SE DÉFAIRE DU PASSÉ Le chemin de la guérison – 3e partie Matthieu 11.28-30 « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et courbés sous un fardeau, et je vous donnerai du repos. Acceptez mes exigences et laissez-vous instruire par moi, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. En effet, mes exigences sont bonnes et mon fardeau léger. » Voici un camion quelque peu étrange. Il travaille pour une animalerie et livre des chargements régulièrement. Si vous aviez pu être derrière lui aux feux rouges, vous vous seriez rendu compte qu’à chaque feu, le chauffeur sort et tape l’arrière du camion et avec une planche ! C’est très étrange ! Intrigué, un automobiliste lui demanda « Mais que faites-vous » Le chauffeur lui répondit « C’est un camion d’une capacité de 2 tonnes, mais je transporte 4 tonnes de canaris. En tapant, je fais voler continuellement la moitié d'entre eux » C’est une très bonne illustration de ce qui se passe dans notre vie. Nous luttons pour que tout reste en l’air. Nous nous faisons des reproches, nous tentons de garder le rythme, pour que tout ne s’écrase pas par terre, il y a des choses qui pourraient devenir super lourdes dans notre vie si nous ne faisions rien, alors nous faisons tous nos efforts pour que cela ne le devienne pas, en se frappant et on se fait du mal. Comment se sortir de cela ? Nous en parlons depuis quelques semaines déjà. Nous sommes sur ce chemin de guérison tous ensemble « choix d’une vie renouvelée ». Nous avons vu le premier principe : Admettre que j’ai un problème. Le principe de la réalité. Dimanche dernier nous avons vu le principe n°2 : le principe de l’Espoir. Je suis impuissant mais Dieu a la puissance ! Je n’y arrive pas par moi-même, mais lui, veut m’aider. Mais il ne suffit pas de savoir que Dieu va vous aider. Vous devez passer à l'action. Vous devez franchir la ligne. Vous devez prendre une décision. C’est pour cela qu’aujourd’hui, nous parlons du troisième principe CHOISIR CONSCIEMMENT DE SOUMETTRE MA VIE ET MA VOLONTÉ À CHRIST ET DE LUI EN LAISSER LE CONTRÔLE. Ce principe se base sur ce que Jésus a dit dans Matthieu 11: 28-30 « Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous, et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour vos âmes » Matthieu 11: 28-30, NEG. Qu’est-ce que Jésus veut dire en parlant de son joug ? Eh bien, il veut dire : accepter de vivre selon ses commandements et selon sa volonté. Comme la Segond 21 nous le dit : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et courbés sous un fardeau, et je vous donnerai du repos. Acceptez mes exigences et laissez-vous instruire par moi, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. En effet, mes exigences sont bonnes et mon fardeau léger. » Matthieu 11: 28-30, S21 Et puis, vivre en prenant le joug de Jésus c’est aussi avoir Jésus qui porte ce joug avec nous ! Parce qu’il faut deux personnes pour le porter. Ce que Jésus est en train de dire, c’est qu’il porte ce joug aussi avec moi. Il a accompli toute la loi, il a payé mon péché à la croix, il écrit dans mon cœur sa loi, il fait le travail pour moi. Je peux vraiment trouver le repos. « Viens à moi » dit Jésus. C’est une invitation claire, simple, personnelle qu’il adresse à chacun de nous. « Pas besoin de sortir de ton camion tous les 50 mètres pour taper et faire en sorte que rien ne retombe. Ça ne règle pas le problème. Mais viens à moi, Je vais rendre ta vie plus facile. Je vais alléger ta charge. Tu seras soulagé. Tu seras libéré. Tu auras du repos. Tu seras renouvelé ». Laisse-moi diriger ta vie, la vie sera bien plus facile et moins stressante. » Qui peut se