NUMERO 1 LA SCIENCE [.. POUR LES NULS ! ..] ERUPTIONS VOLCANIQUES Par M. Tadjer, M. Bourillon Et tous leurs élèves. SIDA FUSEES A EAU LA VISION LES VACCINS LE SON LES ECLAIRS 2 Sommaire : VOLCANS 3 Les éruptions volcaniques. FUSEE A EAU 11 Fabriquez-la chez vous ! LES ECLAIRS 13 Phénomène de la foudre. LES VACCINS 15 Devenez implacable ! LE SON 21 Comment ça marche ? LE VIH (sida) 22 Pour tout savoir. LA VISION Vous pensiez tout connaître ? 28 Accompagnement Personnalisée Sciences de la vie et de la terre 3 Volcans ERUPTIONS VOLCANIQUES D’où viennent-elles? 4 L'éruption volcanique: C'est une ascension de magma issue de la profondeur de la terre et portée à des températures élevées, supérieure à 1000°C. Le déroulement de l'éruption dépend de la qualité du magma et en particuliers de la teneur en gaz des laves. C'est en reconnaissant les produits émis par le volcan que l'on détermine les différents types d'éruption: . S'il n'y a pas assez de gaz l'éruption est dite éffusive c'est à dire que la lave est fluide et s'écoule facilement. . S'il y a trop de gaz l'éruption est dite explosive c'est à dire que la lave est visqueuse et s’échappe avec difficulté : elle peut former un dôme au centre du cratère. Ce dôme est détruit après l’explosion. Des cendres, débris rocheux, des gaz sont rejetés. Une nuée ardente dévale les pentes. Page 4 (cf. document 1) 5 Document 1: Une éruption volcanique. 1. Projections de fragments de lave 7. Poche de magma 2. Cône à cratère 8. Cheminée centrale 3. Coulées de lave 9. Nuée ardente 4. Cheminée latérale 10. Dôme 5. Cheminée centrale 11.Violentes explosions 6. Montée du magma 12. Panache de cendre Page 5 6 LOCALISATION DES VOLCANS L’activité volcanique est repartie inégalement sur la surface du globe. On en trouve sur les continents, les îles océaniques et les fonds marins. La plupart se situent aux frontières de plaques (volcanisme dorsale et de zones de subduction), mais aussi à l’intérieur des plaques (volcanisme entre plaques). Les volcans ne se repartissent pas au hasard sur la surfa- ce terrestre. On les retrouve dans les mêmes lieux ou se produisent les séismes (aux frontières de plaques). Document 2: Carte des limites de plaques. Page 6 (cf. document 2) 7 LE VOLCANISME AU NIVEAU DES PLAQUES: Les plaques tectoniques ou plaques lithosphériques sont des fragments de la lithosphère qui résultent de son découpage à la manière d’un puzzle. D’après la théorie de la tectonique des plaques, le volcanisme est intimement lié aux mouvements des plaques tectoniques en effet, c’est en général à la frontière entre deux plaques que les conditions sont réunies pour la formation de volcans. Pour le faire, il y a plusieurs façons d’y procéder: Par divergence: C’est l’écartement de deux plaques tectoniques qui amincit la lithosphère, et qui entraine une remontée de roches du manteau. Celles-ci, déjà très chaude à environ 1 200° C, se mettent à fon- dre partiellement en raison de la décompression. Cela donne du magma qui s’infiltre par des failles normales et remonte à la surface. Par subduction: C’est lorsque deux plaques tectoniques convergent et que la lithosphère océanique , plonge dans le manteau et subie des transformations minéralogiques. L’eau contenue dans la lithosphère plongeante s’en échappe alors et vient hydrater le manteau, provoquant sa fusion partielle en abaissant son point de fusion. Ce magma remonte et traverse la lithosphère chevauchante, créant des volcans. Titre: Magmatisme par subduction. Page 7 (cf. magmatisme par subduction) Le magma 8 Le magma se forme grâce à la fusion d’une partie des roches du manteau péridotite (voir document 3) ou de la cristallisation de certains minéraux caractéristiques. Il peut être formé par l’action d’une source de chaleur interne ou par un métamorphisme très évolué. Généralement, ce magma remonte vers la surface et se stocke dans la lithosphère en formant une chambre magmatique. Dans cette chambre, il peut subir une cristallisation to- tale ou partielle et/ou un dégazage qui commence à le transformer en lave: c’est alors l’éruption . Mais si la pression devient suffisante pour qu’il soit éjecté a la surface, il remonte le long d’une cheminée volcanique pour être émis sous forme de lave: on a alors une roche magmatique volcanique. Mais si la pression ne suffit pas son ascension s’arrête et il se refroidit alors très lentement donnant naissance à des roches grenues. Les minéraux Le magma est formé à partir d’une roche grenue entièrement cristallisée appelé la péridotite. Cette roche contient de l’olivine et du plagioclases. Ses principales caractéristiques sont: couleurs vert foncé, roches denses et grains moyens de différentes grosseur (cf. doc.3 péridotite). Le magma se refroidit en profondeur cela donne naissance a une roche entièrement cristallisée appelée gabbros: c’est une roche magmatique plutonique contenant du pyroxène et du plagioclases (cf. doc.3 gabbros). Ou alors le magma se refroidit et brutalement cela donne naissance à une roche entièrement cristallisée magmatique volcanique appelée basalte: contenant des roches avec des petits minéraux et du verre (cf. doc.3 basalte). Page 8 Document 3: les différents minéraux. Titre: Roche de Péridotite Titre: Roche de gabbros Titre: Roche de basalte Titre: Lame de péridotite Titre: Lame de gabbros Titre: Lame de basalte Page 9 9 Nous avons observé à l’aide d’un microscope 3 différentes types de lames: La péridotite: une roche grenue qui est entièrement cristallisée. Elle contient de l’olivine et du plagioclase. Le basalte: une roche qui n’est pas entièrement cristallisée, roche magmatique volcanique. Elle contient du plagioclase. 