· SUIVRE JÉSUS ·
feuille de route 6
avril 2017
Paroisse en Mission
Version PDF sur: www.paroissedevaise.fr
Prière à MARIE, MÈRE DE LA MISSION
« L'étoile de la nouvelle évangélisation »
Vierge et Mère Marie,
toi qui as accueilli le Verbe de la vie
dans la profondeur de ta foi humble,
aide-nous à dire notre “oui” pour faire retentir la Bonne Nouvelle de Jésus.
Toi, remplie de la présence du Christ,
tu as porté la joie à Jean-Baptiste, le faisant exulter dans le sein de sa mère.
Toi, tressaillant de joie, tu as chanté les merveilles du Seigneur.
Toi, qui es restée ferme près de la Croix avec une foi inébranlable
et a reçu la joyeuse consolation de la résurrection,
tu as réuni les disciples dans l'attente de l'Esprit
afin que naisse l'Église évangélisatrice.
Obtiens-nous maintenant une nouvelle ardeur de ressuscités
pour porter à tous l'Évangile de la vie qui triomphe de la mort.
Donne-nous la sainte audace de chercher de nouvelles voies
pour que parvienne à tous le don de la beauté qui ne se ternit pas.
Toi, Vierge de l'écoute et de la contemplation,
intercède pour l'Église,
afin qu'elle ne s'enferme jamais et jamais ne s'arrête
dans sa passion pour instaurer le Royaume.
Étoile de la nouvelle évangélisation,
aide-nous à rayonner par le témoignage de la communion,
du service, de la foi ardente et généreuse,
de la justice et de l'amour pour les pauvres,
pour que la joie de l'Évangile parvienne jusqu'aux confins de la terre
et qu'aucune périphérie ne soit privée de sa lumière.
Mère de l'Évangile vivant, source de joie pour les petits,
prie pour nous. Amen. Alléluia !
PAPE FRANÇOIS
Introduction du thème du mois
· Suivre Jésus · ........................................................................................................... 1
UNE PAROLE ............................................................................................................. 2
UNE PERSONNE, UN ACTE
·Mon père, mon Père · ............................................................................................ 4
ET MOI DANS TOUT ÇA!
· Inspiration · ........................................................................................................... 6
Photo
·Saint Paul prêchant à Athènes
Prière à Marie
· étoile de la nouvelle évangélisation
SOMMAIRE
Lettre 43B - À sœur Agnès de Jésus
· 18 mars 1888 ·
... avec la petite Thérèse
ÉQUIPE EDITORIALE
Introduction du thème et PAROLES avid Margairaz
UNE PERSONNE, UN ACTE elle Lafond et Julie Brisset
ET MOI DANS TOUT ÇA ierre-Marie Brisset
Illustration et commentaire artin Luna
« (…) Ô Pauline, c’est bien vrai qu’il faut que la goutte de fiel soit
mêlée à tous les calices, mais je trouve que les épreuves aident
beaucoup à se détacher de la terre, elles font regarder plus haut
que ce monde. Ici-bas, rien ne peut nous satisfaire, on ne peut
goûter un peu de repos qu’en étant prête à faire la volonté du Bon
Dieu. Ma petite nacelle a bien du mal à arriver au port, depuis
longtemps j’aperçois le rivage et toujours je m’en trouve éloignée
; mais c’est Jésus qui guide mon petit navire, et je suis sûr que le
jour où il voudra, il pourra le faire aborder heureusement au port.
Ô Pauline, quand Jésus m’aura déposée sur le rivage béni du
Carmel, je veux me donner toute entière à lui, je ne veux plus vivre
que pour lui. »
Tableau: Saint Paul prechant à athenes
Saint Paul est l’apôtre de l’évangélisation. Innombrables sont les voyages qu’il a entrepris pour trans-
mettre la Bonne Nouvelle aux peuples païens. Ses lettres aux Corinthiens, Éphésiens, Galates … témoi-
gnent de sa passion pour la mission.
L’un des épisodes les plus difficiles de sa prédication s’est produit à Athènes. Dans le premier siècle
après Jésus-Christ, les Grecs conservaient encore la culture philosophique et religieuse que la culture
occidentale n’a commencée à admirer que plusieurs siècles plus tard.