permettre de refuser une telle offre ? Préférerions-nous être fatigué ? Plier sous la charge ou crouler sous la fatigue et le stress ? Parce qu’on vit dans nos problèmes avec nos règles, notre passé, nos efforts, notre culpabilité, et la vie est lourde, pesante, stressante. C’est exactement pour cela qu’on a des addictions ou qu’on est fatigué… On vit en suivant nos désirs, nos envies, nos passions, on croule sous pleins de choses, notre culpabilité, nos mauvaises habitudes, nos blessures, et on ne saisirait pas ce cadeau que Jésus veut nous faire ? Dieu nous offre ce merveilleux cadeau. Il nous dit : « Je veux te faire ce cadeau, je veux te soulager, te libérer, te guérir, te donner le repos du cœur ». Et nous ne ferions rien ? Qu'est-ce qui vous empêche de l’accepter ? Qu’est-ce qui vous empêche de dire « Ok Seigneur, je veux en finir avec ma fatigue, mon fardeau, je choisis ta volonté, non ma volonté ! » I. QU’EST-CE QUI PEUT BIEN M’EMPÊCHER DE DEMANDER L’AIDE DE DIEU ? 1. L’orgueil m’empêche d’admettre que j’ai besoin d'aide. « L'orgueil d'un homme le conduit à sa perte. » Proverbes 18.12, S21 Combien de pères conduisent leur voiture, cherchent leur chemin, mais refuseront de s’arrêter pour demander leur chemin ? Leur épouse leur dit : « arrête-toi, on va demander notre chemin », mais ils répondent « non, on va bien trouver tous seuls, mais une demi-heure plus tard, ils n’ont toujours pas trouvé ». Peut-être n’êtes-vous pas prêt à franchir ce pas. Peut-être n’êtes-vous pas prêt à dire : « Je soumets ma vie et ma volonté à Christ. » « Je ne suis pas encore prêt à le faire ». Peut-être pensez-vous pouvoir y arriver tout seul ? Cela fait pas mal de temps que vous pensez cela ou le dites, mais « Celui qui parle comme un fou court à sa perte. » Proverbes 10.8, S21. Si c’est le cas, ce dont vous avez besoin, c’est sans doute d’une forte dose de douleur. Dieu la permettra pour attirer votre attention. C’est pour cela qu’il fait que le fou court à sa perte. 2. La culpabilité ne vous laissera pas franchir cette étape. Peut-être avez-vous honte de demander de l’aide à Dieu. Peut-être vous trouvez-vous à la place de David. « De partout, des malheurs m'ont assailli, je ne peux plus les compter. Je subis les conséquences de mes fautes, je ne supporte plus de les voir. J'en ai plus que de cheveux sur la tête, je suis complètement dépassé. » Psaume 40.13, S21. Vous sentez-vous parfois ainsi ? Savez-vous combien de fois j’avais honte de lui demander de l’aide, car j’avais commis des bêtises. Impossible de lui demander son aide. MAIS j’avais tort. Complètement tort. Il n'existe pas de péché que Dieu ne peut pas pardonner. « Si nous reconnaissons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner et pour nous purifier de toute iniquité » 1 Jean 1 :9, S21. Nous sommes assurés de son pardon. C’est pour cela que nous pouvons dire avec David. « Je t’ai fait connaitre mon péché, je ne t’ai pas caché ma faute, j’ai dit : j’avouerai mes transgressions à l’Eternel et tu as pardonné mes péchés » Psaume 32 :5, S21 La honte ne doit pas vous paralyser. Dieu veut vous aider. Ne laissez pas l'orgueil ou la culpabilité vous empêcher de franchir ce pas. Il veut vous pardonner. 