Lire la suite - FINANCIÈRE D`UZÈS

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Les bouteilles de grands vins, une nouvelle classe d’actifs
premier FCP contractuel de droit français spécialisé dans les vins d’exception
L’AGEFI ACTIFS
23 mai 2012
AOF.FR
23 mai 2012
BOURSIER.COM
23 mai 2012
INVESTIR.FR
23 mai 2012
LESECHOS.FR
24 mai 2012
TOUTSURLESPLACEMENTS.COM
24 mai 2012
JOURNÉE-VINICOLE.COM
25 mai 2012
ECONOMIALIBERA
25 mai 2012
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LE BIEN PUBLIC
28 mai 2012
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LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE
29 mai 2012
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FRANCE TRANSACTIONS.COM
29 mai 2012
AFP (CIRCUIT FRANCE)
29 mai 2012
AFP (WORLDWIDE)
29 mai 2012
BFM BUSINESS
29 mai 2012
L’EXPRESS
29 mai 2012
TERRA (CHILI)
29 mai 2012
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L’INDÉPENDANT DU MIDI
30 mai 2012
IDEALWINE
30 mai 2012
L’EST RÉPUBLICAIN
30 mai 2012
LE QUOTIDIEN DU LUXEMBOURG
31 mai 2012
LIBÉRATION
31 mai 2012
INFOCAMPO (ARGENTINE)
31 mai 2012
LA TRIBUNE
1er juin 2012
L’AGEFI ACTIFS
1er juin 2012
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VOTREARGENT
5 juin 2012
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REUTERS
6 juin 2012
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DAS INVESTMENT.COM
6 juin 2012
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VALEURS ACTUELLES
7 juin 2012
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par Caroline Durand
La Financière d'Uzès lance Uzès Grands Crus, un fonds contractuel qui investira 50 % minimum du
portefeuille dans des grands vins de Bordeaux et de Bourgogne et le solde dans des vins de la vallée du
Rhône ou de domaines étrangers (principalement Italie, Australie, Espagne, Etats-Unis...). Le fonds sera géré
par Jean-Marie Godet, directeur général délégué d'Uzès Gestion (anciennement Paris Lyon Gestion) et
descendant du fondateur d'une des plus vieilles maison familiales de Cognac (Cognac Godet), avec l'appui
d'Hugues Lapauw, professionnel du négoce de vins d'exception, en charge de l'analyse sectorielle.
⌐Montant
minimum de souscription initiale : 30.000 euros
⌐Droits d'entrée : 4 % max
⌐Frais de gestion : 3,5 %
⌐Commission de surperformance : 25 % de la surperformance par rapport au taux moyen mensuel de l'OAT
5 ans
⌐Droits de sortie : 5 % de la valeur liquidative la 1ère année, 4 % la 2e, 3 % la 3e, 2 % la 4e, 1 % la 5e et 0 %
les suivantes
⌐Période de souscription : jusqu'au 30 septembre 2012
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par Sébastien Acedo
La Financière d'Uzès a annoncé le lancement d'Uzès Grands Crus, le premier FCP contractuel de droit
français dédié aux vins d'exception créé par une société de gestion, Uzès Gestion. Ce fonds, dont la
souscription est ouverte jusqu'au 30 septembre 2012, a pour objectif de procurer, à l'horizon de 5 ans, un
taux de rendement supérieur à celui de l'OAT de même maturité, grâce à la gestion active d'un portefeuille de
grands crus.
Ce portefeuille sera investi, pour au moins 50% dans des grands vins de Bordeaux et de Bourgogne, le solde
dans des vins d'exception de la vallée du Rhône ou de domaines étrangers (Italie, Australie, Espagne, EtatsUnis). La valeur liquidative d'origine est estimée à 5000 euros avec un minimum de souscription de 6 parts
pour les investisseurs autorisés. Etablie tous les trimestres à partir des cours officiels du Live-Ex Fine Wine
100, l'indice de référence du marché des grands vins, la valeur liquidative du fonds sera, de plus, contrôlée par
un expert judiciaire indépendant assermenté près du tribunal de Bordeaux. Bien que cela ne soit pas l'objectif
du fonds, le Live-Ex Fine 100 a progressé annuellement 11,99% entre juillet 2001 et juillet 2011. Toutefois, il
est à noter que sur la même période, le marché a connu des périodes de forte volatilité ayant entrainé de
fortes baisses (-19% entre avril 2011 et avril 2012). « Nous ne voyons pas de crise possible à moyen terme »,
a déclaré Jean-Marie Godet, directeur général délégué d'Uzès Gestion.
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par Arnaud Bivès
La Financière d'Uzès a lancé un FCP consacré aux grands vins d'exception. "Uzès Grands Crus" est réservé aux
investisseurs autorités qui souhaitent profiter de ce marché. Le fonds est ouvert à la souscription jusqu'au 30
septembre prochain, et vise, à un horizon de 5 ans, un rendement supérieur à celui de l'OAT de même maturité via
la gestion active d'un portefeuille de flacons de grands crus qui représenteront environ 75% de l'actif. Il sera investi
pour au moins 50%, dans des grands vins de Bordeaux et de Bourgogne, le solde étant issus des vins d'exception de
la vallée du Rhône ou de domaines étrangers, principalement d'Italie, d'Australie, d'Espagne et des Etats-Unis.
"Le marché des grands vins est structurellement acheteur en raison de la production limitée de cols, de leur
consommation au fil du temps et de l'émergence constante de nouveaux amateurs et collectionneurs", explique la
société de gestion, qui l'estime à 3 Milliards d'Euros annuels. Sa fluidité est améliorée par la création en 1999 à
Londres du "Liv-ex Fine Wine Exchange", une plate-forme intégrée de négociation et de règlement-livraison, dont
les membres, présents dans 33 pays, réalisent plus des trois quarts des transactions au monde. Il fournit le Liv-ex
Fine Wine 100, l'indice de référence du marché des grands vins, qui a progressé annuellement de 11,99 % entre
juillet 2001 et juillet 2011. "Même en intégrant la correction récente, sa tendance reste haussière", souligne la
Financière d'Uzès (+11,50 % d'avril 2002 à avril 2012, malgré une baisse de 19% entre avril 2011 et avril 2012), qui
rappelle que ces performances ne constituent pas pour autant l'objectif du fonds, et qu'elles ne "préjugent pas des
performances futures", selon la formule consacrée.
La gestion du fonds sera assurée par Jean-Marie Godet, assisté d'Hugues Lapauw, diplômé de la faculté d'oenologie,
professionnel du négoce de vins d'exception et ancien financier. Le comité d'investissement de la gestion
chapeautera le tout.
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par Michel Lemosof
Premier fonds contractuel de droit français spécialisé dans les grands vins, unique en son genre à ce jour,
Uzès Grands Crus vient d’être agréé par l’Autorité des marchés financiers, après de longs mois de
discussions. Il est ouvert, exclusivement à l’attention des souscripteurs avertis, jusqu’au 30 novembre
prochain. Par souscripteur averti, il faut entendre quelqu’un qui sait apprécier le risque, qui a exercé des
responsabilité dans une profession financière ou qui possède d’importants capitaux. Avec ce fonds, les vins
d’exception deviennent des supports d’investissement. Le flacon devient une valeur mobilière.
Le portefeuille d’Uzès Grands Crus sera au minimum investi à hauteur de 75 %, dont 50 % en vins de
Bordeaux et de Bourgogne et 25 % en vins de la vallée du Rhône ou de domaines étrangers (Italie, Australie,
Espagne, Etats-Unis…). « Le marché des grands vins est structurellement acheteur, en raison de la
production limitée de cols, de leur consommation au fil du temps et de l’émergence constante de nouveaux
amateurs et collectionneurs », font observer les dirigeants de la Financière d’Uzès, entreprise d’investissement
indépendante, dont HSBC détient 34 % du capital et que préside Dominique Goirand. Le Liv-ex Fine Wine
Exchange, plate-forme intégrée de négociation et de règlement-livraison créée à Londres en 1999, en a
amélioré l’efficience et la transparence. Un grand vin est issu d’un terroir exceptionnel, d’un cépage privilégié
et du savoir-faire passionné de spécialistes. Il fait l’unanimité des principaux critiques et il coûte… très cher :
autour de 300 € la bouteille, en moyenne.