La prédication à Athènes est narrée dans les Actes des Apôtres chapitre 17 à partir du verser 16. Saint
Paul, indigné à cause de la grande quantité d’idoles dans la cité, discutait avec des juifs, mais aussi avec
quelques philosophes épicuriens et stoïciens des places publiques. Un jour, il fut amené à l’Agora
parce que ces mêmes philosophes voulaient écouter « la nouvelle doctrine qu’il enseigne ». C’est ce
moment précis qui est représenté dans notre tableau.
Saint Paul nous regarde comme s’il s’adressait aussi à nous. Avec sa main gauche, il signale un autel
avec l’inscription « au Dieu inconnu ». Les Grecs, en effet, qui étaient très respectueux de la divinité,
avaient érigé à Athènes un autel pour ce « Dieu inconnu ». Ce « Dieu inconnu » se révélera être pour
les Grecs, à travers l’annonce de Paul, Jésus-Christ. Paul signale le ciel avec sa main droite parce qu’il
parle du vrai et unique Dieu. Néanmoins, à Athènes il n’aura pas autant de conversions que pour
d’autres villes telles que Bérée ou Thessalonique. La raison que nous donnent les Actes des Apôtres est
que les Athéniens ne comprenaient pas la résurrection et ils n’y croyaient pas. Néanmoins, parmi les
convertis, se trouvent Denys Aréopagite et une femme nommée Damaris.
Dans le tableau, en effet, nous pouvons voir deux personnes, un homme et une femme qui se sont mis
à genoux à côté de l’autel en regardant attentivement l’inscription. Du coté droit de Saint Paul, une
personne habillée en blanc s’est mise à genoux : il s’agit de Thimotée, disciple et compagnon de
voyage de l’apôtre. Dans la continuité droite du tableau, se trouvent deux hommes qui discutent et
représentent les deux écoles philosophiques de l’époque. Un soldat grec est assis aussi du côté
gauche, dubitatif.
L’aréopage était l’un des endroits les plus importants à l’époque. Il représente un carrefour, un lieu de
rencontre de personnes très différentes.
Pour nous aussi, il existe divers aréopages modernes, où nous sommes appelés à annoncer la Bonne
Nouvelle. La figure de Saint Paul dans notre feuille de route nous invite à annoncer l’Evangile sans
crainte, dans toutes les sphères de notre vie, et de vivre l’Evangile au quotidien.
ET MOI DANS TOUT ÇA!
8
SUIVRE JÉSUS
Voilà, c’est fait ! Pendant ce mois de mars, j’ai enfin pu me mettre résolument au service de l’autre.
A travers des petits gestes, comme des services plus sérieux, où mon engagement était plus import-
ant, plus contraignant aussi. J’ai vraiment l’impression que désormais j’avance dans ma vie : pas
seulement pour moi, mais en me donnant aussi pour les autres. C’est par l’exemple de Jésus, par ces
nombreux épisodes de l’Evangile que j’ai encore à l’esprit, par ses disciples d’hier comme ceux
d’aujourd’hui, comme l’abbé Pierre, que je me suis laissé convaincre de passer à l’action.
Alors, j’ai agi. La satisfaction de « faire » a été très forte dans les premiers temps. Puis, rapidement,
sont apparues une série de questions : Pourquoi ai-je fait cette action précise ? Quels ont été les
fruits de mon action ? Existent-ils vraiment et sont-ils si bons que cela ?... période de crainte qui
préfigure la conscience de ne peut-être pas avoir fait les choses comme il le fallait.
Le Seigneur est mon berger, rien ne me manque.
Sur des prés d’herbe fraiche il me fait reposer.
Vers les eaux du repos il me mène, il y refait mon âme ;
il me guide aux sentiers de justice à cause de son nom.
Passerais-je un ravin de ténèbres, je ne crains aucun mal car tu es près de moi ;
ton bâton, ta houlette sont là qui me consolent.
Ces premiers paragraphes du psaume du « Bon pasteur » (Ps. 22) m’éclairent : je crois que je n’ai
pas agis avec Jésus.