3. La peur. Je crains de devoir renoncer à trop de choses. Un jour, un homme tomba d'une falaise ! A mi-chemin il attrape une branche. Il s’accroche. Audessous, 50 mètre de vide. Au-dessus, 50 mètres de vide. Il crie : « Au secours ! » Dieu lui dit « C’est le Seigneur, fais-moi confiance, lâche la branche et je t’attraperai. » Il regarde 50 mètres en bas, puis il regarde 50 m vers le haut et il dit : « Y a-t-il quelqu’un d’autre là-haut ? » C’est typique de nos attitudes : nous disons croire en Dieu, croire qu’il est tout-puissant, nous savons que sa toute-puissance va prendre le relais, mais nous avons peur de lâcher. Jésus nous a dit de prendre son joug, il nous a dit qu’il porterait le joug avec nous, qu’il écrirait sa loi dans nos cœurs, mais au final nous préférons, comme cet homme, nous débrouiller tout seul. Que redoutez-vous en confiant votre vie à Christ ? Que pensez-vous qu'il va vous arriver si vous soumettez votre vie à Dieu et lui en laissez le contrôle ? Il fera de vous un moine ? Un fanatique ? De quoi avez-vous peur ? Vous dites : « Je ne veux pas que quelqu’un dirige ma vie ou la contrôle ». Je ne veux pas que Dieu contrôle ou dirige ma vie : mais de qui vous moquez-vous ? On vous contrôle sans arrêt. On vous manipule sans arrêt. Les autres vous dirigent. Vous faites ce qu’ils pensent que vous devriez faire. Ils vous imposent leur point de vue constamment. Le monde vous manipule. Satan obtient tout de vous en vous manipulant par ses mensonges. Les opinions des autres vous contrôlent. Les blessures que vous n’arrivez pas à oublier vous contrôlent. La façon dont vos parents vous ont élevé vous contrôle, votre passé vous contrôle La seule différence avec Dieu, c’est qu'avec Dieu, vous choisissez qui va vous contrôler. Avec Dieu, vous décidez que c’est sa volonté qui va vous diriger et non la vôtre ou celle des autres. Vous décidez que vous allez poursuivre le bien plutôt que le mal ! Vous savez ce qu’est la liberté ? La liberté, c’est choisir qui dirige votre vie. Lorsque vous soumettez votre vie et votre volonté à Jésus, il vous libère. Il a dit : « Quiconque pèche est esclave du péché… mais si vous connaissez la vérité, la vérité vous rendra libres. » Jean 8 :32-34, S21. La seule manière d’être libre c’est d’écouter Jésus, d’écouter sa vérité, faire cela, c’est choisir qui dirige notre vie. Bob Dylan a dit un jour : « Vous devrez bien servir quelqu'un. » Même si c'est votre amour-propre. La véritable liberté, c’est de choisir qui sera votre maître. De quoi avez-vous donc peur ? À quoi vous accrochez-vous qui vous fait penser : « Je ne peux pas lâcher ça pour donner ma vie à Dieu » Une relation, une ambition, une habitude, une réputation, un style de vie, un bien, une possession personnelle ? Qu’est-ce qui vous retient ? Notre Seigneur a dit : « Si un homme parvenait à posséder le monde entier, à quoi cela lui serviraitil, s'il perd sa vie ? Et que peut-on donner pour racheter sa vie ? » Marc 8.36-37, S21. C’est exactement cela, vous avez peur de perdre quelque chose, et cela vous empêche d’accepter l’aide de Dieu pour votre vie, à cause de cela, votre vie ne va pas bien, et vous êtes plutôt en train de perdre votre vie ! Pour franchir cette troisième étape, vous devez tout abandonner ! Ce qui fera que votre vie ira bien mieux qu'auparavant. Parce que Jésus prend ce que vous lui avez donné, il le transforme, lui donne un sens nouveau, une vitalité nouvelle et vous le rend tout à fait différemment. Si vous avez peur de soumettre votre vie et votre volonté à Jésus, si vous avez peur qu'il fasse de vous un fanatique, un fou ou quelque chose d'autre, ou qu'il vous fasse renoncer à ------------, ne vous inquiétez pas des détails de ce à quoi vous devez renoncer. Si vous vous concentrez sur les détails, vous ne prendrez jamais la décision importante de franchir cette étape de guérison. Venez à Dieu et dites-lui : « Seigneur, je sais ce que je veux dans ma vie : je veux que ce soit toi qui dirige ma vie. Seigneur non ma volonté, mais ta volonté ». Vous devez faire un chèque