10 Le gabbros: une roche entièrement cristallisée, roche magmatique plutonique. Elle contient de la pyroxène et du plagioclase. Nous avons aussi constaté que le basalte et le gabbros proviennent du même magma. Refroidissement en profondeur lent. Roches entièrement cristallisée. Gabbros Magma Basalte Péridotite Refroidit brutalement Page 10 Roches avec des petits minéraux et du verre. 11 ECLATEZ VOUS…À FAIRE VOTRE FUSÉE À EAU! Nous avons tous un jour rêvé quer de fuite, percé en son est a son maximum, néan- de lancer dans les airs une milieu pour le passage qu'un moins le temps de gonflage fusée à eau (certes vous ne tuyau qu'on vissera au bou- est supérieur au temps de rêviez peut être pas, comme chon. gonflage d'une bouteille rem- nous l'avons fait, de la faire La pompe, reliée a l'extrémité exploser un plein hiver..), du tuyau, alimentera directe- mais savez vous comment faire la fusée parfaite? ment la bouteille en air. plie au ¾. La bouteille remplie d'eau Nous avons également repro- placée la tête en bas sur le duit ces expériences avec une socle est alimentée en air grâ- bouteille ce à la pompe. Lorsqu'elle pour tous les fainéants qui aura atteint sa capacité maxi- n'aiment pas pomper, car le male de stockage en air, elle temps de gonflage est très Commençons par le matériel décollera dans les airs, expul- rapide) qui a décollé d'envi- de base de la fusée, pour cela, sant l'eau. ron 2m et une bouteille pres- utilisons: On fera varier les niveaux que pleine (7/8), celle ci qui un pas de tir en hauteur*, de d'eau dans la bouteille pour n'a expulsé que le bouchon de manière à ce que la bouteille conjecturer*. liège sans vraiment décoller, soit placée la tête en bas, de vide (conseillée mais c'est un bon moyen de préférence stable et qui résis- On pourra observer que plus se faire mouiller! te a l'eau. la bouteille est remplie d'eau une bouteille en plastique (¾), moins elle décolle haut, Le principe, selon la 3e loi de (non percée) le temps de gonflage étant Newton, d’action-réaction : un bouchon de liège qui ren- minime. « Tout corps A exerçant une tre parfaitement dans le haut Lorsque la bouteille est rem- force sur un corps B subit un de la bouteille, sans provo- plie à environ 1/3, l'apogée* force d'intensité égale, de mê- 12 même direction mais de sens pression. sous de ¼, la fusée risque opposé, exercée par le corps d'aller nettement moins haut.. B» Pour perfectionner au mieux En outre, pour réaliser votre L'air, comprimé, pousse l'eau votre fusée, vous pouvez tou- fusée dite parfaite, rajoutez vers le bas (action) tandis que jours ajoutez des ailerons (3 les ailerons, l'ogive et si vous minimum pour une meilleure le désirez le guide conseillés stabilité) qui permettront à la précédemment. fusée de perdre moins d'éner- pas trop d'eau (non ceci n'est gie lors de sa course si sa tra- pas une recette de cuisine!), jectoire est linéaire, un cône je vous conseille également pointu (=ogive) sur le haut de de prendre un tuyau assez la bouteille afin d'améliorer long et une pompe a pied, l'aérodynamisme* de la fusée sinon vous vous ferez très et un « guide » qui permettra rapidement tremper! Ne mettez de changer l'angle de tire de manière stable. Aux Etats-Unis, le 14 Juin l'eau, éjectée, crée une force équivalente vers le 2007, une fusée à eau équipée haut Nous vous l'avons déjà expli- d'une (réaction) et fait décoller la qué dans le compte-rendu, l'équipe U.S. Water Rockets, bouteille instantanément (en moins réalisa le record du monde vous mettez d'eau moins de 2/10 de seconde). caméra lancée par avec 625,15m! La bouteille a donc instantanément une certaine vitesse et Après toutes ces explications, acquiert une certaine énergie, vous n'hésiterez plus à réali- appelée cinétique ser votre propre fusée à eau (« quantité d'énergie qu'un (attendez quand même le re- corps d'une certaine masse tour acquiert en fonction de sa vi- d'amies!). Amusez-vous bien! Energie de l'été, conseil tesse E=1/2.m.v² ») donc si on double la vitesse, l'énergie Le Diguerher Jessica quadruple. Il fait donc faire Bellefontaine Iris prendre le plus vite possible (entre 30% et 40% du volume de vitesse à la fusée pour une de la bouteille), plus la fusée hauteur maximale, ce qui ira haut, par contre, l'eau est s'obtient par une plus forte in-dis-pen-sable! Et en des- 13 La foudre : Fonctionnement et exploitation Comment fonctionne la foudre ? Expérience avec le machine de Whimshurst : Ces expériences ont été réalisée en milieu artificiel mais le fonctionnement est le même dans la nature … Les charges négatives correspondent aux particules en suspension dans l’air formant des nuages d’orages (cumulonimbus) et les charges positives correspondent au sol où à des nuages inférieurs . James Wimshurst : (1832 à Londres - 1903) était un physicien britannique. Il est le créateur en 1883 de la machine électrostatique à influence qui porte son nom : la machine de Wimshurst. Il a par ailleurs montré la possibilité de disperser et de réfléchir les rayons X. On fait tourner deux disques munis de bandes métalliques dans des sens opposés, deux balais permettent d’arracher des électrons. Ceux-ci sont acheminés puis stockés dans une des boules métalliques, l’autre est chargée positivement . Lorsque la quantité d’électrons est suffisante, ils parviennent à traverser l’air sous la forme d’un éclair . Après la décharge, les boules redeviennent neutres. 