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UNE DOUBLE ANALYSE
Il existerait quelque 500.000 producteurs de vin sur la planète, dont 14.000 dans le bordelais. A peine 200 d’entre
eux, français pour les deux tiers, produisent des vins d’exception. Le marché mondial des grands vins est estimé à 3
milliards d’euros, ce qui représenterait 0,3 % de l’ensemble en volume et de 2 % à 3 % en valeur. Le fonds vise un
encours de 15 millions à 20 millions d’euros. Jean-Marie Godet, gérant du fonds, directeur général délégué d’Uzès
Gestion (ex-Paris Lyon Gestion), et Hugues Lapauw, analyste diplômé de la faculté d’œnologie de Bordeaux,
expliquent : « L’allocation tactique repose sur une analyse qualitative des bouteilles de vins d’exception (notes de
guides et des experts, réputation du domaine, quantité produite, qualité du millésime, appétence du marché pour la
marque…) couplée à une approche quantitative permettant d’optimiser le timing d’achat et de revente de chaque
ligne. Chaque vin a sa propre courbe d’évolution de prix et la courbe diffère pour chaque millésime. »
Code Isin : FR0011258557. Montant de la part : 5.000 €. Minimum de souscription : 30.000 €. Droits d’entrée : 4 %.
Frais de gestion annuels : 3,5 %. Commission de sortie : 4 % la deuxième année, 3 % la troisième, 2 % la quatrième,
1 % la cinquième, néant les années suivantes. Une sortie est plafonnée à 20 % des actifs investis par an. Commission
de surperformance : 25 % de l’écart positif par rapport au taux moyen de l’OAT à 5 ans. Valorisation : trimestrielle,
après contrôle par un expert judiciaire assermenté.
NOTRE CONSEIL
Placement de diversification plus que placement plaisir à proprement parler, puisque le souscripteur ne reçoit pas de
bouteilles de vin – bien qu’il soit possible de se faire conseiller pour constituer une cave avec le produit de la cession
des parts –, Uzès Grands Crus est décorrélé des évolutions des marchés traditionnels. Le montant élevé d’une
souscription (30.000 €) freine cependant les ardeurs. L’espérance de rendement serait comprise entre 5 % et 10 %
par an. Pour la petite histoire, les bouteilles sont conservées dans les entrepôts des ports francs de Genève.
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par Edouard Lederer
La Financière d'Uzès lance le premier fonds agréé par l'AMF permettant d'investir dans les grands vins. Ce produit reste réservé à une clientèle
haut-de-gamme. Explications.
Avec des marchés financiers à nouveau orientés à la baisse (-12 % en 3 mois pour le CAC 40), des perspectives de croissance faibles en zone
euro, les investisseurs ont perdu de leur appétit pour les placements plus risqués comme les actions. Les placements physiques (or, immobilier)
sont généralement privilégiés dans ces moments de tension.
Les grands vins figurent aussi au nombre de ces placements « refuge ». L'indice Liv-ex 100 -composé essentiellement de grands crûs du bordelais
-a gagné 50 % entre mars 2007 et mars 2012. Dans le même temps, le CAC 40 a perdu pratiquement 50 %, et le Dow Jones est tout juste resté à
l'équilibre. Le vin peut donc paraître un placement « défensif » non connecté aux turbulences des marchés.
Un fonds « grands vins »
C'est dans ce contexte que la Financière d'Uzès annonce le lancement du premier fonds collectif de placements (FCP) spécialisé dans le grands
vins ayant reçu l'agrément de l'AMF, baptisé Uzès Grands Crus. Ce fonds se donne pour objectif de collecter entre 10 et 20 millions d'euros qui
seront investis principalement dans les grands vins de Bordeaux et de Bourgogne, et dans une moindre mesure dans la vallée du Rhône ou en
Italie. Les bouteilles sont ensuite conservées dans un entrepôt à Genève, et revendues par l'équipe de gestion du fonds au moment jugé opportun
pour chaque crû.
Pourquoi vous ne boirez jamais votre vin
En souscrivant au fonds Uzès Grands Crus, vous possédez des parts de grands vins. Mais vous n'ouvrirez jamais les bouteilles. Pendant la durée
de détention, ces dernières bouteilles sont entreposée dans un entrepôt dans le port franc de Genève. Et si vous décidez de sortir du fonds, vous
ne récupérerez pas le vin, mais le montant correspondant à la valeur de vos parts au moment du retrait. Mais rien ne vous empêche d'acheter
d'autres grands vins si vous avez réalisé une plus-value.
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Objectif : battre l'OAT
L'objectif affiché est d'offrir aux souscripteurs une performance au moins supérieure à l'OAT 5 ans (actuellement autour de
1,7 %). Mais en réalité les grands vins se sont appréciés en moyenne de 10 % ces dernières années. Une tendance qui devrait
se poursuivre ces prochaines années, à en croire la Financière d'Uzès. « Les cours restent soutenus par le fait que les grands
crus sont finalement consommés, il y a donc une raréfaction qui s'auto-entretient. Ensuite, la consommation de grands vins
reste soutenu dans les marchés émergents, en particulier en Chine. Le marché s'étendra un jour à l'Inde, mais il reste
aujourd'hui étouffé par un véritable mur de taxes », souligne Hugues Lapauw, analyste et oenologue pour le fonds.
Un placement haut-de-gamme
Ce nouvel FCP se destine clairement à une clientèle haut-de-gamme :
le ticket d'entrée minimum est de 30.000 euros (6 parts de 5.000 euros). Les gérants s'attendent en pratique à des mises de
0,5 à 1 million d'euros. Pour information, le prix moyen d'un grand vin tournera dans le fonds autour de 300 euros
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Vous ne pourrez pas récupérer votre épargne à tout moment. Votre placement sera d'abord totalement bloqué pendant
une année. Ensuite, seule une sortie partielle est possible. Vous pourrez retirer au maximum de 20 % de votre mise de
départ par an. Vous ne pourrez donc complètement sortir du fonds au plus taux dans six ans. Ces sorties partielles sont, de
plus, assorties de frais de rachats.
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Les frais de gestion sont assez élevés. Il faudra compter au maximum 4 % de votre mise en commission de souscription,
puis 3,5 % de frais de gestion annuel. Par ailleurs, le fonds se réserve une commission de 25 % de la performance au-delà de
son indicateur de référence, l'OAT 5 ans.
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⌐
par Paul Régnier
Château Yquem, Pétrus, Château Margaux, Romanée-Conti, des noms qui font rêver les amateurs de vin mais aussi les investisseurs. Un nouveau fonds d'investissement vous ouvre ainsi les portes
des plus grandes caves. Le fonds « Uzès Grands Crus » lancé par la société d'investissement La Financière Uzès est le premier fonds commun de placement (FCP) contractuel de droit français
investi dans les grands vins français. En piste pour la route des vins dans le but d'investir...
Comment se porte le secteur des grands vins ?
Le marché des grands vins est structurellement acheteur en raison de la production limitée de cols, de leur consommation au fil du temps et de l'apparition constante de nouveaux amateurs et
collectionneurs en particulier dans les pays émergents tels que la Chine, la Russie, le Brésil, la Corée, ou l'Inde.
D'après une étude réalisée par La Financière d'Uzès, le marché du vin est estimé à 100 milliards d'euros par an et celui des grands crus à 3 milliards d'euros. « Ce marché mondial a gagné en
transparence et en efficience grâce à la multiplication des grandes ventes par des maisons d'enchères prestigieuses, au lancement de sites internet spécialisés et, surtout, grâce à la création en 1999 à
Londres du Liv-ex Fine Wine Exchange, plate-forme intégrée de négociation et de règlement-livraison. Ses membres, qui sont implantés dans 33 pays, réalisent plus des trois quarts des transactions
dans le monde. Le Liv-ex fournit plusieurs indices, dont le Liv-ex Fine Wine 100, l'indice de référence du marché des grands vins », précise Jean-Marie Godet, gérant du fonds Uzès Grands Crus et
descendant du fondateur de la maison Cognac Godet.
Quid des performances financières ?
L'indice Liv-Ex Fine Wine 100 a progressé annuellement de 11,99% entre juillet 2001 et juillet 2011. En intégrant la correction récente, sa tendance reste haussière (+11,50% d'avril 2002 à avril
2012). Le marché a connu en effet des phases moins propices à court terme notamment entre avril 2011 et avril 2012 où il a chuté de 19% à cause d'un dégonflement de la bulle spéculative autour
de quelques vins. Cependant, la performance est légèrement positive depuis le début de l'année (+1,3%).