en blanc à Dieu. Vous devez lui dire : Seigneur, quelle que soit ta volonté, je suis prêt à la faire. Voici ma vie. Je te laisse t’occuper du reste… Ne vous en souciez pas. 4. L’inquiétude. Elle vous empêche de soumettre votre vie et votre volonté à Jésus. Il est vrai que nous confondons souvent la prise de décision avec ce qu’il y a à faire : nous regardons tout ce qu’il y a à faire et nous sommes inquiets ! Comment allons-nous pouvoir vivre cela ? Et du coup, nous ne prenons jamais la bonne décision ! En 1963, le président Kennedy a pris la décision d’envoyer un homme sur la lune avant la fin de la décennie. Mais personne ne savait comment le faire. C'était une décision. Tous les problèmes avaient-ils été résolus lorsqu’il prit cette décision ? Non. Les solutions ont été trouvées ensuite. La prise de décision n’est pas la résolution. Si vous les confondez, vous ne prendrez jamais de décision. De même, Jésus ne vous a pas dit : « Je vais te faire une liste de tous mes commandements » « Et si tu penses être capable de les vivre, alors prends la décision de prendre mon joug ! » Aucun homme ne serait devenu chrétien, si Jésus nous avait dit cela. Jésus a dit ce que nous avions besoin d’entendre. C’est une affaire de confiance ! Prends mon joug sur toi ! Prends la décision de dire : « Seigneur, ta volonté et non ma volonté ». Jésus a dit : « Prends mon joug sur toi ». Je suis là avec toi. J’ai accompli toute la loi, j’ai payé ton péché à la croix, je vais écrire dans ton cœur mes lois. Et le travail, je vais le faire avec toi ! Mais vas-tu y aller avec foi ? » Lorsqu’Une Nouvelle Eglise a été lancée, cela a commencé par un appel dans mon cœur. Je ne savais pas comment faire, ni comment implanter une église, ni comment trouver les finances ! Mais Dieu m’a fait aller à une formation. A la première réunion de prière qui a suivi l’appel fait à l’Assemblée Générale de l’Eglise de Champs, nous étions 3 ! Sylvie a eu pitié de nous parce qu’on n’était que 3, elle est restée pour qu’on se décourage pas ! J’ai décidé de poursuivre l’appel que Dieu avait placé dans mon cœur, même si je ne savais pas comment et pourquoi, ce que cela prendrait et j’ai pris la décision auprès de Dieu de consacrer ma vie pour lui et la Nouvelle Eglise de Torcy. Je remercie le Seigneur pour les gens du noyau qui nous ont rejoint après et qui, eux aussi, ont décidé de consacrer leur vie à la création de la Nouvelle Eglise. C’est grâce à des hommes et des femmes comme cela que l’Eglise fonctionne et c’est toujours de personnes comme cela dont l’église a besoin. Si j’avais dû ou nous avions dû attendre que tous les feux tournent au vert, il ne se serait jamais rien passé ni à Champs, ni dans ma vie, ni dans la vie de l’Eglise ici. C’est pareil dans votre vie : si vous attendez que toutes les circonstances soient favorables, vous ne ferez jamais ce qu’il faut, vous ne ferez pas confiance à Dieu pour votre vie et vous n’irez nulle part ! Vous ne pouvez pas d’abord résoudre vos problèmes, puis dire « Oui » à Jésus ! Si nous pouvions résoudre nos problèmes puis dire « Oui » à Jésus, Dieu n’aurait pas eu besoin d’envoyer son fils pour nous procurer un salut ! Jésus nous dit l’inverse dans sa parole. Il nous dit : « Viens à moi tel que tu es, et je résoudrais tes problèmes ensuite ». « Soumets ta vie à Dieu, je m’occupe du reste ». Soumets tes doutes, tes questions, tes peurs et tes inquiétudes à Jésus, soumets-toi à moi, prends mon joug. Je m’occupe du reste ! Mais veux-tu y aller par la foi ? Il y a plus de 30 ans, j’ai franchi cette étape de dire « Oui » à Jésus-Christ. Je n’ai pas tout compris, mais j’ai