14 Etincelle de rupture : On ferme le circuit en mettant en contact une lime et un clou, lorsqu’on frotte sur la lime, les ouvertures et les fermetures du circuit se succèdent rapidement. Lors de l’ouverture du circuit, l’intensité chute brutalement. La bobine ayant tendance à lutter contre les variations de l’intensité du courant. Elle se comporte comme un générateur de haute tension afin de prolonger le passage du courant. Celui-ci traverse alors l’air placé entre le clou et la lime : une étincelle de rupture apparait. Peut-on exploiter cette énergie ? Pour l’instant, aucune solution pour recevoir et stocker l’énergie d’un éclair n’a été trouvée. Les raisons principales à cette absence de solution sont : La faible probabilité pour la foudre de tomber à l’endroit probable d’un capteur, qui est due à un trop fort voltage. L’énergie produite par l’éclair étant proche de 100 millions de Volts, il n’y a pour l’instant aucun moyen de stocker une telle quantité d’énergie 15 HISTORIQUE DE LA VACCINATION En 1796, Edward Jenner découvre le vaccin contre la variole. Grâce à cette découverte, le virus de la variole a presque été éradiqué. Il a été découvert par un médecin anglais, Edward Jenner, qui avait remarqué que les vachers des fermes anglaises ne contractaient pas la variole mais en affichaient des symptômes atténués (pustules au niveau des avantbras) Ces vachers étaient en fait atteints de vaccine, maladie proche de la variole mais moins sévère, transmise par les animaux. Edward Jenner a eu l’idée d’inoculer le liqui- de purulent d’une lésion de vaccine à une personne saine. Cette inoculation a entraîné une production d’anticorps protecteurs contre la variole, dans la mesure où les virus de la vaccine et de la variole étaient morphologiquement proches. Ultérieurement, la généralisation de la vaccination anti-variolique a permis d’éradiquer cette maladie. La variole est la première maladie à avoir été totalement éradiquée de la planète grâce à la vaccination. La vaccination est née. Elle connaît un succès retentissant en Europe continentale avec l’organisation de grandes campagnes de vaccination. Au XIX ème siècle, le français Louis Pasteur élabore le vaccin contre la rage. Par la suite, de nombreux vaccins ont été élaborés et diffusés, représentant un progrès immense pour l’humanité toute entière. Ses travaux bouleversent le diagnostic et le pronostic des maladies contagieuses qui relèvent toutes désormais d’une cause identifiable. En 1881, pasteur énonce le principe de la vaccination : « des virus affaiblis ayant le caractère de ne jamais tuer, de donner une maladie bénigne qui préserve de la maladie mortelle ». En 1879, Louis Pasteur découvre le vaccin contre le choléra des poules. En 1881, Pasteur parvient à isoler, purifier et inactiver la souche de l’agent contagieux de la rage, à partir de cerveaux d’animaux morts de cette maladie. En 1885, Louis Pasteur explique le principe de la vaccination et découvre le vaccin contre la rage. En 1885, il prépare avec succès le premier vaccin humain à virulence atténuée contre la rage. Louis Pasteur fonde autour de lui une véritable école de pensée scientifique. Il forme des chercheurs en infectiologie, immunologie, parasitologie, génétique et dans de nombreuses spécialités biologiques. 16 L’Institut pasteur est fondé en France en 1888 avec une vingtaine d’implantations en Europe et en outre-Mer. En 1888, les français André Chantemesse et Fernand Widal découvrent le vaccin contre la typhoïde. En 1921, Albert Calmette et Camille Guérin mettent au point un vaccin contre la tuberculose appelé le BCG. En 1944, Thomas Francis Jr. Crée un vaccin contre la grippe. En 1960, John franklin Engers met au point un vaccin contre la rougeole. En 1962, Thomas Weller, Franklin Allen Neva et Paul Douglas Parkman réalisent le vaccin contre la rubéole. En 2006, le laboratoire français Sanofi Pasteur MSD met au point le gardasil contre le papillomavirus. En 2009, de nombreux pays lancent une campagne de vaccination contre la grippe A (H1N1). La mise au point de vaccins nouveaux reste un enjeu majeur dans la prise en charge de nombreuses maladies et les avancées spécifiques en la matière foisonnent. Le principe d’action de la vaccination a été expliqué par louis Pasteur et ses collaborateurs Roux et Duclaux, suite aux travaux de Robert Koch mettant en relation les microbes et les maladies. Cette découverte lui permit d’améliorer la technique. Sa première vaccination fut la vaccination d’un troupeau de moutons contre le charbon le 5 mai 1881. La première vaccination humaine (hormis la vaccination au sens originel de Jenner) fut celle d’un enfant contre la rage le 6 juillet 1885. QU’EST-CE QUE LA VACCINATION Il s’agit d’un procédé consistant à introduire un agent infectieux inactivé ou atténué dans un organisme vivant pour provoquer une action immunitaire positive. La substance active d’un vaccin est un antigène destiné à stimuler les défenses naturelles de l’organisme (le système immunitaire). La réaction immunitaire primaire permet en parallèle une mise en mémoire de l’antigène présenté pour qu’à l’avenir, lors d’une contamination vraie, l’immunité acquise puisse s’activer de façon plus rapide. Il existe quatre types de vaccins selon leur préparation : vaccins issus d’agents infectieux inactivés, vaccins issus d’agents vivants atténués, les vaccins synthétiques et les vaccins constitués de toxines inactivées. VACCINS ISSUS D’AGENTS INFECTIEUX INACTIVES Pour inactiver un agent infectieux, il faut multiplier en très grand nombre le virus puis il faut le détruire par de la chaleur ou chimiquement. Cette méthode permet de détruire les micros- organismes infectieux car ils perdent leur caractère pathogène. Pathogène : qui entraîne une maladie. 