Quelques règles de base avant d'investir dans les grands crus
Avant d'investir sur une partie de son patrimoine dans le vin, Hugues Lapauw, analyste à La Financière Uzès et œnologue, estime qu'il faut bien étudier l'historique des prix des grands crus pour
connaître l'appétence des acheteurs pour la marque et la notoriété. Il conseille également de regarder attentivement les notes de dégustation en particulier celles du célèbre œnologue Robert Parker
et les prix relatifs des différents millésimes des vins en question. Cette dernière information permet de savoir si un grand cru est sous ou surévalué. En termes d'allocation, l'analyste privilégie les vins
les plus prestigieux notamment les Bordeaux, mais pas uniquement. « Pour des raisons de liquidité, si vous souhaitez revendre assez rapidement votre portefeuille, il faut pondérer les Bordeaux à
plus de 50% », précise Hugues Lapauw. Un petit conseil pour le millésime 2011 ? « Il ressort un petit peu trop cher. Pour boire, le grand cru Vieux château Certan est un excellent conseil pour 2011.
Néanmoins, les marques les mieux classées pour investir comme le Château Latour ou le Château Cheval Blanc risquent également de ressortir un peu trop cher par rapport au prix auquel on aurait
conseillé de l'acheter », précise le spécialiste des grands crus.
L'art de vivre à la française
Les investisseurs un peu échaudés par la Bourse cherchent des sources de diversification mais surtout des placements dits « défensifs ». L'entreprise d'investissement familiale, La Financière d'Uzès
investit le créneau en lançant un fonds contractuel agréé par l'AMF sur les grands crus français et à la marge étranger. Cette idée apparue deux ans plus tôt provient de la passion pour les vins
d'exception des deux principaux dirigeants de La Financière d'Uzès, Dominique Goirand et Bruno Pierard.
« Symboles de la culture et de l'art de vivre français, les vins d'exception font historiquement partie du patrimoine de nos clients. Alors que les grands crus constituent désormais un marché mondial,
dont une large part est organisée et régulée, ils sont devenus des actifs financiers très attractifs », affirme Dominique Goirand, PDG de l'entreprise d'investissement familiale, qui apprécie également
la résilience de la classe d'actifs.
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Rendement visé de 10% par an
Le fonds Uzès Grands Crus, dont la souscription est ouverte jusqu'au 30 septembre 2012, a pour objectif de procurer, à l'horizon de 5 ans, un taux de rendement supérieur à
celui de l'Obligation assimilable du Trésor (OAT) de même maturité, grâce à la gestion active d'un portefeuille de grands crus (75% minimum de l'actif). L'objectif de
rendement non garanti mais anticipé par le gérant s'élève à plus de 10% par an.
Ce portefeuille sera investi, pour au moins 50% dans des grands vins de Bordeaux et de Bourgogne, le solde dans des vins d'exception de la vallée du Rhône ou de domaines
étrangers notamment en Italie. Le gérant concentrera leurs investissements sur des millésimes récents (autour d'une dizaine d'année) et à de rares exceptions sur de plus vieux
millésimes.
Cependant, ce placement n'est pas accessible à tous les types de clients, il faut avoir le statut d'investisseur qualifié, c'est-à-dire posséder un portefeuille financier consistant, ou
ne pas faire fi des risques conférés à ce produit. Si un investisseur ne détient pas en propre ce statut, il peut passer par l'intermédiaire d'un professionnel tel qu'un CGPI ou un
gérant privé pour acquérir des parts du fonds. De plus, la souscription minimale est fixée à 30.000 euros, soit 6 parts d'une valeur d'origine de 5.000 euros.
Le prospectus du fonds contractuel stipule des contrôles renforcés des règles d'évaluation et de comptabilisation de ses actifs en portefeuille. Etablie tous les trimestres à
partir des cours officiels du Liv-ex (indice de référence du vin), la valeur liquidative du fonds sera, en plus, contrôlée régulièrement par un expert judiciaire indépendant
assermenté près du Tribunal de Bordeaux. Ces contrôles ont pour but de renforcer la transparence du fonds.
Le gérant du fonds appliquera une stratégie d'investissement mixte basée sur une approche macroéconomique (analyse des marques, des régions ou appellations, des
millésimes) puis une étude microéconomique (analyse des notes des spécialistes, notes du fameux œnologue Robert Parker, des prix comparés) pour la sélection des vins. Une
approche aussi rigoureuse sera appliquée par le gérant pour la vente des grands crus : fixation d'un prix de revente minimum, établissement d'un planning de cession et
analyse semestrielle des écarts de rendement.
Les fonds sont bloqués pendant cinq ans mais avec des possibilités de sortie anticipées (maximum 20% des parts par an complété par des droits de sortie). Sans plus détails,
La Financière d'Uzès a dans l'idée de créer des événements autour du vin avec les actionnaires (dégustation ?). Attention l'abus d'alcool est dangereux pour la santé. L'abus de
grands vins dans un portefeuille également. Il est recommandé de ne pas investir plus de 4-5% de ses avoirs financiers dans une telle classe d'actifs de diversification.
Encadré : Investir dans des grands crus sans y goûter, c'est quand même rageant. Néanmoins, la Financière d'Uzès a proposé à l'origine à l'AMF une
possibilité de sortir du fonds en vin... Le gendarme de la Bourse a refusé cette possibilité considérant cette sortie inéquitable. En effet, tous les investisseurs se
seraient rués vers les plus grands crus au détriment des vins un peu moins célèbres. Cependant, à sa sortie du fonds, rien n'empêche un investisseur de
demander à La Financière d'Uzès de lui acheter quelques cols au prix du marché actuel.
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Hugues Lapauw, analyste à La Financière Uzès et œnologue, est revenu sur les quelques principes de base
que doit respecter un particulier avant d'investir une partie de son patrimoine dans les domaines viticoles en
particulier les grands crus, des cols plus rentables pour un investissement.
Toutsurlesplacements : Que doit regarder en priorité un particulier avant d'investir dans les grands crus ?
Hugues Lapauw : l'investisseur potentiel avant d'acheter un grand cru doit regarder l'historique des prix des grandes marques. Cet élément permet
d'avoir une mieux connaissance de la dimension irrationnelle, c'est à dire l'appétence des acheteurs pour la marque et la notoriété. Ensuite, il est
également important d'observer les ratings de dégustation en particulier la note Robert Parker et pour finir les prix relatifs des différents
millésimes du vin en question. Il faut savoir si le grand cru se situe dans une bonne fourchette de prix et de préférence légèrement sous-évalué.
La classe d'actifs des grands crus est-elle risquée ?
Les grands crus ne sont pas une classe d'actifs risquée. A titre privé, j'ai investi dans le vin pendant une bonne dizaine d'année. J'ai observé que
les prix des grands crus se sont toujours beaucoup valorisés au cours de cette décennie. C'est un placement stable. Depuis 1950, les portefeuilles
centrés sur les grands bordeaux affichent des rendements moyens annuels de l'ordre de 10 à 15%. Les études de Kumar et Masset démontrent
également que ses portefeuilles ont une volatilité moindre que les actifs financiers classiques comme les actions.
Faut-il privilégier les grands crus ou les premiers crus ?
Pour investir dans le vin, il faut privilégier les vins de prestige, c'est-à-dire les grands crus. En revanche pour des questions de liquidité, il faut
quand même pondérer fortement les Bordeaux. Ces derniers doivent représenter au minimum 50% de l'actif.
Avez-vous quelques conseils à donner pour le millésime 2011 ?
Le millésime 2011 ressort à des prix supérieurs à nos objectifs de prix. Par contre pour consommer le vin, acheter une bouteille de Château Vieux
Certan est un excellent conseil pour 2011. Ensuite, les marques les mieux classées en termes de notations pour investir tels que le Château Latour
ou le Château Cheval Blanc risquent également de ressortir un petit peu trop cher comme le Château de la Tournelle qui s'est révélé un peu
excessif. La plupart des Bordeaux datés du millésime 2011 sont ressortir au-dessus du prix auquel on aurait conseillé de les acheter.
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La Financière d'Uzès lance Uzès Grands Crus, le premier FCP contractuel de droit français dédié aux vins
d'exception, créé par une société de gestion, Uzès Gestion (anciennement Paris Lyon Gestion).
La Financière d'Uzès élargit son offre avec ce FCP contractuel de diversification investi dans une nouvelle
classe d'actifs, les bouteilles de grands vins, en permettant...
