La Tragédie de Hamlet, prince du Danemark, est la plus longue et
l’une des plus célèbres pièces de William Shakespeare. La date
exacte de composion n’est pas connue avec précision, la première
représentaon se situe sûrement entre 1598 et 1601. Le texte fut
publié en 1603.
L’HISTOIRE
Le roi du Danemark, le père d’Hamlet, est mort récemment. Son frère
Claudius l’a remplacé comme roi et, moins de deux mois après, il a
épousé Gertrude, la veuve de son frère. Le spectre du roi apparaît
alors et révèle à son ls qu’il a été tué par Claudius. Hamlet doit
venger son père et, pour mener à bien sa tâche, simule la folie. Mais il
semble incapable d’agir et, devant l’étrangeté de son comportement,
on en vient à se demander dans quelle mesure il a conservé sa raison.
On met cee folie passagère sur le compte de l’amour qu’il porterait à
Ophélie, lle de Polonius, chambellan et conseiller du roi...
Hamlet se déroule au château d’Elseneur, au Danemark...
La pièce Pourquoi jouer Hamlet ?
Le Théâtre du Caramel Fou a été créé en 1986 en Bourgogne par
Jean-Luc Revol. La compagnie est en résidence à la Maison de la
Culture de Nevers et de la Nièvre, aux côtés de Philippe Genty et
d’Irina Brook.
La compagnie explore tout d’abord des textes contemporains :
Side-Car et Pacic-Champagne de Jean-Luc Revol, Une staon-service
de Gildas Bourdet, Chambres de Philippe Minyana, puis Ciné-Mondes,
monologue de Jean-Luc Revol.
À parr de 1991, elle s’oriente vers une recherche d’œuvres
méconnues d’auteurs illustres : le Théâtre de foire de Lesage, la
Princesse d’Elide de Molière. Parallèlement, Jean-Luc Revol entame
un long travail autour de Marivaux : le Pet-maître corrigé, l’Indigent
chevalier, l’Heureux stratagème et en 2007, le Préjugé vaincu avec
les comédiens du Théâtre du Temps Pluriel, également en résidence
à la MCNN. De 1995 à 1996, la compagnie marque une parenthèse
américaine avec les Heures blêmes d’après les nouvelles de Dorothy
Parker.
Les années 1997 à 1999 sont marquées par une étroite collaboraon
avec le Théâtre Naonal de Marseille – La Criée et la créaon de
la Tempête de William Shakespeare et les 30 millions de Gladiator
d’Eugène Labiche.
Depuis 2000, date de sa collaboraon avec la MCNN, la compagnie
a créé : la Fameuse invasion de la Sicile par les ours de Dino Buzza
(jeune public), Conquistadores d’Antoine Marn (en salles et en
appartements), Visiteurs de Botho Strauss, le Voyage en italique de
Lydie Agaesse, Tartue ou l’Imposteur de Molière, la Farce enfanne
de la tête du dragon de Ramon del Valle Inclan, le Cabaret des hommes
perdus de Chrisan Siméon (2006), le Préjugé vaincu de Marivaux
(2007), l’Inspecteur Wha de Tom Stoppard (2009), et la Nuit d’Elliot
Fall de Vincent Daenen (2010). Hors de la MCNN, la compagnie a créé
Vincent River de Philip Ridley (2005).
La compagnie crée Hamlet de William Shakespeare au Château de
Grignan en juillet 2011.
Théâtre du Caramel Fou
« Cee queson n’a presque pas de sens, pourquoi ne pas vouloir
jouer Hamlet aurait plus de pernence.
Cee pièce conent le théâtre et, contenant le théâtre, elle conent
le monde comme cee coquille de noix renfermant un royaume inni.
Travailler sur Hamlet est une preuve de vie, une épreuve de vie. C’est
s’aeler à une monture dont on ne descendra sans doute jamais. C’est
accepter d’avance que l’on se quesonnera toujours. Car travailler sur
Hamlet revient à déposer ses maigres bagages devant tout le monde
et dire tout haut son impuissance.
Être sûr que de ce que l’on dit aux salmbanques, sur l’art de jouer
et de représenter et se retrouver inrme l’instant d’après une fois le
comédien par. Posséder le verbe mais que le verbe. Tomber dans
tous les pièges du terrible vivant. Hamlet c’est nous toujours à jamais.
C’est nous face au monde qui n’en nit tellement pas de ne pas nous
correspondre. Jouer Hamlet c’est être. »
Philippe Torreton
«Le Hamlet signé Jean-Luc Revol est un spectacle ouragan, chaud
bouillant, torturé mais pas cérébral… Revol a le sens du geste, de
l’atmosphère et de l’espace… Le soue de l’entreprise et l’énergie des
comédiens triomphent. Torreton est « énorme », généreux… Le reste
de la distribuon adopte le même tempo… entre mélodrame épique et
spectacle de cape et d’épée empoisonnée.»
Philippe Chevilley, les Echos
© andyparant.com
RÉCOMPENSES
Le Prix ADAMI 2004 pour l’ensemble du travail de la compagnie.
Le Molière du meilleur spectacle musical en 2007 pour le Cabaret des
hommes perdus.
Le Prix du jury et le Prix du jury « jeunes » en 2010 pour le Préjugé
vaincu de Marivaux au Fesval d’Angers.
Nominaon au Molière du meilleur spectacle musical 2010 pour la
Nuit d’Elliot Fall.
Prix SACD de mise en scène 2011 à Jean-Luc Revol. croquis d’Eymeric François