17 VACCINS ISSUS D’AGENTS VIVANTS ATTENUES On les reproduit en très grand nombre jusqu’à ce qu’ils perdent naturellement ou artificiellement leur caractère pathogène. Leur souche est alors incapable de développer la maladie entièrement. Les souches obtenues sont alors incapables de développer entièrement la maladie qu’elles causaient auparavant, mais conservent cependant leurs antigènes et leurs capacités à induire des réponses immunitaires. Ce genre de vaccin est généralement plus efficace et son effet plus durable que celui qui est composé d’agents infectieux inactivés. En revanche, comme il est constitué de microorganismes dont la viabilité doit être maintenue pour être efficace, sa conservation est plus difficile. LES VACCINS SYNTHETIQUES Les vaccins synthétiques sont constitués des molécules de surface des agents infectieux afin d’obtenir des réponses immunitaires sans avoir à conserver inactiver et introduire le virus concerné. LES VACCINS CONSTITUES DE TOXINES INACTIVEES Lorsque les symptômes les plus graves de la maladie sont dus à la production de toxines par l’agent infectieux, il est possible de produire des vaccins uniquement à partir de ces toxines en les inactivant chimiquement ou par la chaleur (une toxine ainsi rendue inoffensive est alors fréquemment appelé « toxoide » ou plus généralement « anatoxine »). De cette façon des vaccins sont produits par exemple contre la grippe, le choléra, la peste ou l’hépatite A. LES CONSEQUENCES DE L’INTRODUCTION D’UN ANTIGENE La reconnaissance entre antigène et anticorps est par exemple mise à profit dans la lutte contre les toxines bactérien- nes. Ces toxines agissent en se fixant sur des récepteurs présents à la surface des cellules de l’organisme, ce qui provoque des dérèglements importants de l’activité cellulaire. En se fixant sur ces toxines, les anticorps anti-toxine les neutralisent et préviennent les liaisons avec les récepteurs cellulaires. Après avoir reconnu un antigène grâce à sa partie variable, un anticorps peut se lier à des cellules du système immunitaire. Ainsi, les anticorps fixés sur une bactérie peuvent se lier aux macrophages et déclencher une phagocytose. FONCTIONNEMENT DES ANTICORPS PAR RAPPORT AUX ANTIGENES CREES PAR LE VACCIN. QU’EST CE QU’UN ANTICORPS Un anticorps est une protéine complexe utilisée par le système immunitaire pour détecter et neutraliser les antigènes de manière spécifique. 18 Les anticorps sont sécrétés par des cellules dérivées des lymphocytes B : les plasmocytes. Un anticorps est dirigé contre un antigène ou un corps étranger. Il sert à défendre l’organisme contre les affections dans le corps. Il est représenté par entre autres les globules blancs ou leucocytes. Les anticorps constituent l’immunoglobuline principale du sang. QU’EST CE QU’UN ANTIGENE Un antigène est une macromolécule naturelle ou synthétique, reconnue par des anticorps ou des cellules du système immunitaire et capable d’engendrer une réponse immunitaire. Les antigènes sont généralement des protéines, des polysaccharides et leurs dérivés lipidiques. Chaque anticorps ne fonctionne qu’avec un certain type d’antigène. EXPERIENCE : COMMENT FONCTIONNENT LES ANTIGENES DU VACCIN PAR RAPPORT AUX ANTICORPS Dans un premier temps, on fait chauffer 5ml d’agar chaud que l’on verse dans une boîte de pétri. Ensuite, on élimine les bulles et on la laisse refroidir sans mettre le couvercle. Dans un second temps, on creuse six puits à l’intérieur du gel d’agar à l’aide d’un gabarit de perçage. Après, on élimine les disques du gel avec un cure-dent. Pour finir, on dépose les différents produits. TECHNIQUE D’OUCHTERLONY Il s’agit d’une méthode d’immuno-diffusion sur gel d’agar coulé dans une boîte de pétri. Les solutions sont déposées dans des puits creusés dans le gel et diffusent de façon homogène dans toutes les directions autour du puit. Deux auréoles de diffusion peuvent donc entrer en contact lorsqu’elles ont suffisamment progressé. Cette zone de contact reste invisible si il n’y a pas de réaction entre les deux solutions. En revanche, elle se traduit par un arc de cercle visible à l’œil nu lorsque les deux solutions réagissent. La méthode de double diffusion en gel d’Ouchterlony est une méthode d’immunoprécipitation fondée sur la diffusion d’antigènes et d’anticorps en milieu solide (en général un gel d’agarose) à partir de puits placés en vis-àvis. Lorsque les molécules d’anticorps rencontrent les molécules d’antigènes, la liaison antigène anticorps conduit à la précipitation des complexes immuns dans la zone de rencontre si l’anticorps reconnaît l’antigène. Le précipité se forme dans la zone où les concentrations des deux solutions sont présentes sous la forme d’un arc blanchâtre visible à l’œil nu. La méthode d’Ouchterlony peut être utilisée notamment pour détecter la présence