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Uzès finanziaria lancia il primo fondo approvato dalla AMF a investire in vini pregiati. Questo prodotto è riservato a clienti top. Con i mercati
finanziari ancora al ribasso (-12% in tre mesi per i listini europei), le deboli prospettive di crescita della zona euro, le vicissitudini del lancio delle
azioni Facebbok, gl'investitori sembravano aver perso il loro appetito per gl'investimenti più rischiosi come le azioni. Gl'investimenti materiali
(come l'oro) sono generalmente preferiti in questi momenti di tensione. Anche i vini sono nel numero di questi beni rifugio degli investimenti. La
Liv-ex 100 index, composto principalmente di grandi annate di Bordeaux, di Brunello di Montalcino e di Champagne ha guadagnato il 50% tra
marzo 2007 e marzo 2012. Al tempo stesso, il listino francese "CAC 40" ha perso quasi il 50% e il Dow USA è solo rimasto in equilibrio. Il vino
può quindi sembrare un investimento "difensivo" non collegato alle turbolenze sui mercati.
E'in questo contesto che gli Uzès finanziari annunciano il lancio del primo fondo di investimento collettivo (FCP) specializzato in vini che sono
stati approvati dalla AMF, chiamato Uzes Grands Crus. L'obiettivo di questo fondo è quello di raccogliere tra i 10 ei 20 milioni di euro che
saranno investiti soprattutto nelle grandi annate di vini di Bordeaux, di Borgogna, e in misura minore, nella Valle del Rodano e in Italia. Le
bottiglie verranno poi memorizzate in un magazzino a Ginevra, e rivendute dal team di gestione del fondo al momento opportuno. Con
l'iscrizione al fondo di Uzès Grands Crus, si possiedono azioni di vini. Ma non si aprono le bottiglie. Durante il periodo di detenzione, queste
bottiglie vengono accatastate in un magazzino a Ginevra Freeport. E se si decide di lasciare il fondo, non sarà possibile ottenere il vino, ma
l'importo corrispondente al valore delle azioni al momento del ritiro. Ma nulla impedisce di acquistare altri vini, se si vuole realizzato una
plusvalenza. L'obiettivo dichiarato è quello di offrire ai clienti una performance almeno sopra l'avena 5 anni (attualmente intorno al 1,7%). Ma in
realtà i grandi vini si sono apprezzati mediamente del 10% negli ultimi anni. La tendenza dovrebbe proseguire nei prossimi anni, secondo Uzès
finanziari. "I corsi sono supportati dal fatto che i grandi vini sono finalmente consumati, per cui vi è una scarsità di offerta rispetto alla domanda.
Inoltre, il consumo di vini pregiati rimane forte nei mercati emergenti, in particolare in Cina. Il mercato si sviluppera un giorno in India, ma ora è
soffocato da un muro di tasse, secondo quanto ha dichiarato Hugh Lapauw, analista ed enologo per il fondo.
Le condizioni di vendita del nuovo fondo sono:
-La quota d'ingresso di un minimo di 30.000 euro (sei parti di 5.000 euro). I gestori si aspettano di mettere in cassa da 0,5 a 1 milione di euro. Per
informazioni, il prezzo medio di un grande vino del fondo varrà da una valutazione di circa 300 euro.
-Non è possibile recuperare i risparmi in qualsiasi momento. L'investimento iniziale sarà inizialmente bloccato per un anno. Quindi, solo una
uscita parziale è possibile. È possibile vendere un massimo del 20% della puntata iniziale di un anno. Quindi non si può uscire completamente
fuori dal fondo prima di sei anni. Queste uscite sono parziali e accompagnate da oneri di riscatto.
- I costi operativi sono piuttosto alti. Ci vorranno più del 4% dell'investimento iniziale e poi un 3,5% di commissione per la gestione annuale.
Inoltre, il fondo mantiene una commissione del 25% sulla rivalutazione oltre che del suo benchmark, anche sull'avena a 5 anni.
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La Financière d’Uzès a lancé Uzès grands Crus, le premier Fonds commun de placement (FCP) dédié aux
vins d’exception. Sa souscription est ouverte jusqu’au 30 septembre. Ce portefeuille sera investi, pour 50 %,
dans des grands vins, notamment de Bourgogne.
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La Financière d’Uzès a lancé Uzès grands Crus, le premier Fonds commun de placement (FCP) dédié aux vins d’exception.
Sa souscription est ouverte jusqu’au 30 septembre. Ce portefeuille sera investi, pour 50 %, dans des grands vins, notamment
de Bourgogne.
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Placement sur le vin, et notamment sur les grands crus : C’est le placement exotique en vogue actuellement.
Largement porté par l’Asie, le marché des Grands Crus atteint des niveaux de valorisation très surprenant,
même si la bulle spéculative de ces dernières années semble dégonflée, les risques liés à ce type
d’investissement restent importants.
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⌐
par Véronique Kiss
Le placement sur le vin, les forêts, les manuscrits anciens, les chevaux de course, les montres, les voitures de collection … peuvent faire l’objet de placements, proposés sous
forme de part de sociétés ou de Fonds commun de placement (FCP).
Le vin a actuellement le vent en poupe, d’autant que les spécialistes estiment que le marché est désormais assaini, après le dégonflement d’une bulle spéculative.
La Financière d’Uzès, une maison familiale de tradition, a ainsi sauté le pas et a lancé un FCP, baptisé "Uzès Grands Crus".
"L’idée est de considérer la bouteille de grand vin comme un placement, une nouvelle classe d’actifs au même titre qu’une action, et de passer d’une logique de consommateur à celle de financier", indique son
PDG Dominique Goirand, en insistant sur le fait que son produit est le premier du genre à avoir été déclaré en France auprès de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF).
Déclaré, mais non agréé, souligne toutefois un professionnel du secteur. Une grande différence et qui signifie que ce fonds est "contractuel", c’est à dire destiné à une clientèle
avertie, à savoir des investisseurs disposant de connaissances spécifiques.
Fonds de placement dans le vin : 250 000 €, un ticket d’entrée très haut de gamme !
Avertie et également fortunée. Car si ce placement peut attirer les amateurs de vins, encore faut-il qu’ils soient capables de mettre sur la table un minimum de 250.000 euros (tel
est le prix du ticket d’entrée dans ce fonds).
Les grands crus, achetés par la Financière Uzès, sont choisis selon un cahier des charges bien précis. "On achète ceux qui nous paraissent sous-cotés suite à une analyse très poussée. Quant à
la qualité, on se base sur un panel de 25 dégustateurs. Nous ne recherchons ni les vins de collection, ni les millésimes au-delà de 10-15 ans", explique Hugues Lapauw, qui dispose de la double
casquette d’analyste chez Uzès Gestion et de diplômé en œnologie.
L’objectif du fonds est d’investir à 75% dans le vin, dont 50% au minimum de grands crus de Bordeaux et de Bourgogne et ensuite dans d’autres grands domaines français ou
étrangers, ajoute-t-il.
Les vins sont achetés auprès de négociants et surtout sur le Liv-ex Fine Wine Exchange, la Bourse du vin à Londres. La Financière Uzès se fixe un objectif de rendement
supérieur aux obligations françaises à 5 ans ,ce qui reste très modérément ambitieux.
Le "tampon" des autorités boursières françaises confère au Fonds Uzès, une respectabilité par rapport aux autres produits spécialisés dans ce même genre d’actifs.
Un atout de taille car la concurrence dans ce créneau est en train de s’étoffer. De nombreux fonds se sont récemment créés dans les pays à fiscalité légère ou encore au
Luxembourg.
Un des plus connus, le fonds luxembourgeois "Nobles Crus" qui prétend "créer de l’émotion en finance", investit dans les tout premiers crus millésimés et adopte une
approche très sélective en pariant sur les vins rares et très anciens. Selon ses gérants, la performance de ce fonds depuis sa création en janvier 2008 est de 71,5%.
Investir dans le vin : Des solutions de plus en plus nombreuses
D’autres sociétés se développent aussi en France autour du thème du vin, comme "Patrimoine Grands Crus" qui propose de racheter des parts dans une cave, ou encore "La
Bergère" ou "Patriwine" qui vendent des parts de leur société de négoce de vin, ou encore Cavissima, qui permet de se constituer et de gérer sa cave en ligne.
Des placements qu’il faut toutefois manier avec une extrême précaution, souligne Anthony Calci, un gestionnaire de portefeuille indépendant, qui qualifie ce type de produit
financier d’"exotique".
19
⌐
par Véronique Kiss
In the midst of the eurozone debt crisis, some financial managers are touting alternative "passion" investments for the well-to-do who are turning their backs on stock and
bond markets.