Panique dans les rangs ! Comment ai-je pu passer à côté de cela ? Je savais pourtant. Je voulais faire
comme lui. J’en suis sûr ! Je me rattrape comme je peux et me dis que je n’ai sûrement pas fais atten-
tion aux signes de mon action : il y a bien des fruits, j’ai simplement du manquer d’attention…
Et puis l’évidence s’impose : ce n’est pas une négligence ou une question de « capacité de percep-
tion de ces signes », de la réalité du Royaume de Dieu. Si j’agis pour Dieu et avec lui, si je demande
et me résous totalement à cette collaboration, il m’accompagne toujours. Il donne du fruit bon par
mon action et m’en montre les signes pour confirmer la réalisation de Sa Volonté. Dieu reste fidèle
jusqu’au bout : Il est avec moi avant, pendant et après l’acte missionnaire. Je pensais donc bien suivre
Jésus mais en réalité, je le « suivais de loin », un peu comme Pierre dans la déroute de la Passion «
avait suivi Jésus de loin » (Mc 14, 54) avant de le renier.
Mais alors, quelle est la « bonne imitation » de Jésus ? Faut-il davantage observer sa vie et ce qu’Il
nous dit à travers elle ? Ou peut-être, comme le dira le Père Chevrier dans la Parole de l’évêque :
faut-il mieux le « connaître » et pour cela mieux l’« étudier » … ? L’« étudier » donc, en le regardant
attentivement à travers ses paroles et ses actes ; mais aussi l’« étudier » en le contemplant, l’adorant
dans une rencontre personnelle. Et puis finalement, cette adoration, comme nous l’avons rappelé
pendant la retraite paroissiale pour la prière, n’est-elle pas déjà action ?
Ainsi, je vois maintenant, en observant la vie de Jésus, le « modèle privilégié », qu’Il n’a cessé de lier
la prière à son Père et l’action pour les hommes. Corps et âme. Spiritualité et action. Tout est lié. Et il
est bon qu’il en soit ainsi puisque Dieu agit de la sorte et nous invite à sa suite, avec Lui, à agir de
même. L’Evangile du mois nous apporte un message d’espérance : Dieu réalise toujours ce qu’Il dit
et nous le prouve par les signes qu’Il donne à voir, après s’être mis à Sa suite avec Lui. La « méthode
divine d’accompagnement » semble toujours la même. Je peux enfin balayer ma crainte de l’échec
de mon action. Le Seigneur est garant de la bonne marche et du résultat de l’action. La question
n’est donc plus de savoir si cela va marcher, mais si j’arriverai à m’abandonner suffisamment à Lui
pour qu’Il puisse agir avec moi.
La mesure d’une bonne annonce de l’Evangile n’est donc pas tant la qualité du résultat apparent
mais bien la qualité de la charge d’Amour pour Dieu, puisée en Lui, avant et pendant l’acte mission-
naire.
Et le Seigneur répondit :
" Mon fils, tu m’es tellement précieux ! Je t’aime !
Je ne t’aurais jamais abandonné, pas même une seule minute !
Les jours où tu n’as vu qu’une seule trace de pas sur le sable,
Ces jours d’épreuves et de souffrances, eh bien : c’était moi qui te portais. "
Garder confiance : Comme avec les disciples, Il ne se fatigue pas à
nous attendre
Faire sa volonté : C’est la clé de notre liber
Parole de Dieu
Evangile de Saint Marc 16, 9-20
Apparition de Jésus ressuscité.
« Ressuscité le matin, le premier jour de la semaine, il apparut d’abord à Marie de
Magdala dont il avait chassé sept démons. Celle-ci alla le rapporter à ceux qui avaient
été ses compagnons et qui étaient dans le deuil et les larmes. Et ceux-là l’entendant dire
qu’il vivait et qu’elle l’avait vu, ne la crurent pas. Après cela, il se manifesta sous d’autres
traits à deux d’entre eux qui étaient en chemin et s’en allaient dans la campagne. Et
ceux-là revinrent l’annoncer aux autres, mais on ne les crut pas non plus. Enfin, il se
manifesta aux onze eux-mêmes pendant qu’ils étaient à table, et il leur reprocha leur
incrédulité et leur obstination à ne pas ajouter foi à ceux qui l’avaient vu ressuscité. Et il
leur dit : « Allez dans le monde entier, proclamez l’Evangile à toute la création. Celui qui
croira et sera baptisé, sera sauvé : celui qui ne croira pas, sera condamné. Et voici les
signes qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom ils chasseront les
démons, ils parleront en langues nouvelles, ils saisiront des serpents, et s’ils boivent
quelque poison mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils imposeront les mains aux infirmes
et ceux-ci seront guéris. Or le Seigneur Jésus, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel et
il s’assit à la droite de Dieu. Quant à eux, il s’en allèrent prêcher en tout lieu, le Seigneur
agissant avec eux et confirmant la Parole par les signes qui l’accompagnaient.»