d’anticorps spécifiques dans un sérum pour mettre en évidence un antigène donné dans un liquide biologique, pour déterminer la zone d’équivalence ou pour 19 évaluer le degré d’identité (nul, total ou partiel) entre différents antigènes. En effet, des antigènes possédant une identité partielle avec celui contre lequel ont été produits les anticorps sont susceptibles de donner une réaction croisée conduisant à des arcs de précipitations d’aspect particulier. On peut aussi identifier des relations de parenté entre les organismes dont proviennent les antigènes et celui ayant fourni les anticorps. QU’EST-CE QU’UN ANTICORPS Les immunoglobulines sont des substances fabriquées par l’organisme destinées à se défendre contre les agressions des microbes. C’est ce qu’on appelle également des anticorps. Elles sont fabriquées par les globules blancs. QUEL EST LE ROLE DES ANTICORPS: Les anticorps ont un double rôle : Résultats : après quelques heures de diffusion, les arcs de précipitation sont visibles à l’œil nu mais ils peuvent aussi être colorés pour améliorer leur visibilité. 1 - ils reconnaissent des antigènes à la surface de corps étrangers tels que bactéries et virus ou à la surface de cellules tumorales. 2 - ils interviennent dans les mécanismes d’élimination de ces corps étrangers en créant un complexe immunitaire. Les anticorps ont pour fonction de se fixer sur l’antigène à la fois pour l’immobiliser grâce à sa structure lourde et à la fois pour en prendre en quelque sorte une empreinte. L’antigène une fois immobilisé et quel que soit sa nature (molécule, microbe ou parasite) prend alors le nom d’antigène. Cette association antigène-anticorps forme un complexe facilement repérable par les cellules de l’immunité. Selon le type d’agresseur et selon les cas, l’ensemble antigèneanticorps est détruit soit par les polynucléaires, soit par certains lymphocytes, soit par une grosse molécule enzymatique qu’on appelle le complément. Cet ensemble antigèneanticorps complément forme ce qu’on appelle un immun-complexe. 20 STRUCTURE DE BASE DES IMMUNOGLOBULINES (ANTICORPS)/ classes d’immunoglobulines entre elles, ce sont leurs chaînes lourdes. Les immunoglobulines sont formées de 4 chaînes : 2 chaînes lourdes identiques 2 chaînes légères identiques Les anticorps sont des glycoprotéines de la superfamille des immunoglobulines formées de quatre chaînes polypeptidiques : 2 chaînes lourdes et 2 chaînes légères de la molécule. Ces chaînes forment une structure en Y et sont constitués de domaines immunoglobulines de 110 acides animés environ. Chaque chaîne légère est constituée d’un domaine constant et d’un domaine variable. Les chaînes lourdes sont composées d’un fragment variable et de 3 ou 4 fragments constants selon l’isotype. Pour un anticorps donné, les deux chaînes lourdes sont identiques, de même pour les deux chaînes légères. Les immunoglobulines sont constituées de 4 chaînes protéiques, elles- mêmes formées par l’enchaînement d’acides aminés. Deux de ces chaînes sont légères car constituées de peu d’acides aminés et surtout de faible poids. Deux autres sont lourdes puisqu’elles sont composées de nombreux acides aminés lourds. Pour chaque immunoglobuline, les chaînes lourdes sont identiques entre elles et les chaînes légères également. Ce qui différencient les différentes MES SOURCES : http://www.snv.jussieu.fr/ bmedia/ATP/immu2.htm http://www8.umoncton.ca/umcmgauthier_didier/siitub/iddies.html http://fr.wikipedia.org/wiki/ Anticorps http://fr.wikipedia.org/wiki/ Vaccination http://fr.wikipedia.org/wiki/ Antigène http://www.docteurclic.com/ traitement/ immunoglobulines.aspx http://vaccins.e-monsite.com/ rubrique,histoire,640683.html http://www2.ac-lyon.fr/enseigne/ biologie/photossql/photos.php? RollID=images&FrameID=ouchterlo ny BILLON Melvyn VALENTIN Paul FERRET Emilien 21 Nous avons décidé de déterminer nous même cette vitesse: Le son, vitesse et propagation Le son est une onde produite par la vibration mécanique d'un support fluide ou solide et qui se propage grâce à l élasticité du milieu environnant. Les vibrations des tranches d’air se font horizontalement c'est-à-dire dans la même diretion que la propagation du son. On parle d’ondes longitudinales. Nous avons modélisé la propagation du son en utilisant un ressort à spire non jointive: lorsque l’on comprime une extrémité du ressort et qu’on la relâche, on voit se propager la déformation (zone sombre qui coïncide avec le rapprochement des spires) le long du ressort. On peut alors se demander quelle est la vitesse de propagation du son dans l’air et si ce dernier se propage de la même façon dans le vide? Les premières expériences visant à mesurer la vitesse du son sont l'œuvre de Marin Mersenne durant la Renaissance. Selon Mersenne, l'air se meut "en bloc", pour ainsi dire sans élasticité, parce qu'il n'y a pas de vide. Cependant une valeur excessive sera donnée : 1 473 pieds par seconde. sa vitesse est de: le son se propage approximativement à 340 m/s (1 224 km/h) dans l'air, dans l'eau douce et à environ 1 500 m/ s. Durant le XVIIe siècle d'autres expériences sont menées par Edmond Halley et Robert Boyle ainsi que par Giovanni Cassini . L'Académie des sciences française décide alors d'organiser des nouvelles expériences en 1738. À l'aide de coups de canon tirés la nuit (pour voir les flammes sortant de la bouche de l'arme) entre l'Observatoire de Paris , Montmartre, Fontenay-aux-Roses et Montlhéry; on estime la vitesse du son à 333 m/s. Une fois de plus, les résultats sont contradictoires avec la répétition de l'expérience en Allemagne. -Nous avons utilisé un émetteur et un récepteur d’ultrasons. Nous les avons séparés par des distances d allant de 10à 50cm. A l’aide d’une interface d’acquisition nous avons enregistrer les signaux et déterminer le temps t séparant l’émission de la réception . cette expérience sera assisté d un ordinateur. Nous avons alors tracé le graphique représentant d en fonction du temps. La courbe obtenue est une droite. Son coefficient directeur représente la vitesse du son dans l’air. En effet nous avons V=d/t. A 16°C nous avons pu calculer une vitesse de 343m/s et de 346m/s à 21°C. Plus la température est élevée plus la vitesse de propagation est importante. Influence du milieu: Nous avons placer un réveil alors qu’il sonnait sous une cloche à vide (cloche sous laquelle on peut créer un vide, voir photo ci-dessus). En faisant progressivement le vide le réveil cesse d’être audible.. Pour vérifier que le réveil fonctionnait bien nous avons arrêter la pompe et laisser l’air à nouveau entrer dans la pompe. Le son de la cloche est-il redevenu audible. Le son pour se propager à donc besoin d’un milieu matériel. Il se propage d’autant plus vite que ce milieu est dense. RG, MAB et NB. 22 LE SIDA TUE ENCORE 23 LE SIDA TUE ENCORE L'épidémie progresse dans des régions que l'on croyait jusque là épargnées (Amérique du Sud, Caraïbes). Elle fait des ravages en Afrique, mais aussi en Russie, dans la partie la plus orientale de l'Europe de l'Est (Pays Baltes, Ukraine), et en Chine. Dans les pays occidentaux (Europe, Amérique du Nord, Australie et Nouvelle Zélande), la régression de la maladie (due à l'accès aux nouveaux traitements) laisse place à une stagnation du nombre de nouveaux cas. Les premiers cas de Sida ont été décrits aux Etats-Unis, en 1981. A ce moment-là, on ne parlait pas encore de sida (Syndrome d'Immunodéficience Acquise) pour décrire ce nouveau syndrome d'immunodéficience inexpliqué : il portait plusieurs noms, entre autres le " gay syndrome ", car il fut initialement identifié chez des homosexuels. Courant 1982, les médecins français commencent à se mobiliser avec l'apparition en France de cas similaires. Cette maladie découverte chez des homosexuels, observée par la suite chez des hémophiles transfusés. Ce que peut s'expliquer par les transfutions de sang administrées au malade. En mai 1983 dans la revue Science, la première description du virus responsable du Sida, que l'équipe à l'Institut Pasteur avait appelé à l'époque "Lymphadenopathy Associated Virus " ou LAV. Le lien de causalité entre ce virus et le sida restait encore en effet à démontrer. Plus tard dans l'année 1983, les scientifiques de l'unité d'Oncologie virale apportent la preuve qu'il s'agit bien d'un rétrovirus, ce que certains contestaient à l'époque. Carte du monde représentant ne nombre de sidaïste dans les pays les plus contaminés. 24 Comment attrape-on ce virus? Le sida se transmet tout d'abord par une personne infectée par rapport sexuel non protégé ou par injection de sang contaminé. Et enfin une femme porteuse du virus étant enceinte le transmet à son enfant, elle le transmet à travers les échanges sanguins de la mère à l'enfant généralement pendant le dernier trimestre de grossesse ou par l'allaitement. Cycle du vih Le virus du sida présent dans le sang est capable de se fixer à des cellules particulières du système immunitaire : les lymphocytes T4. Ces lymphocytes sont ainsi nommés, car porteurs de la protéine transmembraire CD4. La fixation du virus à ces cellules fait intervenir CD4 (reconnu par la protéine gp120 du virus), ainsi que d'autres protéines membranaires (les corécepteurs). A partir de cette fixation, le matériel génétique du VIH peut pén é t r e r d a n s l e l y mp h o c yt e . Il est à noter que le VIH peut en fait infecter de nombreux types cellulaires différents. Une fois dans le cytoplasme, l'ARN du virus est rétrotranscrit en ADN double brin. Cet ADN pénètre dans le noyau, et s'intègre au génome de la cellule hôte. L'expression des gènes du virus permet alors la fabrication des protéines du virus. Assemblées, elles permettent la formation de nouveaux virions, qui bourgeonnent de la cellule, en s'entourant au passage d'une membrane (héritée de la cellule infectée). Ceci permet la libération de nouveaux virus dans le sang de l'org a n i s m e i n f e c t é . Il est à noter que l'expression du génome viral se réalise grâce à la machinerie de transcription (puis de traduction) de la cellule infectée. 