Wines, forests, ancient manuscripts, race horses, watches and classic cars are some investment options, either via shares in affiliated companies or mutual funds.
Wine, and especially highly sought-after vintages, are attracting attention now that the market has begun to recover from the after-effects of a market bubble.
An example is La Financiere d'Uzes, a family-owned investment company that has launched a mutual fund baptized "Uzes Grands Crus.“
"The idea is to consider a vintage bottle of wine as an investment, a new asset class on the order of stocks, and to move from the logic of a consumer to one of a financier,"
chief executive Dominique Goirand said.
Goirand stressed that the fund is the first of its kind to be declared with the French financial markets watchdog AMF, but professionals warn it is a "contractual" fund that
pools assets from investors who know the sector well.
It is also reserved for those willing and able to pay the entry fee of 250,000 euros ($313,600).
Classic vintages purchased by Uzes are chosen according to precise criteria, with wine expert Hugues Lapauw explaining that "we buy what we believe to be underpriced
following a comprehensive analysis.
"For quality, we base our choice on a panel of 25 tasters. We do not look for collectable wines, nor for vintages that are more than 10-15 years old.“
Uzes plans to invest 75 percent of its fund in wines, with at least half of that in wines produced in the Bordeaux and Burgundy regions and the rest from other French
vineyards and other quality producing regions around the world.
The wines are purchased from distributors or on the London-based Liv-ex Fine Wine Exchange.
Uzes has set a goal of earning more than investors can earn on five-year French bond markets, a modestly ambitious target.
Having the AMF "stamp" helps Uzes to set itself apart from similar investment funds sprouting up in countries with more favourable fiscal regimes, such as Luxembourg.
"Nobles Crus" is based there and offers to "create emotion in finance" by investing selectively in rare and very old wines.
That fund's managers claim aggregate earnings of 71.5 percent since the fund's creation in January 2008.
Other wine-based funds have sprung up in France, with "Patrimoine Grands Crus" offering shares in wine caves and "La Bergere" or "Patriwine" selling stakes in their
respective distribution activities.
Independent wealth manager Anthony Calci cautions however that such investments belong to the "exotic" category of relatively risky financial bets.
Meanwhile, other funds allow investors to share in the ownership of ancient manuscripts, autographs, or collector watches.
And in 2011, former Pink Floyd drummer Nick Mason launched a fund to build a reserve of classic cars.
20
⌐
Interview par Stéphane Soumier
S. Soumier : Uzès Grands Crus, vous vous êtes faits plaisir en espérant qu’il puisse y avoir un jour un grand cru à Uzès…
D. Goirand : Pourquoi pas, on y travaille.
S. Soumier : Bref… Le sujet c’est le vin est un produit d’investissement au sens propre. On va être très clair : c’est bien une possibilité
d’investissement que vous ouvrez sur le vin avec un but qui est celui de battre le rendement de la dette souveraine française, l’OAT
sur 5 ans. C’est bien l’idée ?
D. Goirand : L’Autorité des Marchés Financiers a accepté la modification du programme d’action de notre société de gestion lui
permettant de gérer ces grands crus dans les mêmes conditions que des valeurs mobilières et c’est ça la nouveauté de la chose. On
essaie de battre l’OAT 5 ans, on est donc bien sur un produit financier, on n’est pas sur un investissement d’amateur oeonologue. On
achète une part d’OPCVM qui offre les mêmes garanties de valorisation et de dépôt, de conservation, qu’un OPCVM investi en
actions ou en obligations. La valorisation sera faite par notre filiale qui est agréée depuis 1980 pour faire ces valorisations et elle sera
surtout validée par un expert auprès de la Cour d’appel de Bordeaux. La deuxième chose très importante, c’est que la Financière
d’Uzès qui sera dépositaire de cet OPCVM confie le dépôt des bouteilles elles-mêmes, qu’on ira vérifier, comptabiliser, aux Ports
Francs de Genève qui est un entrepôt sous douane qui offre toutes les conditions de sécurité en termes de conservation des vins et de
sécurité physique pour ces caisses et ces grands crus.
S. Soumier : Et, vous vous autorisez évidemment en fonction des cours de tels ou tels grands crus de faire sortir ou rentrer…
D. Goirand : Oui, c’est une gestion active. C’est là où c’est très important ; on a une équipe de 2 gérants : un analyste-œnologue
Hugues Lapauw et un gérant d’OPCVM, Jean-Marie Godet, qui vont travailler ensemble. Ce sont deux personnes qui vont réaliser
une gestion active de ce fonds. C’est-à-dire déterminer les moment où l’on va acheter tels ou tels grands crus dans tels ou tels
millésimes. Donc, à chaque fois il y a une analyse très précise de ce qui va être acheté, puis un programme de revente en fonction de
l’évolution des millésimes après une analyse faite sur les marchés en fonction de toutes les ventes, les sites Internet, les notations des
Parker et autres qui existent.
S. Soumier : Passionnant.
D. Goirand : Donc, c’est véritablement une gestion active. Ce n’est pas la constitution d’une cave qu’on laisse vieillir. C’est une gestion
active.
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En période de crise économique, les gestionnaires de fortune rivalisent d'imagination pour proposer des produits financiers originaux, investissements
"passion" comme le vin, destinés aux riches épargnants déçus des rendements de la Bourse et marchés obligataires.
Vin, forêts, manuscrits anciens, chevaux de course, montres, voitures de collection ... peuvent faire l'objet de placements, sous forme de part de sociétés ou de Fonds commun
de placement (FCP).
Le vin - notamment les grands crus - a actuellement le vent en poupe, dans un marché que les spécialistes jugent désormais assaini, après le dégonflement d'une bulle
spéculative.
La Financière d'Uzès, une maison familiale de tradition, a ainsi sauté le pas et a lancé un FCP, baptisé "Uzès Grands Crus".
"L'idée est de considérer la bouteille de grand vin comme un placement, une nouvelle classe d'actifs au même titre qu'une action, et de passer d'une logique de consommateur à
celle de financier", explique son PDG, Dominique Goirand, qui souligne que son produit est le premier du genre à avoir été déclaré en France auprès de l'Autorité des Marchés
Financiers (AMF).
Déclaré, mais non agréé, souligne un professionnel du secteur: ce fonds est "contractuel", c'est-à-dire destiné à une clientèle avertie d'investisseurs disposant de connaissances
spécifiques.
Avertie et fortunée. Car il faut pouvoir débourser un minimum de 250.000 euros, prix du ticket d'entrée dans ce fonds.
Les grands crus, achetés par la Financière Uzès, sont choisis selon un cahier des charges précis. "On achète ceux qui nous paraissent sous-cotés suite à une analyse très poussée.
Quant à la qualité, on se base sur un panel de 25 dégustateurs. Nous ne recherchons ni les vins de collection, ni les millésimes au-delà de 10-15 ans", explique Hugues Lapauw,
analyste chez Uzès Gestion mais aussi diplômé en oenologie.
L'objectif du fonds est d'investir à 75% dans le vin, dont 50% au minimum de grands crus de Bordeaux et Bourgogne, ajoute-t-il.
Les vins sont achetés auprès de négociants et surtout sur le Liv-ex Fine Wine Exchange, la Bourse du vin à Londres. La Financière Uzès vise un objectif de rendement
supérieur aux obligations françaises à 5 ans, ce qui reste très modérément ambitieux.
La pépite de l'ex-Pink Floyd
Le "tampon" des autorités boursières françaises confère au Fonds Uzès, une respectabilité par rapport aux autres produits spécialisés dans ce même genre d'actifs.
Un atout car la concurrence dans ce créneau va s'étoffant. De nombreux fonds se sont récemment créés dans les pays à fiscalité légère ou au Luxembourg.
Un des plus connus, le fonds luxembourgeois "Nobles Crus", qui prétend "créer de l'émotion en finance", investit dans les tout premiers crus millésimés et parie sur les vins
rares et très anciens. Ses gérants font état d'une performance, depuis sa création en janvier 2008, de 71,5%.
D'autres sociétés se développent aussi en France autour du thème du vin, comme "Patrimoine Grands Crus" qui propose de racheter des parts dans une cave, "La Bergère" ou
"Patriwine" qui vendent des parts de leur société de négoce de vin.
Des placements qu'il faut toutefois manier avec une extrême précaution, souligne Anthony Calci, un gestionnaire de portefeuille indépendant, qui qualifie ce type de produit
financier d'"exotique".