dit : « Je te donne la première place. Je veux que tu remplisses toute chose dans ma vie ». J’ai soumis ma vie et ma volonté à Jésus. Et après c’est toujours une chose à renouveler. Ce n’est jamais acquis. Mais la chose la plus importante à savoir, c’est que la vie chrétienne est une décision de faire confiance à Jésus. Après c’est un processus. Il en va de même pour la guérison. Il s’agit d’une décision suivie d’un processus. Je ne fais que parler de la décision aujourd’hui. Après c’est une question de relation avec Lui. Vous devenez tout ce que Dieu veut. Il vous transforme ! Et Il ne vous lâche pas : « Personne n’arrachera les brebis de ma main » Jean 10 :28, NEG. « Personne ne peut arracher les brebis des mains de mon Père » Jean 10 :29, NEG. « Je ne t’abandonnerai pas, je ne te délaisserai pas ». Hébreux 13 :5, SEG. « Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la poursuivra jusqu'à son terme, jusqu'au jour de Jésus-Christ. » Philippiens 1 :6. 5. Le doute. « Ma foi est faible. » Un homme avait un fils démoniaque et muet. Il l’amena à Jésus. Les disciples n’ont pas pu le guérir. L’homme dit : « Souvent l’esprit l’a jeté dans le feu et dans l’eau pour le faire périr. Mais si tu peux quelque chose, viens à notre secours, aie compassion de nous ». Jésus lui dit « Tout est possible à celui qui croit. Aussitôt le père de l’enfant s’écria « je crois, vient au secours de mon incrédulité » Marc 9 :22-24, NEG. Peut-être êtes-vous exactement dans ce cas. Ce n’est pas votre fils qui a un problème, c’est vous ! Mais votre foi est faible. Vous croyez que vous n’y arriverez jamais ! Mais ce n’est pas une question de ce que vous allez faire, mais une question de ce que Dieu va faire, mais là aussi vous avez du mal à le croire. Tout ce que vous avez besoin de dire, c’est : « Je crois, viens au secours de mon incrédulité » Parce que Jésus dit « Si vous avez de la foi comme une graine de moutarde… rien ne vous sera impossible. » Matthieu 17 :20, S21. Ce n’est pas la grandeur de votre foi qui importe, c’est la taille de la personne en qui vous croyez, la taille de votre Dieu. Vous pouvez avoir une foi géante, appliquez-la à la mauvaise chose et vous n’obtiendrez aucun résultat. Mais un peu de foi dans le grand Dieu donnera beaucoup de résultat ! Certains d’entre-vous disent : « J’ai déjà essayé et ça n'a pas marché. J’ai essayé de donner ma vie à Dieu et ça n’a tout simplement pas marché. » Dans ce cas, vous n’avez peut-être pas compris le sens de cette démarche. Vous vous êtes impliqué mais pas vraiment engagé. II. COMMENT PUIS-JE FRANCHIR CETTE ÉTAPE ? Qu’implique le fait de franchir cette étape ? 1. J’accepte le Fils de Dieu comme mon Sauveur. Dieu dit dans sa parole qu’il est un Bon Berger et que vous êtes sa brebis, mais une brebis qu’il cherche. Vous devez être sauvé ! Vous avez besoin de son aide. Vous devez venir à un point dans votre vie où vous vous dites que vous avez besoin de lui. La Bible dit en Actes 16 :31 : « Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé, toi et toute ta maison ». Qu'est-ce que cela veut dire ? Cela veut dire que je dois faire confiance à Jésus autant que je le peux. Cela veut dire que je dois accepter de l’écouter et de faire ce qu’il dit, autant que je comprends sa volonté. Si je fais confiance à Jésus Christ, je fais ce qu’il dit. Si je fais cela, je suis sauvé. Ce n’est pas le faire qui sauve, c’est la foi. « C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi, cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu » Ephésiens 2 :8 2. J’accepte la Parole de Dieu, la Bible, comme mon autorité. Dieu nous a laissé sa volonté