3. QUI PEUT ÊTRE TOUCHÉ ?
Chacun d’entre nous peut être concerné.
Mais le risque de la maladie augmente
fortement pour les personnes âgées, les
fumeurs, et les personnes dont le système
immunitaire est affaibli par certaines
pathologies (diabète, cancer).
2. LES CONDITIONS
DE PROPAGATION
DE LA BACTÉRIE
Les légionelles sont des bactéries qui
colonisent les eaux naturelles (rivières,
lacs…) et les réseaux d’eau artificiels
(canalisations) lorsque les conditions de
son développement sont réunies.
Néanmoins, la présence de légionelles dans
l’eau n’est pas une condition suffisante
pour provoquer la maladie.
Il faut savoir que les légionelles se
développent et prolifèrent :
• dans l’eau stagnante,
• lorsque la température de l’eau est comprise
entre 25°C et 45°C,
• en présence de tartre, de résidus métalliques
comme le fer ou le zinc, des microorga-
nismes qui constituent le biofilm,
• aux contacts de certains matériaux comme
le caoutchouc, par exemple.
4. COMMENT PEUT-ON
CONTRACTER CETTE MALADIE ?
La maladie est contractée en respirant des
légionelles contenues dans des microgout-
telettes d’eau contaminée.
La légionellose n’est pas une maladie
contagieuse d’une personne à une autre.
Elle est en réalité contractée par voie
respiratoire.
Les principales situations d’exposition sont :
• les prises de douches,
• l’utilisation de bains à remous ou à jets,
• l’usage d’humidificateurs ou d’aérosols
d’eau contaminée.
Boire de l’eau ne provoque pas
de contamination !
5. COMMENT ÉVITER LE RISQUE
DE CONTAMINATION ?
À ce niveau, il faut comprendre que tout le
monde est concerné par la maîtrise du
risque. En effet, la loi considère que chacun
d’entre nous peut agir.
Il appartient ainsi au locataire de :
• nettoyer, détartrer, puis désinfecter
environ tous les six mois tous les
embouts de la robinetterie (pommeaux
de douche, flexibles…) équipant le
logement. C’est pour cela qu’il s’agit
d’une responsabilité locative car elle
concerne le bon entretien du logement ;
• laisser couler l’eau froide et chaude
quelques secondes avant l’utilisation
et au moins une fois par semaine au
niveau des points d’eau qui sont peu
utilisés. Pensez à faire cela également
après chaque période d’absence prolon-
gée, pour tous les points d’eau. Cela
permet de renouveler l’eau qui a stagné
dans les circuits. Petit conseil : pour éviter
de gaspiller l’eau, vous pouvez l’utiliser
pour arroser vos plantes ;
• utiliser de l’eau stérile pour certains
appareils comme le fer à repasser par
exemple.
Et à Lille Métropole Habitat de :
• maintenir les installations en bon état
(veiller à l’absence de corrosion d’entar-
trage, lutter contre la stagnation et
assurer une bonne circulation de l’eau en
supprimant les "bras morts"…),
• surveiller et maîtriser la température de
l’eau chaude sanitaire, depuis la produc-
tion et tout au long des circuits de distri-
bution. L’eau chaude qui arrive chez vous
doit être très chaude mais pas bouillante
(au moins 50°C et au plus 60° au niveau
de l’évier de la cuisine par exemple).
Si une situation le nécessite, Lille
Métropole Habitat procède à un traite-
ment par le chlore ou peut également
réaliser un choc thermique, par augmen-
tation de la température de l’eau.
Le cas échéant, LMH vous informe de ces
dispositions techniques pour votre bonne
organisation.
• informer les locataires de toute situation
(travaux…) qui pourrait engendrer une
restriction d’usage de l’eau dans les
logements (explication des moyens
curatifs et consignes de restriction
d’usage de l’eau). C’est la raison pour
laquelle Lille Métropole Habitat vous
informe systématiquement des travaux
et des coupures d’eau intervenant dans
votre résidence.