D'autres "investissements passion" sont aussi proposés en gestion collective, comme dans des sociétés spécialistes des achats de manuscrits anciens et d'autographes, ou dans
un fonds investissant dans les montres de collection. Les voitures de collection ont également leur fonds, crée en 2011 par l'ancien batteur des Pink Floyd Nick Mason.
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En periodo de crisis económica, los gestores de grandes fortunas buscan sin cesar productos financieros originales, como los grandes vinos, con el objetivo de satisfacer a sus
ricos clientes decepcionados por los bajos rendimientos de la bolsa y de los mercados de obligaciones.
Productos tan exclusivos como vinos, bosques, manuscritos, caballos de carreras, relojes o coches antiguos de colección pueden convertirse en una inversión, en forma de
participación en una sociedad o de fondos colectivos.
El vino, sobre todo los más prestigiosos, está entre los productos favoritos de los inversores, en un mercado que los especialistas juzgan ahora sano, después de un periodo de
burbuja especulativa.
La gestora de fondos Financière d'Uzes se atrevió a dar el paso y lanzó recientemente un fondo de inversión colectiva de grandes vinos.
"La idea es considerar una botella de vino como una inversión, un nuevo tipo de activo como pueda serlo una acción, y pasar de una lógica de consumo a una lógica
financiera", explica el director general de la gestora, Dominique Goirand, que recuerda que su fondo es el primero de este tipo en Francia declarado ante la Autoridad de los
Mercados Financieros (AMF).
Se trata sin embargo de un fondo "contractual", es decir destinado sólo a un tipo de clientes informados y que debe tener conocimientos específicos.
Y es sobre todo un fondo destinado a las grandes fortunas: para entrar en él hace falta una inversión mínima de 250.000 euros.
Los grandes vinos, que adquiere la gestora, se eligen siguiendo una lista de criterios muy precisos.
"Compramos aquellos vinos que nos parecen estar por debajo de su precio real tras haber hecho un análisis minucioso. En cuanto a la calidad nos basamos en un grupo de 25
catadores. No buscamos ni vinos de colección ni añadas más antiguas de 10 o 15 años", explica Hugues Lapauw, analista en Uzès Gestion pero también enólogo.
El objetivo es invertir el 75% de este fondo en vino, y al menos la mitad de ese porcentaje en grandes vinos de las regiones de Burdeos y Borgoña.
Los vinos se compran a negociantes especializados y principalmente en el Liv-ex Fine Wine Exchange, la bolsa del vino en Londres. El objetivo, moderadamente ambicioso en
el contexto actual, de la gestora es lograr un rendimiento superior al de los bonos franceses a cinco años.
El hecho de que este fondo esté declarado anta las autoridades bursátiles francesas le da un barniz de respetabilidad con relación a otros fondos similares, una ventaja
importante en un sector donde cada vez hay más concurrencia, en países como Luxemburgo o con poca presión fiscal.
Uno de los fondos más conocidos es el luxemburgués "Nobles Crus", que quiere crear "emoción en las finanzas" invirtiendo en grandes vinos de añada y apostando por vinos
raros o muy antiguos.
Sin embargo hay que manejar este tipo de inversiones con mucha precaución, según Anthony Calci, un gestor independiente, que no duda en calificarlos de productos
financieros "exóticos".
También existen fondos de gestión colectiva en productos de lujo como la compra de manuscritos antiguos y autógrafos o de relojes de colección.
Los coches de colección también tienen su fondo de inversión propio, creado en 2011 por el ex baterista de Pink Floyd, Nick Mason..
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En période de crise économique, les gestionnaires de fortune rivalisent d'imagination pour proposer des produits financiers
originaux, investissements 'passion' comme le vin, destinés aux riches épargnants déçus des rendements de la Bourse et
marchés obligataires. Vin, forêts, manuscrits anciens, chevaux de course, montres, voitures de collection... peuvent faire
l'objet de placements, sous forme de part de sociétés ou de Fonds commun de placement (FCP).Le vin - notamment les
grands crus - a actuellement le vent en poupe, dans un marché que les spécialistes jugent désormais assaini, après le
dégonflement d'une bulle spéculative. La Financière d'Uzès, une maison familiale de tradition, a ainsi sauté le pas et a lancé
un FCP, baptisé 'Uzès Grands Crus'.
« L'idée est de considérer la bouteille de grand vin comme un placement, une nouvelle classe d'actifs au même titre qu'une
action, et de passer d'une logique de consommateur à celle de financier », explique son PDG, Dominique Goirand, qui
souligne que son produit est le premier du genre à avoir été déclaré en France auprès de l'Autorité des Marchés Financiers
(AMF). Déclaré, mais non agréé, souligne un professionnel du secteur : ce fonds est 'contractuel', c'est-à-dire destiné à une
clientèle avertie d'investisseurs disposant de connaissances spécifiques. Avertie et fortunée. Car il faut pouvoir débourser un
minimum de 250 000 euros, prix du ticket d'entrée dans ce fonds.Les vins sont achetés auprès de négociants et surtout sur
le Liv-ex Fine Wine Exchange, la Bourse du vin à Londres. La Financière Uzès vise un objectif de rendement supérieur aux
obligations françaises à 5 ans, ce qui reste très modérément ambitieux.
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par Angélique de Lencquesaing
Le placement vin a décidément le vent en poupe actuellement. La Financière d’Uzès vient d’annoncer la création du Fonds Commun de
Placement Uzès Grands Crus. C’est la première fois qu’un fonds d’un tel type, et soumis au droit français, voit le jour.
⌐
Spécialiste de la gestion privée, la Financière d’Uzès (une maison familiale créée par Gilbert-André Goirand en 1989) se lance dans la gestion de
cave ! Dominique Goirand, actuel président de cette entreprise d’investissement et amateur de grands crus revendiqué, a suivi le dossier avec le
plus grand soin. Et c’est donc une première en France : l’Autorité des Marchés Financiers a en effet donné son accord à la création d’un Fond
Commun de Placement contractuel, soumis au droit français, et dédié à l’investissement dans les vins d’exception.
Ce fonds, géré par Jean-Marie Godet (descendant du fondateur de la maison de Cognac Godet), avec l’appui de l’analyste Hugues Lapaw
(professionnel du négoce de vin), a pour vocation à être investi à hauteur de 50% au moins dans les grands crus de Bordeaux et de Bourgogne,
issus de millésimes relativement récents (10 à 15 ans d’âge maximum). Les promoteurs du fonds ne prévoient pas, à priori, d’achat de vin en
primeur, le potentiel de valorisation n’étant pas jugé satisfaisant. Le solde du « portefeuille » vin sera réparti entre les belles références de la vallée
du Rhône et les grands noms des vignobles étrangers (Italie, USA…). Uzès Grands Crus porte bien son nom : chaque « ligne » du portefeuille
devrait représenter 500 k€ à 1,5 M€, pour un prix moyen de la bouteille fixé à 300 € environ.
La souscription est lancée : ouverte jusqu’au 30 septembre prochain, elle est toutefois réservée aux investisseurs « autorisés » (c’est-à-dire avertis),
qui devront au minimum souscrire 6 parts du FCP, soit 30000 euros. L’horizon de placement est de 5 – 6 ans (pas de sortie possible la première
année, des droits de sortie dégressifs seront prélevés au cours des 5 premières années de détention). Les investisseurs devront acquitter des droits
d’entrée de 4%, et des frais de gestion annuels de 3,5%.
Les objectifs affichés sont ambitieux : le rendement attendu à horizon de 5 ans est supérieur à celui du taux moyen mensuel de l’OAT 5 ans. Une
performance que les promoteurs du fonds prévoient même de porter à 10% par an, et qu’ils justifient par l’élargissement structurel du marché
des grands crus à une cible mondiale d’acheteur, conjuguée à la raréfaction naturelle des grands vins dans le temps.
Attention, ce fonds n’est pas destiné aux amateurs désireux de se constituer une cave : la sortie « en bouteilles » n’est en effet pas prévue !
Autrement dit, les vins présents dans le FCP Uzès Grands Crus, stockés aux Ports Francs de Genève, ont vocation à être revendus sur le marché.
Toutefois, les gestionnaires n’excluent pas de proposer aux investisseurs, lors de la sortie, d’acquérir pour eux, à leur demande, des vins similaires
à ceux présents dans le fonds.
