Jeudi Saint
13 avril 2017
Chant d’entrée
Voici mon Serviteur que je soutiens,
mon élu en qui mon âme se complaît.
J’ai mis sur lui mon esprit et il annoncera le droit aux nations.
Il ne crie pas, n’élève pas le ton.
Il ne fait pas entendre sa voix dans la rue. (Is 42)
Il ne brise pas le roseau froissé,
n’éteint pas la mèche qui faiblit,
Fidèlement, il présente le droit.
Il ne faiblira pas jusqu’à ce qu’il établisse le droit sur la terre,
et les nations attendent sa Loi. (Is 42)
Gloire à Dieu
1
Gloire à Dieu, au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux
hommes qu’il aime. Nous te louons, nous te bénissons, nous t’ado-
rons, nous te glorions, nous te rendons grâce, pour ton immense
gloire, Seigneur Dieu, Roi du ciel, Dieu le Père tout-puissant. Sei-
gneur, Fils unique, Jésus-Christ, Seigneur Dieu, Agneau de Dieu,
le Fils du Père ; toi qui enlèves le péché du monde, prends pitié
de nous ; Toi qui enlèves le péché du monde, reçois notre prière
; toi qui es assis à la droite du Père, prends pitié de nous. Car toi
seul es saint, toi seul es Seigneur, Toi seul es le Très-Haut : Jésus-
Christ, avec le Saint-Esprit dans la gloire de Dieu le Père. Amen.
Glória in excélsis Deo et in terra pax homínibus bonæ voluntá-
tis. Laudámus te, benedícimus te, adorámus te, gloricámus
te, grátias ágimus tibi propter magnam glóriam tuam. Dó-
mine Deus, Rex cæléstis, Deus Pater omnípotens. Dómine
Fili unigénite, Iesu Christe. Dómine Deus, Agnus Dei, Fílius
Patris; qui tollis peccáta mundi, miserére nobis ; qui tollis
peccáta mundi, súscipe deprecatiónem nostram. Qui sedes
ad déxteram Patris, miserére nobis, Quóniam tu solus Sanc-
tus, tu solus Dóminus, tu solus Altíssimus, Iesu Christe, cum
Sancto Spíritu : in glória Dei Patris. Amen.
Cathédrale Notre-Dame-de-Paris, courrier, denier de l’Église, dons & legs... : 6, parvis Notre-Dame / Place Jean-Paul II 75004 PARIS
Téléphone : 01 42 34 56 10 ; télécopie : 01 40 51 70 98 ; site : www.notredamedeparis.fr
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (17)
Ainsi parla Jésus. Puis il leva les yeux au ciel et dit : « Père,
l’heure est venue. Glorie ton Fils an que le Fils te glorie.
Ainsi, comme tu lui as donné pouvoir sur tout être de chair, il
donnera la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. Or, la
vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et
celui que tu as envoyé, Jésus Christ. Moi, je t’ai glorié sur la
terre en accomplissant l’œuvre que tu m’avais donnée à faire.
Et maintenant, glorie-moi auprès de toi, Père, de la gloire que
j’avais auprès de toi avant que le monde existe. J’ai manifesté
ton nom aux hommes que tu as pris dans le monde pour me
les donner. Ils étaient à toi, tu me les as donnés, et ils ont
gardé ta parole. Maintenant, ils ont reconnu que tout ce que tu
m’as donné vient de toi, car je leur ai donné les paroles que tu
m’avais données : ils les ont reçues, ils ont vraiment reconnu
que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé. Moi,
je prie pour eux ; ce n’est pas pour le monde que je prie, mais
pour ceux que tu m’as donnés, car ils sont à toi. Tout ce qui est
à moi est à toi, et ce qui est à toi est à moi ; et je suis glorié en
eux. Désormais, je ne suis plus dans le monde ; eux, ils sont
dans le monde, et moi, je viens vers toi. Père saint, garde-
les unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné, pour qu’ils
soient un, comme nous-mêmes. Quand j’étais avec eux, je les
gardais unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné. J’ai
veillé sur eux, et aucun ne s’est perdu, sauf celui qui s’en va à
sa perte de sorte que l’Écriture soit accomplie. Et maintenant
que je viens à toi, je parle ainsi, dans le monde, pour qu’ils
aient en eux ma joie, et qu’ils en soient comblés. Moi, je leur
ai donné ta parole, et le monde les a pris en haine parce qu’ils
n’appartiennent pas au monde, de même que moi je n’appar-
tiens pas au monde. Je ne prie pas pour que tu les retires du
monde, mais pour que tu les gardes du Mauvais. Ils n’appar-
tiennent pas au monde, de même que moi, je n’appartiens pas
au monde. Sanctie-les dans la vérité : ta parole est vérité. De
même que tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi, je les
ai envoyés dans le monde. Et pour eux je me sanctie moi-
même, an qu’ils soient, eux aussi, sanctiés dans la vérité.