dans l’Ancien et le Nouveau Testament. Un testament c’est la liste des dernières volontés de celui qui nous quitte. La Bible est le manuel de Vie et d’utilisation dont j’ai besoin pour ma vie. Dieu dit que sa Parole écrite, la Bible, faite des 66 livres qui la compose, doit être l’autorité qui m’enseigne et me fait faire le bien. « Toute Ecriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour réfuter, pour redresser, pour éduquer dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit à la hauteur, parfaitement équipé pour toute œuvre bonne. » 2 Timothée 3.16. Sa volonté ne se trouve nulle part ailleurs ! 3. J’accepte la volonté de Dieu comme ma stratégie et mon objectif dans la vie. Dieu nous dit clairement : « Je connais les plans que j’ai formés pour vous, plans de paix et non de malheur, afin que vous ayez un avenir fait d’espérance » dans Jérémie 29 :11. « Nous sommes son ouvrage ayant été créé en Jésus Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance afin que nous les pratiquions » Ephésiens 2 :10. Dieu a un plan pour chacun de nous, des œuvres préparées d’avance, un plan, un projet et des objectifs de vie. Il veut que nous l’adorions, que nous appartenions à une famille, que nous avancions dans notre relation avec lui, que nous aidions les autres, que nous annoncions sa parole. Chaque journée nous pouvons nous réveiller et dire « À l’évidence, tu me donnes une nouvelle journée aujourd’hui. Que veux-tu que j’en fasse ? » Sa volonté devrait être notre objectif de vie, et comment nous le faisons. Nous devons d’abord rechercher sa volonté. Pas besoin de la comprendre, juste de dire « Seigneur, ta volonté non ma volonté ». Le grand ordre de mission nous dit que nous devons enseigner les hommes à observer tout ce que Jésus nous a prescrit. « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, leur enseignant à observer tout ce que je vous ai prescrit » Matthieu 28 :19. C’est un verset précieux qui nous montre combien ce que nous devons faire, c’est de faire en sorte que les gens respectent l’enseignement et la volonté de Jésus ! Ce verset explique ce que les disciples de Jésus-Christ devaient faire, mais il explique aussi comment on devient un disciple de Jésus ! Il y a deux étapes : ce que les disciples devaient faire mais aussi comment on devient un disciple. Deux fois, trois choses à faire : croire, être baptisé, être enseigné, aller diffuser la bonne nouvelle, baptiser et enseigner. Et respecter l’ordre, c’est respecter la volonté de notre Seigneur. Dans le grec « faites de toutes les nations des disciples » c’est le verbe principal, puis les deux autres sont un participe présent. La valeur du participe présent c’est d’expliquer comment on fait un disciple : on le baptise et on l’enseigne. Ce qui veut dire que pour être un disciple de Jésus-Christ, il faut croire à la bonne nouvelle, être baptisé et être enseigné dans sa parole. Etes-vous enseigné mais vous n’êtes pas baptisé, alors vous n’êtes pas encore un disciple. Enseignez-vous, mais vous n’êtes pas enseigné ? Cela pose problème. Enseignez-vous, mais vous n’êtes pas baptisé ? Vous ne pourrez pas enseigner les autres à respecter la volonté de notre Maître si vous ne la respectez pas ! Si vous voulez avancer dans votre vie, la volonté de Dieu doit devenir, votre stratégie et votre objectif. 