MIP 36 – Eliminer les risques chimiques et toxiques liés aux déchets d’activité de soins - 2015
P r é a m b u l e m é t h o d o l o g i q u e
Les travaux préparatoires sur le sujet ont été initiés en amont des trois semaines dédiées au
module interprofessionnel. Nous avons ainsi rencontré Madame Émilie COUNIL qui nous
a aidés à cerner les contours du sujet et les attendus de l’exercice, et nous a livré de
nombreux éléments de bibliographie. Nous avons également souhaité anticiper les
contraintes de calendrier en requérant des entretiens dès le mois d’avril 2015.
Dans un premier temps, nous avons étudié les documents en binôme et avons reporté nos
observations sur un document unique, permettant d’offrir le même niveau d’information au
groupe. Nous avons ainsi répertorié la littérature existante et disponible en 4 catégories, en
suivant la classification proposée par notre animatrice : déchets d’activité de soins, déchets
d’activité de soins à risques infectieux, utilisation des cytostatiques et prévention.
Un second temps a été consacré à la préparation des entretiens et à la construction d’une
grille d’analyse commune aux entretiens (Cf. Annexe 7). Celle-ci a ensuite été déclinée de
manière plus spécifique selon l’interlocuteur : établissements de santé, prestataires de
collecte et de traitement des déchets, agences régionales de santé, services de santé au
travail, mairie. Notre enquête a pris cours sur deux terrains de dimension différente :
un centre hospitalier universitaire (CHU) et un Centre de lutte contre le cancer
(CLCC), avec une activité exposant particulièrement le personnel aux déchets
souillés par des médicaments anticancéreux ;
un centre hospitalier (CH) accueillant des patients en retour de chimiothérapie,
engagé dans un dispositif d’hospitalisation à domicile, dans lequel le personnel est
a priori moins exposé à la manipulation de ces déchets.
Les ingénieurs d’études sanitaires référents déchets de chaque délégation territoriale
d’ARS ont été contactés ainsi que des médecins du travail et des pharmaciens de services
oncologiques. Enfin, trois prestataires de collecte et/ou de traitement des déchets nous ont
accueillis et présenté leur structure. Nous avons pu visiter deux chaînes de traitement des
déchets, l’une par incinération, l’autre par banalisation. Certains entretiens ont eu lieu par
téléphone, la plupart se sont déroulés en présentiel.
Tous les entretiens ont été réalisés en binôme, voire en trinôme. Chacun a pu y trouver sa
place et se positionner vis-à-vis des professionnels rencontrés. Les échanges réguliers avec