015?.
Evaluation du coût de l’enseignement de la chirurgie de la cataracte dans un établissement public de santé.
BENZEKRI R*, MARIE-LOUISE J, TOURABALY M, CHAHED S (Eaubonne)
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Introduction : La phako-émulsification représente la technique de référence en chirurgie de la cataracte. Une part importante de la
formation a lieu au bloc opératoire, où les internes et les assistants opèrent en conditions réelles, supervisés par les chirurgiens
séniors. L’objectif de cette étude était double : - chiffrer le coût financier induit par l’enseignement de la chirurgie de la cataracte
par le biais de l’allongement du temps opératoire. - comparer la survenue de complications chez les différents intervenants.
Matériels et Méthodes : Une étude rétrospective monocentrique a été réalisée au Centre Hospitalier Simone Veil, Eaubonne-
Montmorency, France. Sur une période de 13 semaines consécutives de Janvier à Mars 2016, tous les patients ayant bénéficié
d’une chirurgie de type phako-émulsification pour phacoexcerèse ont été inclus. Selon l’opérateur les patients ont été répartis en 3
groupes : Groupe S pour sénior, représenté par 2 chirurgiens réalisant ensemble plus de 500 chirurgies par an ; le groupe A pour
assistant était constitué de 3 jeunes chirurgiens qui effectuaient moins de 500 chirurgies par an ; enfin 2 internes constituaient le
groupe I. L’infirmière de bloc opératoire relevait l’heure de début et de fin de la chirurgie en minutes. Le coût d’une minute au bloc
opératoire était estimé à 10,8€/minute d’après une étude nationale des coûts. L’occurrence d’une complication peropératoire était
consignée dans le compte-rendu opératoire.
Résultats : 408 chirurgies de la cataracte ont été réalisées durant la période de l’étude, réparties en 156 yeux dans le groupe S, 142
dans le groupe A et 110 chirurgies dans le groupe I. L’âge moyen lors de la chirurgie était de 74,1 ± 9 ans (39-95), comparable dans
les 3 groupes. Le temps opératoire était significativement plus court dans le groupe S (11,7 min) que chez A (18,7 min ; p<0,001) et
que chez I (18,8 min ; p<0,001). Le taux de complication était plus élevé dans le groupe I que dans le groupe S (p=0,03). Le surcoût
lié à l’allongement de la durée opératoire était chiffré en moyenne par procédure à 75,6 euros pour le groupe A et à 76,7 euros
pour le groupe I, soit 19172 euros pour les 252 procédures des groupes A et I.
Discussion : Le forfait hospitalier pour une chirurgie de cataracte est plus élevé dans le secteur public que dans le secteur privé, il
permettrait d’absorber le coût de la formation universitaire. Les complications sont préjudiciables à la fois pour les patients et pour
les chirurgiens en voie de formation.
Conclusion : L’enseignement chirurgical de la cataracte entraîne un surcoût financier pour l’hôpital chez les assistants et les
internes. Il est également responsable d’un surcoût humain par un plus grand nombre de complications opératoires chez les
internes.
Teaching cataract surgery in a public hospital has human and money costs.
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