Les relations bancaires : comptes, coffre, emprunts
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1. Les gains réalisés sur un PEA sont exonérés d’impôt à compter de la fin de sa
cinquième année d’existence.
la plupart des autres causes (non-respect de conditions de fonction-
nement), le décès n’entraîne pas l’imposition des gains réalisés sur
ces plans depuis leur souscription, quel que soit le délai écoulé entre
la date d’ouverture et le décès1.
En matière de contributions sociales il en est autrement :
•Si le décès du titulaire d’un PEA intervient après la fin de la
cinquième année, les contributions sociales sont dues au taux de
11 % sur la différence entre la valeur du PEA au jour du décès et
le total des versements réalisés depuis l’ouverture ;
•En revanche, si le décès intervient avant la fin de la cinquième
année, la clôture du PEA est aussi assortie d’une exonération de
contributions sociales ;
•La solution est toute différente lors du décès du titulaire du PEP
bancaire, les intérêts capitalisés ayant subi chaque année les
contributions sociales. Celles-ci ne trouvent donc pas à s’appli-
quer au moment du décès.
Dans le cas du Plan d’épargne logement, celui-ci est normalement
résilié au décès de son titulaire, mais l’un des héritiers peut le
reprendre à son nom à condition de s’engager à l’alimenter dans les
mêmes conditions que son titulaire d’origine.
Les valeurs mobilières
Qu’il s’agisse d’actions, d’obligations, de titres participatifs, d’actions
de SICAV, de parts de FCP (fonds commun de placement), de bons
de souscriptions, toutes les valeurs mobilières entrent dans la succes-
sion du défunt et sont réputées devenir la propriété des héritiers dès
le moment du décès. Ces valeurs subiront les droits de succession
comme tous les autres biens appartenant au défunt. Pour la question
de leur évaluation, se reporter p. 77.
Aussi, tous les dividendes et coupons versés par ces valeurs à
compter de la date du décès profitent directement aux héritiers sans