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Les dramaturgies catalanes c ontemporaines
du 4 au 23 mars
Photo : Guy Delamotte
La compagnie est conventionnée par le Ministère de la Culture - Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, le
Conseil Régional de Basse-Normandie, l’Office Départemental d’Action Culturelle du Calvados et la Ville de Caen.
En partenariat avec Sala Beckett Barcelone, l’institut Ramon Llull, La Maison Antoine Vitez et l’Institut Français. Avec l’aide de la
Région Basse-Normandie.
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R u e d e B r e t a g n e
1 4 0 0 0 C A E N
Tél : 00 33 (0)2 31 85 15 07
Fax : 00 33 (0)2 31 85 62 00
Siret : 326 015 286 000 23
N ° A . P . E : 9 0 0 1 Z
LE PANTA-THEATRE
Equipe de recherche et de création théâtrale
Centre de ressources des écritures contemporaines
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Écrire et Mettre en Scène, Aujourd’hui
Ces rencontres se déroulent généralement au printemps et durent tout un mois sous la forme de deux ou trois
séquences.
Chaque séquence est dirigée par un metteur en scène, un auteur (et un traducteur dans le cas des dramaturgies non
francophones) avec un groupe de 5 acteurs (3 hommes et 2 femmes).
Il s’agit de permettre à un metteur en scène de s’aventurer vers un texte, de l’explorer, d’entamer un dialogue avec
l’auteur. Cela permet à l’auteur de vérifier comment fonctionne son texte et d’y apporter des modifications si nécessaire.
Il n’est pas indispensable de travailler l’ensemble du texte, on peut aussi juste varier et multiplier les points de vue sur
une ou plusieurs scènes et livrer une partie en lecture si besoin ou désir (le traducteur du texte peut ainsi parfaire son
travail de traduction et avoir un dialogue avec l’auteur).
Il est préférable bien sûr de travailler sur un texte récent ou même en cours d’écriture. L’écriture peut aussi se faire
durant ce temps de travail.
La notion d’écriture peut aussi être prise dans un sens plus large que la conception classique de l’auteur seul devant sa
page blanche livrant son texte fini au plateau. Il peut aussi s’agir d’écritures collectives (à voir en fonction du temps très
court, c’est plus délicat), ou plutôt d’écritures à partir d’improvisations d’acteurs, ou d’écritures de nouvelles formes (via
internet, le multimédia, la performance…). Ces rencontre hors des contraintes habituelles de la production permettent
des expérimentations diverses, de l’ordre du Work shop, Work in progress… Il s’agit aussi de découvrir des
dramaturgies et des manières de travailler différentes, des façons particulières de s’emparer des problématiques du
monde, qui invitent également à la découverte d’un pays, de son histoire…
Le groupe d’acteurs professionnels est identique au cours des deux ou trois séquences, il peut, bien-sûr, ne pas
correspondre aux nécessités des deux ou trois écritures, cela oblige donc à trouver des formes de représentations
originales et à travailler sur les formes de représentations.
Il ne s’agit pas de produire un spectacle dans un temps si court (ni d’un stage) mais d’explorer une écriture, une forme
et de faire découvrir au public une écriture originale. Une occasion d’expérimenter un texte pour une production à venir.
Une présentation publique du travail a lieu à la fin de chaque séquence.
Le travail de la 3ème séquence (ou de la 2ème le cas échéant) est interrompu la veille du dernier jour afin de revoir les
travaux des premières séquences avec les metteurs en scène et auteurs de ces séquences.
Le dernier jour de clôture du festival est le jour de la présentation des 2 ou 3 séquences rassemblées en une même
soirée (festive aussi…) afin que tous les metteurs en scènes et auteurs (et traducteurs) se retrouvent tous ensemble,
moment particulier d’échange et de rencontre… avec le public aussi (un débat a d’ailleurs lieu dans l’après midi).
