RÊVE D’OBSCUR
AU PAYS DES ÉTOILES TERRESTRES 5
Œuvre exposée – Terre creuse, 2015/2016
Œuvre produite par la Fondation d’entreprise Hermès dans le cadre
de l’exposition – Collection 49 Nord 6 Est - Frac Lorraine, Metz
À la manière de Jules Verne avec le Voyage au centre de la Terre (1864),
Benoît Billotte nous invite à plonger notre regard dans les profondeurs
de la planète bleue. Un tel univers est-il celui d’Hadès, dieu grec
des Enfers, ou celui des Elfes noirs de la mythologie nordique ?
Inspiré par des théories scientiques développées depuis le e siècle,
il donne à voir une Terre creuse accessible par les pôles, agrémentée
de montagnes, de nuages et d’un Soleil. Terre sur terre, lumière
sous lumières, cette œuvre, spécialement produite pour l’exposition
Rêve d’obscur : au pays des Étoiles terrestres, évoque le Soleil et ses ombres.
Jouant sur les creux et les pleins, l’intérieur et l’extérieur, elle invite
à aborder notre réalité sous un angle diérent et nous transporte
vers cet autre pays mystique, celui des Étoiles terrestres.
JINGFANG HAO & LINGJIE WANG
Nés en 1985 et 1984, à Shandong et Shanghai, Chine
Vivent et travaillent à Metz et Mulhouse, France
Œuvres exposées – Dessins du Soleil : le 5 avril 2015, le 7 avril 2015, le 10 avril 2015, le 11 avril 2015,
le 12 avril 2015, le 13 avril 2015, le 15 avril 2015, le 16 avril 2015, le 20 avril 2015, le 21 avril 2015,
le 22 avril 2015, le 23 avril 2015, le 24 avril 2015 et le 25 avril 2015
Benoît Billotte, Terre creuse, 2015-2016
Projection lumineuse, dimensions variables
Courtesy galerie Sandra Recio
© Benoît Billotte
Jingfang Hao et Chin Lingjie Wang, Dessins du Soleil, 2015 – Dessins sur papier thermique, 30 x 30 cm
Collection 49 Nord 6 Est - Frac Lorraine, Metz © Jingfang Hao & Lingjie Wang
Avec les Dessins du Soleil, ce couple d’artistes capte la lumière et joue avec son ombre, pour donner forme
à l’immatériel. Réalisée grâce à la concentration du Soleil, au moyen d’une loupe, sur une feuille de papier
thermique, cette série de quinze dessins matérialise la temporalité. Au rythme de la course journalière des rayons,
le faisceau lumineux se déplace sur le papier et laisse apparaître une marque carbonisée. Ce travail, dépendant
du degré d’ensoleillement, n’est pas sans questionner le phénomène de réchauement climatique. Au-delà du résultat
nal, c’est à l’apparition énigmatique des phénomènes et leur progression que s’intéressent les artistes. Opposant
le blanc au calciné et le cercle au carré, leur travail repose sur une alliance des contraires héritée du Yin et du Yang.