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En période de crise économique, les gestionnaires de fortune rivalisent d'imagination pour proposer des
produits financiers originaux, investissements 'passion' comme le vin, destinés aux riches épargnants déçus
des rendements de la Bourse et marchés obligataires. Vin, forêts, manuscrits anciens, chevaux de course,
montres, voitures de collection... peuvent faire l'objet de placements, sous forme de part de sociétés ou de
Fonds commun de placement (FCP).Le vin - notamment les grands crus - a actuellement le vent en poupe,
dans un marché que les spécialistes jugent désormais assaini, après le dégonflement d'une bulle spéculative.
La Financière d'Uzès, une maison familiale de tradition, a ainsi sauté le pas et a lancé un FCP, baptisé 'Uzès
Grands Crus'. «
L'idée est de considérer la bouteille de grand vin comme un placement, une nouvelle classe d'actifs au même
titre qu'une action, et de passer d'une logique de consommateur à celle de financier », explique son PDG,
Dominique Goirand, qui souligne que son produit est le premier du genre à avoir été déclaré en France
auprès de l'Autorité des Marchés Financiers (AMF). Déclaré, mais non agréé, souligne un professionnel du
secteur : ce fonds est 'contractuel', c'est-à-dire destiné à une clientèle avertie d'investisseurs disposant de
connaissances spécifiques. Avertie et fortunée. Car il faut pouvoir débourser un minimum de 250 000 euros,
prix du ticket d'entrée dans ce fonds. Les vins sont achetés auprès de négociants et surtout sur le Liv-ex Fine
Wine Exchange, la Bourse du vin à Londres. La Financière Uzès vise un objectif de rendement supérieur
aux obligations françaises à 5 ans, ce qui reste très modérément ambitieux.
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La France commence à s'intéresser aux produits financiers liés au vin et voit fleurir les offres de placement
comme le rachat de part de caves (Patrimoine grands crus) ou de société de négoce de vin (La Bergère,
Patriwine). Le premier fonds commun de placement lié au vin, Uzès grands crus, vient d'être déclaré auprès
de l'Autorité des marchés financiers.
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L'initiative
En période de crise, le vin a la cote auprès des gestionnaires de fortune. Ils y voient un «investissement
passion» pour de riches épargnants déçus des rendements de la Bourse. Ainsi la Financière d'Uzès, une
maison familiale, a lancé un fonds commun de placement (FCP), baptisé «Uzès grands crus». Sa philosophie
: considérer la bouteille comme un placement, une nouvelle classe d'actifs au même titre qu'une action, et
«passer d'une logique de consommateur à celle de financier». En déboursant un minimum de 250 000 euros,
prix du ticket d'entrée. D'autres sociétés se développent, comme Patrimoine grands crus qui propose de
racheter des parts dans une cave, et La Bergère ou Patriwine, qui vendent des parts de leur société de négoce
de vin. Des fonds se sont aussi créés dans les pays à fiscalité légère. Au Luxembourg, Nobles Crus, qui
entend «créer de l'émotion en finance», investit dans les vins rares et très anciens.
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La gestora Financière d'Uzes lanzó un fondo contractual, con una inversión mínima de 250 mil euros
En la búsqueda de productos financieros originales, y con el objetivo de paliar la crisis financiera y caídas en la bolsa
de sus clientes más importantes, la gestora de fondos Financière d'Uzes lanzó un fondo de inversión colectiva de
grandes vinos.
"La idea es considerar una botella de vino como una inversión, un nuevo tipo de activo como pueda serlo una
acción, y pasar de una lógica de consumo a una lógica financiera", explica el director general de la gestora,
Dominique Goirand, que recuerda que su fondo es el primero de este tipo en Francia declarado ante la Autoridad
de los Mercados Financieros (AMF), según informa Ámbito Financiero.
Sin embargo, se trata de un fondo contractual, destinado sólo a un tipo de clientes informados y que deben tener
conocimientos específicos y exclusivos: para entrar en él hace falta una inversión mínima de 250.000 euros.
Los grandes vinos que adquiere la gestora se eligen siguiendo una lista de criterios muy precisos. "Compramos
aquellos vinos que nos parecen estar por debajo de su precio real tras haber hecho un análisis minucioso. En cuanto
a la calidad nos basamos en un grupo de 25 catadores. No buscamos ni vinos de colección ni añadas más antiguas
de 10 o 15 años", explica Hugues Lapauw, analista en Uzès Gestion y enólogo.
El objetivo es invertir el 75% de este fondo en vino, y al menos la mitad de ese porcentaje en grandes vinos de las
regiones de Burdeos y Borgoña. Se compran a negociantes especializados y principalmente en el Liv-ex Fine Wine
Exchange, la bolsa del vino en Londres. El fin de la gestora es lograr un rendimiento superior al de los bonos
franceses a cinco años.
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⌐
par Pascale Besses-Boumard
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par Caroline Durand
Premier fonds contractuel en la matière agréé par l’Autorité des marchés financiers, Uzès Grands Crus investira dans des grands crus de plusieurs régions à travers une
démarche très structurée
C’est une première : l’Autorité des marchés financiers (AMF) vient d’agréer Uzès Grands Crus, le premier fonds contractuel investissant dans des bouteilles de grands crus.
Le projet, à l’initiative de la Financière d’Uzès, aura cependant pris un certain temps puisque cela faisait deux ans que la société échangeait avec l’autorité de tutelle. Hormis un
précédent avec Sgam Premier Cru, un FCPR à procédure allégée créé en 2001 et dissout fin 2007, seuls des formules d’investissement direct sont proposées en France,
auxquelles s’ajoutent quelques fonds luxembourgeois ou offshore (L’Agefi Actifs n°533, p. 15).En tant qu’OPCVM contractuel, Uzès Grands Crus reste cependant réservé à
des investisseurs avertis avec une mise initiale minimum de 250.000 euros, laquelle est réduite à 30.000 euros pour les investisseurs dits autorisés (1). Compte tenu de la nature
spécifique du sous-jacent, le fonds sera seulement ouvert aux souscriptions jusqu’au 30 novembre 2012 et les sommes investies resteront bloquées douze mois. Au-delà, les
rachats ne pourront dépasser 20 % de l’actif chaque année par porteur et seront pénalisés selon un barème dégressif avant le terme d’investissement recommandé de cinq ans.
Le gestionnaire vise 10 à 20 millions d’euros de collecte.
Précautions. « La première difficulté a été de faire reconnaître les bouteilles de grands vins comme une classe d’actifs », avance Jean-Marie Godet, directeur général délégué
d’Uzès Gestion, filiale de La Financière d’Uzès. Le gestionnaire a ainsi dû se parer de nombreuses précautions pour obtenir le précieux sésame de l’AMF. Premièrement, les
valeurs liquidatives, calculées officiellement à chaque fin de trimestre sur la base des derniers cours de clôture de la plate-forme Liv-ex Fine Wine Exchange - marché mondial
dédié aux grands crus basé à Londres - seront contrôlées et certifiées par un courtier assermenté auprès de la Cour d’appel de Bordeaux. Le gestionnaire effectuera en plus un
reporting mensuel auprès de la clientèle.Autre précaution importante : la sécurité des dépôts. En tant qu’entreprise d’investissement, La Financière d’Uzès assumera la
fonction de dépositaire mais, en pratique, la conservation physique des bouteilles de vins sera sous-traitée aux Ports Francs de Genève, un entrepôt sous douane.
Gestion active. « Le portefeuille comportera 60 % à 65 % de grands crus de Bordeaux mais investira également dans des grands vins de Bourgogne et, à titre accessoire, dans
des vins d’exception de la vallée du Rhône ou de domaines étrangers car les périodes de correction touchent principalement les vins de Bordeaux pendant que les prix
continuent à augmenter dans les autres régions », explique Hugues Lapauw, professionnel de la finance et ingénieur agronome, recruté en tant qu’analyste aux côtés de JeanMarie Godet, gérant principal du fonds. « Les bouteilles en portefeuille auront un prix moyen de 300 euros », ajoute-t-il.Les vins seront sélectionnés à partir d’une démarche
qualitative s’appuyant sur la notation des guides et experts, la réputation du domaine, la qualité du millésime et l’appétence du marché pour la marque. « Nous achèterons des
valeurs qui nous paraissent sous-cotées par rapport à la moyenne des notes des différents dégustateurs pondérées par un coefficient égal à l’écart entre la moyenne de chaque
dégustateur et la moyenne générale », explique Hugues Lapauw.Une analyse quantitative permettra ensuite d’optimiser le timing d’achat et de revente et de fixer, pour chaque
vin, un prix d’achat maximum et un prix de cession minimum à des dates cibles avec l’établissement d’un programme de revente. Les approvisionnements et reventes de
caisses de vins seront principalement effectués par le biais du Liv-ex Fine Wine Exchange. Le gestionnaire aura recours aux enchères pour céder les volumes importants.