4. J’accepte la puissance de Dieu comme ma force. Philippiens 4.13 dit : « Je puis tout par celui qui me fortifie. » Je n’ai plus besoin de compter sur moi, mes raisonnements, mes motivations, mes forces, mon énergie. Il suffit d’accepter la puissance de Dieu comme ma force. Si vous vous branchez sur Dieu, vous ne serez plus autant fatigué. Dieu dit : Je vais te donner ma puissance pour que tu puisses être tout ce que je veux que tu sois. Jésus dit : « Je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un m’entend et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je dînerai avec lui et lui avec moi. » Apocalypse 3 :20, S21. En d’autres termes : « Je me tiens à la porte de ta vie et je frappe et je dis que je veux entrer dans ta vie. » Mais je ne suis pas Obélix. Si tu ne réagis pas, je ne vais pas fracasser la porte. Je suis un gentleman, j’attends ta réponse. L’étape trois de notre chemin de guérison, c’est d’ouvrir votre porte. La clé qui déverrouille cette porte, c’est votre volonté. La volonté, c'est être d'accord d’accepter la puissance de Dieu. Il vous faut être d’accord d’accepter la puissance de Dieu dans votre vie, de fonctionner selon sa direction ! Lorsque les pilotes d’avions volent, ils fonctionnent soit en mode IFR, soit en mode VFR. L’IFR, est le mode de vol aux instruments. Le VFR, est le mode de vol à vue. Tous les pilotes utilisent l’un ou l’autre. Le mode IFR vous permet une fois sur la piste, de vous en remettre à la tour de contrôle, de vous soumettre aux commandes du système, de régler vos instruments et c’est tout. Vous êtes contrôlé par les instruments, c’est une méthode très sûre. Avec le VFR, la règle du vol à vue, vous vous déplacez du mieux que vous pouvez, vous observez les alentours, si tout va bien, vous décollez, vous volez à vue. Le mode VFR suffit tant que vous pouvez tout voir, si le temps est au beau fixe et qu’il n’y a pas de trafic. Mais un jour, vous allez finir par rencontrer du mauvais temps. L’organisme de la sécurité et du contrôle aérien dit que nombre d’avions s’écrasent et que de nombreux accidents pourraient être évités si le pilote disait « J’ai besoin d’aide » et qu’il acceptait, comme lui dirait la tour de contrôle, de passer en mode IFR. S’il veut tout contrôler lui-même, être son propre chef, être maître de sa destinée, il va s’écraser tôt ou tard ou être perdu ! Est-ce que c’est ce que vous désirez ? Cela ne vous a pas mal réussi jusqu’à présent de voler en VFR et vous avez tout contrôlé, mais un jour, vous allez rencontrer du mauvais temps. Vous allez rencontrer des endroits difficiles. Vous allez rencontrer des nuages et vous ne saurez même plus dans quel sens vous volez. C’est à ce moment-là que vous devrez vous brancher sur le système divin. Choisir de dire « Je soumets ma vie et ma volonté à Jésus et je lui en laisse le contrôle ». Dans le cas contraire, vous courez droit au désastre. J’aimerais vous encourager à ne pas attendre pour le faire. Aujourd’hui c’est le jour du Salut, pas demain, vous ne savez pas ce qui arrivera demain, alors que vous savez ce que vous avez à faire et devez faire maintenant. Je vous inviter à prier avec moi. « Seigneur mon Dieu, J’accepte ton fils comme mon Sauveur, j’ai besoin d’être sauvé. J’accepte ta parole comme mon autorité. Je fais de ta volonté mon objectif de vie. J’accepte ta puissance comme ma force. Seigneur, Ta volonté et non ma volonté ! Avant de terminer, par un « Amen », j’aimerais vous poser la question suivante : pour votre vie, quelle est la prochaine étape que Dieu a prévue ? Croire en Lui ? Vous faire baptiser ? Nul n’est un disciple de Christ tant qu’il n’est pas baptisé. Etre enseigné ? Annoncer la Bonne Nouvelle ? Influencer les autres qu’ils devraient se faire baptiser ? Enseigner les autres ? Nous avons un parcours de discipulat pour vous. Pourquoi ne pas en prendre la décision aujourd’hui ? Prenez cette décision et parlez-en à quelqu’un. Amen ! »