Depuis plusieurs années nous invitons des écritures étrangères (Russie, Angleterre, Finlande, Mexique, Pologne,
Bulgarie, Liban, Pays-Bas, Allemagne/Autriche, Algérie, Finlande, Italie…).
Nous avons le désir d’aller plus loin encore dans cette démarche des écritures contemporaines en exportant d’une
certaine manière notre festival à l’étranger.
Partir donc avec des auteurs et metteurs en scène français dans le pays choisi et travailler avec une équipe d’acteurs
de ce pays. Nous avons tenté l’expérience avec l’Algérie en janvier 2010, avec la Finlande en août 2011, avec l’Italie en
juin 2012 et le travail d’échange et de rencontres fut d’une richesse incroyable.
Cest une sorte de chassé-croisé, d’aller-retour très intéressant entre 2 pays qui s’échangent auteurs, metteurs en
scène et acteurs dans un élan de réciprocité tout à fait passionnant.
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Le Panta-théâtre - Equipe de recherche et de création théâtrale
Centre de ressources des Ecritures contemporaines
LES DRAMATURGIES DU MONDE
Écrire et Mettre en Scène, Aujourd’hui : 2013 - Catalogne
Cette manifestation créée il y a 16 ans devient, aujourd’hui, un des temps forts et incontournables du projet artistique du Panta-
théâtre.
Ainsi, des auteurs, des metteurs en scène, des traducteurs et des comédiens sont invités à se rencontrer et partager un moment
privilégié d’échanges et de réflexions sur les écritures contemporaines, poursuivant tout le travail mené au cours de la saison
(scènes de lecture, rencontres et venues d’auteurs, carte blanche, centre de documentation rassemblant manuscrits et textes
édités, commandes d’écriture, résidences d’auteurs et de compagnies, comité de lecture, édition et création de textes
contemporains).
Le Festival se veut un lieu de recherche et de liberté. Pour les auteurs comme pour les metteurs en scène, il est l’occasion de
confronter l’écriture au plateau et au jeu des acteurs et de réinventer ensemble une pratique du théâtre sensible aux
problématiques de notre temps.
Durant tout ce mois, le travail est ouvert au public. Les spectateurs intéressés peuvent suivre et accompagner ce chantier.
Des liens très étroits avec la Maison Antoine Vitez
Fondée en 1990, la Maison Antoine Vitez, Centre International de la Traduction Théâtrale, s’est donnée pour mission la promotion
et la diffusion de la traduction théâtrale sur le plan national et international, la protection des droits et de la place du traducteur de
théâtre. Pour assurer la découverte et la diffusion des dramaturgies étrangères, elle attribue des aides à la traduction dans le cadre
d’un programme annuel et pour des manifestations publiques auxquelles elle participe. Elle collabore avec des maisons d’édition
pour la publication de pièces étrangères et d’ouvrages thématiques (auteur, pays, époque…), anime un site internet ressources,
publie un bulletin trimestriel d’informations « Correspondance », organise des lectures, des rencontres ateliers de traduction et
contribue à des programmes nationaux et internationaux pour le recensement d’œuvres dramatiques françaises et étrangères.
Découvrir
Un autre théâtre, un théâtre étranger, inconnu, inédit, inexploré, une passion pour un auteur, pour une pièce, une envie de
transmettre cette passion aux hommes de théâtre sont autant de mobiles qui poussent un traducteur de théâtre à se lancer dans la
traduction d'une pièce, parfois sans contrat, sans commande.
Traduire
"Il faut tout traduire." disait Antoine Vitez. Devant l'immensité de la tâche et le retard en France, la Maison Antoine Vitez a réuni en
Comités Littéraires par langue, des traducteurs de théâtre, des metteurs en scène et des comédiens bilingues. Chaque Comité
définit une liste de pièces. Depuis 1991, plus de 200 pièces ont été traduites, 90 publiées et 30 mises en scène.
Diffuser
Faire connaître une pièce encore inédite, c'est la faire entendre, la lire, l'écouter, la jouer. La Maison Antoine Vitez organise
régulièrement des lectures publiques dans les festivals, les théâtres ou à la radio.