25 Entrée du VIH dans les cellules: Le virus du SIDA utilise pour rentrer dans ses cellules hôtes les protéines présentes à sa membrane et à celle de la cellule hôte. La protéine virale gp 120 possède en effet un domaine de liaison à la protéine CD 4. Le virus du SIDA est ainsi capable de se fixer spécifiquement aux lymphocytes T4, qui portent cette protéine à leur membrane. Cette fixation de gp 120 à CD 4 conditionne l'ensemble des étapes suivantes permettant la pénétration de la nucléocapside virale dans le lymphocyte. La fixation de gp 120 à CD 4 permet de démasquer une autre protéine membranaire virale : gp 41. Celle-ci s'insert alors dans la membrane du lymphocyte, permettant la fusion des deux membranes, et ainsi l'entrée du virus dans la cellule. Evolution de l'infection virale: On distingue 3 phases lors d'une infection par le virus du SIDA : La primo-infection : Juste après la contamination par le VIH, le nombre de virus présents (= charge virale) augmente fortement, puis diminue rapidement, du fait de la réponse du système immunitaire; Test d’OUCHTERLONY : Nous avons effectué le test d’ouchterlony qui est une méthode d’immunodiffusion sur gel. Il consiste à savoir si les anticorps d’albumine de sérum de bœuf sont spécifique au sérum de lapin. Une fois le gel de gélose disposé dans le boîte de pétri et les puits creusés, on réalisera des dépots avec du sérum de bœuf, du sérum de cheval, du lait de vache et de l’œuf de poule. Ce qui va nous permettre de les comparer les uns aux autres. On remarque qu’une fois l’expérience terminée c’est le sérum de bœuf qui réagie. On en déduit donc que les anticorps sont spécifiques d’un antigène. 26 La phase asymptomatique : DA : l'individu atteint ne présente aucun symptôme de la maladie, et le nombre de virus n'augmente que très légèrement, mais le nombre de variant augmente fortement... Malgré le contrôle de la maladie par le système immunitaire, les lymphocytes T sont progressivement détruits par le virus. Le système immunitaire est débordé, le nombre de virus augmente fortement, les symptômes apparaissent. Test ELISA : C’est un test que nous avons effectué, il s’agit d’un procéder qui permet de doser les antigènes et les anticorps grâce à l’utilisation d’un marqueur. Dans la méthode ELISA, ces marqueurs sont des enzymes. Cette méthode permet de détecter des anticorps qui sont dirigés contre un virus ou une bactéries autrement dit le test ELISA va permettre de savoir si une personne est affecté ou pas par un micro-organisme l’individu est considéré séropositif quand il existe une infection, et séronégatif dans le cas inverse. Le test ELISA sert notamment à mettre en évidence une séropositivité quand un individu a été au contact du VIH. Le SI- Résultat du test ELISA Maladie opportune liée au VIH : Deux facteurs expliquent l’apparition de maladies opportunistes chez une personne infectée par le VIH sont un système immunitaire très affaibli par le virus, et la présence de microbes et d’autres agents pathogènes dans notre environnement quotidien. Parmi les maladies opportunistes les plus courantes: . Les infections bactériennes : tuberculose, pneumonies bactériennes et septicémie («empoisonnement du sang») . Les infections parasitaires : pneumonie, Pneumocystis carinii (PCP), toxoplasmose, microsporidiose. . Les infections virales : infections à CMV (cytomégalovirus), à herpès simplex . Les néoplasies (tumeurs) liées au VIH : sarcome de Kaposi, lymphome et carcinome. 27 Les recherches: Les recherches de traitement contre le virus du SIDA sont multiples. Elles font appel aux connaissances actuelles sur le cycle du virus.Il existe de nombreuses voies de traitement, visant donc à bloquer le développement du VIH.Des traitements visant à prévenir l'infection (blocage de l'attachement et de la pénétration du virus dans la cellule), qui étaient encore inéfficaces il y a peu, sont en cours de développement. Les traitements actuels utilisent un mélange d'inhibiteurs de la réverse transciptase et d'antiprotéases : ces traitements sont efficaces mais ils n'éliminent pas le virus de l'organisme infecté. Leur action est essentiellement de bloquer l'expansion du virus: ceci nécessite donc un traitement à vie. La prévention est donc le meilleur traitement pour l'instant ! Médicaments du traitement contre le SIDA Sources: Wikipedia Logiciel du VIH Passeportsante.net Snv.jussieu.fr Réalisé par : Pauline MATHON Laureen BETIN Leslie DANIEL et Gwenaëlle OLIVIER , 28 La Vision L'œil: L’œil est l’organe qui nous permet de traiter les images. La fonction de l'œil est de recevoir et de transformer les vibrations électromagnétiques de la lumière en influx nerveux qui sont transmis au cerveau. L'œil fonctionne comme un appareil photographique. Il est constitué de la sclérotique, la partie blanche de l’œil, du nerf optique, qui permet à l’image traitée d’aller au cerveau, et de l’iris, qui donne à notre sa couleur (bleu, marron, vert, …). Schématisation d’un œil humain Dans l’œil, certaines parties sont transparentes et laissent passer la lumière. Ces parties sont la cornée, c’est par là que la lumière passe en premier, puis l’humeur aqueuse, qui est un liquide qui se trouve entre la cornée et l’iris. Ensuite, la lumière passe par le cristallin qui est une lentille convergente et qui grossit l’image et la retourne. Puis elle passe par l’humeur vitrée et termine son trajet sur la rétine qui reçoit l’image à 29 La Rétine La rétine est la couche sensible à la lumière grâce aux photorécepteurs. Elle contient 70% des cellules réceptrices de l’organisme humain. Elle possède 2 types de photorécepteurs : Les bâtonnets: ils sont environ 130 millions et ont une très grande sensibilité à la lumière, c’est à eux que l’on doit notre capacité à percevoir de très faibles lueurs la nuit. Mais ils ont une faible perception des détails et des couleurs car plusieurs dizaines de bâtonnets ne sont liés qu’à une seule fibre du nerf optique. Ils contiennent une substance chimique appelée rhodopsine. Quand la lumière frappe une molécule de rhodopsine, celle-ci génère un faible courant électrique. Ces signaux vont former un message qui sera transmis aux cellules nerveuses de la rétine. Les cônes: Ils sont environ 5 à 7 millions. Leur sensibilité à la lumière est très faible mais leur perception des détails est très grande pour deux raisons : il y a une densité très élevée de cônes et chacun d’entre eux transmet son information à plusieurs fibres du nerf optique. Ils ont donc une très bonne sensibilité aux couleurs. Il en existe trois types selon le pigment qu’ils contiennent et ont donc une sensibilité à des ondes lumineuses de longueurs différentes : cônes contenant de l'erythropsine (sensibles au rouge), de la chloropsine (vert), de la cyanopsine (bleu). 