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par Aurélie Fardeau
Le luxe est un bon filon pour passer au travers des crises. Nous vous proposons trois idées de placement sur ce secteur, à réserver à
des fins de diversification.
La Financière d'Uzès vient de créer un produit inédit pour investir dans les vins d'exception. Il s'agit d'un fonds commun de
placement, Uzès Grands Crus, dont le portefeuille est investi au moins pour moitié dans des bouteilles de grands crûs de Bordeaux et
de Bourgogne. Le solde est placé dans des grands vins de la vallée du Rhône ou de domaines étrangers.
La sélection des bouteilles repose sur une analyse qualitative en fonction de l'espoir d'appréciation des bouteilles. Parmi les critères
observés : les notes des guides et experts, la réputation du domaine, la quantité produite, la renommée de la marque... Pour cela, Uzès
Gestion profite des compétences de Hugues Lapauw. Ancien financier, ce dernier s'est ensuite reconverti dans l'oenologie en tant que
négociant spécialisé dans la constitution et la gestion de caves pour des particuliers fortunés.
Attention, l'investissement dans ce fonds est réservé aux investisseurs autorisés, c'est-à-dire des personnes capable d'apprécier le
risque associé au produit, soit parce qu'ils ont exercé des une profession financière ou qu'ils possèdent d'importants capitaux. En
outre, le ticket d'entrée limite l'investissement aux patrimoines déjà importants : 30 000 euros minimum.
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par Alexandre Boksenbaum-Granier
⌐Rentabilité
annuelle moyenne de 10 à 15% depuis les années 1950
⌐ Hausse de 20% des prix des grands crus depuis fin 2007
⌐ Un marché de 3 mds d'euros par an
Les dirigeants de la Financière d'Uzès ont enfin pu célébrer au champagne et aux petits fours le lancement d'Uzès Grands Crus, leur fonds spécialisé dans les
grands vins, un placement jugé attractif et défensif, après deux ans de discussions avec l'Autorité des marchés financiers (AMF).
Ce lancement, plus de quatre ans après la dissolution du fonds Premier cru de Société générale Asset Management, n'a rien d'anecdotique, l'engouement des
investisseurs pour les grands vins en tant que placement s'intensifiant depuis la crise grâce à des performances et des perspectives supérieures aux actions.
"Le vin apparaît un peu comme une valeur refuge. On a vu l'arrivée de nouveaux investisseurs avec la crise désireux d'investir dans un produit défensif",
commente Thierry Goddet, président fondateur de Cavissima, qui a développé une activité spécialisée à la demande de clients souhaitant investir parfois
100.000 euros dans du vin.
Consacrés par la classification établi en 1855 à la demande de Napoléon III pour l'exposition universelle, les grands crus correspondent aux vins issus des
meilleurs terroirs et parvenant à renouveler avec constance leur très grande qualité.
D'un point de vue financier, le prix d'une bouteille de 75 cl de grand vin débute à près de 100 euros, contre moins de 5,0 euros en moyenne pour un vin
standard. Mais certaines bouteilles peuvent largement dépasser les 1.000 euros, comme un Petrus millésimé 2009 qui se négocie autour de 3.700 euros.
MARCHÉ DE NICHE
"Les cours augmentent de 12% par an depuis une dizaine d'années, et même s'il y a eu des corrections comme en 2008 (crise des subprime) ou 2011 (crise
obligataire en Europe, ralentissement économique dans les marchés émergents et crise des grands crus en Chine), ces dernières sont toujours suivies d'une
reprise rapide", indique Thierry Goddet.
Marché de niche, environ trois milliards d'euros par an, soit 3% du marché du vin, les grands crus affichent une rentabilité annuelle moyenne comprise entre
10 et 15% par an depuis les années 1950 et pouvant atteindre près de 30% sur les 10 dernières années, selon les vins considérés et les études.
En outre, l'indice regroupant les plus grands crus, le Liv-ex 100 Fine Wine affiche encore un gain de 15% depuis fin 2007, malgré l'éclatement d'une bulle
l'année dernière liée à la spéculation chinoise sur certains vins de Château Lafite.
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Ces chiffres peuvent paraître enivrants pour des investisseurs devant assumer un recul de 46% du CAC 40 depuis fin 2007 alors que la Bourse de Paris n'offre
en moyenne qu'une rentabilité annuelle de 8% depuis sa création fin 1987.
"Plusieurs études (...) démontrent que les grands vins ont, depuis 1950, en permanence surperformé les marchés financiers", a expliqué, lors d'une conférence
consacrée au fonds Uzès Grands Crus, son gérant Jean-Marie Godet, également directeur général délégué d'Uzès Gestion.
"TRAVAIL DE JOAILLIER"
"Même pendant les périodes de crise, les cours des vins faiblissent moins que ceux des marchés financiers. C'est aussi un amortisseur à la baisse des marchés
financiers", a-t-il dit.
En outre, les perspectives de croissance en valeur du marché des grands crus sont de l'ordre de 12% par an, estiment les analystes soulignant une offre
limitée, et surtout la forte demande et le potentiel élevé des marchés émergents, en plus des pays anglo-saxons, et plus particulièrement de la Chine.
"Il faut commencer à comprendre la psychologie des chinois pour anticiper les prix", a prévenu Hugues Lapauw analyste chez Uzès Gestion lors de la
conférence sur Uzès Grands Crus.
A ces catalyseurs s'ajoute la structuration d'un marché organisé comme une Bourse, avec la création en 1999 du Liv-ex à Londres, où environ 80% des
transactions mondiales sont traités, et ses agences de notation, qui évaluent la qualité des vins.
En la matière, l'influence des notations de Robert Parker est facilement comparée par les analystes à celle de Standard & Poor's, Moody's ou Fitch sur les
marchés financiers.
Le millésime 2009 du Château Smith Haut Lafitte a ainsi vu ses prix multiplier par 2,5 depuis fin février à plus de 1.900 euros la caisse de 12 bouteilles de 75
cl, Robert Parker lui ayant accordé la note exceptionnelle de 100 sur 100 lors de sa re-dégustation.
A plus de 1.000 euros la bouteille pour certains, les grands crus sont assimilés à des produits de luxe, dont les châteaux appartiennent d'ailleurs à des
spécialistes du secteur du luxe, Cheval Blanc appartenant ainsi à Bernard Arnaud et Albert Frère et Château Latour à François Pinault.
"Les grands crus sont donc entre les mains de personnes qui savent fabriquer un produit de luxe. C'est un véritable travail de joaillier avec une attention très
forte et des moyens technologiques très perfectionnés", indique Thierry Goddet.
Mais revers de la médaille, comme pour la bagagerie ou la joaillerie de luxe, les grands vins sont confrontés à la menace de la contrefaçon, cinq faux Lafite
pour un vrai circulant par exemple en Chine, avertit Thierry Goddet.
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par Teja Gothe
Diese Volksweisheit nimmt die Fondsgesellschaft Financiére d’Uzès beim Wort und legt einen Wein-Fonds auf.
Uzès Grands Crus ist kein neuer Spitzenwein, sondern ein neuer Fonds der französischen Investmentgesellschaft Financiére d’Uzès.
Der Fonds investiert bis zu 75 Prozent seines Volumens in Wein. Anlageziel des Fonds ist, eine höhere Rendite als die französischen
Staatsanleihen zu erwirtschaften.
Die Hälfte der Anlagen investieren die Manager in Weine der Anbaugebiete Bordeaux und Burgund. Die andere Hälfte ist in Weine
aus dem Rhonetal, Italien, Australien, Spanien und den USA angelegt.
Jährlich setzt der Weinmarkt rund 3 Milliarden Euro um – ein Drittel davon auf der „Liv-ex Fine-Wine-Exchange“ Plattform in
London. Zwischen 2001 und 2011 wuchs der Handel auf der Plattform jährlich um 11,99 Prozent – ungefähr soviel wie ein guter
Wein an Alkoholvolumenprozent hat.
Manager des Uzès Grands Crus ist Jean-Marie Godet. Godet ist der stellvertretende Direktor von Uzès Gestion. Er stammt aus der
alten Winzerfamilie Godet.
Fondsanalyst ist Huges Lapauw. Lapauw arbeitete als Risikomanager bei CPR, bevor er 2000 zum Önologen umschulte. Seitdem
konzentriert er sich auf den Weinmarkt.
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