Henri Lemattre / Généalogie et Histoire du Dunkerquois / G.H.Dk. Page 4
.- Les habitants sont autorisés à acheter leurs chandelles où bon leur semblera. Cette licence
subsistera jusqu'à ce que le bien public exige d'en ordonner autrement.
31 Août 1724.- Défense aux bourgeois ou autres personnes qui ne sont pas militaires, d'aller boire dans la
cantine établie dans le pavillon royal, par forme d'écot ou autrement, ni d'acheter du vin pour boire chez
eux, à peine de 100 livres d'amende.
9 Novembre 1724.- Seront punis de douze livres d'amende :
- Ceux qui fréquenteront les cabarets, les cafés, les billards on jeux de paume, pendant la durée de la
grande messe;
- Les chirurgiens, barbiers et perruquiers, qui feront le poil pendant le temps qu'on dira la grande
messe;
- Les meuniers qui travailleront le dimanche et jours de tète, sans autorisation écrite du pasteur et
du baille ;
- Les boulangers, bouchers, charcutiers et laitiers, dont les boutiques seront ouvertes après huit
heures du matin ;
- Les pâtissiers, cuisiniers et traiteurs subiront la même peine, s'ils ouvrent leur boutique le
dimanche;
-
Le poisson frais arrivé le samedi soir, ne pourra être vendu le lendemain qu'après le service divin
et dans le Cooping seulement.
12 Juillet 1726.- Les marchands, revendeurs de beurre ne pourront accaparer le beurre pendant la durée du
marché, en vue de provoquer une cherté excessive.
- Ceux qui dérogeraient à cette interdiction, seront punis d'une amende de 30 livres.
- Déjà, à cette époque, l'amour du lucre avait donné naissance aux syndicats à la hausse.
8 Mars 1731.- Dix livres d'amende seront infligées aux cabaretiers et taverniers qui donneront à boire
après que la cloche de retraite, qui commence à 9 heures et demie, aura cessé.
9 Octobre 1734.--Défense de construire des auvents devant les maisons, à peine de 6 livres d'amende.
22 Août 1737.- Les marchands, bourgeois et habitants qui porteront une épée, sans droit ni qualité, seront
condamnés à une amende de 100 livres et à la confiscation de leur épée.
16 Mai 1741.- Défense est faite aux bourgeois et habitants d'avoir chez eux de la paille et du foin à vendre,
sous peine de 50 livres et confiscation de la marchandise.
21 Novembre 1741.- Les habitants de la ville devront faire ramoner et nettoyer leurs cheminées 2 fois par
an, sous peine d'amende de 20 livres.
- En cas d'incendie, les chartiers seront obligés au premier coup de cloche d'alarme, de se
transporter, avec six chevaux harnachés, aux magasins où sont les pompes. Les premiers arrivés auront
droit à une gratification raisonnable.
- Les propriétaires des maisons voisines du lieu du sinistre, devront mettre à leur porte des cuves
pleines d'eau, et d'en fournir autant que besoin sera, sous peine d'amende de 20 livres, en cas de négligence.
- Lorsqu'un incendie aura éclaté, les personnages qui demeurent dans le voisinage seront tenus
d'avoir à la brune et pendant la nuit, un falot à leur porte, jusqu'à la fin du sinistre, pour éclairer les allants
et venants, sous peine de 20 livres d'amende.
7 Novembre 1742.- Ceux qui font commerce de bestiaux devront, les jours de marchés, se ranger le long de
la rue des Dames anglaises (aujourd'hui rue de l'Abreuvoir), depuis le coin de la rue du Magasin-à-Poudre,
jusqu'à la première porte cochère des dites dames, du côté de leur muraille.
7 Novembre 1742.- Des bourgeois s'étant avisés d'aller dans les rues après la cloche de la retraite
bourgeoise sonnée, les magistrats ont décidé que désormais on ne pourrait se servir d'aucun tison pour