Sala Beckett
Remerciements particuliers à Toni Casares (Directeur) et à Victor Muñoz i Calafell (Coordinateur artistique).
La Sala Beckett est l'un des principaux théâtres alternatifs de Barcelone: en effet, on le perçoit comme un espace de
création et d'expérimentation théâtrale, dédié à la promotion de la dramaturgie contemporaine. On y réalise également
d'autres activités comme la création d'œuvres d'art, la production de pièces de théâtre ou l'édition de textes. Des
séminaires peuvent être organisés afin de promouvoir une nouvelle forme d'écriture dramatique: la Sala Beckett
représente réellement le point de rencontre entre les dramaturges, les autres créateurs scéniques et le public. Les
pièces contemporaines sont généralement montées en catalan et sortent des sentiers battus.
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Les Dramaturgies catalanes
Bref panorama du théâtre catalan
Le théâtre catalan offre, depuis les années 90, un panorama d’une vitalité sans précédent dans son histoire
récente, à tel point que cet âge d’or fait figure de revanche historique sur ce que l’écrivain Salvador Espriu a
appelé « la longue nuit de pierre » du franquisme, période marquée par les constantes entraves imposées par
le régime à la culture catalane. Cette renaissance de la scène est indissociable d’un regain d’intérêt pour le
théâtre de texte, permettant l’émergence dans les années 90 d’une nouvelle génération d’auteurs. La Sala
Beckett, petit théâtre de Barcelone, alors dirigée par le dramaturge et metteur en scène José Sanchis Sinisterra
devient un lieu de ralliement pour tous ceux qui souhaitent s’engager sur la voie de l’écriture dramatique. Dès
ses débuts, en 1989, elle assure une double vocation : former les jeunes auteurs dans le cadre de séminaires
de dramaturgie et proposer une programmation faisant la part belle à ces nouvelles écritures.
Le retour au théâtre de texte ne signifie pas pour autant une renaissance du drame bourgeois. Au contraire,
des auteurs tels que Josep Maria Benet i Jornet, Sergi Belbel ou encore Lluïsa Cunil ambitionnent
d’expérimenter des formes nouvelles et développent ce que JoSanchis Sinisterra appelle «une théâtralité
mineure» en réaction à un théâtre toujours plus spectaculaire. Il s’agit de défendre des pièces représentables
partout. Le pendant de cette économie de moyens est une explosion du sens que seul le texte, par sa force
évocatrice, rend possible. Dans la lignée de l’œuvre d’Harold Pinter, ces auteurs mettent souvent l’accent sur
l’inanité du langage et privilégient une parole minée par le silence, qui recèle plus qu’elle ne révèle. Mais c’est
aussi dans l’éclipse des mots que leur théâtre puise sa force, dans l’équivoque qui multiplie les virtualités et, en
dernière instance, défait l’ordre apparent des choses.
Depuis les années 2000, le théâtre de texte continue à se développer et une nouvelle génération d’auteurs
dramatiques, majoritairement formés à l’Institut del Teatre, a fait son apparition. Parmi ces jeunes dramaturges
âgés d’une trentaine d’années, nombreux sont ceux qui combinent le théâtre et la pratique du scénario des
séries télévisées. Le constant va-et-vient entre ces deux formes d’écriture et la place prépondérante qu’occupe
le théâtre privé par rapport au public ont fini par faire émerger un nouveau canon théâtral, prônant le retour en
force de la fable et, avec elle, d’un drame conventionnel. La méthode Gronhölm (2003) de Jordi Galceran, qui
connaît un succès planétaire, devient le paradigme de ce nouveau réalisme.
Dans un tel contexte, d’autres auteurs ont néanmoins éprouvé le besoin d’expérimenter des voies alternatives.