Je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais encore
pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi. Que tous
soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils
soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que
tu m’as envoyé. Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m’as
donnée, pour qu’ils soient un comme nous sommes UN : moi
en eux, et toi en moi. Qu’ils deviennent ainsi parfaitement un,
an que le monde sache que tu m’as envoyé, et que tu les as
aimés comme tu m’as aimé. Père, ceux que tu m’as donnés, je
veux que là où je suis, ils soient eux aussi avec moi, et qu’ils
contemplent ma gloire, celle que tu m’as donnée parce que tu
m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde
ne t’a pas connu, mais moi je t’ai connu, et ceux-ci ont reconnu
que tu m’as envoyé. Je leur ai fait connaître ton nom, et je le
ferai connaître, pour que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux,
et que moi aussi, je sois en eux. »
Jusqu’à 22h00
Adoration, prière au reposoir.
4
Horaires des jours
Saints à Notre-Dame
Vendredi Saint 14 avril 2017,
Pas de messe à 8h00, 9h00 et 12h00 ; pas de vêpres à
17h45.
A 9h00, O  T avec les chapelains de
Notre-Dame.
De 10h00 à 17h00,  de la Couronne
d’Épines.
A 12h30,    sur le parvis de la cathé-
drale présidé par Mgr Patrick Chauvet, recteur de la
cathédrale.
A 15h00,    dans la cathédrale présidé
par, Mgr Patrick Chauvet, recteur-archiprêtre.
A 18h30, O   P présidé par
Mgr ibault Verny, évêque auxiliaire.
Samedi Saint 15 avril 2017,
Pas de messe à 8h00, 9h00 et 12h00 ; pas de vêpres à
17h45.
A 9h00, O  T avec les chapelains de
Notre-Dame.
A 21h00, V P, mère de toutes les veil-
lées, et    Rn présidées par
Mgr Éric de Moulins-Beaufort avec la paroisse Saint
André de l’Europe, Paris 8ème. Baptême, Confirma-
tion et Eucharistie d’une adulte.
Dimanche 16 avril 2017, dimanche de Pâques,
Résurrection du Seigneur.
A 8h30, .
A 9h30, office des L.
A 10h00,  grégorienne.
A 11h30,  présidée par Mgr Denis Jachiet,
évêque auxiliaire.
A 12h45, .
A 17h45, .
A 18h30,  présidée par Mgr Benoist de Sinety,
Vicaire général.
Musique liturgique pour le Jeudi Saint
Maîtrise Notre-Dame de Paris,
Chœur d’enfants et Jeune Ensemble
sous la direction d’Emilie Fleury
Y. Castagnet, Messe brève (Kyrie)
M. Durué, Ubi Caritas
B. Britten, Missa Brevis (Agnus Dei)
C. Monteverdi, Adoramus Te
M. Durué, Tantum ergo
A l’orgue de chœur : Yves Castagnet
Au grand orgue : Vincent Dubois
Lecture du livre de l’Exode (12,1-8.11-14)
Frères,
Moi, Paul, j’ai moi-même reçu ce qui vient du Seigneur, et je vous l’ai transmis : la nuit où il était livré, le Seigneur Jésus
prit du pain, puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire
de moi. » Après le repas, il t de même avec la coupe, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang.
Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi. » Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain et
que vous buvez cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.
Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens (1 Co 11, 23 - 26)
Liturgie de la Parole
Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus ! Je vous donne un commandement nouveau, dit le Seigneur : «Aimez-
vous les uns les autres comme je vous ai aimés.» Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus !
En ces jours-là, dans le pays d’Égypte, le Seigneur dit à Moïse et à son frère Aaron : « Ce mois-ci sera pour vous le
premier des mois, il marquera pour vous le commencement de l’année. Parlez ainsi à toute la communauté d’Israël : le
dix de ce mois, que l’on prenne un agneau par famille, un agneau par maison. Si la maisonnée est trop peu nombreuse
pour un agneau, elle le prendra avec son voisin le plus proche, selon le nombre des personnes. Vous choisirez l’agneau
d’après ce que chacun peut manger. Ce sera une bête sans défaut, un mâle, de l’année. Vous prendrez un agneau ou
un chevreau. Vous le garderez jusqu’au quatorzième jour du mois. Dans toute l’assemblée de la communauté d’Israël,
on l’immolera au coucher du soleil. On prendra du sang, que l’on mettra sur les deux montants et sur le linteau des mai-
sons où on le mangera. On mangera sa chair cette nuit-là, on la mangera rôtie au feu, avec des pains sans levain et des
herbes amères. Vous mangerez ainsi : la ceinture aux reins, les sandales aux pieds, le bâton à la main. Vous mangerez
en toute hâte : c’est la Pâque du Seigneur. Je traverserai le pays d’Égypte, cette nuit-là ; je frapperai tout premier-né au
pays d’Égypte, depuis les hommes jusqu’au bétail. Contre tous les dieux de l’Égypte j’exercerai mes jugements : je suis
le Seigneur. Le sang sera pour vous un signe, sur les maisons où vous serez. Je verrai le sang, et je passerai : vous ne
serez pas atteints par le éau dont je frapperai le pays d’Égypte. Ce jour-là sera pour vous un mémorial. Vous en ferez
pour le Seigneur une fête de pèlerinage. C’est un décret perpétuel : d’âge en âge vous la fêterez. »
2
Psaume 115
Comment rendrai-je au Seigneur
tout le bien qu’il m’a fait ?
J’élèverai la coupe du salut,
j’invoquerai le nom du Seigneur.
Il en coûte au Seigneur
de voir mourir les siens !
Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur,
moi, dont tu brisas les chaînes ?
Je t’offrirai le sacrice d’action de grâce,
j’invoquerai le nom du Seigneur.
Je tiendrai mes promesses au Seigneur,
oui, devant tout son peuple.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (13, 1-15)
Avant la fête de la Pâque, sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant
aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout. Au cours du repas, alors que le diable a déjà mis
dans le cœur de Judas, ls de Simon l’Iscariote, l’intention de le livrer, Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses
mains, qu’il est sorti de Dieu et qu’il s’en va vers Dieu, se lève de table, dépose son vêtement, et prend un linge qu’il se
noue à la ceinture ; puis il verse de l’eau dans un bassin. Alors il se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer
avec le linge qu’il avait à la ceinture. Il arrive donc à Simon-Pierre, qui lui dit : « C’est toi, Seigneur, qui me laves les
pieds ? » Jésus lui répondit : « Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. » Pierre lui
dit : « Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » Jésus lui répondit : « Si je ne te lave pas, tu n’auras pas de part
avec moi. » Simon-Pierre lui dit : « Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! » Jésus lui
dit : « Quand on vient de prendre un bain, on n’a pas besoin de se laver, sinon les pieds : on est pur tout entier. Vous-
mêmes, vous êtes purs, mais non pas tous. » Il savait bien qui allait le livrer ; et c’est pourquoi il disait : « Vous n’êtes
pas tous purs. » Quand il leur eut lavé les pieds, il reprit son vêtement, se remit à table et leur dit : « Comprenez-vous
ce que je viens de faire pour vous ? Vous m’appelez “Maître” et “Seigneur”, et vous avez raison, car vraiment je le suis.
Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux
autres. C’est un exemple que je vous ai donné an que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous. »
«Ubi caritas et amor, Deus ibi est» (chant grégorien)
1. L’amour du Christ nous a rassemblés dans l’unité ;
soyons dans l’allégresse et réjouissons-nous en Lui.
2. Soyons pleins de crainte et d’amour pour le Dieu vivant ;
aimons-nous les uns les autres d’un cœur sincère.
3. Gardons-nous de la discorde
lorsque nous sommes rassemblés dans l’unité ;
que cessent querelles et disputes
et que le Christ soit au milieu de nous.