30 Perception des couleurs par l’œil. L’œil peut visualiser différentes couleurs que l’on appelle spectre de couleur : il est composé de violet, indigo, bleu, vert, jaune, orange et rouge. Le mélange de toutes les couleurs forme la couleur blanche et le mélange de deux couleurs forme une couleur différente, ainsi le bleu et le jaune forment du vert, le rouge et le bleu forment du violet… Il existe deux sortes de lumière : -La lumière naturelle, celle que nous envoient le soleil et les corps incandescents. -La lumière artificielle comme les ampoules, les halogènes, les bougies… Notre rétine est tapissée de deux types de récepteurs d’images. Certains n’ont pas besoin de beaucoup de lumière: Ce sont les 125 millions de bâtonnets qui fabriquent des images en noir et blanc. C’est ce qui nous permet de voir la nuit. D’autres ont besoin de beaucoup de lumière : Ce sont les cônes qui se dénombrent à 7 millions et qui enregistrent les couleurs. Toutes ces informations passeront par la suite dans le nerf optique qui relie l’œil au cerveau. L’image formée sur la rétine est envoyée au cerveau sous la forme d’impulsions éclectiques le long de ce nerf. Ces impulsions seront envoyées jusqu’au lobe occipital et c’est ici que l’image sera interprétée par notre cerveau. Toutes ces étapes se font seulement en quelques millisecondes. Le trajet de l’image de l’œil au cerveau L’œil n’est que la première phase de la vision car la perception des formes, des couleurs et des mouvements qui permettent la reconnaissance des objets ou des personnes constituent des actions complexes qui exigent un traitement dans de nombreuses parties du système visuel situé au niveau du cerveau. Pour comprendre la vision, on peut la décrire en trois niveaux - Le trajet des rayons lumineux de l’objet jusqu’à la rétine (vue précédemment) ; - La transmission de cette information au cerveau ; - La représentation mentale de l’objet c’est-à-dire la perception. Les axones (fibres nerveuses) des cellules ganglionnaires (voir coupe rétine) de la rétine se rassemblent pour former le nerf optique. C’est par lui que l’information visuelle, maintenant traduite en influx nerveux se propagera le long du nerf et se rendra jusqu’aux différentes structures cérébrales responsables de l’analyse du signal visuel. Les nerfs optiques quittent donc les deux yeux au niveau des disques optiques et se réunissent pour former le chiasma optique (partie du cerveau où les deux nerfs optiques se croisent). L’image sera ensuite envoyée dans le cortex occipital qui se trouve au dessus du cervelet. 31 Quand notre œil se trompe ! Illusions d’optique naturelle. Parfois notre œil ne perçoit pas l’image comme elle est réellement, ces phénomènes s’appellent les illusions d’optique. Elles peuvent être naturelles ou crées par l’homme. L'illusion d’optique résulte d'une mauvaise analyse par notre système visuel des informations qui lui parviennent. Cette erreur d'analyse peut donc entraîner la perception d'un objet qui n'est pas présent, à l'inverse nous rendre « aveugle » à un objet pourtant présent ou encore nous donner une image fausse de la réalité. Chacun d’entre nous a déjà été victime de cette illusion d'optique qui consiste à percevoir sur une route asphaltée chauffée par le Soleil, l'image renversée d'un objet, comme s'il se reflétait à la surface de l'eau. Lorsque nous regardons une route chaude ou un désert, nous pouvons avoir cette impression que l’image se reflète sur le sol comme sur de l’eau. Ce phénomène est dù aux ondes qui se propagent en temps normal en ligne droite. Mais il peut y avoir ce qu’on appelle la réfraction. Le phénomène de réfraction se produit à l’interface entre deux milieux dans lesquels les vitesses de propagation sont différentes, ce qui crée ce genre d’illusion. Illusion crée. Il y a plusieurs types d’illusions créée par l’homme. 1) Celles créées d’une façon artistique, qui sont réparties en différents groupes : -Les illusions paradoxales ou images impossibles, ce sont des images qu’on ne peut pas retrouver dans la nature. Ici, c’est un Escalier impossible 32 -Les illusions paradoxales sont des ima- 2) Celle créée pour des fins ges qu’on ne peut pas retrouver dans la commerciales. Ces dernières sont les images subliminanature. les, et consiste à faire passer une image Le cube de très rapidement de façon à ce que notre Necker est le cerveau ne s’en rende pas compte, mais plus connu l’image sera traitée par notre d’entre elles. subconscient. C’est une sorte de publicité qu’on ne remarque pas. Sur cette photo qui a été publiée sur divers magazines avec Gwen Stefani, on peut voir un visage démoniaque sur sa robe. Figure 1 Figure 2 Ce tableau (figure 1) à première vue ordinaire a en fait un secret. En effet, si on tourne l’image a 45°, on peut voir l’autoportrait de l’artiste.