Esteve Soler, par exemple, explore depuis quelques années la forme brève dans une suite de pièces
composées à ce jour de trois volets Contre le progrès (2008), Contre la démocratie (2008) et Contre l’amour
(2009). A travers une écriture ciselée, d’une précision dramatique remarquable, il exerce sur le réel un regard
puissant et corrosif qui s’attache à montrer l’anormalité de toute chose. Dans la lignée de Lluïsa Cunillé, Josep
Maria Miró cherche, lui aussi, une voie praticable hors du réalisme et défend un théâtre qui désoriente plus qu’il
ne rassure. Ses pièces font apparaître la contingence de toute morale et invite le spectateur à prendre part au
débat social qu’elles suscitent. Pau Miró, quant lui, développe un style poétique qui se détache du réalisme
pour élaborer un univers théâtral aux dimensions métaphoriques. Il est notamment l’auteur d’une Trilogie
animale, composée de Bufles (2008), Lions (2009) et Girafes (2009), pièces sur les thèmes de l’absence, de
l’aliénation et de la solitude, qui mettent à nu l’individu contemporain et donnent à voir ce qu’il a en lui de plus
instinctif.
Se posent aujourd’hui la question cruciale de la projection internationale du théâtre catalan et, plus pressante
encore, celle des conséquences de la crise économique qui touche de plein fouet l’Espagne et pourrait bien
mettre à mal les efforts entrepris ces dernières années pour soutenir la création.
Laurent Gallardo
Traducteur Maison Antoine Vitez
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Le festival
1 groupe de 5 acteurs (3 hommes 2 femmes) 2 auteurs - 2 metteurs en scène 2 traducteurs.
2 cycles de 9 jours (du 4 au 12 mars du 14 au 23 mars 2013)
1 répétition générale le 22 mars
1 bal littéraire avec des auteurs français et catalans le 23 mars
2 présentations publiques : 12 mars 23 mars
Le 23 mars : présentation des 2 séquences précédées d’une rencontre-débat avec tous les auteurs, metteurs
en scène et traducteurs, suivie d’un bal littéraire.
CYCLE 1 du 4 au 12 mars 2013
Jordi PRAT I COLL / Josep MARIA MIRÓ avec Le principe d’Archimède
traduction de Laurent GALLARDO
Présentations publiques : le 12 et le 23 mars à 20h30
CYCLE 2 du 14 au 23 mars 2013
Guy DELAMOTTE / Pau MIRÓ avec Lions
traduction de Clarice PLASTEIG
Présentation publique : le 23 mars à 19h
Samedi 23 mars dès 19h présentation des 2 travaux
débat sur la dramaturgie catalane (17h)
Bal littéraire avec 3 auteurs français et 2 auteurs catalans
Rémi De Vos, Natacha De Pontcharra, Nathalie Fillion, Pau Miro, Josep Maria Miro
Bal Littéraire : Cinq écrivains de deux pays différents présentent de façon tout à fait originale et divertissante les
résultats de leur atelier d’écriture unique : R. De Vos, N. de Pontcharra et N. Fillion (France), P. Miró et J. Maria Miró
(Catalogne), se rencontrent pendant deux jours avec une sélection de leurs chansons favorites.
Inspirés par le lieu, la ville, leur humeur ou un événement du moment, ils élaborent le scénario d’un récit, se répartissent
les chapitres et se mettent au travail, chacun de son côté. Texte et musique doivent alterner et chaque scène doit se
terminer par le titre de la chanson à venir. Le dernier soir, leurs chansons et leurs textes sont présentés au public. Dès
que le titre d’une chanson est prononcé, la musique commence et tout le monde se lève pour danser. Puis chacun
retombe sur son siège pour écouter l’épisode suivant de l’histoire.
Équipe d’acteurs : Emmanuelle Wion, Véro Dahuron, Vincent Poirier, Eric Foucher et Alex Selmane.
Équipe technique : Kévin Paniez, Fabrice Fontal.
TARIFS :
Entrée libre : le 12 mars 2013
Tarif unique de 5 € : le 23 mars 2013
Débat du 23 mars à 17h : entrée libre
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