Parole du pape
Extrait de l’exhortation apostolique La Joie de l’Evangile, chapitre V - §275-278
L’action mystérieuse du Ressuscité et de son Esprit
275. (…) Si nous pensons que les choses ne vont pas changer, souvenons-nous que
Jésus-Christ a vaincu le péché et la mort et qu’il est plein de puissance. Jésus-Christ vit
vraiment. Autrement, « si le Christ n’est pas ressuscité, vide alors est notre message » (1
Co 15, 14). L’Evangile nous raconte que les premiers disciples allèrent prêcher, « le
Seigneur agissant avec eux et confirmant la Parole » (Mc 16, 20). Cela s’accomplit aussi
de nos jours. Il nous invite à le connaître, à vivre avec lui. Le Christ ressuscité et glorieux
est la source profonde de notre espérance, et son aide ne nous manquera pas dans
l’accomplissement de la mission qu’il nous confie.
Pourquoi devrais-je me priver de mon confort et de mes plaisirs si je ne
vois aucun résultat important
276. Sa résurrection n’est pas un fait relevant du passé ; elle a une force de vie qui a
pénétré le monde. Là où tout semble être mort, de partout, les germes de la résurrec-
tion apparaissent. C’est une force sans égale. Il est vrai que, souvent, Dieu ne semble
UNE PAROLE
2
ET MOI DANS TOUT ÇA!
7
et moi dans tout ça...
Inspiration
Comme avec les disciples, Jésus nous précède en tout, et comme avec eux, il se fatigue
à nous montrer son amour, sans cesse.
Il ne s’agit pas d’abord de lui obéir, mais d’accepter cet appel, d’ouvrir son cœur. Dans
une dispute, il nous précède dans la réconciliation ; il est cette voix du cœur qu’on ne
veut pas écouter, qu’on refuse même parfois de seulement entendre. Dans un choix
difficile, il est aussi, avec son Esprit, la personne sur laquelle on peut reposer pour, non
pas choisir entre deux maux, mais souvent, voir émerger une troisième option, celle de
la vérité et du salut. Il est à l’origine de toute liberté. Jésus est paradoxalement le maître
dont l’exécution des attentes rend libre. Faire la volonté de Dieu, c’est exercer notre plus
haute liberté. C’est s’élever et faire grandir en nous l’amour débordant du Père.
Puisqu’il nous faut marcher en confiance, le poème qui suit illustre bien la confiance
qu’on doit avoir dans le Seigneur, et le secours opiniâtre qu’il nous prodigue toujours.
Des pas sur le sable – Auteur inconnu
Une nuit, j’ai eu un songe.
J’ai rêvé que je marchais le long d’une plage, en compagnie du Seigneur.
Dans le ciel apparaissaient, les unes après les autres, toutes les scènes de ma vie.
J’ai regardé en arrière et j’ai vu qu’à chaque période de ma vie,
Il y avait deux paires de traces sur le sable :
L’une était la mienne, l’autre était celle du Seigneur.
Ainsi nous continuions à marcher,
Jusqu’à ce que tous les jours de ma vie aient défilé devant moi.
Alors je me suis arrêté et j’ai regardé en arrière.
J’ai remarqué qu’en certains endroits,
Il n’y avait qu’une seule paire d’empreintes,
Et cela correspondait exactement avec les jours les plus difficiles de ma vie,
Les jours de plus grande angoisse,
De plus grande peur et aussi de plus grande douleur.
Je l’ai donc interrogé :
" Seigneur… tu m’as dit que tu étais avec moi tous les jours de ma vie
Et j’ai accepté de vivre avec Toi.
Mais j’ai remarqué que dans les pires moments de ma vie,
Il n’y avait qu’une seule trace de pas.