4. Puissions-nous tous ensemble voir avec les bienheureux
ton visage, ô Christ, dans la gloire :
joie immense et vraie, pour les siècles des siècles.
Les dèles sont invités ce soir à communier par intinction sous
les deux espèces du pain et du vin consacrés.
Le pain et le vin consacrés et distribués au cours de la
messe ont une haute signication pour les catholiques : ce
sont le Corps et le sang de Jésus Christ leur Seigneur et leur
Dieu. Si vous ne partagez pas notre foi en sa présence, nous
vous demandons de ne pas vous joindre à la procession de
communion.
Recevoir la communion
Lavement des pieds
1. Jésus, la nuit qu’il fut livré, rompit le pain et dit :
“Prenez, mangez : voici mon corps, livré pour l’univers”.
2. Jésus, la nuit qu’il fut livré, montra le vin et dit :
“Prenez, buvez : voici mon sang, versé pour l’univers”.
3. “Je donnerai gratuitement à ceux qui m’ont cherché,
et tous les pauvres mangeront”, parole du Seigneur.
4. “Je suis le pain qui donne vie : qui croit en moi vivra ;
et je le ressusciterai, au jour de mon retour”.
5. “Je suis venu pour vous sauver et non pour vous juger :
c’est notre Père qui m’envoie pour vous donner la vie”.
6. Nous partageons un même pain, dans une même foi,
et nous formons un même corps : l’Église de Jésus.
7. C’est maintenant le temps de Dieu : il faut nous préparer.
C’est maintenant le temps de Dieu : il faut changer nos
cœurs.
8. “Avant d’aller vers mon autel, regarde ton prochain :
pardonne et réconcilie-toi, puis viens dans ma maison”.
9. Si nous souffrons en Jésus-Christ, en lui nous régnerons.
Si nous mourons en Jésus-Christ, en lui nous revivrons.
10. “L’Esprit de Dieu m’a envoyé pour annoncer la joie,
pour libérer les prisonniers, pour apporter la paix”.
11. Voici venir les temps nouveaux, la Terre des vivants :
vous deviendrez mes bien-aimés ; Je suis “Dieu-avec-
vous”.
Vers le reposoir :
Pange lingua gloriosi corporis mysterium, sanguinisque pretiosi,
quem in mundi pretium fructus ventris generosi rex effudit gentium.
Nobis datus, nobis natus ex intacta Virgine, et in mundo
conversatus, sparso verbi semine, sui moras incolatus miro
clausit ordine.
In supremae nocte coenae recumbens cum fratribus observata
lege plene cibis in legalibus, cibum turbae duodenae se dat suis
manibus.
Verbum caro, panem verum verbo carnem efcit ; tque
sanguis Christi merum et si sensus decit, ad rmandum
cor sincerum sola des sufcit.
Tantum ergo Sacramentum veneremur cernui : et antiquum
documentum novo cedat ritui : praestet des supplementum
sensuum defectui.
Genitori, genitoque laus et jubilatio, salus, honor, virtus
quoque sit et benedictio : procedenti ab utroque compar sit
laudatio. Amen.»
Je veux célébrer le mystère du Corps qui règne dans la gloire,
ainsi que du sang précieux que, pour prix du rachat du monde,
ce Roi né d’un sein virginal a répandu pour tous les peuples.
Il se donne à nous, se fait homme pour nous, né de la Vierge
pure. Il vit pour un temps par le monde, sème le grain de sa
parole, et pour couronner son séjour, il établit une merveille.
La nuit de la dernière Cène, il est à table avec ses frères,
soumis à la loi jusqu’au terme. A la n du repas rituel, de ses
propres mains il se donne aux Douze comme nourriture.
Verbe fait chair, il prend du pain, et sa parole en fait sa chair.
Le vin devient le sang du Christ. Si rien n’apparaît à nos sens,
la foi suft pour affermir la soumission d’un cœur loyal.
Ce Sacrement tellement saint, nous l’adorons le front courbé.
L’ancien rite cède le pas à la liturgie nouvelle : que la foi sup-
plée à la faiblesse des sens.
A Dieu le Père et à son Fils, louange et bénédiction. Honneur,
respect, toute-puissance soient à ceux que nous bénissons :
que monte aussi vers leur Esprit une égale adoration. Amen.
Au reposoir :
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