Je ne peux pas comprendre
Que tu m’aies laissé seul aux moments où j’avais le plus besoin de Toi. "
pas exister : nous constatons que l’injustice, la méchanceté, l’indifférence et la cruauté ne
diminuent pas. Pourtant, il est aussi certain que dans l’obscurité commence toujours à
germer quelque chose de nouveau, qui tôt ou tard produira du fruit. Dans un champ
aplani commence à apparaître la vie, persévérante et invincible. La persistance de la
laideur n’empêchera pas le bien de s’épanouir et de se répandre toujours. Chaque jour,
dans le monde, renaît la beauté qui ressuscite transformée par les drames de l’histoire.
Les valeurs tendent toujours à réapparaître sous de nouvelles formes, et de fait, l’être
humain renaît souvent de situations qui semblent irréversibles. C’est la force de la résur-
rection et tout évangélisateur est un instrument de ce dynamisme.
Sa résurrection n’est pas un fait relevant du passé ; elle a une force de vie
qui a pénétré le monde.
(…) 278. La foi signifie aussi croire en lui, croire qu’il nous aime vraiment, qu’il est vivant,
qu’il est capable d’intervenir mystérieusement, qu’il ne nous abandonne pas, qu’il tire le
bien du mal par sa puissance et sa créativité infinie. C’est croire qu’il marche victorieux
dans l’histoire « avec les siens : les appelés, les choisis, les fidèles » (Ap 17, 14). Nous
croyons à l’Evangile qui dit que le Règne de Dieu est déjà présent dans le monde, et qu’il
se développe çà et là, de diverses manières : comme une petite semence qui peut grandir
jusqu’à devenir un grand arbre (Mt 13, 31-32), comme une poignée de levain qui fait
fermenter une grande quantité de farine (cf. Mt 13, 33), et comme le bon grain qui
grandit au milieu de l’ivraie (cf. Mt 13, 24-30), et peut toujours nous surprendre agréable-
ment. Il est présent, il vient de nouveau, il combat pour refleurir. La résurrection du Christ
produit partout les germes de ce monde nouveau, car la résurrection du Seigneur a déjà
pénétré la trame cachée de cette histoire, car Jésus n’est pas ressuscité pour rien. Ne
restons pas en marge de ce chemin de l’espérance vivante !
(…) le Règne de Dieu est déjà présent dans le monde, (…) comme une
petite semence qui peut grandir jusqu’à devenir un grand arbre
Parole de l’évêque
Extrait de la lettre pastorale Suivre Jésus de près, chapitre VI
Suivre le Christ de près
« Pour imiter Jésus Christ, ne faut-il pas le connaître ? Et comment pourrions-nous le
connaître si nous ne l’étudions pas ? » Pour le père Chevrier, cette étude n’est pas d’abord
intellectuelle ; il s’agit avant tout d’une rencontre personnelle.
(…) « Imiter Notre Seigneur, suivre Jésus Christ, devenir un autre Christ sur la terre, voilà
le but que je me suis proposé depuis le commencement. »
Venez à ma suite et je vous ferai devenir pêcheurs d’hommes
(…) Suivre le Christ, voilà selon le père Chevrier la source du renouveau. Pour comprendre
le sens de ce verbe, les passages évangéliques ne manquent pas. Jésus l’utilise souvent,
depuis l’appel des quatre premiers disciples : « Venez à ma suite et je vous ferai devenir
pêcheurs d’hommes » (Mc 1, 17), jusqu’à la confirmation de Pierre après la Résurrection
au bord du lac : « Toi, suis-moi » (Jean 21, 22) alors que, dans la déroute de la Passion,
Pierre « avait suivi Jésus de loin » (Mc 14, 54), avant de le renier. Nous sommes marqués
aussi par l’appel de Lévi qui, abandonnant tout, se lève et le suit (Lc 5, 27-28) ou par ces
trois petits dialogues « électriques » qui commencent le récit de la montée vers Jérusa-
lem. Le verbe suivre y est partout : « Je te suivrai où que tu ailles… » (Lc 9, 57). Jésus ne
supporte pas qu’on cherche une excuse ni qu’on demande le moindre délai : «
Permets-moi d’abord » (Lc 9, 59 et 61)… de faire ceci ou cela. Rien ne peut passer avant
l’exigence de suivre le Christ, qui est lui-même tout entier tendu vers la Passion !
ET MOI DANS TOUT ÇA!
6
UNE PAROLE
3
1 / 5 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !